le programme

Transcription

le programme

le programme
du 7 octobre au 10 novembre 2015
104, avenue Jean-Lolive 93500 Pantin M° Eglise de Pantin & 01 49 15 40 25 et 08 92 68 05 13 (0.34 € / mn)
Cinéma Art et Essai 3 Salles classées Recherche-Jeune public-Répertoire
Le Bouton de Nacre : Rencontre avec Patricio Guzman • Fou d’amour : rencontre avec
Philippe Ramos • Ciné-Philo pour les enfants : Phantom Boy • Mois de la petite enfance :
Sametka, la chenille qui danse + goûter • La Fête de l’animation •
Festival : La Belle jeunesse documentaire // 5 jours de rencontres avec des cinéastes ! •
Les horaires
du 28 oct. au 3 nov.
du 21 au 27 octobre
du 14 au 20 octobre
du 7 au 13 octobre
Mercredi 7
Mercredi 14
Jeudi 15
Vendredi 16
18h00+ciné-philo
18h00+ciné-philo
Samedi 10
Dimanche 11
Lundi 12
Mardi 13
Samedi 17
Dimanche 18
Lundi 19
Mardi 20
Phantom boy (1h24) g 14h30/16h15
14h15/16h15/18h15/20h00
11h15/14h00/15h45/17h30/19h15
14h15/18h45
18h45
Fatima (1h19) 20h45
20h45
18h15/20h45
13h45/18h45
14h15
14h30/20h45
18h15/20h45 v
L’Homme irrationnel (1h37, VO)
14h00/16h00/20h15
20h30
18h30/20h30
14h00/16h00/20h15
11h00/14h30/16h30/18h30
14h00/18h30/20h30
18h30/20h30
Les deux amis (1h40) 14h15
20h15
18h00/20h30
17h00
20h15 v
20h30+débat
Fou d’amour (1h45) 20h30+débat20h1516h3019h0018h0020h15
v
Sametka, la chenille qui danse (39 mn) b
16h30
15h30
11h30/16h00 v
19h30+débat
Avant Première : Horsedays (40 mn) 19h00+débat
Mercredi 21
Jeudi 22
Vendredi 23
Samedi 24
Phantom boy (1h24) g 14h30/16h15
20h15
14h30/18h30
14h00/16h00/20h45
20h45
14h15/20h45
Vers l’autre rive (2h07, VO)
20h15
18h00
Belles Familles (1h53 mn)
14h15/20h30
20h30
14h00/18h15/20h30
Les Fables de Mr Renard (39 mn) c
16h30
20h15+débat
En Quête de sens (1h27)
20h15+débat v
Mercredi 28
Jeudi 29
Vendredi 30
Jeudi 5
Vendredi 6
14h00/15h45/17h30/19h15
16h15/20h30
20h45
14h00/18h45/20h45
Phantom boy (1h24) g 14h00
14h15/18h15
20h15+débat
Le Bouton de nacre (1h22, VO)
14h30/16h00
20h15+débat
Le Voyage de Tom Pouce (56 mn) e
14h15
14h30
Touch of Zen (3h00, VO)
20h15+débat
Avant Première : Changement de décors (50mn) 20h15+débat
Fête du cinéma d’animation
20h00 v
Notre Petite soeur (2h06, VO)
15h45/20h15
20h30
18h00/20h30
Lundi 26
Préventes : Vous pouvez acheter vos billets pour les soirées débat (et les autres films) six jours avant la séance,
dans la limite de la moitié de la capacité de la salle.
11h15/14h15/16h00
14h30/18h30
Mardi 27
18h30
14h30/18h45/20h45
11h00/14h30/16h30/18h30
14h15/18h45/20h45
18h45/20h45
21h00
18h00
20h15
20h15 v
14h15/16h30/18h00/20h30
14h00/18h15
14h00/18h15/20h30
18h15/20h30 v
16h45
11h30/16h15/17h15v
Lundi 2
Mardi 3
Samedi 31
14h45/20h30
14h30/18h30
16h30/18h15/20h45
14h15
Dimanche 25
Dimanche 1er
11h00/14h30/16h30/18h30
14h15/18h15
18h15/20h15 v
11h15/ 14h00+goûter
14h00+goûter /17h30
18h30 v
15h45/19h15
14h30/18h45/20h45
20h45
11h30/14h15 v
16h45
20h15
15h45/20h15
14h00/18h00/20h30
Samedi 7
15h30/18h00
Dimanche 8
Lolo (1h39) 14h15/16h15/20h30 20h15
18h45/20h45
14h30/16h30/18h30/20h30
11h00/14h30/16h30/18h45
Notre Petite soeur (2h06, VO) 14h00/20h15
20h15
15h00
10h30
Adama (1h22) h
14h30/20h45
18h30
14h00/17h30/19h15
15h45
Le Bouton de nacre (1h22, VO)
16h45
20h45
15h45/21h00
14h00/17h30/19h15
Une jeunesse allemande (1h33, VO) 16h30
20h30
18h15
14h15
Scènes du geste : Merce Cunningham 10h45+présentation
10h45+présentation
20h15+débat
Avant Première : La Sociologue et l’ourson (1h20) 20h30+débat
17h45+rencontre
J’ai pas tué Saddam + La Nuit et l’enfant 17h45+rencontre
Carte blanche à G. Bordier & D. Yon
20h45+rencontre
20h45+rencontre
16h15+rencontre
Je suis en marche (1h10)
18h30+rencontre
Soirée Côté Court
Kings of the wind... + Une partie de nous...
Avant Première : Pauline s’arrache (1h28)
Film 10 mn après la séance Prix des places : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 4 € (- 26 ans, allocataire des minimas sociaux, demandeurs d’emploi, retraités, porteurs d’un handicap (+1 place gratuite pour l’accompagnateur), familles nombreuses et groupes (+ de 10
personnes) - Abonnés : 5 € : renseignements à la caisse pour les abonnements/ Dimanche matin : tarif unique 3,5 €
2
des films du mois
Vendredi 9
Fatima (1h19) 14h15/20h45
19h00
16h30/18h30/20h45
14h00/17h00/19h00
14h30/18h30/20h45
18h45/20h45
Marguerite (2h07)
16h00/20h15
20h15
16h00/20h15
16h30
14h00/20h15 v
Miss Hokusai (1h30, VO) j14h0018h15 14h0011h00/14h3020h30 v
Ni le ciel ni la terre (1h40)
20h30
20h30
16h15/20h30
16h15/18h30
14h15/20h30
18h15 v
Les deux amis (1h40) 20h30
20h45
20h45
14h15/18h15
18h45
18h45
20h15
La Forteresse (1h18, VO) h
14h30
18h30
14h30/18h45
11h15/ 14h15+goûter v
Life (1h51, VO)
16h15
20h15
18h15
18h30 v
Sametka, la chenille qui danse (39 mn) b
16h30+goûter
16h30+goûter
11h30/ 16h00+goûter
Mercredi 4
du 4 au 10 novembre
Jeudi 8
c d e : film pour enfants à
partir de 3, 4, 5...ans
v : dernière séance du film v
Lundi 9
14h15/18h30/20h30
14h00/18h00
14h30
18h15
20h45
18h00/20h30
Mardi 10
20h45
18h00/20h30
18h15 v
18h30
20h15+rencontre
20h15 + rencontre
20h15+rencontre
L’équipe du Ciné 104 : Direction : Jacky Evrard / Administration : Laurence Cangina, Graziella Pinault/
Programmation : Arlène Groffe/Jeune Public : Frank Sescousse
Accueil : Julien Cunillera, Elsa Meunier, Théodore Sanchez/ Caisse : Sébastien Fages/ Daniel Nehm
Responsable Technique : Patrice Lacanal /Projection : Marie-Pierre Lagarrigue, Moïse Sanchez
3
Les films du 7 octobre au 10 novembre 2015
EDITO
L’évènement de ce mois d’octobre est la venue au Ciné
104 du réalisateur chilien
Patricio Guzman, cinéaste reconnu dans le monde
entier pour ses films documentaires sur l’histoire
du Chili. Son film référence, La Bataille du Chili, une
trilogie documentaire, fut réalisé neuf mois avant le
coup d’état militaire d’Augusto Pinochet. Pour Patricio Guzman, il s’agit d’un document très important
car dit-il « c’est la preuve cinématographique, jour
après jour, de l’agonie d’une expérience révolutionnaire qui touche le monde entier parce qu’elle se présente comme une expérience pacifique du passage
au socialisme ». Ce grand film, auquel a collaboré
Chris Marker, a été récompensé de six grands prix en
Amérique latine et en Europe. La revue américaine
« Cinéaste » l’a qualifié d’être l’un des dix meilleurs
films politiques au monde. Nous sommes très heureux d’accueillir Patricio Guzman qui sera présent
avec son nouveau film documentaire, Le Bouton de
nacre, vendredi 30 octobre à 20h15. Une séance à
ne manquer sous aucun prétexte. La jeune création
documentaire sera également à l’honneur ce mois
ci, avec pas moins de 10 films, pour beaucoup des
inédits, tous en présence des réalisateurs. Initiative
mise en place dans le cadre du Mois du film documentaire. Nous vous souhaitons un excellent mois cinématographique baigné par la création documentaire
toujours aussi vivante.
