Autoportrait 1901

Transcription

Autoportrait 1901
Autoportrait
Œuvre actuellement visible dans l’exposition
Picasso.Mania au Grand Palais
(du 7 octobre 2015 au 29 février 2016)
Pablo Picasso, Autoportrait, 1901, huile sur toile, Musée
national Picasso-Paris
Musée national Picasso-Paris
Direction des Publics et du Développement Culturel - Octobre 2015
AUTOPORTRAIT
Pablo Picasso, Autoportrait, 1901, huile sur
toile, Musée national Picasso-Paris
© Succession Picasso
© RMN-Grand Palais / Béatrice Hatala
CITATIONS
« Le visage humain porte en effet une espèce de
mort perpétuelle sur son visage dont c’est au peintre
justement à le sauver en lui rendant ses propres
traits ».
Antonin ARTAUD, Œuvres, Paris, Gallimard, 2004, p.1534
« C’est un autoportrait au futur, dans la misère qui ne
manquerait pas de le guetter, au milieu de l’hiver si
inclément de Paris ».
Pierre DAIX, Dictionnaire Picasso, Paris, Éditions Robert
Laffont, 2011, p.68
Anonyme, Picasso à Montmartre, place de
Ravignan, 1904, photographie,
Musée national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais - Jacques Faujour
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LEXIQUE
Autoportrait
C’est le portrait de l’artiste par
lui-même, que la
représentation soit dessinée,
peinte, photographiée ou
sculptée.
Au-delà de l'introspection,
l'autoportrait est une manière
commode pour l’artiste
d'exercer sa technique sur le
modèle le plus facilement
disponible : lui-même. Si
l'exercice de l'autoportrait
existait depuis longtemps, c’est
à partir du début de la
Renaissance, au milieu
du XVe siècle, que les
artistes ont pu être identifiés
eux-mêmes comme le sujet
principal ou comme des
personnages importants
dans leur travail.
Impressionnisme
Courant artistique qui se
développe en France entre
1860 et 1880. Les
impressionnistes comme
Monet ou Renoir refusent les
conventions traditionnelles et
cherchent à figurer par la
couleur leurs impressions
visuelles face à la nature ou
la vie moderne.
Période bleue
Les premières années de la
création de Pablo Picasso
sont souvent classées par
les historiens de l’art en
fonction de l’emploi de
thèmes particuliers et de
monochromies. De 1901 à
1904, la production artistique
de Picasso est caractérisée
par l’emploi récurrent de la
couleur bleue, utilisée pour
dépeindre des figures
empreintes de misère
sociale.
FOCUS
Vincent VAN GOGH (1853-1890)
Peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre est inspirée
par l’impressionnisme et annonce le fauvisme et
l’expressionnisme. Certains de ses autoportraits célèbres
peuvent être mis en regard avec l’Autoportrait de 1901 de
Picasso (Autoportrait au chapeau de feutre, 1887 ;
Autoportrait, 1889).
Vincent Van Gogh, Autoportrait, huile sur toile, 1889, Musée d’Orsay
© Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
QUESTIONNEMENTS FACE À L’ŒUVRE
Il s’agit de questionnements
qui peuvent guider
l’observation de l’œuvre avec
les élèves. Ces interrogations
peuvent être adaptées en
fonction du niveau des élèves
tout en conservant leur
pertinence.
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- Comment Picasso se
représente-t-il dans cette
toile ?
- Que ressentez-vous face à
cette œuvre ?
- Pourquoi se représenter plus
âgé ?
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3
- Observons les couleurs du
tableau : au-delà de
l’impression première d’un
bleu général, quelles nuances
apparaissent ? N’y a-t-il pas
d’autres couleurs ?
- Comparez cet Autoportrait
avec celui de 1906. Quelles
sont les différences ?
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ANALYSE
L’art de Picasso reprend ici un topos, celui de
la figure de l’artiste mélancolique.
Cet autoportrait n’est pas le premier de l’artiste
mais il est le seul de la période dite « bleue » qui
débute à l’automne 1901 à la suite de la mort de
son ami Carlos Casagemas. Picasso, âgé d’à
peine vingt ans, apparaît ici tel un homme aux traits
vieillis et aux joues creusées, avec une barbe et
une moustache finement peintes, mais qu’il n’a en
réalité jamais portés. Son corps est écrasé par un
large manteau. L’autoportrait bleu permet ainsi une
première et puissante distinction entre la
représentation de la réalité et la réalité elle-même.
L’adoption du bleu ne témoigne pas seulement
d’une volonté de matérialiser la tristesse et la
froideur de la vie d’un jeune artiste en proie au
doute ou aux difficultés matérielles. C’est surtout le
choix d’une couleur qui s’inscrit dans une longue
tradition picturale en Europe. Dès le XVIIe siècle, la
peinture espagnole de Ribera, Murillo et Zurbaran
déploie des nuances chromatiques autour du bleu,
au point qu’il incarne les réflexions et expériences
picturales des plus grands peintres du Siècle d’Or
espagnol.
