Quartier Pasteur-Arago-Zola - Compte

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Quartier Pasteur-Arago-Zola - Compte
ATELIER SANTE VILLE
RENCONTRE DU 5 NOVEMBRE 2015
Quartier Pasteur / Arago / Zola
Maison de quartier Pasteur
Participants :
Marina VENTURINI, Adjointe au Maire à la santé, au handicap et aux personnes âgées –
Chantal GOURDAIN, Conseillère municipale, déléguée aux grands évènements et au
patrimoine culturel – Sonia HASNI, Directrice Générale Adjointe ressources humaines,
action sociale, vie de la cité - Mohad DJOUAB, Médecin Directeur santé prévention – Carine
HENNEBELLE, Directrice citoyenneté et Politique de la ville- Peter KPODZRO, Directeur de
la Maison de quartier Pasteur- Isabelle DAPIEDADE, Cheffe de service fondation jeunesse
feu vert- John PINHOMME, éducateur Fondation jeunesse feu vert- Yannick AMOI,
animateur Maison de quartier Pasteur, Elise LONGE, Coordinatrice Atelier Santé Ville et du
Conseil Local de Santé Mentale – 9 habitants.
Cette première rencontre avait pour but de présenter aux habitants du quartier la démarche
de l’Atelier Santé Ville qui se met en place à Saint-Ouen.
Le Dr DJOUAB introduit la rencontre en présentant le contexte et les objectifs de cette
rencontre.
 Préoccupations concernant l’accès aux droits :
Pourquoi n’y a t-il plus de centre de sécurité sociale à Saint-Ouen ? Il y en avait 3 il y
à quelques années et le dernier vient de fermer. Aujourd’hui, il faut se déplacer à
Saint-Denis pour des démarches ou obtenir une attestation si on ne sait pas utiliser
un ordinateur.
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Il est vrai que l’accueil au centre de Saint-Denis rue du Landy ne se fait
pas toujours dans de bonnes conditions mais l’antenne du 18ème est
aussi accessible aux audoniens,
Possibilité de venir à la Maison de quartier pour faire ses démarches
en ligne,
La CPAM a programmé la fermeture de nombreuses antennes pour
développer les services via le site Améli,
80% des démarches peut se faire par internet,
Une convention va être signée pour former les audoniens à internet,
Une autre convention prévoit également de former les personnels
d’accueil de la ville à l’ouverture des droits,
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Une formation informatique est aussi proposée par l’Atlas aux
débutants mais il y à des délais d’attente.
 Préoccupations des questions de santé liées au cadre de vie
L’environnement du quartier entraîne un sentiment d’insécurité. Les femmes seules
et les personnes âgées ne sont pas rassurées lorsqu’elles traversent le quartier le
soir pour rentrer chez elles.
Exemple d’une porte d’entrée de bâtiment détériorée suite au refus de locataires
d’ouvrir à l’appel de jeunes par l’interphone,
Ou en est la question de l’installation de caméras ?
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La pose de caméras prend du temps car elle nécessite une organisation
logistique avec écran, personne qui surveille …
Existe-t-il vraiment des problèmes d’agression dans le quartier ? Ou plutôt un
sentiment d’insécurité ?
Un éducateur s’inquiète de l’errance psychique de certains jeunes audoniens. Il
évoque la difficulté de proposer à ces jeunes un accompagnement adapté. Il est
difficile de trouver des interlocuteurs et des structures ressources. Les équipes ont
besoin de formation pour accueillir des personnes qui souffrent de troubles
psychiques.
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Le diagnostic santé qui a été fait dans le cadre du CLS mettait en avant la
question de la santé mentale d’où la création d’un Conseil local de santé
mentale,
Les professionnels ne travaillent pas toujours en réseau d’où l’intérêt de
développer les RESAD pour permettre de croiser les regards sur des
situations complexes.
La notion d’errance croise la spécificité de feu vert qui est de travailler dans la rue.
