Ladji Diallo

Transcription

Ladji Diallo
La divine fabrique présente
J’kiffe Antigone !
Conte
Photo : Benjamin Dubuis
Ladji Diallo
Production en cours
La divine fabrique / L’IDDAC
l’association Gustave à Bordeaux /
le Conseil Général des Landes / la
ville de Capbreton / la communauté
de communes MACS / le service
culturel de la ville de Mérignac
Contact production / diffusion
06 83 34 46 49
Anne Raffaillac-Desfosse
La divine fabrique
[email protected]
www.ladjidiallo.com
NOUVELLE CREATION
J’kiffe Antigone !
CONTEXTE
Cette création fait suite au spectacle "Ma vallée : un truc de fou !!", récit de vie mêlé
de contes et légendes pyrénéennes, tout public dès 10 ans crée en 2009. Ce
deuxième spectacle reprend la même structure, basée sur le récit de vie, avec
comme éclairage le recours au mythe d’Antigone, figure très importante dans la vie
artistique et personnelle de l’artiste. Dans un troisième opus, Ladji Diallo nous
emmènera avec lui à la recherche de ses racines africaines à travers son grand
voyage initiatique au Mali.
Une belle trilogie en perspective où l’artiste nous fait vivre son histoire à l’envers pour
puiser ce qu’il y a de plus profond en lui.
FICHE IDENTITE SPECTACLE
Conte / récit de vie
Solo avec 2 techniciens (son + lumière) en tournée
Tout public dès 10 ans ou scolaire dès 11 ans
Durée : 1h15 environ
Jauge en séance tout public : selon la salle
Jauge en séance scolaire : 300 élèves + les accompagnateurs
Pour salles de spectacles et théâtres équipés
EQUIPE ARTISTIQUE
Comédien conteur en scène : Ladji Diallo
Mise en scène et aide à l’écriture : Alberto Garcia Sanchez, présent sur toutes les
étapes de la résidence
Conseiller musical, créateur sonore, régie son : Jeff Manuel, présent à partir de la
2ème étape de la résidence.
Conseiller chorégraphe : Babacar Cissé dit Bouba de la compagnie Les Associés
Crew, présent sur la 2ème et 3ème étape de la résidence.
Création lumière : nom à déterminer, présent sur la dernière étape de la résidence
NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR
J’kiffe Antigone !
Antigone et moi
Le souhait de vouloir créer un spectacle autour de l’œuvre d’Antigone est tiré de mon
expérience personnelle.
J’ai passé toute mon adolescence en région parisienne et durant cette période de ma
vie, mon identité est essentiellement celle d’un jeune de banlieue. Une vie issue de
la culture urbaine, avec ses codes, son langage, ses repères et son rapport à l’autre.
« Boule à z », pantalon baissé, démarche qui claque, on nous appelait les « ouaich
ouaich ! ».
Avec mes multiples redoublements, je faisais partie de ceux qui pensaient que
l’école n’avait rien à nous apprendre. Un jour le verbe jaillit dans ma vie avec force.
Grâce à la confiance et l’entremise d’un professeur de lettre au lycée, je parviens à
intégrer une filière littéraire et découvre le théâtre.
Alors c’est le choc ! Je suis totalement saisi par la beauté de la langue qui s’incarne
dans un corps et dans un espace donné. C’est une réconciliation avec les mots qui
s’amorce lentement.
Puis nous abordons l’œuvre d’Antigone, et là, c’est un double choc. Je plonge avec
étonnement dans cette incroyable cité d’Athènes et soudain Antigone me parle, me
fascine, m’impressionne. A travers ma découverte des codes du théâtre, je vois
surgir de scène la splendeur d’Antigone comme une apparition sublime. Elle rentre
avec facilité dans ma vie et trouve aisément sa place dans cette culture urbaine. Les
messages et valeurs qu’elle porte, trouvent soudain un écho en moi, et me forcent à
me positionner face aux grands choix de la vie, face à notre regard sur la femme,
face à notre capacité d’engagement et de résistance, face à la qualité de notre lien
avec l’autre. Et je finis par voir des Antigone(s) autour de moi. Quel bouleversement !
