"Terres Vives Actualités" décembre 2015

Transcription

"Terres Vives Actualités" décembre 2015
TERRES VIVES
actualités
DÉCEMBRE 2015
Le magazine de votre Communauté de Communes
6•
Entreprise CGP
8 •
Bernard Capo
12 • Ecole de musique
en Terres Vives
Espace Jean Zay
www.terresvives.fr
Ecole de Musique en Terres Vives
BrinS de CultureS
Atelier photo pendant les Temps d’Activités Périscolaires
Trail en Terres Vives
Contacts
Communauté de Communes
en Terres Vives
20, route du Crêton
18110 VASSELAY
02 48 23 03 40
[email protected]
www.terresvives.fr
Pôle Economie Tourisme
02 48 25 48 36
[email protected]
Pôle Enfance-Jeunesse,
Sport, Culture, Communication
02 48 25 46 61
[email protected]
Pôle Environnementurbanisme
02 48 23 03 41
[email protected]
Sommaire
• Le mot du Président
3
• Un réseau d’entreprises en Terres Vives
4
• L’urbanisme de nos Terres Vives
5
• Actualités
6
Espace Jean Zay
6
BrinS de CultureS 2015, une saison «plus»8-9
L’environnement au cœur de nos préoccupations
10-11
Le millésime 2016
12
Réseau des bibliothèques en Terres Vives
13
• A la une
14
L’entreprise CGP
14-15
Bernard Capo, le capteur d’âme
16-17
Place à l’École de Musique en Terres Vives
18-19
BULLETIN DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES EN TERRES VIVES
Directeur de la publication : Bernard ROUSSEAU, Président • Rédactions et photographies : Membres de la commission
communication • Couverture : Espace Jean Zay • Création et impression : Alexis RIEGEL, « Accessprint » Vierzon • Dépôt
légal : ISSN n°1763-8364 • Tirage : 7000 exemplaires • Distribution : Equipes municipales et La Poste • Edition : Décembre
2015
2 I Terres Vives ACTUALITÉS
Le mot du Président
Contrainte et opportunité
La loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (autrement
appelée loi NOTRe) a été publiée samedi
8 Août au Journal Officiel. Elle définit notamment les seuils des intercommunalités. Au terme de longues discussions,
députés et sénateurs ont trouvé un point
d’accord pour fixer un seuil minimal à
15000 habitants et de savants calculs
liés à la densité de population font que
notre Communauté de Communes en
Terres Vives est impactée par cette réforme.
En clair, notre Communauté de
Communes en Terres Vives doit
dans sa forme actuelle disparaître
au 1er janvier 2017 !
Bernard Rousseau
Président de la Communauté
de Communes en Terres Vives
ST PALAIS
ALLOGNY
MENETOU
SALON
QUANTILLY
ST MARTIN
D’AUXIGNY
ST GEORGES
VIGNOUX
SUR MOULON SOUS LES AIX
ST ELOY DE GY VASSELAY
PIGNY
FUSSY
Notre première réaction fut pour le moins
un sentiment d’incompréhension. Nous
venons de fêter nos 20 ans d’existence,
nous avons été parmi les pionniers dans
la création des Communautés de Communes. Nos Terres Vives sont reconnues
dans notre département comme dynamiques et très actives dans l’exercice de
nombreuses compétences.
Nous sommes un des rares territoires
communautaires à avoir su développer
un fort sentiment d’appartenance : la plupart d’entre nous se sentent à la fois habitants de leur commune et aussi habitants
des Terres Vives. C’est le fruit d’un long
travail pour que l’entité administrative
« Communauté de Communes » devienne
peu à peu une identité territoriale partagée par tous. Ce que certains appellent
l’acculturation est un processus lent. Ce
sentiment d’appartenance est favorisé
très jeune, d’abord chez les enfants dans
nos centres de loisirs partagés, dans
notre école de musique commune, dans
nos clubs sportifs regroupant des habitants de tous nos villages, dans des événements communs comme la Randonnée
en Terres Vives qui existe depuis 2002,
par nos moments culturels partagés de
BrinS de CultureS, par un événement
sportif fort qu’est le Trail. Nous avons
créé également de nombreux réseaux
qui mettent en lien les habitants de notre
territoire : réseau des entrepreneurs, réseau des assistantes maternelles, réseau
des bibliothécaires, …
Faut-il que ce long travail partagé
disparaisse ?
Nous pourrions nous diluer dans une
grande agglomération et faire disparaître notre jeune identité dans un grand
ensemble administratif lointain, sans
âme et sans véritable projet fédérateur,
au risque de provoquer l’éclatement de
notre collectivité commune.
Nous préfèrerions prolonger l’esprit
de nos Terres Vives au travers d’une
nouvelle entité qui nous ressemble. Si
les conseils municipaux et les conseils
communautaires l’acceptent, nous pourrions travailler à créer une nouvelle collectivité regroupant trois Communautés
de Communes : les Hautes Terres en
Haut Berry, Les Terroirs d’Angillon et
nos Terres Vives.
Nous pouvons si nous en avons la volonté
créer un pôle rural actif fort, de près
de 25 000 habitants, regroupant 29 communes qui ont beaucoup de points communs. La ruralité quand elle est active
est une force, car elle conjugue dynamisme avec proximité. A nous, tous
ensemble de créer une nouvelle identité
commune, ces trois territoires, ces trois
terres, ces trois terroirs ont beaucoup
de ressemblances et beaucoup d’atouts
communs. Le rassemblement de nos
trois forces devrait permettre de consolider ce que nous avons créé chacun de
notre côté. A nous de savoir travailler
ensemble pour l’intérêt commun et les
services de nos habitants. Ce que nous
avons réussi à onze communes, nous
pouvons le conforter, le renforcer à 29
communes en mutualisant nos moyens
et en additionnant nos forces.
La contrainte deviendrait une belle
opportunité si nous savions ensemble nous rassembler et relever
ce défi ?
Bonne année 2016.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 3
ÉCONOMIE
Rédaction :
Béatrice DAMADE
Nelly LAVAURE
UN RÉSEAU D’ENTREPRISES
EN TERRES VIVES
Un réseau, c’est quoi ?
Un réseau est un ensemble de personnes, de professionnels de tous les secteurs d’activités, qui ont envie
de réaliser ensemble des objectifs communs,
dans l’intérêt de tous, et qu’il serait difficile, voire
impossible à réaliser par des actions individuelles et
séparées.
