Fédération Européenne de Psychanalyse Ruptures

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Fédération Européenne de Psychanalyse Ruptures
Fédération
Européenne
de Psychanalyse
27ème Conférence Annuelle
Ruptures
Turin
10 - 13 avril 2014
Centro Congressi Lingotto
Via Nizza 280
I-10126 Turin
Italie
Ruptures
Chers collegues,
c’est grâce à l’amicale invitation conjointe de la Société et de l’Association italienne de psychanalyse que nous
nous retrouverons avec grand plaisir dans cette ville, plein
de charme qu’est Turin pour le 27 Congrès de la Fédération européenne de psychanalyse.
Avec Ruptures, nous proposons une fois encore un
thème qui n’est pas un concept psychanalytique. Nous
souhaitons continuer à faire travailler les psychanalystes
et la psychanalyse avec ses propres outils dans des territoires pas (tout à fait) répertoriés pour la sortir de son pré
carré, pour la confronter à d’autres aspects de la réalité
humaine.
Les ruptures traversent toutes les facettes de la vie
humaine, depuis l’histoire la plus singulière jusqu’aux avatars de la vie collective, depuis la vie cellulaire jusqu’aux
destins de l’espèce. Pour Frédéric Worms: « … toute notre
expérience est structurée par des relations et des ruptures
premières, celles qui nous ont constitués comme des individus, (dans) les relations », et en tant qu’êtres humains1.
Notre histoire récente porte les stigmates de toutes
sortes de ruptures. Nous vivons dans un monde aux
contours incertains où la seule certitude est la rupture actuelle d’avec une époque antérieure caractérisé par une
croissance économique et sociale d’une durée inouïe.
L’Europe, du moins occidentale, a rarement connu une
aussi longue période de développement et de paix (toute
relative il est vrai si nous tenons compte des affres d’une
partie de l’Europe de l’Est). Aujourd’hui, cette longue période de développement semble durablement brisée et
avec elle, des pans entiers de l’organisation économique,
sociale et politique. Brisée la promesse d’une vie meilleure,
brisé le rêve d’intégration des émigrants, brisé bien souvent l’espoir de résoudre les conflits par le dialogue démocratique. L’union de l’Europe (« union » est un antonyme du
mot rupture) vacille et le risque d’une rupture majeure en
son sein n’est pas à exclure.
Nous ne pourrons pas dans ce court argument relever tous les terrains où se pose d’une manière ou d’une
autre la question de la rupture ou des ruptures. Que ce
soit en histoire, en sociologie, en économie ou dans les
différents chapitres de la biologie et jusqu’au champ de
l’art contemporain, l’idée de rupture semble avoir partout
sa pertinence.
L’idée de rupture nous confronte avec l’ambiguïté de
son action et de sa valeur : en soi elle n’est ni bonne ni
mauvaise. Seule probable conviction, le concept de « ruptures » nous confronte à une forme ou une autre de réalité,
elle dit quelque chose d’une réalité d’avant et d’après. Certaines ruptures sont inévitables et nécessaires, peut-être
même souhaitables.
Maladie, effondrement, séparation, arrachement, clivage, changement, décalage, crise, désaccord sont
des possibles synonymes du mot rupture tout comme
breakdown et burnout. En écrivant « ruptures » au pluriel
nous voulons donner à entendre et faire jouer toute sa
polysémie. Or, l’étendue du champ sémantique risque de
rendre difficile toute précision et toute définition claire de
ce que nous voulons mettre en évidence. Avec le choix de
ce thème, le risque existe de diluer la spécificité de nos
notions psychanalytiques et de rendre encore plus difficile
nos débats.
Mais toute l’histoire de la psychanalyse est faite de ruptures. La découverte de la psychanalyse elle-même par
Freud était un geste de rupture. Attribuer à l’inconscient,
à la sexualité infantile et à la subjectivité une place essentielle ouvre sur un devenir indéterminé.
Freud, lui-même, a bousculé la psychanalyse en revenant de façon permanente sur son expérience et sur sa
théorisation. Lorsqu’il commence à s’intéresser au narcissisme et en introduisant vers 1921 la seconde topique, il a
provoqué un véritable tournant dans le corpus analytique
déjà constitué. Ce changement a provoqué des déchirures
et laissé des stigmates dans le monde analytique au point
que certains analystes se refusent encore aujourd’hui de
s’y référer. Or, les deux topiques sont construites sur des
oppositions : la question de la conscience, ou plutôt de
l’inconscient, dans la première, éros et pulsion de mort
dans la seconde.
Tout au long de son histoire, le mouvement psychanalytique a été confronté à des ruptures. Ruptures encore
quand aujourd’hui certains analystes clament que Freud
est dépassé. Pour d’autres, il reste la référence incontournable au prix d’une relecture critique et toujours renouvelée.
Sans ruptures, pas de développement de la psychanalyse. Que ce soit Mélanie Klein, Winnicott, Bion, Kohut ou
Lacan, pour ne citer que quelques théoriciens de la psychanalyse, leur œuvre s’est construite dans une dialectique de continuité et de ruptures par rapport au territoire
ouvert par Freud.
Et que dire de la psychanalyse aujourd’hui ? La belle
dynamique de la psychanalyse triomphante des années
soixante aux années quatre-vingt-dix ne serait-elle pas
aussi cassée ? Assistons-nous à une rupture entre psychanalyse et société ? Blessure térébrante pour les analystes d’aujourd’hui ?
Si la psychanalyse fait partie elle aussi de la réalité dans
laquelle elle est plongée, elle n’échappe pas non plus au
destin qui fait de la rupture une expérience inévitable du
destin humain personnel et peut être aussi collectif.
La vie elle-même est faite de ruptures. Ruptures d’équilibres où on se détache sans se perdre, séparations douloureuses mais structurantes : dans ces cas la rupture
semble s’ouvrir sur de nouveaux développements, de
nouvelles potentialités. L’idée de ruptures peut avoir une
connotation négative, indiquer une opposition tranchée,
un changement brusque entre des éléments d’un en-
1) «Revivre selon les ruptures» in René Frydman et Muriel Flis-Trèves, Ruptures, XII Colloque Gynécologie-Psychanalyse, Puf, 2013 p.122.
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semble qui interrompt leur continuité. Une trajectoire se
brise. Il s’agit alors de ruptures, de désunions, de séparations traumatiques et effractives des personnes liées par
l’amitié, le sang ou l’amour. Que se passe-t-il pour que les
forces de déliaison prennent le dessus sur les forces de
liaison, sur Eros ?
Sans ruptures, sans séparations, nous courons le
risque de baigner dans une pure culture de pulsion de
mort. La rupture met alors fin au scénario des répétitions
et des déplacements du même dans la névrose. A contrario, les ruptures peuvent aussi devenir désorganisantes et
mortifères pour la psyché et le soma. Dans cette opposition si claire, que dire alors des patients dont la vie ne
semble faite que de ruptures à répétition ?
La naissance est le prototype d’une rupture par la séparation entre la mère et son bébé au point que certains
voulaient en faire le traumatisme original. Pourtant dans
Inhibition, Symptôme et Angoisse Freud écrira que «vie
intra-utérine et première enfance sont bien plus un continuum que la césure frappante de l’acte de naissance ne
nous le laisse croire» OC XVII 254. D’autres moments de la
vie peuvent être considérés comme des ruptures : l’œdipe,
la puberté, l’adolescence, les amours, la sexualité… Aussi
« normales » qu’elles soient, ces phases peuvent être très
bruyantes et remettre profondément en cause l’équilibre
de la personne. Comme Freud l’a montré, la sexualité infantile (et au fond la pulsion elle-même) est un véritable
‘rupteur’ de la quiétude. Sans sexualité infantile, pas de
développement, pas de maturation.
Et plus largement, si les tendances générales des
pulsions de vie visent à réunir, peut-on penser la pulsion
de mort comme une force de rupture et pas uniquement
comme pure destructivité ?
Ruptures aussi en séance quand l’acte remplace le
fantasme, les somatisations la symbolisation, quand il y
a attaque de la pensée plutôt que son évitement, clivage
plutôt que refoulement. Quand la souffrance refuse l’interprétation, comment ouvrir une brèche dans le dispositif
défensif ?
Si dans les Nouvelles conférences Freud peut écrire
que « le Moi peut … se cliver » mais que les « parties
peuvent se réunir à nouveau par la suite. », dans Analyse
finie et infinie, il parlera des «déchirures [Einriss] dans le
moi, déchirure qui ne guérira jamais plus, mais grandira
avec le temps » (Resultats, idées, problèmes. Paris : PUF,
1985, p. 152).
Peut-on imaginer une psychanalyse sans ruptures
même à minima dans le processus analytique ou même
dans le processus de la séance ? Pour Winnicott « Le
couple analysant est content de ce qu’il a fait : on n’a pas
cessé de faire ensemble du bon travail, du travail intelligent.
Et voici que chaque prétendu progrès se termine dans la
destruction. Le patient l’interrompt et dit : ‘Et alors’ ? ».