Jacky Evrard, directeur du Ciné 104
Marguerite
Fatima
Les Deux amis
De Philippe Faucon. France. 2015. Couleur. 1h19. Avec Soria Zeroual,
Zita Hanrot, Kenza Noah Aïche
Festival de Cannes 2015 /Quinzaine des réalisateurs
l Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente
en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration
dans leurs rapports quotidiens. Toutes deux sont sa fierté, son moteur,
son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible,
Fatima fait des ménages. Un jour, elle fait une chute. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’elle n’a pas pu dire jusque-là
en français à ses filles.
Inspiré du journal de Fatima Elayoubi, femme de ménage marocaine
émigrée en France, interprétée avec une sensibilité et une délicatesse boulversantes par Soria Zeroual, femme de ménage de son état
elle aussi, ce mélo social scintille d’un éclat aussi discret qu’intense.
Comme un joli petit diamant. Le Monde
Merc 7 octobre : 14h15/20h45
Ven 9 : 19h00
Sam 10 : 16h30/18h30/20h45
Dim 11 : 14h00/17h00/19h00
Lun 12 : 14h30/18h30/20h45
Mar 13 : 18h45/20h45
Merc 14 octobre : 20h45
Jeu 15 : 20h45
Ven 16 : 18h15/20h45
Sam 17 : 13h45/18h45
Dim 18 : 14h15
Lun 19 : 14h30/20h45
Mar 20 : 18h15/20h45
Miss
Hokusai
De Keiichi Hara. Japon.2015. couleur. VO. 1h30. Anima-
De Louis Garrel. France. 2015. Couleur. 1h40. Avec Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, Louis Garrel
l Clément, figurant de cinéma, est fou amoureux de Mona, vendeuse
dans une sandwicherie de la gare du Nord. Mais Mona a un secret, qui
la rend insaisissable. Quand Clément désespère d’obtenir ses faveurs,
son seul et meilleur ami, Abel, vient l’aider. Ensemble, les deux amis
se lancent à la conquête de Mona.
Le film multiplie avec brio les ruptures de ton. Louis Garrel ose d’étonnantes scènes de burlesque potache, allie la légèreté des situations à
la gravité des sentiments, alterne tension soudaine et pauses contemplatives. Déambulations en liberté dans les rues de Paris, dialogues
un rien précieux : l’influence de la Nouvelle Vague est assumée. (...)
Le vrai « plus » de ce film charmeur jusque dans sa modestie, c’est
sa vision singulière de l’amitié. Un sentiment qui, pour le fils de Philippe Garrel, est aussi intense et peut-être plus complexe encore que
l’amour. La relation de Clément et Abel a tout de la «passion amicale».
Et comme toute passion, elle est menacée par le temps qui file, l’usure
de la routine, ce moment où ce qui séduisait tant chez l’autre devient
motif de gêne, de colère, d’envie de fuite. Télérama
Jeu 8 : 20h45
Ven 9 : 20h45
Sam 10 : 14h15/18h15
Dim 11 : 18h45
Lun 12 : 18h45
Mar 13 : 20h15
Jeu 15 : 20h15
Sam 17 : 18h00/20h30
Dim 18 : 17h00
Lun 19 : 20h15
Ni le ciel ni la terre
Life
D’Anton Corbijn. Grande-Bretagne. 2015. Couleur. VO. 1h51. Avec
De Xavier Giannoli. France. 2015. Couleur. 2h07. Avec
Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau
l A Paris, dans les années 1920, passionné de musique
d’opéra, Marguerite Dumont est persuadée d’avoir un don
pour le chant. Ce qui est loin d’être le cas. Son mari, qui l’a
épousée pour sa fortune, est consterné, mais refuse de
lui dire la vérité pour ne pas la blesser. La haute société
qui l’entoure se tait également, car Marguerite est riche
et surtout généreuse. Un peu trop d’ailleurs car un jeune
journaliste et son ami, le fantasque Kyrill, tentent de lui
extorquer de l’argent. Sur un coup de tête, elle décide
d’organiser un vrai concert où le tout-Paris pourra enfin
admirer son talent. Pour préparer le grand jour, elle devient
l’élève d’Il Divo, chanteur sur le déclin...
Giannoli, qui n’est pas à son premier film sur la célébrité et
les faux semblants, ose une farce cruelle sur le mensonge
où l’on sent la morale poindre, mais sans donner trop de
réponses pédagogiques. Le jeu troublant de fausse vraie
ingénue de Catherine Frot se mue peu à peu en quelque
chose de complexe qui permet, ni plus ni moins, de faire
entrer son personnage au panthéon des grands rôles féminins du cinéma français. Magnifique Catherine Frot, bravo !
avoir-alire.com
Jeu 8 : 20h15
Sam 10 : 16h00/20h15
4
Dim 11 : 16h30
Lun 12 : 14h00/20h15
Robert Pattinson, Dane Dehaan, Joel Edgerton
l Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un
acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série
de photos iconiques (prises notamment à Time Square, alors que
l’acteur était dans l’attente de la soirée de lancement de son premier
long-métrage, A l’Est d’Eden) rendit célèbre le photographe Dennis
Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.
Il y avait tout lieu de se méfier d’une évocation de James Dean au
cinéma pour le soixantième anniversaire de sa mort. Les biopics se
suivent et se ressemblent, y compris leurs variantes centrées sur un
simple épisode de la vie d’une célébrité. Plus un visage est connu,
plus sa copie à l’écran dérange ou déçoit : voir le médiocre My week
with Marilyn, sorti en 2011...
Life, d’Anton Corbijn, c’est autre chose. Un film si élégant et si élaboré
qu’il fait oublier la catégorie dans laquelle il
s’inscrit. Une sorte de classique instantané.
Ven 9 : 20h15
Lun 12 : 18h15
Télérama
Mar 13 : 18h30
De Clément Cogitore. France. 2015. Couleur. 1h40. Avec Jeremie
Renier, Swann Arlaud, Marc Robert, Kevin Azaïs
Cannes 2015/Semaine de la critique
l Afghanistan 2014. À l’approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission
de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan,
frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d’Antarès et de
ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Une nuit, des soldats se mettent à
disparaître mystérieusement dans la vallée...
