Feuille paroissiale du 19 05 2012
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Feuille paroissiale du 19 05 2012
Paroisse Saint Jean Bosco 79 rue Alexandre Dumas – 75020 Paris - Tél. 01 43 70 29 27 – fax 01 43 70 60 87 Courriel : [email protected] HORAIRE DES MESSES en semaine à 19h00 à l’Oratoire dominicales Samedi 18h30 Dimanche 9h00 et 11h00 à l’Église - 19h00 à l’Oratoire HORAIRES DE L’ACCUEIL DE LA PAROISSE du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 16h30 à 19h30 le samedi de 9h30 à 12h30 et de 16h30 à 18h30 Pas d’accueil le lundi Chaque jour : ouverture de l’Église de 9h30 à 12h et de 14h à 18h Site internet de la paroisse : saintjeanboscoparis.catholique.fr ANNONCES Pendant le mois de Mai, le chapelet est prié tous les soirs de la semaine à 18h15 à l’église Dimanche 20 Mai - 7ème Dimanche de Pâques Journée des moyens de communication sociale Mardi 22 mai 20h : Chorale Mercredi 23 mai 18h : Aumônerie des collégiens et des lycéens Jeudi 24 mai - Fête de Marie Auxiliatrice 14h30 : Réunion du MCR (Mouvement Chrétien des Retraités) Dimanche 27 mai - Fête de la Pentecôte SAMEDI 26 MAI—VIGILE DE LA PENTECOTE Deux adultes de la paroisse, Muriel LURDE et Cécile TEILLOL, recevront le sacrement de la Confirmation à 21h à la Cathédrale Notre-Dame de Paris, par Mgr André VINGT-TROIS. Vous êtes cordialement invités ou vous pouvez prier en union avec elles. La collecte paroissiale pour le Secours Catholique qui a été faite les 19 et 20 novembre dernier est d’un montant de 4634 €. Les Responsables nationaux, Cécile Crouzet et Olivier Rossignol, remercient chaleureusement les fidèles qui ont participé à cette collecte nationale et permettent ainsi au Secours Catholique de développer ses actions de solidarité. Offrande de Carême 2012 : Notre paroisse avait choisi pour l’Offrande de Carême le projet concernant les œuvres de jeunesse de l’est et du nord de Paris. Plus de 60 lieux existent qui accueillent chaque année plus de 10 000 jeunes, enfants et adolescents. Le produit de notre effort de carême : opération ‘bol de riz’ chaque vendredi soir, les quêtes du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint est de 2 700 €. Comme chaque année la somme est versée pour moitié pour le projet diocésain et pour moitié à un projet salésien concernant jeunes. Cette année les jeunes de notre aumônerie en seront les bénéficiaires pour aider à la réalisation de leurs projets. Toute notre reconnaissance aussi à tous ceux et celles qui ont participé à cette solidarité de carême, « une exigence » mais aussi une « espérance ». St Paul ne disait-il pas : « Chacun doit donner comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte. Dieu aime celui qui donne joyeusement ». Offrande de Carême 2012 : Notre paroisse avait choisi pour l’Offrande de Carême le projet concernant les œuvres de jeunesse de l’est et du nord de Paris. Plus de 60 lieux existent qui accueillent chaque année plus de 10 000 jeunes, enfants et adolescents. Le produit de notre effort de carême : opération ‘bol de riz’ chaque vendredi soir, les quêtes du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint est de 2 700 €. Comme chaque année la somme est versée pour moitié pour le projet diocésain et pour moitié à un projet salésien concernant jeunes. Cette année les jeunes de notre aumônerie en seront les bénéficiaires pour aider à la réalisation de leurs projets. Toute notre reconnaissance aussi à tous ceux et celles qui ont participé à cette solidarité de carême, « une exigence » mais aussi une « espérance ». St Paul ne disait-il pas : « Chacun doit donner comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte. Dieu aime celui qui donne joyeusement ». TRAVAUX La première marche de l’escalier devant l’entrée de l’Église au niveau de la rue était défectueuse depuis longtemps. Elle vient d’être remplacée. Il s’agit d’une marche en pierre de comblanchien, une