S’engager dans une psychanalyse, c’est aussi vouloir
interrompre le cours des choses, des répétitions. « J’avais
trente ans et mon père trouvait que j’avais mauvaise haleine. Sans me consulter il m’organisa un rendez-vous chez
un généraliste rencontré par hasard. J’y allais. Dès mon
arrivé, à ses façons, je compris aisément que j’avais affaire
à un psychanalyste. Connaissant l’hostilité qu’a toujours
manifestée mon père vis-à-vis de cette profession, je lui
dis mon embarras ; « il y a méprise. Mon père est persuadé que j’ai mauvaise haleine, mais c’est chez un généraliste qu’il m’a envoyée ». Le psychanalyste répliqua :
« Vous faites toujours ce que votre père vous dit de faire ? »
Je devins sa patiente. (Sophie Calle : Des histoires vraies.
Actes Sud, 2002).
La FEP se veut un lieu de débats et d’échanges entre
cultures et traditions analytiques différentes. Dans les plénières et les forums nous essayons de faire dialoguer les
présentateurs et leurs discutants pour montrer nos différences et pour essayer d’en comprendre les origines et les
conséquences sur la façon de travailler de chacun d’entre
nous. Nous sommes certains que les débats seront animés autour de cette notion très clinique de Ruptures mais
qui nous interpelle aussi au niveau historique, politique et
au plus fort de notre intimité.
Suite au succès de la table ronde organisée pour la
première fois à Bâle nous avons prévu de renouveler cette
expérience d’un débat vif, spontané, non préparé avec des
personnalités qui ne sont pas analystes pour permettre
que des analystes discutent et se confrontent à d’autres
disciplines. Nous maintiendrons aussi les groupes de
discussion après les plénières du vendredi et du samedi
matin qui se sont avérées passionnantes pour prolonger et
déployer les rapports souvent très denses.
Il nous reste à attirer votre attention sur les multiples petits groupes cliniques qui auront lieux lors du pré-congrès
le mercredi 9 et le jeudi 10 avril. Dans leur diversité et leur
complémentarité ils apportent tous énormément aux participants. Régulièrement de nouveaux groupes proposent
de déployer de nouvelles facettes de la psychanalyse, du
travail entre psychanalystes de cultures différentes et d’explorer de nouveaux aspects de la psyché humaine.
Comme nous le disions plus haut, en choisissant des
concepts qui ne sont pas à strictement parler psychanalytique, nous essayons de nous écarter un peu de ce qui
fait le plus habituel de nos interrogations. Nous souhaitons
décaler un peu notre regard et notre pensée, leur donner
un autre angle, une autre manière d’aborder des questions
qui nous préoccupent. Serait-ce une forme de rupture ?
Nous voulons remercier les membres du comité scientifique (Franziska Ylander (chair), Giovanna Ambrosio, Viviane Chetrit-Vatine, Udo Hock, Lola Komarova, Sabina
Lambertucci, Paola Marion), ainsi que ceux du comité local d’organisation (Franco Borgogno (chair), Annita Gallina,
Antonella Granieri, Francesca Neri, Raffaella Pagano, Maria Angiola Borgogno Vigna-Taglianti, Massimo Vigna-Taglianti) pour la qualité de leur travail et leur engagement.
Nous vous souhaitons à tous un excellent congrès et un
très agréable séjour à Turin.
Serge Frisch, Président de la FEP
Franziska Ylander, Vice-présidente de la FEP,
responsable du comité scientifique
– 3 –
Friday, April 11, 2014
08:15-10:30
First Plenary on the Main Theme
(simultaneously translated)
• Opening the conference
Serge Frisch (EPF President), Antonino
Ferro (President of Italian Soc) / Adolfo
Pazzagli (President of Italian Assoc)
Introduction to the conference theme
Franziska Ylander (Chair of the
Scientific Programme Committee)
• Einrisse, Schnitte, Inseln – zu einer psychoanalytischen Topographie psychischer Fernen
Gerhard Schneider (German Assoc)
Françoise Coblence (Paris Soc) as discussant
Chair: Adolfo Pazzagli (Italian Assoc)
11:00-12:30
Post Plenary Discussion Groups
(French/English and German/English)
Milagros Cid Sanz (Madrid Assoc) / Nicolas
Kouretas (American Assoc / Hellenic Soc) (F/E)
Laura Viviana Strauss (German Assoc) /
Elisabeth Skale (Vienna Soc) (G/E)
11:00-12:30
Parallel Panels on the Main Theme
• La rupture et la tresse du lien
(simultaneously translated)
René Roussillon (Paris Soc)
Erika Kittler (German Assoc) as discussant
Chair: Gábor Szönyi (Hungarian Soc)
• On adolescence – second thoughts
on the second chance
(Panel in English)
Agneta Sandell (Swedish Assoc)
Anna Nicolò (Italian Soc) as discussant
Chair: Virginia Ungar (Argentine Soc)
• Ruptures in the outside world, rupture in the
psychesoma: Trauma and somatic illness
(Panel in English)
Fotis Bobos (Hellenic Soc) / Jacques Press
(Swiss Soc) / Luigi Solano (Italian Soc)
Chair: Bérengère de Senarclens (Swiss Soc)
• Clinical Panel on the Main Theme
Ruptures in sexual development
(Panel in English)
Heribert Blaß (German Assoc)
Joan Schachter (British Soc) as discussant
Chair: Francesco Conrotto (Italian Soc)
• Panel: Expanding the field:
The Clinical Working Parties today.
Continuing the dialogue
(Panel in English)
NN
Chair: Bernard Reith (Swiss Soc),
William Glover (American Assoc)
14:30-16:00
Parallel Panels on the Main Theme
• Rupture et sexualité infantile:
la condition du fantasme
(simultaneously translated)
André Beetschen (French Assoc)
Rotraut De Clerck (German Assoc) as discussant
Chair: Vincenzo Bonaminio (Italian Soc)
• Prenatal mourning: Crisis or rupture?
(Panel in English)
Sylvain Missonnier (Paris Soc)
Björn Salomonsson (Swedish
Assoc) as discussant
Chair: Gabriele Junkers (German Assoc)
• Clinical Panel on the Main Theme
Continuity and discontinuity; ruptures in
the psychoanalytic setting and process
(Panel in English)
Rob Wille (Dutch Group / Dutch Soc)
Ingo Focke (German Soc) as discussant
Chair: Maria Teresa Hooke (Australian Soc)
• Will we repeat the past? Understanding the
Euro Crisis and the problems solving it
(Panel in English)
David Tuckett (British Soc)
Martin Teising (German Assoc) as discussant
Chair: Arne Jemstedt (Swedish Assoc)
• Suicide – the ultimate rupture?
(Panel in English)
David Titelman (Swedish Assoc)
François Ladame (Swiss Soc) as discussant
Chair: Henk de Meij (Dutch Group)
14:30-16:00
Special Panel: Meet-the-Society
• SPI and AIPsi: Psychoanalysis in Italy
(Panel in English)
Jorge Canestri (Italian Assoc), Anna Ferruta
(Italian Soc), Alberto Luchetti (Italian Soc),
Franco Borgogno (Italian Soc)
Introduction and chairs:
Antonino Ferro (Italian Soc), Adolfo
Pazzagli (Italian Assoc)
16:30-18:00
Individual Paper Presentations
(for details please check the programme folder)
16:30-19:30
Film Presentation
Miele by Valeria Golino (Italy, 2013)
Presenter: Maria Vittoria Costantini (Italian Soc)
Discussant: Andrea Sabbadini (British Soc)
Chair: Paola Golinelli (Italian Soc)
– 4 –
Saturday, April 12, 2014
09:00-10:30
Second Plenary on the Main Theme
(simultaneously translated)
• Ruptures and reconnections. Play
as a thread for sewing up
Massimo Vigna-Taglianti (Italian Soc)
Sira Dermen (British Soc) as discussant
Chair: Gabriel Sapisochin (Madrid Assoc)
14:00-16:00
Round Table Discussion
(simultaneously translated)
Chair: Edward Nersessian (American Assoc)
11:00-12:30
Post Plenary Discussion Groups
(French/English and German/English)
Milagros Cid Sanz (Madrid Assoc) / Nicolas
Kouretas (American Assoc / Hellenic Soc) (F/E)
Laura Viviana Strauss (German Assoc) /
Elisabeth Skale (Vienna Soc) (G/E)
11:00-12:30
Parallel Panels on the Main Theme
• Some clinical and theoretical
reflections on defences against
ruptures and ruptures as defence
(simultaneously translated)
Simona Argentieri (Italian Assoc)
Diana Messina (Belgian Soc) as discussant
Chair: Giuseppe Scariati (Swiss Soc)
• Culture and psyche in an ever changing world
(Panel in English)
Saskia von Overbeck Ottino (Swiss Soc)
Aydan Özdaglar (German Assoc) as discussant
Chair: Mimi Armstrong (Belgian Soc)
• A mosaic of ruptures
(Panel in English)
Sylvia Zwettler-Otte (Vienna Soc), Dieter Bürgin
(Swiss Soc), Christoph E. Walker (German Assoc)
Chair: Renata Sgier (Swiss Soc)
• COWAP Panel: Gender and ruptures
(Panel in English)
Rosemary Balsam (American Assoc),
Stefano Bolognini (Italian Soc)
Chair: Frances Thomson-Salo
(British Soc / Australian Soc)
14:30-16:00
Parallel Panels on the Main Theme
• Nunca màs – Denial and reparation:
From Buenos Aires to Warsaw via Berlin
(Panel in English)
Gregorio Kohon (British Soc)
Dora Feldfogel (Israel Soc) as discussant
Chair: Michael Diercks (Vienna Soc)
• Children, adolescents and adults
(Panel in English)
Sara Flanders (British Soc)
Noa Haas (Israel Soc), Igor Kadyrov
(Moscow Prov. Soc) as discussants
Chair: Anders Zachrisson (Norwegian Soc)
• Ruptures of identity as a result
of massive psychic trauma
(Panel in English)
Ilany Kogan (Israel Soc)
Monica Horovitz (Paris Soc)
Discussant and chair: Andrea
Sabbadini (British Soc)
• The small shocks of art.