Ce bleu connait aussi une nouvelle modernité sous
l’influence des impressionnistes (Monet, Renoir,
Toulouse-Lautrec) qui l’utilisent pour donner plus de
variété et de coloration aux ombres peintes.
L’Autoportrait de Picasso rappelle aussi les visages
creusés du peintre Le Greco (1541-1614) avec ses
nuances chatoyantes de bleu, ses traits émaciés et
sa barbiche en pointe. Quelques semaines
auparavant d’ailleurs, Picasso peint l’Enterrement
de Casagemas, très inspiré de l’Enterrement du
Comte d’Orgaz du Greco.
Vincent Van Gogh, Autoportrait au chapeau de feutre, 1889,
Musée Van Gogh Amsterdam
© Musée Van Gogh Amsterdam
Le choix de la couleur bleue tient sans doute
aussi à la fascination de Picasso pour les effets
de lumière créés par la lampe à pétrole éclairant
son atelier lors de ses séances de peinture
nocturne.
À toutes ces influences, on peut enfin ajouter la
part de modernité héritée du peintre hollandais
Vincent van Gogh avec plusieurs autoportraits
(Autoportrait au chapeau de feutre, 1887 ;
Autoportrait, 1889) où les nuances de bleu sont
très importantes.
Pablo Picasso, La mort de Casagemas, 1901, huile sur bois,
Musée national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais - Franck Raux
© Succession Picasso
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PISTES PÉDAGOGIQUES
L’essentiel des pistes proposées peut être aménagé en
fonction des besoins et des choix de l’enseignant selon la
discipline et le niveau concerné. Toutes s’articulent ici autour
de la notion du portrait.
Au préalable, il est recommandé de consulter le très utile
catalogue « Picasso et le portrait » dirigé par William Rubin lors
de l’exposition au Grand Palais de 1996.
Pablo Picasso, Autoportrait, 1906, huile sur
toile, Musée national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
© Succession Picasso
ECOLE PRIMAIRE
Cycle 3
On peut travailler sur le cadrage
des portraits. Ici, il peut s’agir
de montrer que le cadrage en
peinture obéit à un choix pictural
bien précis. L’enseignant peut
ainsi – avec des outils
informatiques dans le cadre de
la découverte de l’univers
numérique – modifier
l’emplacement du corps du
personnage pour en mesurer
l’effet visuel et sensoriel. Chaque
modification peut déboucher sur
la rédaction d’une phrase
différente. Des rapprochements
du tableau sont envisageables
avec la photographie : on peut
comparer cet autoportrait avec
des images photographiques de
Picasso à cette époque. On
questionne alors les différences
entre photographie et peinture
dans l’art du portrait : les poses
et la subjectivité du regard ne
sont pas les mêmes.
Un jeu d’expérimentation en
classe peut aider à confronter
l’autoportrait dessiné par
chaque élève à son portrait
réalisé par un autre élève ou par
l’enseignant avec un appareil
photographique dans la classe.
L’enseignant déploie ainsi un
matériel qui rappelle aux élèves
que l’artiste travaille de façon
très concrète et artisanale (le
miroir, la toile, les crayons, la
peinture, l’appareil photo).
Et surtout, il peut questionner le
statut documentaire ou
artistique du portrait. Par cette
activité, il pose des jalons et
quelques questionnements avec
les élèves : qu’est-ce qu’on
appelle de l’art ? à quoi sert la
photographie? où se situe le
regard posé par l’artiste ? que
nous apprennent ensuite les
portraits vus dans le musée ?
Burgess Gelett Franck, Pablo Picasso dans l'atelier du Bateau-Lavoir, 1908, photographie,
Musée national Paris-Picasso
© RMN-Grand Palais - Madeleine Coursaget
© Droits réservés
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Denise Colomb , Portrait de Françoise Gilot,
1952, négatif monochrome souple au
gélatino-b, Médiathèque de l'Architecture et
du Patrimoine (Charenton-le-Pont)
© Ministère de la Culture - Médiathèque du
Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Denise
Colomb
© Succession Picasso
© RMN-Grand Palais - Gestion droit d'auteur
COLLEGE
Arts plastiques, classe de 4e
On peut travailler sur le sens ou la
valeur du portrait / autoportrait
qui mobilise une représentation
physique externe mais aussi interne
(sensible et psychologique) de son
sujet.
L’enseignant peut utiliser en
parallèle la photographie dans un
travail permettant de mieux poser
les modalités (externes et internes)
d’une représentation.