Clément Cogitore développe une pratique artistique à la croisée
du cinéma et de l’art contemporain. Mêlant films, vidéos, photographies et installations, son travail questionne les croyances,
rituels et récits qui construisent nos communautés. L’influence de
son travail de plasticien se devine dans ce premier long-métrage
pour le cinéma : à travers l’utilisation de caméras thermiques
ou infrarouges il déplace le spectateur dans une zone d’étrangeté inhabituelle. Ni le ciel ni la terre travaille au croisement de
plusieurs genres. Commencant comme un film de guerre assez
classique, il prend des chemins de traverse et devient un film
fantastique très singulier.
Jeu 8 octobre : 20h30
Ven 9 : 20h30
Sam 10 : 16h15/20h30
tion. À voir à partir de 10 ans
l En 1814, Hokusai est un peintre reconnu de tout le
Japon. Il réside avec sa fille O-Ei dans la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo), enfermés la plupart du temps dans leur
étrange atelier aux allures de taudis. Le «fou du dessin»,
comme il se plaisait lui-même à se nommer et sa fille réalisent à quatre mains des oeuvres aujourd’hui célèbres
dans le monde entier. O-Ei, jeune femme indépendante
et éprise de liberté, contribue dans l’ombre de son père
à cette incroyable saga artistique.
Keiji Hara est le réalisateur de Un été avec Koo et Colorful,
que vous avez pu voir au Ciné 104. Avec son nouveau film,
le cinéaste tente de nous faire comprendre et ressentir,
l’énergie se dégageant des estampes et dessins d’Hokusai . Mais le film fait le choix audacieux de s’intéresser
à O-Ei, la fille d’Hokusai, nous fait Merc 7 octobre : 14h00
découvrir une jeune femme aussi Ven 9 : 18h15
talentueuse que son aïeul,et livre un Sam 10 : 14h00
véritable portrait de femme, solide Dim 11 : 11h00/14h30
Mar 13 : 20h30
et délicat.
Fou
d’amour
De Philippe Ramos. France. 2015. Couleur. 1h45. Avec Mel-
vil Poupaud, Dominique Blanc, Diane Rouxel, Lise Lamétrie,
Jean-francois Stevenin
l 1959. Coupable d’un double meurtre, un homme est guillotiné. Au fond du panier qui vient de l’accueillir, la tête du mort
raconte : tout allait si bien ! Curé admiré, magnifique amant,
son paradis terrestre ne semblait pas avoir de fin..
On se délecte de voir Melvil Poupaud endosser ce rôle d’homme
d’Eglise multifacette à la fois épatant et hypocrite. Fort heureusement, plus le film avance, plus il gagne en noirceur, en
folie destructrice. Celle-là même qui défraya tant la chronique,
à travers l’affaire fameuse dite « du curé d’Uruffe », dont Philippe Ramos (Capitaine Achab) s’inspire. De la comédie, le film
bifurque donc vers la tragédie : une passion pour une jeune
fille aveugle, synonyme de malédiction. Le portrait du curé se
complexifie alors, traduisant turpitudes et tourments. Comme
précédemment, la mise en scène est fluide, inventive, très
composée, entre roman-photo et peinture, religieuse ou iconoclaste (un plan fugitif rappelle ces vanités Merc 14 octobre :
à la pornographie macabre de Cindy Sher- 20h30+rencontre
man). On a rarement vu célébré à l’écran Ven 16 : 20h15
ce mariage de l’érotisme et de la mystique. Sam 17 : 16h30
On pense parfois à Georges Bataille, mais Dim 18 : 19h00
Lun 19 : 18h00
un Bataille truculent et accessible à tous. Mar 20 : 20h15
Télérama
Rencontre avec Philippe Ramos
Merc. 14 oct. à 20h30
Dim 11 : 16h15/18h30
Lun 12 : 14h15/20h30
Mar 13 : 18h15
5
L’Homme
irrationnel
De Woody Allen. Etats-Unis. 2015. Couleur. 1h37. VO. Avec
Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey, Jamie Blackley,
Meredith Hagner
l Professeur de philosophie, Abe est un homme dévasté et
dépressif. Peu après son arrivée dans l’université d’une petite
ville, il entame deux liaisons. D’abord, avec sa collègue Rita,
puis avec Jill, sa meilleure étudiante. C’est alors que le hasard
bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill
surprennent la conversation d’un étranger. De nouveau à même
de jouir pleinement de la vie, Abe va déclencher une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.
L’Homme irrationnel est une œuvre de haut vol, traitant légèrement du sens de la vie, un film funambule, mélangeant avec
Merc 14 octobre : 14h00/16h00/20h15
Dim 25 : 11h00/14h30/16h30/18h30
virtuosité les registres et les genres. Ça commence comme
Jeu 15 : 20h30
Lun 26 : 14h15/18h45/20h45
une comédie romantique, ou presque. Ça bifurque vers le film
Ven 16 : 18h30/20h30
Mar 27 : 18h45/20h45
Sam 17 : 14h00/16h00/20h15
Merc 28 oct. : 16h15/20h30
noir, tendance sardonique, quand le prof découvre une raison
Dim 18 : 11h00/14h30/16h30/18h30
Jeu 29 : 20h45
(et une joie) de vivre dans le crime, façon justicier altruiste. Ça
Lun 19 : 14h00/18h30/20h30
Ven 30 : 14h00/18h45/20h45
devient ensuite fou, sauvage, jusqu’à un sommet de cynisme
Mar 20 : 18h30/20h30
Sam 31 : 14h45/20h30
et une descente vertigineuse, au figuré comme au propre.Dans
Merc 21 octobre : 14h00/16h00/20h45
Dim 1er nov. :
11h00/14h30/16h30/18h30
Jeu 22 : 20h45
la filmographie du maître, L’Homme irrationnel se rapproche de
Lun 2 : 14h15/18h15
Ven 23 : 14h15/20h45
Crimes et délits et de Match Point, deux comédies diaboliques,
Mar 3 : 18h15/20h15
Sam 24 : 14h30/18h45/20h45
avec engrenage fatal et dévissage moral. C’est l’humanité irrationnelle que Woody Allen montre, plus que celle du seul héros : autour de lui, chacun paraît prêt, à des degrés divers, à la transgression, au coup de folie et à l’oubli des principes, pourvu qu’il y ait l’ivresse. (...) Woody Allen pourrait en remontrer à beaucoup
d’autres, avec ce nouveau petit chef-d’œuvre sans prétention, tout en jubilation communicative. Télérama
Avant Première : Horseday
Un film de Mohamed Bourouissa
Une production Mobiles (2015 - 40 min)
l Philadelphie est l’une des rares métropoles américaines où l’on
peut encore circuler à cheval. Mais cette pratique équestre urbaine
est mise en péril par la municipalité. Les quartiers nord de la ville
tentent malgré tout de conserver ce patrimoine, transmis de génération en génération. Le réalisateur rencontre la communauté afroaméricaine des écuries de Fletcher Street et leur propose d’organiser un concours inédit de « TUNING » de chevaux en collaborant
avec des artistes de Philadelphie.
Ce film a bénéficié de l’Aide au film court, le dispositif de soutien à
la création du Département de la Seine-Saint-Denis
Séance suivie d’une discussion avec le réalisateur et d’un pot convivial offert au bar Le Vertigo
Avant-première en partenariat avec Cinémas 93
dans le cadre de l’Aide au film court en Seine Saint
Denis
Jeudi 15 octobre à 19h30 / Entrée Libre
Belles Familles
De Jean-Paul Rappeneau. France. 2015. Couleur. 1h53.