On reading Proust against Joyce
(Panel in English)
Judy Gammelgaard (Danish Soc)
Piotr Krzakowski (Paris Soc) as discussant
Chair: Catalina Bronstein (British Soc)
• Clinical Panel on the Main Theme
“Breaks” into the patient’s body and
“ruptures” in the counter transference
towards the end of an analysis
(Panel in English)
Ronny Jaffè (Italian Soc)
Marina Arutyunyan (Moscow
Prov. Soc) as discussant
Chair: Christel Airas (Finnish Soc)
16:30-18:00
Individual Paper Presentations
(for details please check the programme folder)
Sunday, April 13, 2014
09:30-11:00
Third Plenary on the Main Theme
(simultaneously translated)
• The Oedipus situation: Natural development or ruptured relationships?
Ronald Britton (British Soc)
Denis Hirsch (Belgian Soc) as discussant
Chair: Denny Panitz (Hellenic Soc)
11:00-11:30
Closing Session
– 5 –
Communications individuelles
Vendredi 16.30h-18.00h ou samedi 16.30h-18.00h
Les membres et les candidats de toutes les Sociétés de
la FEP ont la possibilité de participer aux activités scientifiques de la Fédération Européenne en proposant à la discussion leurs travaux cliniques et leurs projets de recherche.
Les petits groupes de travail peuvent également présenter
leur travail. Les conférenciers et les participants des précédentes conférences ont exprimé leur grand intérêt pour ce
type de rencontre. Toutes les propositions de présentation
seront soumises au « peer review » par le comité scientifique.
Pour soumettre votre proposition, nous vous remercions d’utiliser le formulaire d’inscription disponible sur le
site www.epf-fep.eu où vous trouverez également des informations complémentaires. Les textes proposés ne
devront pas dépasser 8 à 12 pages (maximum 21 600 caractères). Date limite de réception des propositions :
22 novembre 2013. Pour tous renseignements complémentaires : [email protected].
Fin du projet d’évaluation de la formation (ETEP)
Mercredi 16.00h-18.30h et jeudi 9.00h-17.30h, Présidence : Eike Hinze
Contexte : De nos jours, des concepts théoriques variés abondent en psychanalyse, ce qu’on peut considérer comme une pluralité scientifique fascinante ou bien
comme une situation chaotique empêchant le développement scientifique. De quelle façon cette situation affecte-t-elle la formation psychanalytique ?
La supervision est le lieu où l’on peut examiner au
mieux la transmission des concepts vers la pratique clinique des futurs analystes. Observer un analyste didacticien évaluer le développement de la compétence d’un
candidat en supervision s’avère particulièrement approprié pour avoir un aperçu de la façon dont le bagage
théorique du superviseur influence la pensée conceptuelle du candidat.
Objectif : L’évaluation du progrès et du développement
d’un candidat est une partie intégrante de la formation
analytique. Réfléchir aux critères d’évaluation revient à
réfléchir aux objectifs de la formation. Définir ces objectifs est indispensable aux analystes didacticiens discutant la compétence analytique d’un candidat, ainsi que
pour les candidats eux-mêmes afin de leur permettre de
comparer leur développement actuel avec les objectifs
demandés.
Le but des groupes d’évaluation de la formation (ETEP)
est d’examiner la façon dont un superviseur évalue la
compétence analytique de son candidat en supervision.
Cette évaluation est fortement influencée et guidée par
les concepts et les modèles cliniques du superviseur. Les
groupes d’évaluation de la formation (ETEP) essayent de
donner un aperçu de la façon dont l’arrière-plan conceptuel d’un analyste didacticien influence son évaluation
du candidat en supervision. Ces concepts sont souvent
implicites et doivent être déduits du travail supervisé. Enquêter et discuter sur ces problèmes conduit à réfléchir
plus en profondeur sur la question de savoir pourquoi et
comment des concepts théoriques pèsent dans la formation. Discuter de l’évaluation et des modèles théoriques
est forcément lié à l’impact de l’institut de l’analyste didacticien sur tous les aspects de la formation. Dans la
discussion sur la formation, le trio superviseur-candidat-institut doit toujours être pris en compte.
Méthode : Un analyste didacticien présente son travail
de supervision avec un ou deux candidats. La tâche spécifique des participants consiste alors à considérer ces
exemples cliniques dans l’idée de clarifier quand et comment l’intervenant a pensé que le candidat était capable
de fonctionner véritablement avec un patient en tant que
psychanalyste, et quand il n’en était pas capable. Les critères de qualification ou les idées de l’intervenant sur ce
qu’est le travail psychanalytique peuvent être implicites
ou bien « tenus pour acquis ». Les membres du groupe
sont alors requis de construire le modèle d’évaluation
et de mettre cette construction à l’épreuve avec l’intervenant. L’idée n’est pas de se concentrer sur ce que les
membres du groupe pensent que les critères devraient
être, mais de mettre en évidence les idées de l’intervenant. C’est donc aussi par conséquent une occasion pour
l’intervenant d’essayer d’exposer ses idées et d’y réfléchir
avec des collègues. La dernière étape des groupes de
discussion sur l’évaluation de la formation (ETEP) est de
réfléchir sur la façon dont l’intervenant pense que l’institut empêche ou promeut la formation.
Les groupes (en anglais) ont lieu mercredi de 16.00h
à 18.30h et jeudi de 9.00h à 17.30h. Les analystes expérimentés sont bienvenus. Il n’est pas obligatoire d’être
déjà un analyste de formation. Il est attendu que tous les
participants soient présents les deux jours.
– 6 –
Forum sur la méthode de discussion ‘Ecoute de l’écoute’ (FCI)
Mercredi 17.00h-20.00h / jeudi 09.00h-17.00h ou jeudi 09.00h-17.00h / vendredi 14.00h-17.30h
Présidence : Haydée Faimberg
Tout en essayant de développer de nouvelles approches dans nos discussions de questions cliniques,
nous ne devons certainement pas perdre de vue les
constructions auxquelles nous avons recours en tant
que psychanalystes (il nous est impossible de ne pas
avoir de théorie). Il serait illusoire d’imaginer que nous
pouvons pleinement comprendre les hypothèses fondamentales de l’intervenant (les hypothèses qui soustendent la façon spécifique dont il travaille) en traduisant
ce que ce dernier essaie d’exprimer dans notre propre
langue psychanalytique. Chaque analyste/traducteur
a ses propres hypothèses fondamentales au moyen
desquelles il traduit. Nous poursuivrons le projet de cocréer une langue propre à la discussion des différences
en jeu et à la compréhension du travail de l’intervenant.
Plus souvent que nous ne le croyons, notre écoute du
matériel clinique se fait sur la base d’une hypothèse
fondamentale implicite privilégiée (qu’elle soit ou non
reconnue).
Parmi nos objectifs est le souci de nous former à une
écoute apte à reconnaître non seulement les hypothèse
cliniques de l’intervenant mais aussi nos propres hypothèses. Nous tenterons d’élucider la théorie qui détermine notre écoute de l’intervenant tout en essayant
d’élucider la théorie à partir de laquelle l’intervenant
écoute son patient et interprète ou non. Nous explorons
ainsi l’impact que les hypothèses théoriques de chaque
participant peut avoir sur la discussion elle-même.
Dans ce type de dialogue, nous ferons appel à la
fonction de ‘l’écoute de l’écoute’ que j’avais au départ
limitée à l’écoute psychanalytique au cours de la séance.
C’est-à-dire que nous sommes à l’écoute de la façon
dont chaque intervention dans le cadre de la discussion
du groupe est entendue par les autres dans le contexte
spécifique de la discussion. A partir de l’écart entre ce
que le participant pensait dire et la façon dont il a été
entendu, nous entreprenons la co-création d’une langue
apte à comprendre la complexité psychanalytique
de chaque question. Grâce à «l’écoute de l’écoute de
chaque participant par rapport aux autres», l’origine des
malentendus peut se révéler et nous commençons alors
à reconnaître les hypothèses fondamentales de chaque
participant. De ce fait, l’écoute des malentendus est un
outil précieux permettant la découverte des diverses
hypothèses fondamentales implicites.
L’analyste propose un exposé des séances qui sont
elles-mêmes divisées en séquences, ce qui permet au
groupe d’avoir, pour chaque séquence, une discussion
dans laquelle il n’a pas connaissance de ce qui se passe
ensuite – tel était le point de vue initial de l’intervenant en
tant qu’analyste. Cette façon d’exposer et de débattre
du matériel proposé (méthode de ‘l’écoute de l’écoute’)
constitue l’approche que nous adoptons collectivement
dans le cadre de ce Forum.