Il s’agit de demander à chaque
élève de se prendre en photo, de
faire ainsi son portrait (en pensant
aux « selfies » auxquels les
adolescents sont habitués) pour
poser une question simple qui vaut
aussi bien aujourd’hui qu’à l’époque
de l’exécution de l’Autoportrait par
Picasso en 1901 : à quoi pouvait
servir la peinture à une époque où
la photographie existait déjà ? Que
peut-elle apporter, alors que la
photographie peut si bien
représenter, avec netteté et
précision, les traits physiques d’une
personne ?
Il s’agit bien de guider les élèves
vers la liberté de l’artiste et le choix
de se représenter non seulement
d’un point de vue extérieur (ce à
quoi je ressemble physiquement)
mais aussi à l’intérieur (ce que je
ressens).
Dans l’histoire de l’art occidental,
le portrait ne véhicule pas
uniquement les traits physiques
du sujet mais aussi ses traits
internes / psychologiques (son
intériorité), culturels / ses
coutumes.
Outre le rapport instantané, aisé
et intime que la photographie
autorise avec son sujet, il faut dès
lors évoquer l’atout de la diffusion
qui devient majeure avec
l’invention du calotype au XIXe
siècle. Certains portraits sont faits
pour être diffusés : est-ce le cas
d’autres, comme les autoportraits ?
Pablo Picasso, Autoportrait devant
"Construction au joueur de guitare", dans
l'atelier du Boulevard Raspail, 1913,
épreuve gélatino-argentique, Musée
national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais / Droits réservés
© Succession Picasso
Cela permet bien sûr de poser la
différence entre un portrait
photographique et un portrait
peint.
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Histoire des arts (Arts plastiques / Histoire / Lettres), classe de 3e
La visite au musée en amont
ou en aval permet de nuancer
ce propos pour montrer la
variété de la palette des
couleurs et critiquer les sousentendus. Mais c’est aussi la
possibilité de montrer que la
couleur est chargée d’un sens
et d’une tradition.
L’enseignant s’appuie alors
sur des grandes peintures de
l’art espagnol du XVIIe siècle
ou de l’impressionnisme en
analysant principalement les
différences d’usage de la
palette chromatique.
L’enseignant peut
déconstruire l’évidence d’une
catégorisation d’histoire de
l’art, et plus particulièrement
ce qu’on appelle la “période
bleue”. Une recherche
préalable au CDI de
l’établissement peut amener
les élèves à découvrir qu’il
existe une classification dans
l’histoire de l’art des œuvres
de Picasso autour de notions
– pas absolues – de périodes
« bleue », « rose »,
« polychrome », qui
témoignent des tentatives
pour mettre « en ordre » le
travail de l’artiste.
Pablo Picasso, Autoportrait avec "Homme accoudé sur une table", dans l'atelier de la rue
Schoelcher, 1916, épreuve gélatino-argentique, Musée national Picasso- Paris
© RMN-Grand Palais - Droits réservés
© Succession Picasso
Plus largement, l’enseignant
peut montrer en quoi cet
autoportrait s’inscrit dans une
histoire ancienne de la
représentation, depuis les
portraits funéraires sur les
tombes de l’Antiquité,
jusqu’aux gros plans
photographiques d’artistes
contemporains (à l’instar des
Big self portraits réalisés sur
plusieurs décennies par Chuck
Close).
Albrecht Dürer, Autoportrait ou
Portrait de l’artiste tenant un
chardon, 1493, parchemin marouflé
sur toile, Musée du Louvre
© Musée du Louvre/ A. Dequier- M.
Bard
Chuck Close, Big Self Portrait, 196768, acrylique sur toile, Walker Art
Center, Minneapolis. Art Center
Acquisition Fund
© 1998 Chuck Close
Il peut enfin être utile de resituer le portrait dans le contexte de
ses usages publics ou privés au cours de l’histoire. S’agit-il
d’un portrait public ou privé ? Nous sommes loin de l’utilisation
politique recherchée par les sultans d’Istanbul passant
commande aux artistes vénitiens au XVIe siècle. Mais il faut
cependant réinscrire le portrait dans une tradition ancienne
qu’on peut faire remonter au premier portrait de Jean Fouquet
conservé au Louvre.
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Direction des Publics et du Développement Culturel
Joan Vidal-Ventosa, Portraits de Fernande Olivier, Picasso et Ramon Reventos, 1906, tirage
au gélatino-bromure d’argent, Musée national Picasso-Paris
© RMN-Grand Palais - Madeleine Coursaget
© Droits réservés
Français, classe de 3e
LYCEE
L’enseignant peut demander
aux élèves de rédiger un texte
écrit à partir de leur ressenti
devant le portrait
photographique qu’ils auront fait
d’eux-mêmes ou d’un de leurs
camarades. L’objectif est
d’utiliser le vocabulaire de la
description physique et d’un
champ sémantique plus
psychologique, faisant
davantage la description de la
sensibilité interne au moment de
la prise de la photographie.