Un réseau, c’est entreprendre ensemble.
Pour cela il faut se connaître et échanger. Il est important de connaître ses voisins, leurs secteurs d’activités afin que les compétences particulières de chacun
puissent être sollicitées.
Un réseau peut être un lieu où on trouve ensemble
des solutions aux problématiques des entreprises,
un lieu d’échanges où on peut trouver des conseils et
mettre en commun nos expériences.
C’est aussi un espace où l’entreprise trouvera des
idées, des compétences, un accompagnement de la
part des autres chefs d’entreprises et des acteurs économiques du territoire pour répondre à une problématique particulière.
Pourquoi un réseau en Terres Vives ?
La volonté des élus du territoire a été avant tout celle de
rapprocher la Communauté de Communes des forces
vives de notre territoire que sont nos entreprises.
Par la création d’un réseau actif, nous pourrons être
plus proches de nos entreprises, tenter de répondre à leurs préoccupations : recherche de ter-
4 I Terres Vives ACTUALITÉS
rains par exemple ; car la Communauté de Communes
est gestionnaire des 11 zones d’activités sur le territoire.
Nous pourrons mettre en relation les besoins et
les ressources avec une connaissance développée
des entreprises locales, former et informer sur des
thèmes communs, impulser des mutualisations de
services ou d’activités.
Un réseau actif apportera aux Terres Vives un nouveau dynamisme économique ; les entreprises peuvent
avancer ensemble et développer leurs activités par
un réseau efficace et solidaire. Les nouvelles entreprises pourront s’appuyer sur ce réseau pour être accompagnées dans leurs démarches et rompre l’isolement, la solitude du chef d’entreprise.
La Communauté de Communes souhaite être le
facilitateur de ce nouveau dynamisme local, être
au cœur de l’activité économique.
La première réunion s’est tenue le 16 septembre à
Saint Martin d’Auxigny. Cette soirée a été exceptionnellement riche en échanges et en pistes de travail et
les dirigeants présents ont démontré leurs envies et
leurs attentes en la matière. La gestion des déchets, la
connaissance des entreprises voisines, le haut débit, la
signalétique des zones d’activités, autant de sujets que
le réseau aura à coeur de mener.
De prochaines réunions vont avoir lieu avant la fin de
l’année pour poursuivre cette initiative. Les professionnels du tourisme ont été conviés lors d’une réunion
spécifique pour mieux évoquer la problématique du
tourisme local.
URBANISME
L’URBANISME DE
NOS TERRES VIVES
Rédaction :
Matthieu Barbou
Mickaël Geneste
La mise en place de la loi du 24 Mars 2014 pour
l’accès au logement et un urbanisme rénové (loi
ALUR) a eu pour conséquence la fin de la mise à
disposition des services de l’Etat pour l’instruction
des actes d’urbanisme sur le territoire de la
Communauté de Communes en Terres Vives
(CCTV).
Procédure à suivre pour réaliser
une demande d’acte d’urbanisme :
Depuis le 1er juillet 2015, le service urbanisme de
la CCTV assure l’instruction de l’ensemble des
demandes d’urbanisme tels que les permis de
construire (PC), les permis d’aménager (PA), les
certificats d’urbanisme (CU) et les déclarations
préalables (DP).
3Le service urbanisme de la Communauté de
Communes instruit le dossier et émet un avis
sur sa conformité ;
Cependant, les mairies restent compétentes dans
ce domaine et c’est le maire de la commune
qui délivre la décision finale.
1 Déposer votre dossier de demande en mairie ;
2 La mairie enregistre le dossier et le transmet
au service urbanisme de la Communauté de Communes;
4 L’avis est envoyé à la mairie concernée ;
5 Le maire donne sa décision vis-à-vis du projet ;
6 La décision est envoyée au demandeur.
Le service urbanisme a instruit 123 dossiers tels que décrits
dans le tableau ci-dessous :
Allogny
Certificat
d’urbanisme
Déclaration
préalable
Permis de
construire
Permis
de démolir
TOTAL
1
5
4
0
10
Fussy
0
1
4
0
5
Menetou Salon
6
7
2
1
16
Pigny
1
2
4
0
7
Quantilly
0
3
1
0
4
St Eloy de gy
2
7
3
0
12
St Georges sur Moulon
0
1
0
0
1
St Martin d'Auxigny
8
10
14
0
32
St Palais
2
6
2
0
10
Vasselay
6
4
8
0
18
Vignoux
1
3
4
0
8
27
49
46
1
123
TOTAL
Service urbanisme : 02 48 25 42 17 – Matthieu BARBOU et Mickaël GENESTE
Terres Vives
ACTUALITÉS I 5
ACTUALITÉS
ESPACE
JEAN ZAY
Objectifs : loisirs, démocratie, citoyenneté
Rédaction et photos :
Aurélie Chabenat
Lydie Pereira
Photos : Bernard Caulier
INAUGURATION
14 OCTOBRE 2015
Avocat, homme politique
français, humaniste et laïque,
ministre de l’éducation
nationale et des beauxarts, de 1936 à 1939, député
et conseiller général du
Loiret, Jean Zay a réalisé de
nombreuses réformes dans
le domaine de l’éducation.
Il a contribué fortement au
développement des méthodes
pédagogiques actives.
Espace 3/5 ans :
2 salles pour les activités
+ 1 salle sieste ou motricité
+ une cour avec jeux
(réservé aux 3/5)
Espace 6/8 ans :
2 salles pour les activités
+ une cour avec jeux
(réservé aux 6/8)
Espace 9/11 ans :
2 salles pour les activités
avec sortie sur le city
stade (réservé aux 9/14)
Espace 12/14 ans :
1 salle pour les activités
Restaurant :
110 places assises
Capacité d’accueil
maximale du Centre
de Loisirs : 200 enfants.
6 I Terres Vives ACTUALITÉS
A noter :
cuisine pédagogique
accessible à tous les
enfants encadrés par
des animateurs
Que devient le Centre
en dehors des mercredis
et des vacances ?
• les Temps Activités
Périscolaire
• les 2 salles des 9/11
ans sont séparées par
une cloison amovible,
devenant une grande
salle de 60 places
assises qui peut être
louée (entreprises,
associations ...)