Nous prenons le temps (une journée et demie) de réfléchir sur la façon dont nous comprenons l’articulation
entre nos modes de travail et les hypothèses fondamentales qui les sous-tendent. L’important est d’assurer une
mise en commun sur la base d’un échange continu.
En rappel, quelques articles (écrits par Haydée
Faimberg) que certains des participants ont eu l’occasion de lire précédemment: ‘Listening to listening’
(‘Ecoute de l’écoute), Int. J. Psycho-Anal, 77: 667-677;
“‘Misunderstanding’ and psychic truths” («‘Malentendus’
et vérités psychiques») , Int. J. Psycho-Anal, 78: 439451. Ces deux articles sont aussi publiés (chapitres 7
et 8) dans l’ouvrage d’Haydée Faimberg: The Telescoping of Generations: Listening to the Narcissistic Links
between Generations (Le télescopage des générations:
L’écoute des liens narcissiques transgénérationnels),
Londres & New York, Routledge 2005.
Les modérateurs sont: Laura Ambrosiano, Stefan
Balint, Dieter Bürgin, Nicole Carels, Antoine Corel, Michael Sebek.
En raison du surnombre de participants tous les ans, nous recommandons à ceux et celles qui souhaitent éventuellement participer à cette activité de contacter la présidente Haydée Faimberg par e-mail :
[email protected] si possible avant le 1er décembre 2013 au plus tard. Les participants de l’année passée sont prioritaires. Merci de rédiger un bref exposé et de préciser les langues que vous êtes en mesure de
comprendre et de parler. Nous proposons un groupe le mercredi de 17.00h à 20.00h suivi du jeudi de 9.00h
à 17.00h (groupe anglophone) et d’autres groupes (anglophones et francophones) le jeudi de 9.00h à 17.00h
suivi du vendredi de 14.00h à 17.30h. Pour des raisons de méthodologie propre à la discussion, les participants
doivent s’engager à être présents pendant l’intégralité du Forum.
– 7 –
Groupe de travail sur la spécificité du
traitement psychanalytique aujourd’hui (WPSPTT)
Mercredi 15.30h-19.15h et jeudi 09.00h-18.30h, Présidence : Erika Kittler
Le WPSPTT présente deux aspects reliés entre eux:
•Un groupe de recherche permanent intégré au programme de recherche de la FEP.
• Une modalité particulière de travail en petits groupes
cliniques. Les échanges cliniques, en particulier sur
une base internationale, constituent une expérience
importante et féconde de la psychanalyse aujourd’hui.
En tant que groupe de recherche il vise à définir et
à élaborer les principaux paramètres à l’oeuvre dans
le traitement psychanalytique tel qu’il est pratiqué aujourd’hui au-delà de la diversité des théories et des pratiques. Le traitement est à entendre dans son double
sens de modalité thérapeutique et de transformation du
matériel inconscient. Le ‘résultat’ du processus analytique s’évalue alors dans les caractéristiques de la
productivité psychique. Le traitement inclut également
une réflexion sur les caractères et les modalités de la
narration analytique, orale ou écrite.
La méthodologie de cette recherche, contrairement à
d’autres types de recherches, ne précède pas sa mise
en application mais se dégage et se dégagera encore
progressivement de la pratique du travail en groupe
sur un matériel constitué par des séances d’analyse. Il
s’agit d’une recherche en action. La méthode est donc
conçue comme ‘la possibilité de reconstituer le chemin par lequel on est passé, sans en avoir une claire
conscience’ (Lalande).
Les petits groupes cliniques sont constitués de 12 à
15 analystes de cultures analytiques variées, travaillant
pendant une journée et demie sur le même matériel clinique (3 séances consécutives). La méthode de travail
du groupe que nous appliquons a été inspirée, avec des
variations, par celle de J. Norman et B. Salomonsson, et
aussi celle de Jean-Luc Donnet. Cette méthode s’appuie sur une analogie entre la séance d’analyse et son
récit dans un groupe qui réagit à l’écoute et diffracte
aussi bien le contre-transfert de l’analyste que des aspects méconnus du transfert du patient. Le présentateur
relate le strict contenu des séances (paroles, affects,
actions), sans donner d’indications sur la biographie,
l’histoire de l’analyse, ou le setting. Puis il reste silencieux, sans répondre aux questions du groupe. La règle
de fonctionnement du groupe est d’associer librement
sur le matériel. Le groupe ainsi ‘construit’ son patient,
avec pour chaque participant ses références théoriques explicites et implicites. Ainsi s’actualise l’écart
théorico-pratique (Jean-Luc Donnet) et la possibilité de
son exploration. Dans un deuxième temps, le présentateur reprend place dans la discussion et apporte ses
pensées et ses sentiments sur le travail du groupe. Ce
temps permet d’évaluer après coup les constructions
qui ont été élaborées dans le temps précédent.
Il y aura 4 groupes à Turino dont 1-2 en Français. Les
modérateurs seront notamment Jan Abram, Catherine
Desvignes, Bien Filet, Erika Kittler, Luc Michel, Ronnie
Shaw, Philippe Valon, Nicolas Gougoulis, Yvette Dorey,
Marie France Dispaux.
Notez que les groupes se dérouleront mercredi
après-midi et jeudi de 09.00h à 18.30h. Ceux qui souhaitent participer doivent assister à l’ensemble des
séances de leur groupe.
Les candidats sont les bienvenus.
Les personnes souhaitant participer à l’un des ces groupes devront le préciser sur la feuille d’inscription et
adresser également leur demande à [email protected] et à [email protected]
– 8 –
Groupes cliniques libres (FCG)
Jeudi 14.30h-18.30h, Présidence: Denny Panitz, Peter Wegner
Les nouveaux groupes cliniques ont été une expérience si gratifiante les années passées, lors des
congrès annuels de la FEP à Londres, Copenhague, Paris et Bâle et les échos ont été si positifs que nous avons
décidé de reconduire ces groupes cliniques à Turin.
La méthode que nous utilisons est basée sur une idée
de Wolfgang Loch, qui a décrit la discussion de matériel
clinique en groupes en se servant du modèle de l’effet
du prisme: tout comme le faisceau de lumière qui, une
fois passé à travers un prisme, révèle des éléments
jusque-là invisibles et les rend visibles, les discussions en groupes dévoilent les composantes jusquelà omises et inconscientes chez le patient, révélant ce
dernier dans ses divers éléments constituants et ses
multiples nuances.
Ce processus ne vise pas une dimension du «vrai ou
faux», mais il cherche à établir une compréhension plus
large du patient. Sur le fond, la méthode psychanalytique en tant que méthode orientée sur le discours et
visant une compréhension mutuelle entre sujets, semble
particulièrement apte à faciliter la compréhension entre
les divers participants, les diverses écoles et traditions
psychanalytiques. De plus, cette méthode permet de ne
pas se restreindre au but de la supervision au sens strict,
car le groupe ne s’intéresse pas seulement au processus psychanalytique de compréhension, il cherche également à proposer des interprétations éventuelles.
L’exposé initial du matériel clinique s’interrompt juste
avant que ne soit proposée la première intervention ou
interprétation. C’est seulement lorsque le groupe luimême parvient à proposer une ou plusieurs interprétations possibles que l’intervenant poursuit l’exposé du
reste de la séance.
Toute information relative au diagnostic, à la biographie du patient, au processus ou au nombre et à la fréquence des séances passées, ne sera communiquée
qu’après la discussion de la séance présentée.
L’évaluation initiale du matériel clinique et des discussions qui ont suivi au sein des groupes a soulevé, au
cours des dernières années, des questions d’un très vif
intérêt. Notre projet est de poursuivre ces questions et
d’approfondir leur analyse, ce qui semble être un travail
à long terme. L’objectif à long terme est la formulation de
critères essentiellement psychanalytiques, orientés sur
le processus, pour l’indication d’une psychanalyse dans
des contextes variés.
A Turin, les groupes cliniques libres (FCG) comprendront deux modérateurs, un intervenant et un maximum
de 15 participants. Le matériel clinique pourra être
choisi à partir de traitements psychanalytiques dans
des contextes variés (une, deux, trois, quatre ou cinq
séances par semaine). Le groupe devrait se composer
de participants de différentes sociétés européennes.
D’où la nécessité de s’inscrire à temps, faute de quoi
la répartition optimale à travers les différents groupes
(sociétés et/ou pays) ne pourra pas être assurée.
Les groupes se tiendront le jeudi 10 avril de 14.30h
à 16.30h et de 17.00h à 18.30h, avant la réception d’accueil du Congrès. Tout collègue inscrit au Congrès est
apte à participer, y compris les analystes didacticiens,
les membres et les analystes en formation. En réponse
à la demande, nous proposerons des groupes en allemand, en anglais et en français à Turin.
Les collègues suivants seront modérateurs et
co-modérateurs:
Ursula Burkert (allemand, anglais)
Milagros Cid Sanz (anglais, français)
Joachim F. Danckwardt (allemand)
Marie-France Dispaux (anglais, français)
Patrick Miller (français, anglais)
Denny Panitz (allemand, anglais)
Gerd Schmithüsen (allemand, anglais)
Jonathan Sklar (anglais)
Claudia Thußbas (allemand, anglais)
Dorothee von Tippelskirch-Eissing
(allemand, anglais, français)
Christine Wegner (allemand, anglais)
Peter Wegner (allemand, anglais)
Ceux et celles qui souhaitent participer à un des ces groupes doivent contacter au plus vite
[email protected] (le 31 janvier 2014 au plus tard).
