lettre n°9.ppp
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lettre n°9.ppp
Défiscalisation par la loi Malraux. Votée pour inciter à la conservation du patrimoine national, la loi Malraux permet aux propriétaires d’immeubles classés et donnés en location de déduire de leur revenu global le coût des travaux de remise en état. Avantage fiscal : - Vous pouvez déduire de votre revenu global, le déficit foncier résultant des coûts liés aux travaux de restauration. - Les travaux sont déductibles en totalité et concernent aussi bien les travaux de démolition que les travaux de reconstitution de toiture, de murs extérieurs ou de transformation des logements ou d’aménagement de tout ou partie de l’immeuble. - Le prix des travaux peut donc représenter une proportion très importante de l’ensemble de l’opération. - Le déficit non absorbé dans l’année concernée peut bien entendu être reporté. - Les immeubles concernés doivent être situés dans des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysagé (Z.P.P.A.U.P). - Les travaux doivent aboutir à la restauration complète d’un immeuble bâti sans en changer le volume habitable. - Les logements restaurés doivent être loués à usage d’habitation principale pendant une durée minimale de six ans. L’investissement peut être réalisé soit directement soit par l’intermédiaire d’une SCI. Beaucoup de professionnels de l’immobilier travaillent dans ce secteur d’activité et peuvent vous proposer des produits attractifs. Si vous êtes fortement fiscalisés, la loi Malraux présente un intérêt fiscal évident. Il s’agit cependant d’être prudent et d’en parler à votre expert comptable, d’une part pour calibrer votre investissement en fonction de votre revenu et de votre fiscalité et d’autre part pour choisir un partenaire sérieux et rigoureux, ce qui dans l’opération n’est peut-être pas le plus facile. Distribution de 4 800 euros nets d’impôt Bouclier Fiscal Bonus de 1000 euros Holding Baux commerciaux 3-6-9 : Le renouvellement GIE SAINT RAPHAËL Philippe BEDUE [email protected] Bernard LECAT [email protected] Ang NAKAK [email protected] GIE CANNES Jacques ORSAT [email protected] GIE CAGNES sur MER [email protected] GIE NICE Max CIANFARANI [email protected] GIE TOULON Léon PETIT [email protected] Mémo GIE LA VALETTE Elisabeth MODOLO EDITO Bientôt Noël ! Et, à l’horizon, la future loi de finances. La cuvée 2007 est un peu neutre, pas trop “méchante” ! Élections obligent. Une baisse d’impôt (qui fait plus de bruit que de bien), quelques aménagements discrets (hypothèques rechargeables), un bouclier fiscal (le total des impôts payés par un contribuable ne pourra plus dépasser 60 % de ses revenus). Il est presque temps de récapituler les revenus 2006 et peut-être encore de faire quelques économies en investissant dans des produits défiscalisés (retraites, assurance-vie ou placements immobiliers). Économiquement la fin d’année, d’après ce que nous avons constaté, est le reflet de 2006 : Année en demi-teinte où certains secteurs d’activités tirent leur épingle du jeu (bâtiment, hôtellerie, restauration) et où d’autres souffrent un peu plus (habillement, service). [email protected] GIE BRIGNOLES Fabrice CANCEL [email protected] GROUPE INTER EXPERTS Société d’Expertise Comptable www.giefr.com Toute l’équipe du Groupe Inter Experts vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année ! Exposition actuelle Maurice BERANGER Prochain Peintre en Expo au GIE St Raphaël en Janvier 2007 : JOBIN Holding Distribution de 4 800 € nets d'impôt. Le jeu des abattements aujourd'hui possible, vous permet de distribuer 4 800 € de dividendes sans impôt. Une distribution de bénéfices donne lieu à un abattement de 40 % : soit 1 920 €. Un deuxième abattement général de 2440 € peut être appliqué (1220 € pour un célibataire), restent donc 440 € d'imposables. Enfin, un crédit d'impôt égal à 50 % du montant des dividendes distribués (limité à 230 €) vous est accordé. Aucun impôt n'est donc dû dans ce cas. Bonus de 1000 € Les entreprises qui ont donné (avant le 30 juin) une prime à leurs salariés (limitée à 1000 € et exonérée de charges) doivent adresser une déclaration à l’URSSAF avant le 31 décembre 2006 au plus tard. Un imprimé type est mis en ligne sur le site des URSSAF : www.urssaf.fr (rubrique actualités générales) Bouclier fiscal. Philippe BEDUE [email protected] La loi de finances pour 2006 instaure un “bouclier fiscal “ qui limitera le montant de l’impôt à payer en fonction des revenus du contribuable (dès 2006 pour les revenus perçus en 2005). Les impôts directs payés par un contribuable ne pourront excéder 60 % de ses revenus. Les impôts pris en compte sont l’impôt sur le revenu (y compris le prélèvement libératoire et les plus-values) l’ISF, les taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, ainsi que la taxe d’habitation afférente à l’habitation principale. Le montant des impôts excédant 60 % des revenus sera restitué au contribuable à sa demande. Les demandes de restitution devront être déposées avant le 31 décembre de l’année suivant celle du paiement des impositions. GROUPE INTER EXPERTS Société d’Expertise Comptable www.giefr.com Bernard LECAT [email protected] L'utilisation de sociétés holding est aujourd'hui une pratique courante pour les chefs d'entreprises. Le regroupement de l'ensemble des titres des différentes sociétés que vous détenez dans une société holding dont vous seriez le seul propriétaire présente aujourd'hui un certain nombre d'avantages. Tous les titres détenus par la société holding présenteront (si cette dernière vous permet d'assurer votre train de vie) le caractère d'outil de travail exonéré d’ ISF. La holding sera la structure dans laquelle vous serez rémunérés et cette dernière tirera ses ressources des facturations qu'elle établira à chaque société du “groupe “ et encaissera les dividendes de ses sociétés filiales. Si vous devez racheter une société (par acquisition de ses titres) en faisant l'opération à titre personnel, vous ne pourrez déduire de votre fiscalité les intérêts des emprunts que vous aurez contractés. En constituant une holding, c'est cette société qui empruntera et pourra déduire de ses bénéfices les intérêts de l'emprunt ainsi contracté. Dans beaucoup d'opérations, des économies peuvent être réalisées par la constitution de ce type de structure. Si le sujet vous intéresse, vous pourrez en parler avec nous. Baux commerciaux 3-6-9 : Renouvellement. Le locataire commerçant, en fin de bail, devra faire très attention à sa situation en cas de congé de la part du propriétaire avec offre de renouvellement. Sa situation demeure incertaine tant qu’il n’a pas accepté l’offre de renouvellement ! Le propriétaire bailleur peut en effet pendant deux ans revenir sur sa décision de renouveler le bail (il devra alors payer l’indemnité d’éviction). Lorsqu’un commerçant voit son bail arriver à son terme, s’il se voit éventuellement proposer une offre de renouvellement avec une augmentation de loyer qu’il ne souhaite pas accepter, il devra purger le débat rapidement et saisir très vite le juge des loyers (TGI). Le fait de demeurer dans une situation non tranchée, lui fait courir un risque de voir le propriétaire revenir sur sa positoin et décider de refuser le renouvellement. La législation des baux commerciaux constitue pour les commerçants un domaine à haut risque qu’il convient de manier avec la plus grande prudence. GROUPE INTER EXPERTS Société d’Expertise Comptable www.giefr.com