Différence de prise en charge « dans » ou « hors » les murs.
Le mot errance a tout son sens pour des jeunes qui sont sans hébergement, sans
famille. Comment permettre à ces jeunes de trouver un toit ? Sur le territoire, les gens
bougent.
L’hôpital psychiatrique a évolué et n’offre plus la fonction d’asile comme auparavant.
A noter qu’il existe des lits d’hospitalisation pour les adolescents au Clos Bénard.
La rue est en elle-même violente et les personnes qui vivent dehors sont les
premières victimes de cette violence.
Une mère de famille en souffrance évoque sa situation personnelle. Pourquoi
n’accepte t-on pas de donner un logement à un jeune, comme son fils, pour l’aider à
trouver son autonomie ? Il ne travaille pas et reste replié sur lui-même dans
l’appartement.
Se pose la question de l’accompagnement des jeunes qui doit être individualisé et
s’effectuer par étapes.
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Certains jeunes ont tendance à se laisser porter par la famille, ils ne
font pas d’efforts pour sortir et pour avoir des activités à l’extérieur.
Les parents doivent jouer leur rôle et pousser leurs enfants à
l’ouverture, à faire des démarches…
Peut être aussi que pour certains jeunes le problème est plus
profond ? Il s’agit d’un manque de confiance en soi ?
Cette situation met en évidence le besoin de soutenir à la fois le jeune mais aussi sa
famille.
Il faut accepter et rechercher de l’aide, c’est le cas de personnes qui sont malades
pour qui il est nécessaire d’accompagner aussi leur famille.
Une autre participante évoque le parcours de son fils qui est parti vivre en Chine et se
former à la médecine chinoise. Il est maintenant diplômé et exerce là bas. Lorsqu’il
revient en France, il s’engage bénévolement pour faire connaître via des associations
la manière dont il travaille.
Il a déjà contacté la maison de quartier pour intervenir. Pourquoi ne pas organiser
une rencontre lors de son prochain séjour en France ?
 Les participants rencontrent-ils des problèmes d’accès aux soins ?
Une personne fait part de sa situation. Elle a eu brutalement, il y à 10 ans, un grave
problème de santé (un AVC). Elle a du faire face. Après son hospitalisation, il a fallut
trouver les bons professionnels pour la prise en charge. C’est le médecin généraliste
qui a fait le lien. Il manque à Saint-Ouen des kinés de rééducation fonctionnelle et
des ergothérapeutes.
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A Saint-Ouen, il existe deux centres importants de kiné : Bachelet et
Henri Barbusse. Par ailleurs deux kinés libéraux viennent de s’installer
dans le quartier des docks et rue du Dr Bauer. Une réflexion est
également en cours sur le projet d’une maison de santé.
 La santé c’est aussi se sentir bien dans son environnement et pratiquer une
activité physique
La convivialité est un aspect très important pour se sentir bien dans son cadre de vie.
Les relations avec le voisinage, les sorties organisées, les activités en commun
participent à un certain « bien être ».
Il y a quelque temps, une habitante organisait un atelier de Chi Kong dans le parc
Monceau. Pourquoi ne pas le faire dans le Grand parc de Saint-Ouen ? Certaines
personnes ne sont encore jamais allées dans ce parc.
Des activités sportives sont organisées par la maison de quartier Pasteur : gym
douce, atelier yoga, Tai Chi….
Les réseaux d’entraide sont également des éléments importants pour communiquer
et créer des liens avec son entourage. Ils permettent de rompre l’isolement. Sont
évoqués certains réseaux sociaux comme « Peuplades de quartier », mais aussi les
SEL (Services d’Entraide Local), « Entre voisins » sur le site de la mairie…
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La rencontre se termine avec l’idée de poursuivre l’Atelier Santé Ville avec le thème
de « bien vivre dans son quartier » qui aborderait différents aspects dont celui de la
sécurité.
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