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Forum pour la psychanalyse d’enfants
Jeudi toute la journée, vendredi toute la journée, samedi 14.30h-16.00h
Présidence : Noa Haas, Carmen Wenk-Reich
Le Forum de la FEP sur la psychanalyse d’enfants a
été créé lors de la Conférence à Madrid, en 2001, sous
la présidence de Bjorn Salomonsson. Maintenant, dix
ans plus tard, le groupe se développe. Il est actuellement codirigé par Carmen Wenk-Reich (German Assoc)
et Noa Haas (Israel Soc) et se compose des membres
suivants: Elena Fieschi Viscardi et Antonia Grimalt (Spanish Soc), Daniel Barth (Swiss Soc), Danielle Goldstein
(Paris Soc), Jean-Louis Fouassier (French Assoc),
Beate Schumacher (British Soc), Angelika Staehle (German Assoc), Sandra Maestro et Marco Mastella (Italian
Soc) et Kati Bogliatto (Belgian Soc).
Le Forum sur la Psychanalyse de l’enfant organise
trois événements lors de chaque Conférence de la FEP,
et les psychanalystes d’enfants apportent leur contribution à d’autres aspects de la Conférence.
L’événement de la pré-conférence, qui a lieu le jeudi
avant le début de la Conférence, est traditionnellement
une journée de réunions de groupes cliniques qui discutent en se servant de la «méthode du tissage des pensées». De nombreux participants qui reviennent chaque
année sont familiers de cette méthode où il s’agit, pour
le groupe, de se mettre autant que possible dans l’état
d’attention flottante de l’analyste en séance pendant la
présentation du matériel clinique et la discussion sur
celui-ci. Le présentateur, qui livre un récit détaillé d’une
séance, écoute sans répondre ni débattre, quant au
modérateur, son rôle est de maintenir une bonne ambiance de travail pour le groupe. Un bon nombre de participants ont commenté la façon dont cette méthode de
présentation et de discussion clinique favorise une ouverture aux processus inconscients dans le matériel et
comment «le tissage des pensées» des analystes présents saisit quelque chose d’essentiel du cas présenté.
(Ceux qui ne connaissent pas cette méthode peuvent se
reporter à l’ouvrage suivant: Norman, J. & Salomonsson
B. (2005), «Weaving thoughts: A method for presenting
and commenting on psychoanalytic case material in a
peer group», Int. J. Psycho-Anal., 86, pp. 1281-1298.)
(Trad. fr.: Le tissage des pensées : une méthode pour
présenter et commenter un matériel psychanalytique
dans un groupe de pairs, L’année psychanalytique internationale, n°4, 2006, pp. 141-159)
Cette année, dans chacun des groups de « tissage
des pensées » un participant présentera deux séances
consécutives d’une analyse d’enfant pendant les deux
plages de temps que nous aurons le matin. Le premier
temps de l’après-midi sera consacré à des échanges
entre la personne qui a présenté, le modérateur, et le
groupe, à propos de l’expérience du matin. La deuxième
partie de l’après-midi, nous « tisserons » à nouveau
ensemble autour d’une troisième séance de la même
analyse d’enfant. Une séance plénière à la fin de la
pré-conférence, permettra de discuter avec les participants de la façon dont la journée s’est déroulée.
Ceux qui souhaitent faire une présentation dans un
groupe de «tissage de pensées» doit prendre contact
avec Jean-Louis Fouassier (jean-louis.fouassier@
wanadoo.fr) ou Danielle Goldstein (goldsteindanielle@
free.fr).
Le vendredi, deux événements sont organisés par le
Forum. L’atelier de travail avec des enfants et leurs parents a lieu le matin. Cette année, Antonia Llairo, de la
Société Espagnole de Psychanalyse, fera une présentation sur « thérapie conjointe d’une mère adolescente et
son bébé : reconstruire la triade », avec une discussion
dirigée par Antonia Grimalt, également de la Société
Espagnole.
L ‘après-midi sera consacrée à l’Atelier de Psychanalyse de l’enfant. Marta Badoni, de la Société de Psychanalyse Italienne partagera avec nous son travail sur
« la thérapie d’enfant – le défi de la subjectivité ». L’atelier
sera dirigé par Marco Mastella, de la Société de Psychanalyse Italienne.
Samedi, lors du panel parallèle sur la Psychanalyse
de l’Adulte, de l’Adolescent et de l’Enfant, il y aura une
présentation d’un cas d’analyse d’adolescent. Le matériel sera ensuite discuté du point de vue de la psychanalyse de l’adulte et de celle de l’enfant. Cette année,
c’est Noa Haas, de la Société Psychanalytique Israélienne, qui apportera le point de vue de la psychanalyse
de l’enfant.
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Les candidats sont les bienvenus.
Forum sur l’adolescence
Jeudi, vendredi 11.00h-12.30h, samedi 14.30h-16.00h
Présidence : Patricia Grieve
Comme l’écrivent Serge Frisch et Franziska Ylander
dans leur texte d’introduction, l’adolescence est l’un
des moments de la vie qui se caractérise par une rupture. Dans le cas de l’adolescence, c’en est une inévitable et nécessaire, puisqu’elle va introduire l’individu
à la sexualité génitale et aux changements psychiques
considérables qui conduiront finalement à une identité
sexuelle stable.
La crise pubertaire constitue en fait une rupture paradigmatique, et le travail de l’adolescence sera de parvenir à une certaine continuité dans la confrontation à
une perturbation aussi massive. Ainsi, une dialectique
entre continuité et discontinuité doit être atteinte afin de
prévenir une issue pathologique. Le paradoxe central de
l’adolescence est d’arriver à intégrer les changements
de la puberté tout en garantissant en même temps une
expérience de la continuité.
Mais il arrive que l’effort de maintenir une continuité ne se fasse qu’au prix d’un effondrement du lien à
la réalité que représente le corps post-pubertaire. La
continuité doit être maintenue à tout prix et l’illusion
de conserver un corps d’enfant s’accompagne de la
préservation d’un narcissisme et d’une omnipotence
infantiles, qui ont été mis en danger par la dimension
traumatique du bouleversement pubertaire. Le corps
sexuellement mature peut être vécu comme un ennemi
et un persécuteur, de telle sorte que des mécanismes
de défense extrêmes doivent être déployés pour nier,
renier ou morceler les changements. Par conséquent
l’ego est mutilé. Ce fonctionnement psychotique, caractéristique de l’effondrement à l’adolescence, n’est pourtant pas identique à la psychose adulte, et peut être réversible grâce à une intervention adéquate durant cette
période. C’est une autre sorte de rupture, bien qu’étant
une conséquence de celle inévitable de la puberté, car
c’est un effondrement dans le cours du développement
qui se trouve à la racine de toute la pathologie de l’adolescence.
Ce sont quelques uns des thèmes qui seront discutés
lors du Forum d’avril prochain à Turin.
Nous espérons proposer un programme riche et stimulant :
Le Forum commence jeudi matin, avec des groupes
de travail parallèles (en anglais et en français, présidé
par Patricia Grieve et Teresa Olmos de Paz), dans lesquels le matériel clinique, axé sur le thème de la conférence, sera proposé à la discussion de tous les participants.
Jeudi après-midi, Catalina Bronstein présentera un
exposé clinique sur les ruptures et le fonctionnement
psychotique, discuté par Patricia Grieve et preside par
Anna Nicolò et Virginia Ungar.
Vendredi matin, Vincenzo Bonaminio présentera l’exposé théorique qui sera discuté par François Richard,
presidé par Egle Laufer.
Durant la table ronde parallèle de samedi après-midi,
une analyste d’adolescent, Sara Flanders, interviendra
en présence de deux discutants, un analyste d’enfant et
un analyste d’adulte.
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Les candidats sont les bienvenus.
Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes
Jeudi, vendredi, samedi
Rencontre des directeurs des séminaires de formation (DOTM)
Vendredi 14.00h-16.00h, Présidence : Eva Schmid-Gloor
La FEP veut offrir un espace où les directeurs de
la formation peuvent discuter des questions actuelles
concernant la formation psychanalytique.
Le sujet de cette année est : L’admission et la sélection
des candidats selon différents modèles de formation.
Plus d’information à suivre.
Rencontre des analystes didacticiens et des analystes formateurs récemment qualifiés
Vendredi 16.00h-18.00h, Présidence : Eva Schmid-Gloor
La FEP offre l’occasion aux analystes didacticiens
récemment qualifiés de discuter avec leurs collègues
issus des différentes sociétés psychanalytiques des
questions et problèmes qui sont d’importance pour la
réalisation de leurs nouvelles tâches.
Ses fonctions particulières que les analystes didacticiens remplissent dans la formation psychanalytique
demandent une formation continue et permanente. Une
partie de la formation continue est assurée au niveau local au sein des séminaires psychanalytiques. Avec son
initiative, la FEP se propose d’offrir aux analystes didac-
ticiens une formation continue complémentaire, qui est
indépendante des liens incestueux et des intérêts de
puissance liés au contexte local.