Avec Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche,
Nicole Garcia, Karin Viard, André Dussollier, Guillaume
De Tonquedec
l Vivant aujourd’hui à Shanghaï avec sa fiancée Chen-Lin,
Jérôme Varenne est de passage à Paris, quelques heures
avant un rendez-vous d’affaires important à Londres. À
cette occasion, il revoit sa mère Suzanne et son frère
Jean-Michel, avec lequel les retrouvailles ne sont pas
très joyeuses. Mais surtout, Jérôme apprend sans tarder
que la maison de famille d’Ambray, où il a grandi, est au
cœur d’un sacré imbroglio juridico-administratif. Au risque
de retarder son rendez-vous londonien, il décide alors de
résoudre cette affaire afin d’éclaircir le mystère entourant
sa famille...
Jeu 22 : 20h30
Ven 23 : 14h00/18h15/20h30
Sam 24 : 14h15/16h30/18h00/20h30
Dim 25 : 14h00/18h15
Lun 26 : 14h00/18h15/20h30
Mar 27 : 18h15/20h30
En Quête de sens : Soirée débat avec le MNLE
6
De Marc De La Ménardière et Nathanaël Coste . France. 2014. Couleur. 1h27.
Documentaire. Avec la participation de Vandana Shiva, Satish Kumar, Pierre
Rabhi, Frédéric Lenoir
l « En quête de sens » raconte le voyage initiatique de deux amis d’enfance partis questionner la marche du monde. Equipés d’une petite caméra et d’un micro,
Marc et Nathanaël ont cherché à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles
et d’où pourrait venir le changement. Au travers des messages d’activistes, de
philosophes, de biologistes, ou de gardiens des cultures anciennes, ils nous
invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde.
Rencontre avec le MNLE Pantin (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement) et l’intervenant, autour d’un verre au bar Le Vertigo, à partir de 19h30.
Projection suivie d’une rencontre avec Gérard Le Puill auteur de «Ecologie/Economie» Paris climat 2015.
Vendredi 23 octobre à 20h15
Vers
l’autre rive
De Kiyoshi Kurosawa. Japon. 2015. Couleur. VO. 2h07. Avec Fukatsu Eri,
Ven 23 : 18h00
Sam 24 : 21h00
Dim 25 :18h00
Lun 26 : 20h15
Mar 27 : 20h15
Asano Tadanobu, Komatsu Masao, Aoi Yu, Emoto Akira
Prix de la mise en scène / Festival de Cannes 2015/Un certain regard
l Au coeur du Japon, Yusuke convie sa compagne Mizuki à un périple
à travers les villages et les rizières. A la rencontre de ceux qu’il a croisés sur sa route depuis
ces trois dernières années, depuis ce moment où il s’est noyé en mer, depuis ce jour où il est
mort. Pourquoi être revenu ?
Histoire d’amour en forme de road movie adaptée d’un roman de Kazumi Yumoto, Vers l’autre
rive délaisse le fantastique pur pour le mélodrame, avec un ton plus apaisé que d’habitude de
la part de Kurosawa. Le cinéaste raconte comment les liens amoureux entre une femme et
son mari perdurent au-delà de la vie, dans des espaces qui délaissent l’architecture urbaine
au profit de paysages bucoliques. C’est une véritable géographie intime et mentale, à l’échelle
d’un pays insulaire et brumeux, que le cinéaste perce à jour. La réduction d’une vie et d’une
relation conjugale au temps d’un voyage, avec ses ralentissements, accélérations et retours
en arrière permet d’évoquer, sur un autre registre, Voyage à deux de Stanley Donen. Là aussi
l’apparent classicisme de la mise en scène de Kurosawa, majestueuse et tranquille, dissimule
une sismographie émotionnelle dont on ressort bouleversé. Olivier Père/Arte
14ème Fête du cinéma d’animation
Remise du Prix Émile-Reynaud
l La Fête du cinéma d’animation a été initiée par l’association
française du cinéma d’animation (AFCA) en 2002, à l’occasion de la
création de la Journée mondiale du film d’animation par l’Association
internationale du film d’animation (ASIFA). Pendant un mois (du 1er
au 31 octobre), partout en France, la Fête permet ce coup de projecteur sur la vitalité de l’animation et l’extrême diversité de ses formes,
en s’adressant à tous les publics,
des plus petits aux adultes.
Le 28 octobre, Journée mondiale
du cinéma d’animation, sera
remis le prix Émile-Reynaud,
décerné par les adhérents de
l’AFCA. Prix-passerelle entre les
générations cette récompense
est une trace de ce qu’est l’animation aujourd’hui.Nous vous
attendons nombreux pour cette
soirée conviviale au cours de
laquelle vous découvrirez un
programme de films d’animation
riche et créatif.
Mercredi 28 octobre à 20h00
Entrée libre
Projection suivie d’un buffet
Avant Première
Changement de décors
Un film de Gaëlle Boucand
Une production red shoes (2015 – 50 min)
l Un homme de 87 ans supervise la rénovation intérieure de sa propriété genevoise. Satisfait de sa nouvelle
maison, il convie différentes personnes à venir la visiter.
Ce film est le second volet d’un portrait en trois actes.
Ce film a bénéficié de l’Aide au film court, le dispositif de soutien à
la création du Département de la Seine-Saint-Denis
Séance suivie d’une discussion avec la réalisatrice et d’un pot
convivial offert au bar Le Vertigo
Avant-première en partenariat avec Cinémas 93 dans le cadre
de l’Aide au film court en Seine Saint Denis
Jeudi 29 octobre à 20h15/ Entrée Libre
Notre
petite soeur
De Hirokazu Kore-eda. Japon. 2015. Couleur. VO. 2h06. Avec Ayase Haruka, Naga-
sawa Masami, Hirose Suzu, Kaho /Festival de Cannes 2015 / Compétition officielle
l Trois soeurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles
se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine
d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-soeur, Suzu, âgée
de 14 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline
dans la grande maison familiale
Grand habitué de la compétition cannoise, Hirokazu Kore-eda (Tel père, tel fils, Nobody
Knows) est, une nouvelle fois, parti sonder les mystères des liens familiaux. (...) On
pourrait songer aux Trois sœurs, de Tchekhov. Il n’en est rien. Inspiré de Umimachi
Diary, un roman graphique de Yoshida Akimi, Notre petite sœur n’a rien de la noirceur de la pièce russe. Un jour, peut-être, « on saura pourquoi l’on vit, pourquoi l’on
Merc 28 oct. : 15h45/20h15
Merc 4 nov. : 14h00/20h15
souffre», espèrent les trois sœurs. Les quatre jeunes filles de Kore-eda ne se posent
29 : 20h30
Ven 6 : 20h15
guère ce genre de question. Elles vivent, tout simplement. En prenant soin les unes Jeu
Ven 30 : 18h00/20h30
Sam 7 : 15h00
des autres. Et, miracle de ce film bouleversant, leur aptitude au bonheur, en dépit des Sam 31 : 15h45/20h15
Dim 8 : 10h30
er
vicissitudes de la vie, se révèle communicative. Un film qui rend heureux, en compéti- Dim 1 nov. : 15h30/18h00 Lun 9 : 14h00/18h00
tion, à Cannes, ce n’est pas si fréquent ! Impossible de ne pas penser à Nobody Knows, Lun 2 : 14h00/18h00/20h30 Mar 10 : 18h00/20h30
Film également programmé
où l’on voyait quatre enfants, issus de quatre pères différents, abandonnés par leur Mar 3 : 18h00/20h30
du 11 au 17 novembre
mère. Dans Notre petite sœur, les ressorts sont assez semblables – le père est mort,
la mère des trois aînées est partie –, mais la vie est douce. Sous la férule maternelle et attentionnée de Sachi règne dans cette maison une
atmosphère joyeuse et paisible. Mais que se passerait-il si l’une ou l’autre des sœurs, l’aînée en particulier, décidait de quitter le domicile ?