LE PROJET PÉDAGOGIQUE
2015-2016
Les 2 objectifs définis
pour cette année :
• favoriser l’épanouissement culturel,
physique et intellectuel de l’enfant
et du jeune par la découverte et la
pratique d’activités diverses
• développer l’apprentissage de la
responsabilité, de la solidarité et
l’expérimentation de la démocratie
et de la citoyenneté.
LE FONCTIONNEMENT DES MERCREDIS
ET DES PETITES VACANCES
7h30 à 9h > accueil (animé)
9h à 12h > matinée activités
12h à 13h30 > repas ou pause
déjeuner pour les enfants ne
déjeunant pas sur place
13h30 à 14h > accueil (animé)
14h à 17h > après-midi activités
17h à 18h30 > accueil (animé)
Les mercredis après-midi :
Sur la période allant jusqu’aux petites vacances de Noël, 100 enfants sont
inscrits pour les mercredis après-midi (dont 86 déjeunent sur place).
L’ÉQUIPE D’ANIMATION
L’équipe est composée de 16 animateurs et de 2 responsables : Aurélie
DURAND, responsable de l’Espace
Jean Zay et Anne THOMAS, coordonatrice de l’ensemble des Accueil de Loisirs sans Hébergement du territoire.
Liaison écoles / centre de loisirs :
3 navettes, chacune avec 2 animateurs, récupèrent les enfants à la
sortie des écoles des communes en Terres Tives afin de les amener au
Centre de Loisirs.
Les 3 navettes proposées (le midi) :
Menetou
Salon
Circuit Jaune :
• St Palais 11h30
• Quantilly 11h40
• Menetou 11h50
• Vignoux 12h00
• St Martin CDL 12h10
Quantilly
Circuit Rouge :
• Pigny 11h45
• Fussy 12h00
• St Georges 12h15 • St Martin CDL 12h25
St Palais
Allogny
St Martin
d’Auxigny
St Georges
sur Moulon
St Eloy de Gy
Vasselay
Vignoux
sous les Aix
Pigny
Circuit Bleu :
• Allogny 11h30
• Vasselay 12h10
• St Eloy Bourg 11h55*
• St Martin CDL 12h20
* Les éléves de Bourgneuf seront acheminés par
la navette de l’école à l’école du Bourg de St Eloy
pour prise en charge.
St Martin : fin école à 11h15, pédibus vers le CDL
Petites vacances : Le Centre de Loisirs est ouvert pendant :
• Les vacances d’automne : 165 enfants inscrits
• Les vacances d’hiver
• Les vacances de printemps
Centre de loisirs fermé pendant les vacances de fin d’année
Grandes vacances :
Le Centre des Terres Vives à St Martin, sera ouvert les 2 mois complets
juillet et août. Les Centres de Fussy, Menetou et Vasselay resteront ouverts
en juillet avec report d’inscription possible en août sur St Martin si assez
de places.
Contact : Tél. 02 48 55 11 11
PORTRAIT DES RESPONSABLES
Aurélie DURAND,
Diplômée d’un BPJEPS (Brevet
Professionnel Jeunesse Education
Populaire et Sportive). D’origine
Toulousaine, elle a rejoint le Berry
en 2010. Employée depuis le 1er
septembre 2015 au Centre de Loisirs, sa mission : responsable de
l’Accueil de Loisirs et du Projet Pédagogique.
Anne THOMAS,
Diplômée d’un DEJEPS (Diplôme
D’Etat Jeunesse Education Populaire
et Sportive). Employée à la CCTV
depuis 2007 au service Enfance et
Jeunesse, sa mission : coordinatrice
des Centres de Loisirs du Territoire ;
aide sur la mise en place des TAP
dans le cadre du Projet Educatif De
Territoire (PEDT), dont elle assure le
suivi et l’évaluation.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 7
ACTUALITÉS
BRINS DE
CULTURES 2015
Rédaction et photos :
Isabelle Rouzeau
Photos : Bertrand Flouret
& Panorama photos
UNE SAISON «PLUS»
EN 2015, BRINS DE CULTURES A PRIS SES « S » POUR PLUS
DE RENDEZ-VOUS, VARIÉS ET À VOTRE RENCONTRE !
Pour sa 8ème édition, la Communauté de Communes donne un nouvel élan à « BrinS
de CultureS » en développant une saison. Concertée, programmée et coordonnée avec l’association Le Carroi, elle est articulée autour de la vie des Terres
Vives et des acteurs du territoire.
2015, une année parsemée de brins
réguliers :
Deux spectacles ont été choisis par les bibliothécaires avec l’ambition de s’emparer des thématiques de ces derniers spectacles pour faire vivre
leurs bibliothèques, au travers de rendez-vous
complémentaires.
Pari réussi : outre le plaisir de partager un spectacle, la proposition devient un « révélateur de
territoire » ! Autour du premier spectacle
« Sourde Oreille », qui a fait salle (archi) comble
à Allogny en février, c’est à la rencontre des malentendants et de la marionnette que les équipes
nous ont emmenés, d’un village à l’autre. Et en
novembre à Pigny, le spectacle « Bang ! » de la
compagnie Volpinex a donné l’occasion de parler de l’univers du western et de la technique du
cinéma d’animation et du bruitage.
L’école de musique en Terres Vives avait signifié sa volonté de fédérer autour d’une pratique vocale. Le concert annuel de l’école a été
couplé avec la prestation d’Amapola (chants du
monde). Les élèves ont pu bénéficier de conditions de représentations professionnelles et élargir leur audience avec plus de 150 personnes
présentes.
8 I Terres Vives ACTUALITÉS
En juillet se concrétisait l’entente du Carroi et de
la Communauté de Communes autour du festival « A la rue ! ». Initiative de l’association
soutenue depuis plusieurs années par MenetouSalon, la programmation d’arts de la rue correspond à une volonté d’offrir des spectacles
au plus grand nombre. Petits et grands ont
pu assister gratuitement à des représentations
théâtrales (du « classique » Tchekov à des écritures contemporaines autour d’un alambic ou
d’une partie de pétanque), de cirque, d’humour,
de marionnette. Dans une ambiance familiale, le
public a marqué sa « soif » d’écouter et de
voir, car beaucoup n’ont manqué aucune des 9
représentations.