Les participants auront l’occasion d’échanger sur le règlement d’admission à la formation, sur la supervision et sur
la formation psychanalytique en général. La coopération se
déroulera au sein de petits groupes. Compte tenu du caractère confidentiel de cet échange, un seul membre par société psychanalytique sera autorisé à faire partie du groupe.
Le nombre des places est limité. Les participants recevront
des informations plus détaillées après l’inscription.
Groupe Ad Hoc « Traumas collectifs », Jeudi 9.30h-13.30h, Présidence : Eva Weil
L’expérience du traitement psychique des survivants
des meurtres de masse et de leurs descen­dants fut le
point de départ de notre groupe et reste le centre de notre
travail.
Pour pouvoir penser cette clinique, nous avons pris
appui sur les textes psychanalytiques interrogeant les
liens entre l’individu, la culture et l’histoire - Psychologie
des masses et Analyse du Moi représentant les textes
princeps de cette démarche. Mais, nous prenons tout
autant appui sur les présentations de récits de cures des
collègues, les écrits des survivants et de leurs descendants ainsi que certains travaux issus d’autres disciplines,
comme l’histoire contemporai­ne, l’anthropologie politique,
la sociologie, etc..
Une recherche bibliographique centrée sur les pu­
blications psychanalytiques internationales parues depuis
1945, essentiellement dans l’International Journal of Psychoanalysis questionne nos travaux.
Quelques unes des questions que nous souhaitons
aborder avec nos col­lègues de la FEP dans ce groupe «ad
hoc» sont:
Qu’en est il aujourd’hui, après les meurtres de masse
du XXème siècle de la théorie du trauma psy­chique? les
remaniements et constructions contemporains dans les
diverses sociétés psychanalytiques sont à interroger.
La formulation «Traumatismes collectifs» permet-elle de
pen­ser les liens entre les dissociations du patient et les
événements collectifs qui nous contraignent à nous demander comment ces liens sont mis en acte dans le trans-
fert et comment ils peuvent être traités et interprétés? Les
atteintes infligées par le collectif sont elles traitables par
la cure individuelle? L’événement historique avant d’être
collectivement élaboré nous a semblé traverser généralement un temps de latence qui détermine les modalités de
transmission de l’expérience vécue d’une génération à une
autre. De quelle nature serait ce temps de latence, quelle
est sa fonction, quelles sont les opérations psychiques qui
s’y accomplissent? Dans le modèle que Freud propose à
la pensée, culture et collectif sont dés l’origine à l’intérieur
du psychisme, et ce noyau hé­rité est constitué des traces
des expériences vécues par nos ascendants. Il s’agit de
l’héritage archaïque de l’humain.
Au cours des 10 années où s’est tenu notre séminai­re,
les interventions de certains collègues nous ont conduits
à envisager les intrications de l’individuel et du collectif
dans l’expérience de la cure autrement qu’en termes de
dualité et d’opposition exclusives. Il nous a semblé nécessaire de recourir à une autre logique que celle d’une simple
articulation entre individuel et collectif car il est difficile de
distinguer de manière tranchée et assurée des limites de
ces categories.
Pour travailler cette intrication, chaque intervenant a recouru à différents modèles qui l’envisagent en terme d’emboîtement, de rupture, d’inclusion exclusive et d’exclusion
inclusive, d’appareil psychique groupal et de travail de
culture; ces modèles nous ont amené à interroger à nouveau les rapports entre phylogenèse et ontogenèse, etc.
Les candidats sont les bienvenus.
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Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes
Jeudi, vendredi, samedi
Groupe ad hoc sur la psychosomatique
Jeudi 9.00h-13.30h et 14.00h-18.30h, Présidence : Jacques Press
But : Même si l’on peut trouver quelques éléments de
théorie psychosomatique dans l’œuvre de Freud, il n’en
a jamais développé les implications. Cependant, un bon
nombre d’auteurs, tel que le pionnier Groddeck, suivi par
Ferenczi et Alexander, ont commencé à théoriser dans
cette direction. En France les auteurs de l’Ecole Psychosomatique de Paris (Pierre Marty, Michel Fain, Michel de
M’Uzan et Christian David) ont eu une influence importante sur la recherche en psychosomatique. La description par Pierre Marty de la pensée opératoire (1962) et de
la dépression essentielle (1967) le conduisit à formuler
un modèle psychosomatique global du fonctionnement
humain. D’autres auteurs, influencés par les idées de
Winnicott, en particulier Eugenio Gaddini, ont développé
des théories nouvelles et originales pendant que d’autres
utilisaient le cadre théorique de Bion pour aborder la maladie psychosomatique ou bien combinaient différentes
approches théoriques pour en créer une nouvelle (Joyce
Mc Dougall). Nous pensons que le temps est venu de
comparer ces diverses approches théoriques. Notre but
est double : d’une part nous aimerions mieux définir les
points de convergence qui sont souvent masqués derrière
des théorisations méta-psychologiques différentes, et
d’autre part, nous voulons essayer de travailler sur les différences fondamentales de ces théories. Pour ne mentionner ici que quelques unes des questions importantes : les
symptômes somatiques ont-ils une sorte de signification
symbolique ? Est-ce qu’ils résultent d’un fonctionnement
morcelé sous l’effet de facteurs traumatiques, ouvrant la
voie à la « pensée opératoire » décrite par l’école de Paris ?
Quelles sont les implications cliniques de ces points de
vus variés ? Quelle est la nature de l’interaction transférentielle et contre-transférentielle avec de tels patients ? Nous
avons créé un groupe de travail sur la comparaison de ces
différentes écoles et de leurs théories.
Méthodologie : Chaque séance sera divisée en trois
parties. Dans la première partie l’intervenant rapporte les
deux ou trois tout premiers entretiens avec son/sa patiente. Nous discuterons alors de nos hypothèses sur le
fonctionnement du patient, sur la façon dont nous comprenons les mécanismes conduisant à la maladie psychosomatique dans ce cas particulier, ainsi que les premières
interactions transférentielles et contre-transférentielles.
Dans la seconde partie l’intervenant rapporte le matériel
non élaboré d’une ou deux séances. En plus du modérateur chargé de conduire la discussion, il y aura un écoutant silencieux qui pourra intervenir à des moments spé-
cifiques où des questions psychosomatiques essentielles
semblent émerger (par exemple : la peur de l’effondrement
dans un ego fragile ou bien des angoisses de persécution ;
un type de mécanisme de défense tel que l’effacement, le
déni ou la répression ; des modalités d’interactions dans
le transfert et le contre-transfert dans ces moments cruciaux, etc.) De quelles façons ces moments ont-ils un
rapport avec les conclusions initiales issues des premiers
entretiens ?
Pour finir, nous essayerons de confronter notre évaluation initiale avec ce qui est sorti de la séance de travail
d’une façon plus systématique, et de la sorte de lier des
points de vues théoriques au travail clinique.
À Turin, il y aura deux groupes (en anglais) avec un
maximum de 15 participants dans chaque groupe, un
groupe jeudi matin et un groupe jeudi après-midi. Les
modérateurs de ces groupes seront psychanalystes appartenant au groupe de travail de psychosomatique (Fotis
Bobos, Bérengère de Senarclens, Joerg Frommer, Iréne
Matthis, Jacques Press, Eva Schmid-Gloor, Christian Seulin, Luigi Solano, Nick Temple).
Les candidats sont les bienvenus. Les personnes intéressées à participer doivent le préciser sur le formulaire
d’inscription de la Conférence. Ils doivent également
écrire, dès que possible avant le 1er Fevrier 2014, à [email protected] et [email protected].
Il y aura en outre une table ronde parallèle sur le thème
principal le vendredi de 11h00 à 12h30 :
Ruptures dans le monde extérieur, rupture dans la
psyche-soma : le trauma et la maladie somatique.
Fotis Bobos (Société hellénique), Jacques Press (Société suisse), Luigi Solano (Société italienne), Présidé par :
Bérengère de Senarclens (Société suisse)
Le groupe de travail de psychosomatique a été mis en
place pour comparer différentes approches théoriques
dans ce champ, pour mieux définir les points de convergence qui sont souvent masqués derrière des théorisations méta-psychologiques ainsi que pour clarifier et travailler sur les différences fondamentales. Dans ce forum,
les membres du groupe de travail discuteront la façon dont
les ruptures dans le monde extérieur peuvent affecter le
fonctionnement psychique et quels sont les mécanismes
qui pourraient conduire à une rupture de l’équilibre psychosomatique.
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Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes
Jeudi, vendredi, samedi
Table ronde: Psychanalyse et université
Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Johannes Lehtonen, Franco Borgogno
Le comité IPA « la psychanalyse et l’université » :
expériences passées et futures
Franco Borgogno (Italian Soc) (Président), Patrizia
Giampieri-Deutsch (Vianna Soc), Johannes Lehtonen
(Finnish Soc), Marianne Leuzinger-Bohleber (German
Assoc) présenteront la table ronde et la discussion.