Ce subtil équilibre y survivrait-il ? (...) Voilà bien le plus élégant des films de Kore-eda. Elégance des actrices, des sentiments, de la mise en
scène. Regardant jouer Suzu au bord de l’eau, ses trois sœurs ne peuvent s’empêcher de penser à leur père, dont elles ne savent presque
rien sinon que la beauté l’émouvait. Un père qui leur a laissé le plus beau des cadeaux : leur petite sœur. Le Monde
7
LA BELLE JEUNESSE DOCUMENTAIRE
Focus sur des cinéastes émergents
Le Bouton de nacre
De Patricio Guzman. Chili/Espagne/France. 2015. Couleur.
VO. 1h22. Documentaire.
l Le Bouton de Nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos
et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au
fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A
travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes
de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle
des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une
mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
«Comment un objet aussi minuscule et aussi insignifiant
Merc 28 oct. : 14h30/16h00
qu’un bouton de nacre peut-il tenir sur ses épaules un documentaire aussi
Ven 30 : 20h15 + rencontre avec
Rencontre
incroyablement ambitieux que celui-ci? Facile, quand on est Patricio Guzmán.
Patricio Guzman
avec
Après une carrière consacrée à documenter sans relâche les troubles de
Sam 31 : 16h30/18h15/20h45
Dim 1er nov. : 15h45/19h15
l’histoire de son pays, le réalisateur chilien a pris comme un virage avec son Patricio Guzman
Lun 2 : 14h30/18h45/20h45
précédent film, le superbe Nostalgie de la lumière. Avec ce dernier, Le Bouton vendredi 30 oct.
Mar 3 : 20h45
à 20h15
de nacre partage en effet une identité propre, très loin de ce que l’on croit
Merc 4 nov. : 16h45
devoir attendre d’un documentaire classique. Son nouveau film est un tour de
Jeu 5 : 20h45
force narratif, mis en scène par un auteur qui a un point de vue unique. Une voix off, des images qui Sam 7 : 15h45/21h00
défilent, et à peine quelques intervenants, mais le tout porté par une imagination folle. De quoi parle Dim 8 : 14h00/17h30/19h15
Lun 9 : 18h15
Le Bouton de nacre ? De l’eau ? De l’espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des Etats-Unis Programmé également du 11 au
dans le coup d’état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie? Réponse: de tout cela à 17 novembre
la fois. L’immense talent de Guzmán est d’intégrer toutes ces idées dans un ensemble incroyablement
cohérent et fluide. Une cohésion dont le fil directeur est l’eau. L’eau qui constitue la plus grande frontière de ce pays, l’eau qui
est le lieu de naissance de la vie mais qui est aussi un cimetière où reposent les corps torturés des sympathisants d’Allende.
L’eau qui est l’origine et l’horizon du Chili. Le film passe des souvenirs personnels de son auteur à la composition scientifique des
galaxies, et par des témoignages simples et poignants des derniers descendants des tribus indiennes, qui eux-mêmes vivaient
presque sur l’eau. Le Bouton de nacre passe du personnel à l’universel, du document à la poésie, et vice versa. A l’image de
cette légende indigène selon laquelle les morts se transforment en étoile, le film adopte une forme unique et inédite, touchée
par la grâce.» Filmdeculte.com
Séance en partenariat avec A l’asso de l’écran 104
1 verre offert au bar Le Vertigo aux adhérents de l’association à l’issue du débat !!!
ADe King
Touch
of Zen
Hu. Taïwan. 1971. Couleur. VO. 3h. Avec Hsu Feng, Shih Chun,
Bai Ying, Tien Peng / Cannes classics 2015
l Chine, sous la dynastie Ming. Gu Shengzai, vieux garçon lettré exerçant
la profession de peintre et d’écrivain public, mène une vie tranquille avec
sa mère, laquelle cherche à tout prix à marier son fils. Lorsqu’une nouvelle
voisine vient s’installer dans la maison d’à côté, l’occasion est inespérée.
Mais cette jeune fille mystérieuse n’est autre que Yang Huizhen, dont le
père a été assassiné par la police politique du grand eunuque Wei et qui
est depuis recherchée pour trahison...
A Touch of Zen valut à son réalisateur King Hu la reconnaissance internationale. Ce chef-d’œuvre est la véritable matrice de Tigre et dragon d’Ang
Lee. Subtil mélange des genres (thriller politique, film d’arts martiaux
à la limite du surnaturel), d’une beauté plastique à couper le souffle, A
Touch of Zen ressort enfin sur grand écran dans une splendide version
intégrale restaurée !
«Je ne connais rien aux arts martiaux», affirmait King Hu. Cela peut sembler peu crédible et en même temps, on voit bien que ce n’est pas l’énergie
de l’affrontement entre les différentes factions de bons et méchants qui
retient son attention. Ce n’est pas non plus la cohérence du récit qui l’intéresse ni la richesse de caractérisation de personnages taillés dans des
archétypes (l’eunuque pervers, la jeune fille courageuse et vengeresse,
le lettré stratège, le moine inflexible et super bon en KO debout par simple
haussement de sourcil navré). Non, son obsession est d’un autre ordre,
purement cinématique, hautement formaliste, la recherche d’une mobilité
intérieure aux plans que la mise en scène et le montage compliquent
encore par les mouvements d’appareils et rythmes de coupe n’obéissant
à aucun schéma stable, toujours changeante, emportant dans sa course,
dans cette calligraphie déliée de pleins et de vides en forme de baroque
chinois, le secret de sa construction et de son insaSam 31 oct : 16h45
Lun 2 nov. : 20h15
tiable désir
de métamorphoses.
Libération
Craneway event
Dim
un film de Tacita Dean. 2008-2009. 16 mm. 8 nov.
Couleur. 1h48
à 10h45
l En novembre 2008, Tacita Dean a filmé Merce
Cunningham (1919-2009) et sa compagnie de
danse répétant pour un événement dans une ancienne usine
d’assemblage Ford conçue par Albert Kahn à Richmond en
Californie. L’ultime collaboration avec le chorégraphe, disparu
quelques mois plus tard.
l Scènes du geste est une exposition performative. À la
croisée du geste, de la mémoire et de l’archive, cette manifestation invite le public à se familiariser avec les nombreuses
œuvres mettant en scène les rapports des corps et de l’histoire. Artistes et chercheurs y sont rassemblés au gré d’un
ensemble de performances chorégraphiques et musicales,
d’installations et de projections. Inaugurant un cycle biennal
au CND, Scènes du geste est placé sous le signe du dialogue
que les arts performatifs entretiennent depuis longtemps
avec le cinéma, la musique et les arts visuels.
Projection dans le cadre de Scènes du geste, exposition performative présentée au CND les 6, 7 et 8 novembre 2015
Production et réalisation : Centre national de la danse
Coproduction : Festival d’Automne à Paris
Séance en partenariat avec LE CND
Jeunesse
documentaire
tarif unique
4 euros/séance !!!
A l’heure où d’aucuns font l’amer constat d’un cinéma français de fiction coupé du réel, le documentaire, cet
«autre cinéma », fait preuve d’une radicale et active analyse du monde contemporain, a contrario de cet «apolitisme » d’un certain cinéma français. C’est cette énergie vitale que Documentaire sur grand écran a choisi
de fêter cette année à l’occasion du Mois du film documentaire, en célébrant la jeune création documentaire
en France.
Au Ciné 104, en avant-première d’un événement qui voyagera en France jusqu’en novembre 2016, nous vous proposons 10 films
récents ou inédits, comme autant de gestes cinématographiques qui témoignent de l’élan créateur à l’œuvre chez ces jeunes talents.
10 films, soit une goutte d’eau dans le foisonnement des créations documentaires contemporaines... 10 regards sur le monde pour
célébrer la diversité des écritures documentaires, leur audace, leur inventivité, leur irrévérence. 10 films qui font un pas de côté, se
jouent des codes narratifs, des frontières de genre et de territoire, mettent en scène la terrible confusion du monde d’aujourd’hui.
10 films pour rendre compte de l’état d’une création cinématographique en prise avec son époque, avec son histoire.