Il s’agit de montrer que les
codes du portrait ne sont plus
les mêmes à l’écrit mais qu’il
est possible de créer des
correspondances à partir d’une
bonne lecture du langage de
l’image. C’est ici un travail qui
s’inscrit dans la lecture des
codes d’expression visuelle (qui
peut se faire en collaboration
avec l’enseignant d’arts
plastiques) et s’appuyer sur les
codes de rédaction personnelle
attendus dans la préparation du
Diplôme National du Brevet
(DNB).
Histoire, classe de 1ère
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En histoire, le portrait d’un
individu peut être replacé
dans son contexte historique.
Avec l’Autoportrait de Picasso
en 1901, on peut ainsi
reconstituer le milieu artistique
parisien de la « Belle Époque »
(en insistant bien sur le
caractère d’intériorité du
portrait). On réinscrit ainsi
l’individualité dans un temps
historique plus large, ce qui
n’enlève rien du caractère
unique de l’autoportrait et de la
sensibilité picassienne.
Il s’agit de questionner et
reconstituer la bohème
artistique de Montmartre, ses
acteurs, sa géographie (le
cirque Médrano, le BateauLavoir, le Lapin Agile, etc.) et les
œuvres qui en ont fait la
célébrité dans des domaines
variés : peinture, sculpture,
musique (du cabaret au musichall, sans oublier la figure d’Érik
Satie). Dans un questionnement
sur l’expression de « Belle
Époque », la mélancolie de
Nom du service
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l’autoportrait peut être analysée
sur divers plans (difficultés
pécuniaires de l’artiste, tradition
de représentation du « spleen »
artistique, etc.). Il est opportun
de comparer ici L’Autoportrait
avec l’exceptionnel Portrait de
Picasso par Ortiz de Zarate (MP
3606).
Quel que soit l’angle choisi, il
faut questionner le statut du
portrait-biographie dans son
époque : le portrait en histoire
entremêle intimité de l’individu
et collectif des structures
sociales, économiques et
politiques d’une époque.
Direction des Publics et du Développement Culturel
OEUVRES ASSOCIÉES
- ORTIZ DE ZARATE, Manuel, Portrait de
Picasso, 1920-1925, inv. MP3606
- PICASSO, Pablo, Autoportrait, 1906, Musée
national Picasso-Paris, inv. MP8
- PICASSO, Pablo, Homme au chapeau de
paille et au cornet de glace, 1938, Musée
national Picasso-Paris, inv. MP174
- PICASSO, Pablo, Le Jeune peintre, 1972,
Musée national Picasso-Paris, inv. MP228
- PICASSO, Pablo, L’Homme à la casquette,
1895, Musée national Picasso-Paris, inv. MP1
- PICASSO, Pablo, Portrait d’homme, hiver
1902-1903, Musée national Picasso-Paris, inv.
MP5
À LIRE
Sur l’œuvre de Picasso
- BALDASSARI, Anne (dir.), La Collection du
Musée national Picasso-Paris. Paris,
Flammarion, 2014
- DAGEN, Philippe, Picasso, Paris, Hazan, 2008
- DAIX, Pierre, La Vie de peintre de Pablo
Picasso, Paris, Éditions du
Seuil, 1977
- LEAL, Brigitte, Pablo Picasso, 1881-1973,
Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2011
- PENROSE, Roland, La Vie et l’œuvre de
Picasso, Paris, Éditions Bernard Grasset, 1961
- SECKEL, Hélène, BALDASSARI, Anne,
DUPUIS-LABBÉ, Dominique, - GIRAUDON,
Colette, LEAL, Brigitte, L’ABCdaire de Picasso,
Paris, RMN-Flammarion, 1996
- DAIX, Pierre, Le Nouveau Dictionnaire Picasso,
Paris, Éditions Robert Laffont, 2012, collection
« Bouquins »
À utiliser avec L’Autoportrait de 1901
Sur l’art du portrait :
Sur les liens entre la mélancolie et l’art :
- RUBIN, William (dir.), Picasso et le portrait,
Paris, Flammarion, 1996
- NANCY, Jean-Luc, L’autre portrait, Paris,
Éditions Galilée, 2014
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Nom du service
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- KLIBANSKY Raymond, PANOFSKY, Erwin, et
SAXL, Fritz, Saturne et la Mélancolie, Paris,
Gallimard, 1989
- KRIS, Ernst, et KURZ, Otto, La Légende de
l’artiste. Un essai historique, préface d’E. H.
Gombrich, Paris, Éditions Allia, 2010
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