En partant d’une réflexion sur ce que nous avons fait
par le passé, ce que nous aimerions faire dans le futur,
et ce que nous pourrions effectuer de manière réaliste,
la table ronde consistera en une discussion ouverte
avec les collègues intéressés par les problèmes liés à
la survie de la psychanalyse à l’université. Il s’agit d’une
réflexion aujourd’hui nécessaire afin de fixer les buts et
objectifs du futur travail du comité IPA «la psychanalyse
et l’université». Afin d’encourager la discussion, deux articles seront présentés : «La psychanalyse et l’université: de l’armée d’un seul homme (Alexander Mitscherlich)
à une psychanalyse d’entraide intergénérationnelle et
interdisciplinaire» de Rupert Martin et Michael Koenen
(German Assoc) et «Résultats d’un aperçu préliminaire
de la présence et des centres d’intérêts des membres
de la société psychanalytique italienne dans les universités italiennes» de Luigi Solano (Italian Soc).
Le groupe ad hoc sur l’éthique, Vendredi 11.00h-12.30h, Présidence: Claire-Marine François-Poncet
Conflits éthiques dans la psychanalyse contemporaine
Nos divergences et convergences en Europe reposent sur différentes conceptions de l’éthique psychanalytique au sens des principes et des valeurs
qui guident nos pratiques. Quels sont les fondements
éthiques de ces pratiques selon nos cultures d’appartenance dans leur contexte historique ? Un débat entre les
différents courants de la psychanalyse contemporaine
peut-il interroger son évolution face à la crise actuelle?
Est-il pertinent de tenir à la spécificité d’une éthique
psychanalytique différenciée d’une éthique du soin
dans le champ des psychothérapies? Nous réfléchirons
à partir de situations concrètes sur la façon dont certains de nos conflits peuvent interroger la conception ou
la finalité de notre travail.
Nous avons choisi de débattre cette année de la fréquence hebdomadaire des séances dans les exigences
de formation selon les différentes cultures analytiques.
A quelles conceptions de la psychanalyse renvoie l’opposition entre le modèle d’Eitingon et le modèle français
sur le nombre de séances par semaine exigé dans l’analyse de formation ? Comment tenir compte de la réalité
dans la difficulté actuelle pour trouver des cas d’analyse
permettant de répondre à ces exigences ? Dans quelle
mesure une insuffisante reconnaissance de cette réalité
peut-elle devenir un enjeu éthique ?
Titre: Cinq, quatre, trois séances par semaine : pour
quelle analyse ? pour quoi faire ? L’éthique psychanalytique, entre idéal et réalité.
Invités : Daniel Widlöcher, ancien président de l’IPA et
Gigliola Fornari Spoto, ancienne présidente du comité
de formation de la British Society.
Forum psychanalyse et langage, Vendredi 14.30h-16.00h, Présidence: Sylvia Zwettler-Otte
Considérations sur Freud, Freud’s „Brief an
Romain Rolland (Eine Erinnerungsstörung auf der
Akropolis), G.W. Bd. XVI, 250-257
(Un trouble de mémoire sur l’Acropole – Lettre à Romain
Rolland NRF - Editions Gallimard - Connaissance de
l’inconscient pp.45-60)
La lettre de Freud au poète, à qui il dédicaça ce
moment de son auto-analyse, peut beaucoup apporter à notre thème de réflexions, les RUPTURES. Freud
y montre de manière impressionnante, comment un
simple changement d’humeur soudain et une idée
étrange, peuvent trouver leurs origines dans des forces
et des mécanismes psychiques inconscients puissants,
donnant lieu à des phénomène de « dépersonnalisation », « double-conscience » et « personnalité clivée ».
L’attention portée aux formulations originelles de Freud
pour exprimer sa pensée peut nous aider à mettre au jour
les petites déviations que comportent les traductions anglaises ou dans d’autres langues. Nous pouvons parfois
prendre conscience de l’existence d’un léger décalage
du sens et de l’apparition de nouveaux aspects, alors
que, souvent, le texte source évoque plus clairement les
mouvements internes et les dynamiques inconscientes.
En anglais et allemand ; toute contribution à propos
des traductions française ou espagnoles sont les bienvenues.
[email protected]
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Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes
Jeudi, vendredi, samedi
Groupe FEP ad hoc sur le vieillissement / Comité IPA sur le vieillissement
Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Martin Teising, Audrey Kavka
Les analystes ne meurent jamais ; la rupture entre
ce que nous connaissons, et ce que nous faisons.
Les données démographiques relatives à l’âge des
membres de l’IPA nous poussent à discuter, et envisager la phase finale d’une carrière psychanalytique.
Gabriele Junkers, Président fondateur du comité sur le
vieillissement des patients et des psychanalystes auprès de l’IPA (CAPP), est à l’origine de l’expression « le
divan vide ». Cette dernière évoque la constellation des
défis émotionnels et psychologiques et des fantasmes
associés à la fin d’une pratique.
Cette table ronde se préoccupera des questions
concernant principalement l’état interne de l’analyste
lors du vieillissement et/ou de la maladie. Qu’advient-il lorsque des désirs inconscients d’immortalité
éclipsent la réalité de la mortalité ? Si nous croyons
que l’inconscient est atemporel, comment nous adaptons-nous à la réalité d’un temps fini sur Terre ? Il est
communément accepté de dire que lorsqu’un analyste
dont la capacité analytique est altérée par une maladie
physique ou émotionnelle, celui-ci doit recouvrer sa ca-
pacité analytique ou arrêter sa pratique clinique. Mais,
cette « vérité » est-elle mise en pratique au sein de notre
communauté ?
Nous poursuivons le thème de la rupture au regard de
ces questions : l’inadéquation des désirs internes au regard de la réalité externe produira une rupture entre ce
que nous savons, et comment nous agissons. Le vieillissement, la maladie, et la fin de la pratique agissent
comme une minute de vérité sur notre propre nature
éphémère et notre mortalité. Lorsqu’une rupture se met
en place, l’intégrité professionnelle de l’analyste est en
grand danger.
Nous proposons cette table ronde afin de créer l’occasion de parler de vive voix entre nous des changements d’aptitude auxquels nous pouvons nous attendre.
Ces derniers amènerons chacun d’entre nous à devoir
arrêter sa pratique.
Une présentation sera consacrée au vieillissement, à
la maladie, et à la mort. Une autre sera dédiée à l’assistance à l’analyste. Une dernière présentation sera
consacrée au testament professionnel.
Outreach en Europe, Samedi 11.00h-12.30h, Présidence: Paola Marion, Stefanie Wilke
L’Outreach ou la diffusion de la psychanalyse en
Europe: des méthodes différentes mais des buts
similaires?
Alors que chaque Société cherche à préserver et défendre la psychanalyse, leurs méthodes pour atteindre
ces objectifs dépendent de divers élément. L’un d’entre
eux, mais ce n’est pas le seul, est le modèle de formation, ou encore le temps écoulé depuis l’affiliation à l’API.
Des stratégies qui vont d’elles mêmes pour certains,
sont considérées comme inefficaces voire odieuses par
d’autres.
En commençant par la question particulière qu’est la
nécessité d’attirer les jeunes vers la psychanalyse, que
ce soit en tant que patients ou en tant que candidats,
cet atelier propose aussi de traiter les différentes façon dont les Société abordent ce problème ainsi que
la question de nos réactions à l’égard -ou en réponse
à- de collègues ayant des options théoriques différentes
des nôtres.
Le panel espère stimuler une discussion large de ce
thème.
Atelier sur la psychanalyse médico-légale, Vendredi 11.00h-12.30h, Présidence: Carine Minne
La valeur des élaborations psychanalytiques pour
des patients admis dans des Unités pour Malades
Difficiles (dédié à Leslie Sohn)
Dans cet atelier, je présenterai du matériel clinique
issu d’évaluation faites auprès d’un certain nombre de
patients admis dans des Unités pour Malades Difficiles
ayant tous commis des actes de violence grave. J’espère permettre la discussion autour des élaborations
psychanalytiques et la façon dont elles peuvent nous
permettre d’avancer dans la compréhension du lien
entre les diagnostics de Troubles de la Personnalité
d’une part et de Psychose de l’autre. Ces formulations
constituent un apport inégalable dans les équipes multidisciplinaires et peuvent également constituer un point
d’entrée pour permettre à ces patients de bénéficier
d’une intervention psychanalytique.
– 15 –
Groupes ad hoc, Forums, Activités diverses et Réunions ouvertes
Jeudi, vendredi, samedi
Psychanalyse et cinéma, Vendredi 16.30h-19.30h, Présidence : Paola Golinelli
Projection du film “Miele” de Valeria Golino
Présentation de Maria Vittoria Costantini (Italian Soc)
Discussion: Andra Sabbadini (British Soc)
« Miele » (Italie 2013) est le premier film de Valeria
Golino, surtout connue pour sa carrière d’actrice. Le film
traite du sujet difficile mais très actuel qu’est l’euthanasie. Le spectateur est mis face à la motivation interne
inconnue de se terrible choix qu’est l’euthanasie.
Le film raconte l’histoire de « Miele », un jeune « ange
de la mort » qui se comporte de manière très « professionnelle ». Elle promet une mort douce comme le miel,
d’une façon très posée, ni froide ni sentimentale, en suivant à la lettre les règles strictes d’un protocole qui lui
impose de s’occuper jusqu’à la fin de la personne qui a
décidé de mourir volontairement.