pierre de Bourgogne souvent utilisée pour des ouvrages d’art et les monuments historiques, un calcaire dur et résistant, à l’épreuve du temps. Le travail a été réalisé par une entreprise de maçonnerie de Bobigny. Les portails des entrées au 75, 77 et 81 rue Alexandre Dumas ont eux aussi été revus par une entreprise de serrurerie pour les rendre conformes à la sécurité et faire en sorte que les deux vantaux puissent s’ouvrir en cas de nécessité. Des travaux de peinture seront entrepris (fin mai - début juin). Ces travaux concernent la statue de St Jean Bosco, la porte d’entrée de l’Église, la porte de l’Accueil et les trois portails des 75, 77 et 81 rue Alexandre Dumas et les grilles des deux paliers des escaliers qui montent à l’église. Nous remercions tous les paroissiens qui, par l’intermédiaire de leur participation au Denier de l’Église, nous permettent de faire ces travaux d’entretien indispensables au fil des années. Père Job INISAN, curé et le Conseil économique. LA FETE DE JEANNE D’ARC Une chrétienne, une sainte… dont nous fêtons le 600° centenaire de la naissance Pour trouver des hommes et des femmes pour accomplir son œuvre, Dieu cherche l’ouverture du cœur, l’attention intérieure à sa Parole, la pauvreté ou tout au moins le détachement qui rend libre. Si Jeanne avait dû défendre quelques hectares de terre, si elle avait dû se fier à ce que disaient les uns et les autres, si elle n’avait pas écouté les voix inté rieures qui lui parlaient, elle ne serait jamais partie ! La première condition pour accomplir l’œuvre de Dieu, c’est la foi, la certitude que notre vie est conduite par Dieu et qu’il ne fait pas défaut à ceux qu’il appelle. Beaucoup de nos contemporains ont des velléités de faire quelque chose pour le monde. Nous-mêmes, nous pouvons penser et espérer accomplir un peu de bien ici-bas. Nous sommes tous habités par des sentiments généreux, vigoureusement entretenus par la morale télévisée qui nous exhorte aux bons sentiments virtuels ! Mais la question n’est pas de savoir si nous serions capables de faire éventuellement quelque chose. Elle est de savoir comment nous répondons à cet appel, comment nous passons de l’idée généreuse à l’acte réel, comment nous allons des pensées de tolérance universelle à l’accueil de notre voisin, ou de la générosité affichée au partage très concret. Seul un acte de confiance et de foi peut nous conduire des rêves à la réalité,ou de l’espérance d’un monde meilleur à la construction d’un monde meilleur. Cet acte de foi est lui-même enraciné et produit par l’amour que Dieu répand en nos cœurs. Pour se jeter au risque d’une vie aventureuse, pour quitter la sécurité de son village, pour se lancer sur le chemin des gens armés, pour se laisser entraîner dans le combat, il fallait que Jeanne soit animée par un amour très fort et très puissant. C’est cet amour que le Christ nous demande de nourrir les uns pour les autres. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). La mémoire historique garde de Jeanne la figure d’une héroïne célèbre, encore embellie par le romantisme du XIXe siècle. La mémoire chrétienne veut éviter de céder à la tentation de reconstruire l’histoire. C’est pourquoi elle s’actualise sans cesse, et puise dans l’exemple de la vie des saints la conviction que tout disciple du Christ est appelé à suivre ce chemin de sainteté et capable de le vivre. C’est pourquoi la célébration de sainte Jeanne d’Arc ne se réduit pas à la fête nationale, généreusement décrétée par les élus en 1920, même si les chrétiens honorent cette fête nationale et s’en réjouissent. Comment ne se réjouirait-on pas en effet que la République reconnaisse que notre nation a connu des épisodes glorieux antérieurs à 1789 ! ? Le consensus et l’unité d’une nation ne surgissent pas à dates fixes, ils se développent en assumant l’histoire de cette nation. Voilà pourquoi nous sommes heureux de