A noter, deux projets participatifs notables :
La Fanfare de la Touffe proposait de prendre
part à une fanfare d’un jour et le Grand Chœur
dirigé par Céline Cherrier avec plus de 80 choristes, issus de tout le territoire et au-delà, qui
ont donné une représentation en plein air, un
défi acoustique relevé brillamment par ces chanteurs aux chapeaux dont les voix ont ampli la
place centrale !
En préalable du festival, deux « impromptus »
ont surgi sur le territoire : les ballerines de
la cie Colbok ont donné leur ballet décalé lors
de la brocante de Fussy en avril, tandis que des
clowns balayeurs de Fabrika Pulsion ont
veillé à l’ambiance du Marché de Potiers de Saint
Palais en mai.
Pendant l’été, deux concerts de Plein’Air ont
eu lieu dans des lieux remarquables du territoire,
souvent fermés au public le reste de l’année…
Le concert d’Ocara, au Château de Beauchêne à
Allogny et de Jean-Louis Thomas initialement
prévu au château de Saint Georges mais rapatrié au centre socioculturel pour cause d’intempéries, qui n’a rien enlevé à la qualité du récital
et n’a pas démobilisé le public venu en nombre !
Dans cette programmation, les tout petits
n’ont pas été oubliés avec le spectacle
Comme des Images de la Compagnie Ô à Saint
Eloy de Gy, avec le relais du RAMPE (Réseau des
Assistants Maternels Parents Enfants) et des
crèches du territoire (deux représentations données à guichet fermé).
Une bonne fréquentation alliée à la satisfaction
du public : BrinS de CultureS peut répandre
sur le même terreau en 2016 avec une nouveauté, la culture scientifique.
2016 EN VUE
Retour sur le Trail en Terres Vives 2015
Jean Frémiot - Exposition photos
« La succulante histoire de Thomas Farcy »
Cie Thé à la rue • Théâtre tout public
Picapao et l’école de musique en Terres Vives
Musique brésilienne
Parcours autour du ciel Conférence + cosmorium
Visite incongrue de la commune de St Palais
par Bruno Tiaïba • Théâtre tout public
« la Patrouille Piétonne de Proximité Préventive »
Cie Le Muscle • Théâtre tout public
Festival « A La Rue ! » Vendredi 8 et samedi 9 juillet à Menetou-Salon
« Bouche à oreille sur partition »
Cie Matulu – Trio vocal et musical
« Monsieur Satie et ses amis »
Hélène Bellanger - Piano
« Ça pousse » Théâtre Buissonnier
Théâtre jeune public
« Signé BZK » Cie La Confiture dans l’yaourt
Théâtre tout public
Terres Vives
ACTUALITÉS I 9
ACTUALITÉS
L’ENVIRONNEMENT
AU CŒUR DE NOS
PRÉOCCUPATIONS
COMMENT SE PRÉSENTE
UNE FACTURE DE
REDEVANCE INCITATIVE
Depuis maintenant 2 ans, les modalités de la redevance incitative sont
ancrées dans les habitudes. Celle-ci a permis de réduire les déchets
produits sur notre territoire, 25% d’enfouissement en moins, notamment
en accompagnant à un meilleur tri. Pour une meilleure lecture de votre
facture, en voici la présentation :
Nom, prénom
et adresse de la
personne à qui est
adressée la facture
Numéro d’usager et de
facture qui permettent de
vous identifier
Montant de la
part fixe, incluant
notamment les 13
levées du forfait
de base
Adresse de production de
déchets, elle peut être
différente de l’adresse
d’envoi, par exemple pour
les résidences secondaires
Total à payer
Nombre de levées
supplémentaires
et prix de la levée
supplémentaire.
Cette ligne
n’apparaît pas
si vous avez eu
moins de 13
levées
Coordonnées de la
Trésorerie, elles permettent
notamment le paiement par
virement
Pour un paiement par TIP, renvoyez le coupon signé
avec un RIB si vos coordonnées bancaires ne sont
pas enregistrées ; ou non signé si vous payez par
chèque
10 I Terres Vives ACTUALITÉS
Détails de l’abonnement
Pour les usagers en bac :
La part fixe correspond à l’abonnement du service déchets ménagers (les frais de structure, le
passage systématique du camion,
l’entretien et le gardiennage de la
déchèterie et des Points d’Apports
à Déchets Verts communautaires, la
mise à disposition des bacs à puce
et leur maintenance, les 13 levées
obligatoires par semestre, la mise à
disposition des sacs jaunes,…).
La part variable correspond au
nombre de levées du conteneur
à puce supérieur aux 13 levées obligatoires minimum par semestre (soit
à partir de la 14° levée).
Elle est déstinée à couvrir les charges
variables liées au service de collecte
et de traitement des déchets.
Elle est calculée en fonction du
nombre et du prix à la levée défini
selon le budget.
Rédaction :
Aude Planchot
Pauline Guilhamet
Depuis juillet 2015, une nouvelle
lettre d’information a été lancée
« Quoi de n’oeuf en Terres Vives ? ».
Cette lettre adressée avec la facture de Redevance Incitative fait le
point sur les nouveautés de l’activité de gestion des déchets de
la Communauté de Communes. Elle
permet également de rappeler le
fonctionnement du service et
les consignes, notamment sur le tri
sélectif.
FAUTEUILS
TABLES
LITERIE
MEUBLES
RANGEMENTS
BENNE
ECO-MOBILIER
t non au
oids du bac !
Suite à la lettre « Quoi de n’œuf en
Terres Vives », les derniers composteurs acquis en 2013 ont été vendus.
100 de plus ont été achetés en
octobre et les demandes continuent.
Si vous n’êtes pas encore équipé
d’un composteur, vous pouvez en
acheter un directement auprès de la
gardienne de déchèterie, pour 25€
par chèque bancaire uniquement.
Le compostage permet de réduire
sa poubelle d’ordures ménagères
puisque les déchets verts et déchets
de cuisine représentent 30 à 50%
des déchets produits par un ménage. En 2014, la caractérisation
des Ordures Ménagères des habitants des Terres Vives a montré qu’ils
comptaient 25kg/hab/an de déchets
fermentescibles et 10kg de déchets
de papiers sanitaires (mouchoirs…)
dans la poubelle noire. Ce résultat
est encourageant puisqu’à l’échelle
de la France c’est 110kg de déchets
compostables qui se retrouvent dans
les ordures ménagères. Félicitations !