Antigone et nous
Je voudrais, dans la conception de ce spectacle, m’inspirer de mon itinéraire
personnel pour raconter l’histoire d’un jeune homme, en rupture scolaire, issu de la
banlieue, qui fait, un jour, la merveilleuse découverte d’un langage nouveau : le
théâtre, et d’une œuvre puissante : Antigone. Entre code théâtral et codes urbains
nait un rapport tantôt humoristique, tantôt émouvant mais aussi plein de vie et de
tendresse. Les pas d’Antigone s’imbriquent peu à peu dans les miens pour me
conduire sur les grandes questions universelles.
A la façon des grands mythes fondateurs, Antigone se transmet depuis des
générations entières. A la manière du conteur, je voudrais raconter cette histoire en
la faisant mienne, en y apportant mon propre éclairage, ma propre matière.
Comment cette œuvre antérieure à Jésus Christ nous parle aujourd’hui ?
Une trilogie / L’émergence de ma propre parole
Mon itinéraire de conteur a démarré par l’envie de m’approprier ce bel héritage que
je découvrais tout juste : l’oralité africaine. J’ai longtemps colporté, de festival en
festival et de théâtre en théâtre, ces histoires issues de la tradition de mon pays
d’origine, le Mali, revu au filtre de mon innocence et de ma culture occidentale. C’est
cela, qui a fait naitre en moi, mon âme et ma personnalité de conteur.
Le temps passant, je ressens le besoin pressant d’aller un peu plus loin dans ma
propre parole, l’envie brûlante de ne plus m’en tenir aux contes africains mais de
raconter ce qui constitue ma réalité d’aujourd’hui.
« Ma vallée, un truc de fou ! » voit le jour en fin 2009. Je raconte à travers ce
spectacle ma découverte d’une vallée des Hautes-Pyrénées, où je vis depuis
plusieurs années, à travers mon regard de jeune de banlieue. Je mets en scène
cette réalité de ma vie, où deux univers si différents s’entrechoquent et finissent par
s’apprivoiser l’un l’autre. Je raconte la beauté de la nature, les animaux, les hommes
et les légendes issues de la tradition pyrénéenne. Par ce spectacle, une nouvelle
perspective s’offre à moi : ma parole de conteur se trouve dans ma propre histoire et
peut rejoindre l’universel.
A l’issue de chaque représentation de ce spectacle, j’ai le sentiment curieux de
m’être arrêté en plein milieu d’une histoire, non pas que ce spectacle soit inabouti
mais comme s’il s’agissait d’une partie d’un tout plus grand. D’autant que l’échange
fructueux qui suit avec le public à chaque fin de séance, met en évidence la
nécessité d’aller plus loin.
Dieu sait que les conteurs sont très attachés aux symboles et à leur sens. Certaines
réalités profondes ne peuvent s’exprimer totalement que dans un cycle ternaire. Le
chiffre trois est un nombre universellement fondamental. Il me paraît alors clair que
cette parole amorcée dans le spectacle « Ma vallée, un truc de fou ! » trouvera son
accomplissement dans le mouvement d’une trilogie.
J’ai toujours porté dans mon cœur le désir de travailler sur l’œuvre d’Antigone qui a
profondément marqué mon adolescence lorsque j’ai découvert le théâtre. On dit que
le fruit se cueille lorsqu’il est mûr. Aujourd’hui je me sens prêt à aborder cette œuvre.
« J’kiffe Antigone ! » constituera donc le deuxième volet de la trilogie.
Enfin à la façon des grands contes initiatiques, le dernier volet de la trilogie racontera
mon grand voyage au Mali. Il mettra en scène cette formidable rencontre entre une
culture occidentale, issue de la banlieue, et la culture africaine. L’histoire d’une
identité qui se révèle et d’un conteur qui nait. Le mythe fondateur de Maalinsadio
l’hippopotame, sera le cadre de ce récit de vie.
C’est donc dans un double mouvement que cette trilogie va évoluer :
-un mouvement chronologique d’abord, en partant d’aujourd’hui vers hier,
-un mouvement ontologique ensuite, en descendant de plus en plus profondément
vers l’essence de la parole du conteur.
CALENDRIER PREVISIONNEL DE RESIDENCE
J’kiffe Antigone !
Création fin janvier/ début février 2014 (date à définir)
à la salle de la Glacière à Mérignac
Avec l'association Gustave (Marie-José Germain à Bordeaux), le Conseil Général des Landes, la
ville de Capbreton et la communauté de communes MACS :
1/ Résidence dans les Landes du 15 au 21 juin 2013 (7 jours dont 2 off soit 5 jours
de travail) : phase d’écriture
2/ Résidence dans les Landes du 16 au 24 septembre 2013 (9 jours dont 2 off soit 7
jours de travail) : finition de l’écriture, travail sur la mise en scène et la création
musicale.