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel, en collaboration avec Lili Hinstin - Documentaire sur grand écran
Sam
7 nov.
à 17h45
De Guillaume Bordier. France. 2005. 50 mn
l La vie d’une petite auberge située dans les montagnes d’Afghanistan, au cœur de l’hiver. S’y côtoient des comVen.
6 nov. à merçants, des soldats, des paysans des montagnes voisines,
des trafiquants d’héroïne, des patients du dispensaire faisant
20h30
étape pour une nuit ou deux et... un voyageur occidental avec
sa caméra tombé là par hasard.
Soirée d’ouverture
La Sociologue et l’ourson
J’ai pas tué Saddam !
La
Nuit et l’enfant
De David Yon. France. 2015. 60 mn
Séance suivie d’un débat en présence de Mathias
Théry, Etienne Chaillou, Irène Théry
D’Etienne Chaillou et Mathias Théry. France. 2015. 80 mn
l De septembre 2012 à mai 2013, la France s’enflamme autour
du projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels.
Pendant ces neuf mois de gestation législative, la sociologue
de la famille, Irène Théry, raconte par téléphone à son fils les
enjeux du débat. De ces enregistrements naît un cinéma d’ours
en peluches, de jouets, de bouts de cartons. Portrait intime et
feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous
pensions tous connaître parfaitement : la famille.
l Une nuit se prolonge sur les hautes steppes de l’Atlas. Après
les guerres, sur une terre où résonne encore l’écho d’une
menace, Lamine,
un jeune homme
accompagné d’un
enfant, arpente le
désert. Au gré des
lieux traversés où
le passé affleure,
il nous conte son
histoire, le long des
ruines qui refleurissent.
Séance suivie d’un débat avec les réalisateurs
Une séance autour de Merce Cunningham
Séance présentée par Christophe Wavelet, commissaire de
l’exposition performative Scènes du geste
La
Belle
l
Carte blanche à David Yon
et Guillaume Bordier
Je me suis mis en marche
Les mains négatives De Marguerite Duras. France. 1979. 14 mn
La caméra, embarquée à l’avant d’une voiture, parcourt les rues de
Paris à l’aube, pendant les quelques minutes où la nuit s’estompe
pour laisser place au jour. Sur le violon d’Amy Flamer toujours, Marguerite Duras imagine l’homme, parmi les premiers, venu peindre le
contour de ses mains, posées grandes ouvertes sur la pierre, ces
« mains négatives » trouvées dans les grottes magdaléniennes
de l’Europe Sub-Atlantique.
l L’Amour existe De Maurice Pialat. France. 1961. 19 mn
Opposition entre la vie passée sur les bords de Marne avec ses
guinguettes, ses promenades ou encore ses cinémas et le studio
Méliès, et l’isolement de la banlieue des années soixante dont la
population est au mieux logée dans des pavillons situés aux limites
des aéroports, soit entassée dans des bidonvilles, soit dans des
HLM, qui déshumanisent peu à peu le paysage.
l Lettre à mon Ami Pol Cèbe De Michel Desrois. France. 1970. 17
mn Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées...
Un clap dans une voiture. Du cinéma ? Un piège à émotion, un instrument de classe ?
l
Herman Slobbe, l’enfant aveugle
Sam
7 nov.
à 20h45
De Johan van der Keuken. Pays-Bas. 1966. 29 mn
Herman Slobbe est un
jeune garçon aveugle
que Johan van der
Keuken avait rencontré deux ans plus tôt
au cours du tournage
de son précédent film
sur la cécité L’Enfant
aveugle. Le réalisateur
filme ses déambulations et la confrontation
de l’adolescent avec le
Séance présentée
monde extérieur.
par Guillaume Bordier et David Yon
Dim
8 nov.
à 16h15
Séance suivie d’un débat avec Martin Verdet,
Laurent Ziserman et Franck Venaille (sous réserve)
De Martin Verdet. France. 2015. 1h10. Avec Franck Venaille,
Laurent Ziserman
l Dans les années 1980, Franck Venaille se découvre
malade. Il décide de voyager le long de l’Escaut, pour tremper ses mains à la source et en rapporte le poème épique La
Descente de l’Escaut. Le réalisateur Martin Verdet découvre
ce texte par l’intermédiaire de Laurent Ziserman, ami comédien qui rêve de le jouer.
Naît Je me suis mis en marche : road-movie en huis-clos, tout
à la fois « adaptation documentaire » du poème, portrait de
Franck Venaille hier et aujourd’hui, récit épique racontant
cette histoire extraordinaire d’un homme malade remontant un fleuve sur quatre-cent cinquante kilomètres, et film
intimiste qui voit le même homme tourner en rond dans son
bureau pour parvenir à traduire cette marche en un somptueux flot de mots. Double démarche du poète et du cinéaste:
interroger la création comme un acte physique et l’œuvre
comme un corps qui ne vieillit pas au même rythme que celui
du créateur – cette terrible impossibilité : être et avoir été.
9
LA BELLE JEUNESSE DOCUMENTAIRE
Focus sur des cinéastes émergents
Une jeunesse allemande
Lolo
De Jean-Gabriel Périot. France/Alle-
Soirée Côté court
Dim
8 nov.
Les trois films, courts et moyens métrages qui composent ce pro- à 18h30
gramme ont été sélectionnés à Côté court. L’occasion, avec les
cinéastes, d’une rencontre autour du documentaire et du format
court !
Que reste-t-il ?
De Ludivine Henry. France. 2013. 11 mn
l Comment les histoires que l’on se raconte se transmettent-elles ? Comment appréhende-t-on son histoire familiale ? Qu’en reste-t-il ?
La Nuit remue
De Bijan Anquetil. France. 2012. 45 mn
l Une histoire d’amitié. Sobhan et Hamid. Deux jeunes Afghans. Le voyage
La
depuis l’Afghanistan jusqu’à Paris les a réunis. C’est là, autour d’un feu de fortune allumé au bord
d’un canal, qu’ils se sont retrouvés.
Belle
La Fièvre
De Safia Benhaïm. France. 2014. 39 mn
l Au Maroc, au cours d’une nuit de fièvre, une enfant perçoit la présence d’un fantôme : une femme,
exilée politique de retour dans son pays natal. Dans le noir et les délires de la fièvre, voix sans corps
et visions s’entremêlent.
Jeunesse
documentaire
tarif unique
4 euros/séance !!!
Kings of the Wind and Electric Soirée de clôture
Queens
Pauline
s’arrache
De Cédric Dupire et GasD’Emilie Brisavoine. France. 2015. 1h28
pard Kuentz. France.
2014. 56 mn
l La foire de Sonepur,
dans l’Etat indien du
Bihar, est depuis l’Antiquité le plus grand marLundi
ché d’animaux de toute
9 nov.
l’Asie. Elle héberge aujourd’hui un étrange parc d’attracà 20h15
tion. Peuplé de personnages qui tirent profit de l’habilité
des performeurs, ce lieu devient le centre de toutes les
merveilles... et de tous les dangers.
Un film conçu comme un manège sonore et lumineux, une montagne russe
emplie de musiques, de cris et de couleurs .
Une
partie de nous s’est endormie
De Marie Moreau. France. 2014. 50 mn
l Par la ville, les tunnels, les ruelles étroites d’Avignon, Djilali nous
emmène dans les boyaux d’un dédale, celui de sa vie. Lui et la réalisatrice
devisent, de jour comme de nuit, au rythme de leur marche. Du récit de ses
rêves nocturnes à celui de ses expériences, Djilali raconte, par bribes, un
envers de notre époque. «Le film ne raconte pas comment on entre dans
un dédale, ni comment on en sort. Il traverse les états et les problèmes. De
jour comme de nuit, nous devisons sur l’identité, sur l’angoisse, sur l’isolement dans les méandres d’une ville sans âge en dessinant la topographie
sensible d’un monde : celui de l’exclusion et de l’errance.» Marie Moreau
et d’un pot convivial au bar le Vertigo
Cette séance
regroupe deux films
aidés à différents
stades de leur production par les dispositifs de soutien
à la création de
l’association Périphérie et de l’Aide
au film court en
Seine Saint Denis.