Malgré tout, ce sont 35kg par an et
par habitant qui pourraient être compostés sur les Terres Vives, soit 470
tonnes qui représentent un coût de
traitement de 39 500€ par an.
CHAISES
OPÉRATION
POULES NOIRES
DU BERRY
Les Terres Vives
Après le succès de l’opération pilote
Poules Noires du Berry en Terres
Vives en octobre 2013, l’adoption
de poules noires du Berry par
des foyers des Terres Vives a été
relancée. Ce sont 100 foyers qui
adopteront 2 poules chacun,
pour 15€. Les inscriptions ont eu
lieu de juin à octobre et les poules
arriveront à la déchèterie intercommunale fin janvier ou début février.
Cette opération permet de sensibiliser à la réduction des
déchets alimentaires, puisque
sur la première opération, chaque
couple de poule avait consommé
en moyenne 130kg de déchets
de cuisine dans l’année. Elle permet également aux familles adoptantes de consommer des œufs
frais, directement récoltés dans le
jardin, pour la joie des petits et des
plus grands.
Depuis le 1er octobre 2015, la
déchèterie compte une nouvelle
benne : la benne Eco-Mobilier,
qui permet de récupérer et de recycler tous les anciens meubles. Les
meubles récupérés peuvent être en
bon ou en mauvais état, ils seront
démontés, les pièces de bois serviront à faire des copeaux pour
l’ameublement ou le chauffage,
les tissus et rembourrages permettront de faire de l’isolation. Cette
nouvelle filière, financée par
l’écocontribution des constructeurs
de meubles et par les acheteurs,
permet de valoriser des déchets
qui étaient jusqu’alors enfouis.
La valorisation des déchets amenés en déchèterie sera également
complétée par l’expérimentation
sur le recyclage de certains
plastiques. Les polyéthylènes et
polypropylènes (code 2,3 et 5) sont
récupérés, puis acheminés à Baugy où ils sont compressés avant
d’être envoyés chez des recycleurs
qui les utilisent pour recréer du
matériel en plastique (tuyaux,
arrosoirs…). Toutes ces nouvelles
filières permettent d’améliorer la
valorisation des déchets tout en
économisant des ressources.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 11
ACTUALITÉS
SAMEDI
28
MAI
2016
6
1
0
2
E
M
I
S
É
L
L
I
LE M
La première édition qui s’est déroulée le 30 mai dernier a remporté un énorme
succès : 650 coureurs répartis sur deux circuits de 12 et 22 kilomètres, et 150
enfants. Le 28 mai 2016, pour sa nouvelle édition, le Trail en Terres Vives
présente quelques nouveautés.
Cette journée sera à nouveau organisée à Menetou Salon avec l’aide de nos partenaires locaux. Nous avons
souhaité garder l’esprit familial, la convivialité et
le désir de fédérer un maximum de personnes autour
de ce moment.
Pour cela, il devrait y avoir à l’ordre du jour cette année trois courses enfants afin de mieux répartir nos
jeunes « runners » par âge et par niveau.
Pour les adultes, la nouveauté est la création d’une
« première marche » supplémentaire pour permettre
aux plus indécis de se lancer dans l’aventure.
Il y aura donc cette fois trois parcours de 8, 15 et
22 kms. En ouvrant l’activité aux coureurs aguerris comme aux novices, nous espérons arriver à faire
découvrir le trail à encore plus d’habitants des Terres
12 I Terres Vives ACTUALITÉS
Vives et pourquoi pas dépasser la barre des 1000
coureurs !
Le « village santé » sera également de la partie pour
faire le parallèle entre la pratique du sport et ses bienfaits. Cette journée coïncidant avec la journée mondiale du jeu, l’association Menetou Salon en Fête mettra en place des jeux pour occuper les petits … voire les
grands, qui ne courent pas !
Cette journée ne se fera qu’avec l’aide de bénévoles, aussi, si vous souhaitez apporter votre contribution pour que cette journée se passe aussi bien que celle
de 2015, faites-vous connaître auprès de la CCTV au
02 48 25 46 61.
Pour les coureurs, il vous reste 6 mois pour vous
préparer !
RÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES
EN TERRES VIVES
Rédaction et photos :
Bertrand Flouret
La petite
dernière est
Rédaction et photos :
Laurent Casanave
Photos : Jean Fremiot
LES INSCRIPTIONS
SERONT OUVERTES À
PARTIR DE JANVIER
2016 VIA LE SITE WEB
DES TERRES VIVES :
SUR WWW.TERRESVIVES.FR
née
C’est une médiathèque traversée de lumière ouverte sur la
nature, qui vient d’être inaugurée le 13 novembre dernier. Un
nouvel espace de 104 m² qui a vu le jour entre l’école et la
mairie de Pigny (après 30 ans passés au premier étage de la
salle des fêtes qui n’était accessible que par un petit escalier en
colimaçon). Ce lieu accueillant, aux couleurs modernes, donne
envie de venir passer un moment pour lire ou échanger. Depuis
3 ans les bénévoles conçoivent avec l’architecte l’organisation
des lieux, choisissent les couleurs et les étagères qui vont
accueillir plus de 3000 documents. « Cerise sur le gâteau »
(comme le dit Lucette), il y a un petit théâtre de verdure entre
la forêt et la salle principale pour faire des lectures aux beaux
jours. En entrant, une grande étagère à roulettes qui abrite tous
les documentaires. Un peu plus loin un grand bureau où vous
accueillent les bénévoles pour vous aider dans vos recherches.
Cette grande pièce est répartie en plusieurs espaces : une
partie pour les enfants avec des livres d’images, des tables et
des bacs remplis de livres pour les plus grands. Plus loin, des
jeux de société, livres, BD, CD et DVD pour les plus grands.
Un poste informatique est à votre disposition, outil
incontournable dans notre monde numérique. Et pour attirer
un public trop rare, un beau rayon de mangas.
Ce n’est que la partie visible de la médiathèque. L’équipe
dynamique accueille régulièrement les élèves de 3 à 11 ans
pour leur faire découvrir par le jeu les richesses des livres.