Des défauts dans sa détermination et dans la motivation qui l’incite à rendre possible cette terrible expérience sont lentement mis au jour, et l’omnipotence et
le clivage qui lui permettaient d’agir « professionnellement » laissent la place à une perte personnelle traumatique.
Atelier IJP au sujet de la rédaction d’un article psychanalytique
Samedi 11.00 – 13.00h, Présidence: Dana Birksted-Breen
Cet atelier explorera les principaux aspects de la
préparation d’un article pour sa publication. Dirigé par
la rédactrice en chef du Journal International de Psychanalyse, Dana Birksted-Breen, avec des rédacteurs
du journal, cet atelier abordera les aspects fondamentaux de la rédaction d’un article tels que : ce qui rend
un article publiable, comment utiliser la bibliographie,
comment justifier, développer et présenter des idées ;
quelle est la fonction du matériel clinique ; ce qui fait
un titre et un résumé frappants ; comment introduire et
conclure un article ;comment fonctionne le processus
de soumission et de revue d’un article. Ces différents
points seront abordés en groupe par le travail collectif à
partir de l’exemple concret d’un article.
Les personnes souhaitant participer à cet atelier sont
dés maintenant invitées à présenter les articles sur lesquels elles sont en train de (ou ont déjà) travailler et nous
sélectionnerions celui qui sera travaillé dans le groupe.
Merci d’envoyer vos articles à Catherine Humble
([email protected]).
Notre objectif est que, grâce à l’atelier, les participants se sentent encouragés à soumettre leurs articles
à la publication et qu’ils se sentent mieux armés pour le
faire. L’Atelier d’écriture aura lieu en anglais, et l’article
sera envoyé à ceux qui s’inscrivent à l’avance. Nous encourageons les participants à lire l’article avant l’atelier
afin de pouvoir consacrer le plus de temps possible à
le transformer en document présentant les qualités requises pour une publication.
Il est important de vous inscrire à l’avance auprès de
Geber + Reusch ([email protected]) afin que
nous puissions vous envoyer à l’avance l’article retenu
pour la discussion.
IPSO
Mercredi, jeudi, vendredi, samedi, Présidence : Anna Mária Hansjürgens
En tant que participante de la Conférence de la FEP,
l’IPSO offrira à nouveau un programme original constituant une excellente occasion pour les candidats et les
analystes de différents pays et sociétés d’échanger
leurs idées et expériences.
Cette année, le programme de l’IPSO comprendra :
• des ateliers
• une séance d’ouverture plénière avec présentation de
communications et discussions
• 4 supervisions avec des analystes formateurs de différentes sociétés européennes
•une soirée dansante organisée par nos collègues de
Turin
Important : pour participer activement à ce programme, c’est-à-dire pour présenter une communica-
tion ou un cas de supervision vous devez être membre
de l’IPSO !
Pour participer au programme de l’IPSO vous devez
vous inscrire préalablement à la Conférence de la FEP,
ce que vous pouvez faire en ligne : www.epf-fep.eu.
Vous trouverez sur ce site le programme détaillé de la
Conférence.
Nous sommes à la recherche de collègues qui seraient désireux de présenter un cas de supervision. Pour
soumettre une présentation de cas ou pour toute autre
question concernant le programme de l’IPSO, prière de
prendre contact avec Anna Mária Hansjürgens.
[email protected]
Nous nous réjouissons à l’avance de vous retrouver à Turin !
– 16 –
Information pour les inscriptions
Tarifs
avant le 13.03.2014
à partir 14.03.2014
Membres de la FEP et des
sociétés membres / Membres API
395,00 €
495,00 €
Invités participants - aucune participation
dans les ateliers cliniques
475,00 €
575,00 €
Analyste en formation
195,00 €
295,00 €
50,00 €
50,00 €
PIEE membres / candidats
Les frais d’inscription comprennent les prestations suivantes:
• Participation aux réunions scientifiques. Attention: certains groupes nécessitent une inscription préalable.
• Réception de bienvenue. Le jeudi 10.04. les participants sont invités à une réception de bienvenue à Centro
Congressi Lingotto. Des cocktails et boissons seront offerts.
• Cocktail d’adieu: le dimanche 13.04., des boissons vous seront offertes à Centro Congressi Lingotto pour fêter
la clôture de la Conférence.
• Des boissons seront offertes lors des pauses-café.
Une certification dans le cadre de l’obtention de points de formation continue a été demandée.
Les détails seront disponibles sur le site de la FEP au www.epf-fep.eu
Comment participer à un atelier en petit groupe ?
Un certain nombre d’ateliers et de discussions portant sur des thèmes variés figure dans cette brochure.
Vous trouverez une mise à jour régulière des informations sur le site internet de la FEP. Ceux qui s’inscrivent
par internet auront la possibilité de choisir un ou plusieurs groupes au cours de la procédure d’inscription.
Ceux qui procèdent par courrier ou par fax doivent indiquer leurs choix sur le formulaire d’inscription.
Vous avez la possibilité de choisir une option pour
chacune des journées au cours desquelles vous participez à la Conférence. Si vous souhaitez participer, il
est indispensable de vous inscrire dans les groupes de
votre choix avant le délai d’inscription indiqué sur le formulaire d’inscription, le nombre de places étant limité.
ATTENTION : VOUS NE POUVEZ SELECTIONNER QU’UNE SEULE OPTION PAR JOUR
Le comité du programme de la FEP pour Turin 2014
Le Comité de programme:
Franziska Ylander (Swedish Assoc) – Chair
Giovanna Ambrosio (Italian Assoc)
Viviane Chetrit-Vatine (Israel Soc)
Udo Hock (German Assoc)
Lola Komarova (Moscow Prov. Soc)
Sabina Lambertucci (Paris Soc)
Paola Marion (Italian Soc)
Le Comité local d’organisation:
Franco Borgogno (Italian Soc) – Chair
Annita Gallina (Italian Assoc)
Antonella Granieri (Italian Soc)
Francesca Neri (Italian Assoc)
Raffaella Pagano (Italian Soc)
Maria Angiola Borgogno Vigna-Taglianti (Italian Soc)
Massimo Vigna-Taglianti (Italian Soc)
Francesca Borgogno (candidate Italian Soc)
Cosimo Perrone (candidate Italian Assoc)
– 17 –
Réservation d’hôtel
A l’occasion de la conférence annuelle de l’FEP Geber + Reusch
a réussi à réserver un contingent à l’hôtel de congrès :
NH Lingotto ****
directement situé au Centro Congressi Lingotto. Au
premier étage de l’hôtel on a accès à une galerie marchande de 500m de long avec des nombreuses boutiques, des cafés et au dernier étage la galerie d’art
extraordinaire Marella e Giovanni Agnelli Pinacoteca.
Toutes les chambres disposent de bain / WC, coffre-fort
et minibar, des fenêtres allant du sol au plafond de l’original Fiat usine et une vue imprenable.
NH Lingotto Tech ****
directement situé au Centro Congressi Lingotto et a également accès à la galerie marchande. Chambres confortables avec douche / WC. Le toit de l’hôtel dispose d’une
piste de course distinctif rénové de l’ancienne piste d’essai
automobile Fiat.
Transferts
Transport à l’hôtel NH Lingotto
Le SADEM service de bus circule toutes les 30-40
minutes de l’aéroport à la gare Porta Nuova de Torino.
Si vous achetez un billet à un kiosque de billets à l’intérieur du terminal de l’aéroport, il vous en coûtera 6,50
euros. Si vous l’achetez dans le bus, il est 7 Euros. Le
voyage de l’aéroport au centre de la ville dure environ
40 minutes.
De Porta Nuova à NH Lingotto: prenez le Metro - 6
arrêts à la station Lingotto (environ 10 minutes).
Turin est également accessible depuis l’aéroport de
Malpensa, qui peut être moins cher de voler. Il ya un
service de bus reliant cinq fois par jour entre la ville et
l’aéroport. Le transfert dure 2 heures et coûte 20 euros
(à partir du 11 Mars 2012).
TERRAVISION: nouveau service: bus direct de l’aeroport de Turin Caselle à la gare Lingotto. De là prenez
tram No 18 poer arriver au NH Lingotto.
www.terravision.eu/turin_caselle.html
Information and contacts
Pour plus d’information et pour obtenir le calendrier de
la conférence, vous pouvez consulter le site de la FEP au
Merci d’adresser ce formulaire à l’adresse suivante:
Congress-Organisation
Geber + Reusch
www.epf-fep.eu
Habichtsweg 11
D-60437 Frankfurt/Main
Tel +49 (0) 69 - 50 52 39
Fax +49 (0) 69 - 90 50 88 84
[email protected]
Vous pouvez également obtenir des informations auprès
du secrétariat de votre société membre de la FEP.
Pour les inscriptions, l’hôtel, les transferts, et les options
samedi soir, veuillez contacter Geber + Reusch.
Inscriptions en ligne www.epf-fep.eu
Evénements sociaux
Assurance voyage
Des informations pour le samedi soir suivront. Le
programme de le théâtre – publié vers la fin de 2013 sera envoyé dès qu’il est publié.
L’organisation de la Conférence, Geber + Reusch offre
une assurance voyage qui peut être réservé avec le
formulaire d’inscription.
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Plan Turin
– 19 –

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