Séance en partenariat avec Périphérie et Cinémas 93.
Bientôt
à
l’affiche :
10
Selection ACID / Festival de Cannes 2015
Mardi
10 nov.
à 20h15
magne. 2015. Couleur. VO. 1h33. Documentaire à partir d’images d’archives
l La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée «la bande à Baader»
ou «groupe Baader-Meinhof», opère en
Allemagne dans les années 70. Ses
membres expriment pourtant d’abord leur
militantisme dans des actions artistiques
et cinématographiques. Mais devant
l’échec de leur portée, ils se radicalisent
dans une lutte armée, jusqu’à commettre
Merc 4 nov. : 16h30
des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence
Jeu 5 : 20h30
Ven 6 : 18h15
sociale et politique durant «les années de plomb».
Dim 8 : 14h15
Comment Meinhof, Baader, Meins, Hensslin et Mahler, jeunes intelLun 9 : 20h45
lectuels allemands nés dans les années 1940, en sont-ils arrivés
Mar 10 : 18h30
à poser des bombes au nom de la Fraction Armée Rouge (RAF) ?
Programmé également
du 11 au 17 novembre
Comment une démocratie a-t-elle généré des « ennemis de la
démocratie », ainsi qu’Helmut Kohl désigne la RAF dans un discours ? Le film – un montage français, pourrait-on dire – apporte une réponse en images
et en sons. Se tenant à des archives visuelles et sonores, Jean-Gabriel Périot retrace
à la fois l’histoire d’une radicalisation et sa réception dans les médias. Ulrike Meinhof,
présentée comme «étudiante en pédagogie et rédactrice en chef de la revue Konkret»
dans un débat de la fin des années 1960, rétorquera plus tard à l’hôte d’une autre émission : «Analysez plutôt vos propres problèmes à l’intérieur de la télévision plutôt que de
vous approprier les nôtres.» Organisant une tension entre la nature elliptique d’un film
de montage et la netteté voire la rigidité idéologique des propos échangés, le film laisse
à penser que la répression dans le sang des manifestations d’extrême-gauche provient
du refus de la génération née avant 1914 de se voir tendre un miroir sans concession par
la suivante. La forme ici choisie rend évidente la manière dont l’escalade de la violence
s’est jouée entre deux entités de plus en plus intraitables.
Charlotte Garson/ Cinéma du réel
De Julie Delpy. France. 2015. Couleur. 1h39.
Avec Julie Delpy, Dany Boon, Vincent Lacoste,
Karin Viard
l En thalasso à Biarritz avec sa meilleure
amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un
modeste informaticien fraîchement divorcé.
Après des années de solitude, elle se laisse
séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s’adapter au microcosme parisien dans lequel elle
évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt
à tout pour détruire le couple naissant et
conserver sa place de favori.
Une sympathique comédie, avec quelques
pointes d’acidité, typiquement «Delpyennes» !
Merc 4 nov. :
14h15/16h15/20h30
Jeu 5 : 20h15
Ven 6 : 18h45/20h45
Sam 7 : 14h30/16h30/
18h30/20h30
Dim 8 : 11h00/14h30/
16h30/18h45
Lun 9 : 14h15/18h30
/20h30
Mar 10 : 20h45
Ecran des enfants
Séance suivie d’un débat avec la réalisatrice
Ça commence comme un conte de fées : il y a une
reine, un roi et leurs beaux enfants, Pauline, Anaïs
et Guillaume.
Mais c’est plus compliqué, plus punk, le roi porte
des talons aiguille, la reine veut rattraper le temps
perdu, leurs héritiers se rebellent.
Rien ne va plus, Pauline s’arrache.
« Le film est drôle (la Pauline en question est irritante, égocentrique, gueularde, et pourtant irrésistible) et très touchant. Sous ses airs confidentiels
et fauchés, son côté assemblage de vidéos YouTube
tournées à l’arrache, Pauline s’arrache, sorte de mix
entre Strip-Tease et un A Nos amours 2.0, arrache
vraiment. » Stéphanie Lamome - PREMIÈRE
Séance en partenariat avec l’ACID, l’Association du
Cinéma Indépendant pour sa Diffusion.
Pendant toute la durée de
l’évènement le bar Le Vertigo,
récemment installé dans la verrière
du Ciné 104, vous accueille pour boire
un verre et discuter, ou grignoter un
morceau entre les séances.
007 : Spectre de Sam Mendes l L’image manquante de Rithy Pahn l Une
histoire de fou de Robert Guédiguian l 21 nuits avec Pattie d’Arnaud et
Jean-Marie Larrieux l Avril et le monde truqué de Franck Ekinci et Christian
Desmarais l Le voyage d’Arlo des studios Pixar l Mia Madre de Nanni Moretti l Le fils de Saul de Laslo Nemès l The Lobster de Yorgos Lantimos l
Zou, tous au cinoche !
Parce que le cinéma est une formidable
fenêtre sur le monde, qu’il nous questionne
et nous fait vivre des émotions fortes, nous
invitons les jeunes spectateurs à venir discuter de philosophie et de cinéma, à l’issue
de la projection de Phantom Boy, vendredi
16 octobre à 18h00.
Dans la lignée des séances «Ciné-Philo»
pour adultes, nous vous proposons ce
nouveau rendez-vous à hauteur d’enfant.
Animé par le philosophe Grégory Darbadie
et moi-même, il permettra d’échanger les
points de vue, ceux du cinéphile et ceux du
philosophe.
Parmi les autres évènements, les 7 et 11
octobre, c’est avec une drôle de chenille et
un gentil lion que nous reprendrons les cinégoûters destinés aux tout-petits. Sametka,
la chenille qui danse s’adresse aux enfants
à partir de 2 ans, qui, accompagnés de leurs
parents, découvrent sur grand écrans des
petits films choisis avec une attention
toute particulière. Et pour bien terminer la
séance, un goûter est offert à l’issue de la
projection.
Enfin, ne manquez pas nos deux coups de
cœur, eux aussi accompagnés de ciné-goûters! Phantom Boy, dimanche 1er novembre
à 14h00, séance au cours de laquelle des
cadeaux seront à gagner et Adama, subtil
conte initiatique, dimanche 8 novembre à
15h45.
Nous vous attendons nombreux.
Frank Sescousse, responsable Jeune
Public
Phantom boy
Cinéphilo
Vend. 16 oct.
à 18h00
À partir de 7 ans // Dessin animé de Alain Gagnol et Jean-Loup
Felicioli. France / Belgique. 2015. Couleur. 1h24
l À New York, un mystérieux homme défiguré blesse Alex, un inspecteur de
police lancé à ses trousses . Immobilisé à l’hôpital, Alex fait la rencontre de Léo,
un garçon de onze ans qui possède la faculté de sortir de son corps. Comme un
fantôme, invisible de tous, il s’envole et passe à travers les murs. Le gangster
défiguré menace la ville avec un virus informatique. Grâce aux pouvoirs extraordinaires de l’enfant, Alex reprend son enquête.
On avait adoré Une vie de chat, leur premier long métrage, sorti en 2010. Alain
Gagnol et Jean-Loup Felicioli sont de retour sur les écrans avec ce nouveau dessin animé. L’action se passe cette fois à New York, on y suit les aventures de
Léo, un jeune garçon doté d’un étrange pouvoir. Comme pour Une vie de chat,
on retrouve les ingrédients du polar, mais par son côté fantastique, les auteurs
font aussi directement référence aux films de super héros. Graphiquement, le
film est splendide et le travail des voix est une vraie réussite. Phantom Boy est
un grand coup de cœur.