Ils organisent des animations plus ou moins gourmandes
comme celle sur le chocolat avec des dégustations à l’aveugle,
réalisent des expositions comme dans le cadre des « Raisins de
la Culture » avec la la DLP* ; des animations en lien avec BrinS
de CultureS. L’occasion d’organiser un concours photo des
plaques de rue du village en lien avec la vigne ; des moments
d’échanges privilégiés avec le public. La médiathèque propose
un nombre illimité d’ouvrages à emprunter jusqu’à 90 jours.
Le + : Vous devriez bientôt y voir arriver un public particulier
avec de petits sacs de graines à échanger : Une grainothèque.
Si vous avez la petite carte verte, allez faire un tour dans ce
beau lieu, et pourquoi pas le 2ème dimanche matin de chaque
mois !
* Direction de la Lecture Publique.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 13
À LA UNE
L’ENTREPRISE CGP
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE,
LA FUSION AVEC CARCIAL …
Photo
F. Froissart
Centre technique
14 I Terres Vives ACTUALITÉS
Implantée en Terres Vives à Saint Georges sur Moulon
depuis 2006, sur un ancien site de la Martinoise dont elle
a repris une partie du personnel, CGP Berry et son centre
d’essai compte 30 salariés et réalise 5 millions d’euros de
chiffre d’affaires à l’export.
Une belle réussite basée sur l’innovation dans le domaine
de la conception et de la réalisation d’emballages spéciaux.
La force d’un groupe d’entreprises
locales
La première unité du groupe CGP Coating
Innovation fut créée en 1999 dans le Puy
de Dôme. Aujourd’hui, le groupe compte
10 sociétés sur 5 continents, regroupant
chacunes quelques dizaines de personnes, toutes bien ancrées dans leurs
territoires. Cela se traduit notamment par
un recrutement local, comme ce fut le
cas en Terres Vives, mais aussi au Canada
ou en Allemagne, permettant au groupe
de limiter son turn-over et de s’appuyer
sur des équipes stables et investies pour
poursuivre son développement.
Cette diversité d’implantations associée
à une réelle complémentarité de ses différents sites de production, constituent
pour CGP Coating Innovation, un dispositif sécurisant, qui lui permet d’évoluer
au plus près de ses clients, partout dans
le monde. Frédéric Froissart, Directeur
Général du groupe, précise : « Chez CGP,
la création d’une nouvelle implantation
résulte d’un processus bien maîtrisé :
contacts de nouveaux clients sur les salons, installation d’un bureau local, unité
de stockage et création d’une unité de
production, quand cela se justifie. » Les
résultats sont là : 65 millions d’euros
de chiffre d’affaires dont 80% réalisés à
l’export, 250 collaborateurs, 50 millions
d’euros d’investissements sur 15 ans et
30.000 tonnes de papier transformées
par an.
Rappelons que l’unité de production de
Saint Georges sur Moulon a été créée
en 2006, afin de répondre à l’objectif de développement d’une gamme de
cartons compacts, en complément des
papiers spéciaux produits en Auvergne.
« Le choix de cette implantation résulte
d’un heureux hasard », témoigne Frédéric
Froissart. « Étant originaire de Bourges,
j’ai cherché dans les environs et ai rapidement trouvé, avec l’aide de l’Agence
de Développement du Cher, le site idéal
à Saint Georges sur Moulon. »
Rédaction :
Béatrice Damade
Jean-François Méré
Une unité de fabrication ‘papiers, films et cartons
de haute technologie’
CGP Berry fait partie d’un ensemble de petites et
moyennes entreprises : le groupe CGP Coating Innovation, spécialiste du couchage de papiers et films spéciaux. Ces matériaux sont utilisés pour répondre aux
besoins de stabilité des marchandises pendant le transport. Ils peuvent être utilisés en revêtements antiglisse,
imperméables, anti-odeur…, à l’intérieur d’emballages
ou encore comme films et plaques intercalaires placés
entre chaque couche de produits ou marchandises disposés sur une palette, évitant toute chute lors de manipulations.
Ses principaux clients sont des industriels de tous secteurs (automobile, alimentaire ou du bâtiment…), les
distributeurs de papiers, de films et de plaques intercalaires, ainsi que les transformateurs (papiers enduits
pour la fabrication de sacs…).
et un centre de recherche et d’essai
à Saint Georges sur Moulon
Le site héberge également un centre technique qui emploie 7 ingénieurs experts. Ce centre est chargé, pour
l’ensemble du groupe CGP, de rechercher et de tester
des solutions de revêtements ad-hoc, à la demande de
clients et prospects industriels. Une fois le prototype validé, les unités de production de CGP entrent en scène. La
réputation du centre et sa qualité de prestation attirent
aujourd’hui de grands groupes industriels, qui font appel
aux compétences et au savoir-faire de CGP pour leurs
propres produits.
Nouveau relai de croissance :
l’acquisition de Carcial par CGP Berry
Alors que la crise économique est venue ralentir le développement de l’entreprise, le projet initial de CGP pour
le site de Saint Georges sur Moulon était d’atteindre les
10 millions d’euros de chiffre d’affaires et une cinquantaine de salariés. Grâce au récent rachat de Carcial,
entreprise voisine située sur la commune de St Martin
d’Auxigny, CGP poursuit sa croissance. A terme, l’activité
et l’ensemble des salariés seront regroupés sur le site de
CGP Berry pour atteindre cet objectif, soit 50 employés.
« Cela permettra de créer une unité de taille suffisante
pour pérenniser des activités complémentaires, mais de
taille critique individuellement », explique Frédéric Froissart. « Alors que la clientèle de Carcial est plutôt locale,
celle de CGP Berry se situe essentiellement hors de nos
frontières, mais cela n’exclut pas que les produits de
Carcial pourront également profiter des innovations du
centre technique ».
Le groupe travaille sur d’autres projets d’extension en
Chine, en Turquie, … Un beau modèle de développement
diversifié qui combine petites entreprises locales et activités à l’international.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 15
À LA UNE
Dans la culture amérindienne, le capteur de rêves est un objet artisanal.
Agissant comme un filtre, il conserve
les belles images de la nuit et brûle
les mauvaises aux premières lueurs
du jour.
Bernard CAPO est le capteur de rêves,
le capteur de l’âme du Berry, il a
tout au long de sa vie traduit l’essence de notre territoire, nous a permis de respirer le parfum intime de
notre belle ville de Bourges. Il puise
son inspiration dans son amour pour
notre région, pour notre ville. Dans
son atelier de St Martin d’Auxigny, il
créé ses dessins qui expriment depuis
toujours sa passion pour sa terre natale.