célébrer cette fête nationale, et pourquoi, nous qui sommes croyants, nous sommes plus heureux encore de pouvoir rendre grâce à Dieu parce que cette héroïne nationale fut une chrétienne entièrement donnée à l’œuvre de Dieu : une sainte. Frères et sœurs, en ce jour où nous fêtons le 600 ème centenaire de la naissance de Jeanne, nous nous tournons avec confiance vers celui qui est le Tout Puissant, vers celui qui fait grandir les humbles, relève les pauvres et fortifie les faibles. Nous lui demandons de répandre son Esprit dans nos cœurs pour que nous devenions à notre tour des témoins de la foi pour notre temps. Amen. André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris. Le 14 mai 2012 en la basilique de Domrémy QUI EST SAINTE MARIE-DOMINIQUE MAZZARELLO ? Nous connaissons les Sœurs Salésiennes qui résident sur notre paroisse et l’école de la PROVIDENCE dont elles assurent la Tutelle. Mais connaissez-vous leur fondatrice ? Marie-Dominique Mazzarello est née à Mornèse, au Piémont, le 9 mai 1837. elle aura 6 frères et sœurs. Il n’y a pas d’école au village. Son père lui apprendra un peu à lire et à compter. A partir de 1849,elle prend comme directeur spirituel le vicaire de Mornèse, don Pestarino. Or en 1852, une fille de 22 ans, Angela Maccagno, avait créé à Mornèse une association de jeunes filles consacrées à Dieu dans le monde et vouées à l’apostolat paroissial. Marie Dominique s’y inscrit. Et le 9 décembre 1855, les 5 jeunes du premier groupe des Filles de l’Immaculée consacrent leur vie à Dieu en présence de don Pestarino. Durant l’été 1860, Marie Dominique est atteinte du typhus. Elle arrive à se rétablir, mais elle a définitivement perdu sa vigueur physique d’antan. Elle décide avec une amie, Petronilla, d’apprendre la couture auprès du tailleur du village afin d’ouvrir un atelier-école pour les adolescentes. Elles lancent un patronage du dimanche. Le 7 octobre 1864, Don Bosco passe à Mornèse. Marie-Dominique est comme transportée par cette rencontre. Ses paroles mettent en forme ce qu’elle avait au fond d’elle-même et ne savait exprimer. A l’automne 1867, don Pestarino déménage dans des locaux d’un collège pour garçons qu’il vient de faire construire. Il offre son presbytère aux Filles de l’Immaculée. Marie Dominique vient y habiter avec trois de ses compagnes. Le groupe y mène vie commune et la « Maison de l’Immaculée » est atelier de couture, orphelinat et patronage. Marie Dominique est la responsable du petit groupe. Sur proposition de Don Bosco, elles acceptent de devenir religieuses et le 29 janvier 1872, en présence de don Pestarino, l’assemblée fondatrice des « Filles de l’Immaculée et de Marie Auxiliatrice » se réunit, adoptant la règle proposée par Don Bosco. Marie Dominique fut élue « supérieure ». La communauté de Mornèse tenait Don Bosco pour le « supérieur général » de leur congrégation. Un vrai souffle emplissait la communauté, attirant des vocations : fondations de nouvelles communautés, en Italie, en mission (Amérique Latine), en France (Nice, Marseille, Saint-Cyr, La Navarre) … En 1879, la maison-mère s’installa à Nizza-Montferrato. Marie Dominique contracta une pneumonie au début de 1881. Elle vint en France pour accompagner les missionnaires qui prenaient le bateau à Marseille. Tombée malade à SaintCyr, elle peut rentrer à Nizza, mais mourut le 14 mai 1881, à 44 ans. Neuf ans après sa création, l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice comptait déjà 139 religieuses et 50 novices, distribuées dans 26 communautés. Déclarée bienheureuse par Pie XI en 1938, Marie-Dominique MAZZARELLO fut proclamée sainte par Pie XII le 24 juin 1951. sa fête se célèbre le 14 mai. Les Salésiennes sont aujourd’hui 15 000 à travers le monde entier. Mère Yvonne REUNGOAT, la supérieure générale, a été accueillie à la paroisse St Jean Bosco le dimanche 29 avril de cette année, au cours de la messe de 11h.