Ven 16 : 18h00+ciné-philo
Sam 17 : 14h15/16h15/18h15/20h00
Dim 18 : 11h15/14h00/15h45/17h30/19h15
Lun 19 : 14h15/18h45
Mar 20 : 18h45
Jeu 22 : 20h15
Ven 23 : 14h30/18h30
Sam 24 : 14h00/15h45/17h30/19h15
Dim 25 : 11h15/14h15/16h00
Lun 26 : 14h30/18h30
Mar 27 : 18h30
Merc 28 oct. : 14h00
Ven 30 : 14h15/18h15
Sam 31 : 14h30/18h30
Dim 1er nov. : 11h15/
14h00+goûter (et cadeaux !)/17h30
Mar 3 : 18h30
11
Ecran des enfants
La Forteresse
Sametka,
la chenille qui danse
À partir de 2 ans // Programme de deux
courts métrages. Durée 39 mn
l Le rideau se lève et laisse découvrir
sur scène de drôles d’animaux ! Alors que
le lion Boniface travaille dur au cirque et
décide de prendre des vacances, la chenille concertiste Sametka va, quant à elle,
À partir de 8 ans / De Avinash Arun. Inde. 2015. Cou- découvrir la route du succès et de la
Cinéleur. 1h18. VO. Avec Amruta Subhash, Archit Deodhar gloire... Tous en piste !
gouter
Merc 7 octobre :
lSuite à la mutation professionnelle de sa mère, l Les Vacances du lion Boniface
Merc 7
16h30 + goûter
Chinmay, 11 ans, quitte sa métropole d’origine pour De Fiodor Khitruk. Russie. 1965. 22 & Dim 11
Dim 11 : 11h30/
une petite ville du bord de mer. Le jeune garçon a mn. Boniface, lion de cirque en mal de octobre
16h00+ goûter
du mal à s’accoutumer à ce nouvel environnement vacances, décide de rendre visite à sa
et à s’ouvrir aux autres. Pourtant, dans sa nouvelle grand-mère en Afrique. Armé de son filet à papillons et de Sam 17 : 15h30
école, il va se lier d’amitié avec un groupe de quatre son maillot de bain rayé, il rêve de passer ses journées à Dim 18 : 11h30/16h00
flâner, à se baigner dans le lac et à prendre le soleil... Mais les enfants du village vont
garçons. Une amitié qui les fera grandir...
En mettant sa caméra à hauteur d’enfant, Avinash peut-être le faire changer d’avis ! l Sametka, la chenille qui danse De Zdenek
Arun propose une belle réflexion sur l’amitié et Miler. République Tchèque. 1976. 17 mn. Sametka est une chenille concertiste.
Recueillie par un petit garçon jouant de l’harmonica, elle se produit en concert
offre une vision juste et Merc 7 octobre : 14h30
9 : 18h30
et rencontre le succès. Elle découvre alors ce qu’est le quotidien des stars de la
universelle des émotions, Ven
Sam 10 : 14h30/18h45
chanson...
des joies et des peines de Dim 11 : 11h15/
Programmation dans le cadre du mois de la petite enfance.
14h15+goûter
l’enfance.
Les
Fables de Mr Renard
À partir de 3 ans
Sam 24 : 16h45
Dim 25 : 11h30/16h15/17h15
Un programme de 6 courts métrages d’animation explorant les bois ou la ville, six renards
partent en quête de nourriture, d’amis et d’aventures. Durée 39 mn.
l L’oiseau et l’écureil // C’est l’automne. Oiseaux et écureuil s’occupent de leurs provisions.
Mais un renard les guette... l Chanson pour la pluie // Alors qu’il pleut, un petit garçon
rencontre un renard bien mystérieux, il l’aide à récolter de l’eau de pluie...l Le renard et la
mésange // Une mésange se fait prendre au piège d’un renard. Mais avant qu’il ne la mange,
elle lui propose un marché : l’aider à trouver à manger pour l’hiver plutôt que de lui servir de
casse-croute. l Brume, cailloux et métaphysique // Au coeur d’une forêt, un renard médite, assis près de l’eau. Sur la rive opposée,
un canard s’amuse à faire des ricochets. l Le renard et la musique // Les bois et ses habitants carillonent, tintent, résonnent. Un
petit renard silencieux remonte jusqu’à la source de cette musique. l Les amis de la forêt // En chassant dans les sous-bois, Beopup,
un renard, tombe nez à nez avec des ombres inquiétantes.
Le Voyage de Tom Pouce Adama
À partir de 8 ans
À partir de 5 ans // Programme de 3 courts-métrages
d’animation. République Tchèque. 2015. 56 min. VF
l Au royaume de Tom Pouce, la compétition est serrée...
Qui remportera la main de la princesse ? Qui aura la plus
belle des voitures ? Qui réussira à être le plus malin ? À
vos marques... prêts... partez !
l Une Princesse qui ne riait pas de Bretislav Pojar
(13 min) // Un roi promet la main de sa fille à la personne qui réussira à la faire rire! Un jeune garçon tente
sa chance et part à bord de son bolide...
l Le Pêcheur Marsicek de Frantisek Vása et Bára
Dloubá (12 min) // Un homme, passionné par la pêche,
se voit proposer par le Poisson Roi de lui exaucer un
vœu... Mais de quoi rêve-t-il ?
l Le Voyage de Tom Pouce de Bretislav Pojar (27
min) // Les aventures enchantées et périlleuses d’un
garçon de très petite taille... mais très débrouillard !
Merc 28 oct. : 14h15
Ven 30 : 14h30
12
Sam 31 : 14h15
Dim 1er nov. : 11h30/14h15
Merc 4 nov. : 14h30/20h45
Ven 6 : 18h30
Sam 7 : 14h00/17h30/19h15
Dim 8 : 15h45+goûter
Lun 9 : 14h30
Mar 10 : 18h15
Programmé également du 11
au 17 novembre
Film d’animation de Simon Rouby. France. 2015.
Couleur. 1h22
l Adama, 12 ans, vit dans un village isolé d’Afrique
de l’Ouest. Au-delà des falaises, s’étend le Monde
des Souffles. Là où règnent les Nassaras. Une nuit, Samba, son frère aîné, disparaît. Adama, bravant l’interdit des anciens, décide de partir à sa recherche.
Il entame, avec la détermination sans faille d’un enfant devenant homme, une
quête qui va le mener au-delà des mers, au Nord, jusqu’aux lignes de front de
la première guerre mondiale. Nous sommes en 1916.
Ce premier long métrage de Simon Rouby est un conte moderne inspiré de
l’histoire vraie d’Abdoulaye N’Diaye, qui fut le dernier survivant décoré de la
«Force Noire», le contingent de tirailleurs sénégalais envoyé par la France sur
les champs de bataille. Pour les auteurs Simon Rouby et Julien Lilti, « Adama
est une invitation à voir à travers des yeux nouveaux une histoire que l’on croit
connaître. Une fable inversée, profondément subjective. Une exploration par un
enfant « d’ailleurs », de notre monde malade et auto-destructeur, qu’il tentera
avec peine de ré-enchanter par la poésie et la magie. Tel une transe initiatique,
notre film retrace le passage de l’enfance à l’âge adulte et nous montre comment Adama découvre sa propre unicité, son identité, mais aussi ce qui le
rapproche de tous les autres, son humanité même. »
Outre la force du récit, la réussite du film tient aussi à une animation particulièrement innovante dans sa méthode de fabrication, faisant appel
Cinéà de nombreuses disciplines (sculptures, peinture, scan 3D...).
gouter
Un film nécessaire a découvrir absolument!
Dim 8 nov.
à 15h45

le programme

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