Le Berry, “un pays qu’on ne voit
qu’en écartant les branches”,
disait
Alain-Fournier.
Ce
Berry
secret, Bernard CAPO a su nous
le révéler à travers les cases de
ses 30 albums de bandes dessinées. La réalisation de son œuvre
majeure, « le grand Meaulnes »,
fut le résultat d’un travail obstiné :
pendant 20 ans, il écrit aux ayants
droit d’Alain-Fournier, la réponse de
la famille de l’écrivain est longtemps
une réponse négative. La bande dessinée a été pendant des décennies
considérée comme un art mineur.
Il obtient enfin l’accord de la petitenièce d’Alain-Fournier. Bernard CAPO
dessine alors l’adaptation qu’il portait
en lui depuis son enfance. Son travail
est accepté par CASTERMAN, grande
référence dans la BD, éditeur notamment des albums de Tintin.
Rédaction et photos :
Bernard Rousseau
Anita Gorges Cravec
Annie Gilbert
16 I Terres Vives ACTUALITÉS
Tintin, l’enfance…Comment devienton auteur de BD ?
Fils d’un père espagnol et d’une mère
allemande, le petit Bernard est né rue
des Urbets, en plein Bourges, à l’ombre
de notre cathédrale. Tout jeune, il
BERNARD CAPO
le capteur d’âme
s’imprègne des vieilles rues de la cité berruyère,
des mystères des marais… Heureuse enfance !
Il déménage aux Bigarelles, quartier populaire. Bernard
a un don pour le dessin, dû sans doute à un environnement familial fort autour de l’Art, son oncle peint, son
père dessine, ils savent transmettre leur passion à leur
famille.
Déjà, à l’école maternelle Marcel Sembat, Bernard fait
l’admiration des institutrices avec ses dessins. Jusqu’à
l’adolescence, il dessine et écrit des romans.
Sa mère, pour ses 15 ans, lui offre une guitare. C’est
alors le début d’une nouvelle passion. Il abandonne le
dessin pour la chanson. Il écrit, compose et interprète. Après l’obtention de son bac philo, il part au service militaire pendant 16 mois.
Au terme de ses obligations sous les drapeaux, il intègre
son premier groupe de musique, où il chante DYLAN, Joan
BAEZ, Hugues AUFRAY…C’est l’après 1968, les jeunes se
cherchent, un monde plus pacifique semble émerger…
Bernard part en voyage à travers le monde. Il se retrouve
notamment dans un kibboutz en Israël. Il y travaille
beaucoup, fait la cuisine, la plonge, la cueillette dans les
vergers...
Bernard est un homme libre, l’expérience est enrichissante mais le formatage des esprits ne lui convient pas.
Il décide de rentrer en France. Il devient alors aide-comptable à la Sécurité Sociale. Là aussi, le travail administratif ne lui laisse pas assez d’espace pour exprimer ses
qualités créatrices. Il devient animateur-éducateur dans
une maison des jeunes, puis décide d’être chanteur
professionnel. Il part en tournée dans toute la France
avec ses chansons. Difficile de « boucler » les fins de
mois quand on est troubadour. Il reprend alors le dessin
comme caricaturiste pour le journal « La Nouvelle République » et réalise de nombreux portraits des artistes qui
chantent lors du Printemps de Bourges.
Mais ce que Bernard aime depuis toujours, c’est « raconter une histoire et dessiner ». Depuis toujours, dans son
enfance, les BD sont à la maison en bonne place. Son père
en est un fan.
Il s’essaie à sa première BD dans le journal la Nouvelle
République, sur le thème des chevaliers de la table ronde,
une confrérie qui se réunissait secrètement à l’hôtel LALLEMANT pour découvrir les mystères de l’alchimie.
Sa BD connaît un vrai succès et débouchera sur son album
« le Roi de Cœur », illustrant les vieilles rues de Bourges,
la cathédrale, les souterrains…L’imprégnation du parfum de son
enfance est traduite
dans des planches magnifiques. L’histoire des
alchimistes passionne.
« Le Roi de Coeur »
lui ouvre les portes des
éditions LOMBARD qui
à l’époque font paraître le journal de Tintin. Son personnage
« Loïc FRANCOEUR »
y vivra dans 6 albums.
Le travail est intense.
Il doit arrêter la chanson.
Puis ce sont « Les Grandes Heures de Bourges », remarquables dessins des rues de Bourges.
Ce livre sera même emporté par le cosmonaute VOLKOV
dans la station internationale MIR. Bernard CAPO a envoyé
Bourges dans l’espace…
Puis vient son « Everest », le Grand Meaulnes. Après ce
magnifique album tiré à 13 000 exemplaires, Bernard a
l’impression d’avoir vider le flacon de son inspiration,
d’avoir tout dit, et il décide d’arrêter la bande dessinée.
Toutefois, une figure de son enfance le hante toujours. Le
jeune Bernard, alors élève au vieux lycée Alain-Fournier,
rencontrait souvent Marcel Bascoulard, ce personnage
haut en couleur, artiste et vagabond, ombre de Bourges
hantant les vieilles rues. ”Monsieur Bascoulard” est la
dernière création de Bernard CAPO, bel ouvrage qui décrit
la vie de ce personnage cher aux berruyers; ce livre est
aussi une belle introspection de son auteur.
Bernard CAPO, sensible, tout en tendresse a su capter
l’âme de notre territoire et écarter les branches de notre
cher Berry pour porter son parfum à travers le monde.
Merci Bernard…
Terres Vives
ACTUALITÉS I 17
À LA UNE
PLACE A L’ECOLE
DE
MUSIQUE
EN TERRES VIVES
INTERVIEW DE JÉRÔME RIFFAULT,
PRÉSIDENT DE L’ECOLE DE MUSIQUE EN TERRES VIVES
L’enseignement et la pratique de la musique sur le territoire de Saint
Martin d’Auxigny ont été initiés par l’Harmonie de Saint Martin d’Auxigny,
L’indépendante (qui a fêté ses 120 ans en 2015), dont est issue l’école,
créée, elle, en 1985.
RENSEIGNEMENTS
Adresse : Espace Jean Zay
route de l’Etang
18110 Saint Martin d’Auxigny
Mail : [email protected]
Tél. 07 81 64 65 72
On peut caractériser l’école de musique en Terres Vives
autour de 4 axes forts :
• Une éducation populaire,
• Donner du plaisir aux élèves musiciens,
• Tendre vers des pratiques collectives,
• Jouer pour le public dans les meilleures conditions
(avec l’aide de l’association Le Carroi)
L’Harmonie et l’école de musique ont ainsi créé une entente depuis plus
de 20 ans maintenant.
Chaque structure a ses spécialités selon l’instrument de musique choisi.
Ainsi, pour les instruments à vent (cuivre et bois, autres que la flûte), les
élèves seront dirigés vers l’Harmonie. L’école prend en charge la formation
musicale (solfège) et les autres instruments (guitare, batterie, piano,...).
COMPOSITION DE L’ÉCOLE
Site : www.musique.terres.
vives.over-blog.fr
Rédaction et photos :
Bernard Caulier
& Panorama photos
18 I Terres Vives ACTUALITÉS
Nous comptons 7 enseignants, chacun ayant un instrument de prédilection.
Chacun d’entre eux, enseigne alternativement au sein de 2 à 3 écoles de
musique associatives dans le département du Cher.
Chaque créneau d’enseignement compte de 2 à 12 élèves âgés de 4 à 77
ans. L’enseignement de la musique peut débuter dès l’âge de 4 ans et ce
jusqu’à n’importe quel âge.
L’école dispense des cours à environ 50 personnes par an.
Elle encourage les élèves à jouer avec les autres et à développer une
pratique collective. L’administration de l’école repose sur des bénévoles,
aidés par Isabelle Rouzeau, administratrice du Carroi.
CONCERTS À VENIR
Avec les concerts, la volonté de l’école est d’aller à la
rencontre des gens, de sortir des lieux habituels pour
investir le hall des mairies, les commerces,...
Quelques dates sont déjà à retenir :
•
Dimanche 20 mars, dans le cadre de la saison
BrinS de CultureS de la Communauté de Communes
en Terres Vives : concert/spectacle annuel sur le
thème de l’Amérique. Il sera accompagné en
2ème partie du groupe de musique brésilienne
« Picapao ».
•Un concert en soirée au bar le Guet-Apens
de Pigny en juin.
•Un concert impromptu en fin d’après-midi au
Comptoir de Saint-Georges-sur-Moulon au
printemps prochain. Un concert impromptu,
c’est un concert dispensé dans un lieu public
sans annonce préalable !
COURS DISPENSÉS ET LEUR PLANNING
Lundi : batterie avec Jonathan RENARD
Guitare folk et électrique avec Stéphane COUTANT
Mardi : Formation musicale, accordéon,
synthétiseur avec Christophe DAUGY
Violon avec Marion DURAND
Mercredi : Piano avec Pierre-Olivier TIXIER
Guitare classique avec Alain TETU
Jeudi : Eveil musical et Flûte traversière
avec Sylvie DURAND
L’éveil musical se pratique dès l’âge de 4 ans et
jusqu’à 6 ans. Il s’agit de découvrir l’univers musical :
les rythmes, les voix, les instruments, l’écriture
musicale. C’est cet éveil qui va permettre aux jeunes
enfants de choisir leur instrument de musique après
ces 1 ou 2 années.
Les enfants
Les cours sont basés sur 1 heure de formation
musicale (solfège) auxquels s’ajoutent 30 minutes de
pratique instrumentale chaque semaine.
L’élève peut éventuellement accompagner ses cours
d’une pratique collective de musiques actuelles à
raison d’1 heure par semaine.
Les adultes
Les cours sont adaptés selon les souhaits de l’élève.
On pratique du sur-mesure. Concrètement, il s’agit de
jouer 30 minutes d’instrument et de faire 15 minutes
de formation musicale individuelle à raison d’un cours
par semaine.
ACTUALITÉ DE L’ECOLE DE MUSIQUE
EN TERRES VIVES
L’école a déménagé dans de nouveaux locaux depuis
le 10 octobre dernier au sein de l’espace Jean ZAY
(nouveau Centre de loisirs). Elle occupe maintenant 4
belles salles dédiées (environ 70m2) alors qu’avant elle
ne disposait que d’une seule salle de 30m2 environ.
Le bâtiment ainsi utilisé est en forme de caisse de
guitare comme le montre le plan architectural en 3
dimensions.
SES PROJETS :
L’école souhaite augmenter ses effectifs
en passant notamment par :
une baisse des tarifs dans le but d’améliorer
l’attractivité de cette pratique musicale. L’idée serait
de prendre le quotient familial comme base de calcul.
Commencer à apprendre la musique
représente une dépense importante
pour les familles.
L’école de musique fait donc appel
à vos dons pour acheter des instruments qui seront mis à disposition
des musiciens débutants.
Terres Vives
ACTUALITÉS I 19
Cie. Thé à la Rue
Vendredi 26 février 2016
Centre socioculturel de Vasselay
18h30 / Tout public
Tarif Plein : 5,00€ / Tarif réduit : 3,00€ / Gratuité : -3 ans
Réservation au 02 48 25 46 61 ou sur [email protected]
Prenez une marmite, plongez-y une carotte
et un saucisson. Puis épluchez délicatement
une banane tout en retenant vos larmes
lors de l’éminçage de l’oignon. Mangez des
choux en abondance et sacrifiez, pour l’honneur, une courgette. Bienvenue dans l’affaire
Thomas Farcy !
Entouré d’ustensiles culinaires et servi par
une machinerie inventive et délicieuse, un
étonnant duo de cuisiniers raconte comment
l’idylle impossible entre une carotte et un
saucisson vire à l’incroyable épopée.
Non sans fantaisie, cette succulente histoire joue avec les mots, détourne les objets
et aborde aussi adroitement les dérives de
notre société comme le rejet de la différence,
la guerre ou la censure.
Une fable gastronomique acide, drôle et percutante à savourer en famille !
Conception graphique : 02 48 75 00 93
Création et interprétation : Sophie Mesnager, Amédée Renoux
Regard extérieur : Julien Mellano, Sébastian Lazennec
Décor : Joël Blourde, Gaël Willot, Sophie Mesnager, Emilie Cardonnet
Création lumière : Thibault Portebois
Création sonore : Christophe Sechet
Administration : Sophie Peuvion
Conception graphique : Estelle Schoen

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