Avec Marieke Dorémus du service culturel de la ville de Mérignac, à la salle de la Glacière avec
le soutien de l’IDDAC :
3/ Résidence en Gironde en janvier 2014 dont la période reste à préciser :
-soit du 13 au 26 janvier (14 jours dont 4 jours off soit 10 jours de travail)
-soit du 20 janvier au 2 février (14 jours dont 4 jours off soit 10 jours de travail) :
travail chorégraphique, finalisation de la mise en scène, création scénographique et
lumière
BIO
Ladji Diallo, conteur
Photo : Laurent Pascal
Je suis né à Paris, rue Saint Maure, y ai vécu neuf ans, puis j’ai immigré en
banlieue, laissant traîner derrière moi un tronc nu …
A vingt et un ans, je ressens le besoin de nourrir mes racines, restées quelque part
au Mali, le long du fleuve Niger, pour m’épanouir dans un pays qui est le mien, la
France, sur une terre qui n’est pas la mienne. Cette quête d'identité me guide dans
les profondeurs de l'Afrique, où l'art et le sacré sont intimement liés. L'Afrique se
révèle peu à peu. Je m'en imprègne, j'en vis et j'en ris. Ma rencontre avec le grand
Griot Sotigui Kouyaté, ses enfants Hassane et Dani, me propulse dans l’art de
conter.
Aujourd’hui, voilà huit ans que je vis en pleine montagne, dans une belle vallée des
Hautes-Pyrénées. La nature m’instruit d’une sagesse insondable. Les habitants,
les animaux, les mythes et légendes, tant de riches rencontres qui me permettent,
tout doucement, de m’encrer dans cette terre pyrénéenne.
Ma parole est façonnée par ces diversités culturelles qui donnent à mon travail
une dimension universelle.
Jeune comédien-conteur, sorti des cours d'art dramatique de Paris VIII et de
stages où il rencontre Bakary Sangaré, Pépito Mateo, Hassane Kouyate, Solange
Oswald, Alain Paris… Ladji Diallo développe son activité artistique à travers le
conte, le théâtre et la chanson.
LES PROGRAMMATEURS DISENT A SON SUJET…
« Avec ce nom et cette couleur de peau, nul doute, Ladji Diallo est un conteur
africain. Et pourtant… Ce que l’apparence ne dit pas, c’est que sa culture est avant
tout occidentale et qu’il a grandi en banlieue parisienne. Sa richesse vient de ce que,
devenu grand, il a fait le voyage à l’envers, jusqu’en pays Dogon, pour découvrir ses
racines. Et le pont qu’il jette aujourd’hui entre deux continents, lui permet de jouer
avec deux cultures, d’abuser avec délices de l’une et de l’autre. Tour à tour hyène,
singe, femme, tortue, toutes créatures vraisemblables, si réelles, et soudain
poussées à la caricature, Ladji incarne autant qu’il détourne la matière des contes à
son profit. Avec Ladji Diallo, le conte prend corps à corps perdu… ».
Emmanuel Gérard
Attaché à la décentralisation et à l’animation à la Scène Nationale de Tarbes (65)
« Surprenant Ladji qui a su, à merveille, intégrer l’art théâtral au conte. Quel
chanteur ! ».
Dany Blanchet
Directrice artistique de l’association « Caus’ette » à Châtellerault (86)
EXTRAITS DE PRESSE
« … Toute une galerie de portraits aussi vrais, drôles, bêtes, naïfs que malins.
L’ensemble sans cliché. En toute liberté de ton. Et surtout avec beaucoup d’humour.
Les contes de Ladji Diallo regorgent de bonheur et de respect. De la bonne
gourmandise… » Sud Ouest
« Il est jeune, mais on oublie son âge. Il nous entraîne quelque part hors du temps,
quand les arbres, les animaux et les hommes dialoguaient …Ladji Diallo nous guide,
tout en jouant, dans une sagesse poétique vivante des traditions anciennes … »
La Nouvelle République des Pyrénées
« …La salle est surprise, saisie, sous le charme ... Le public retient son souffle … En
plus de posséder un véritable talent de conteur, Ladji Diallo est aussi comédien et
mime émérite … » La Dépêche du Midi
« …Ladji a captivé son public dès la première parole. La maîtrise parfaite de la
langue, la vérité du jeu, la diction claire, l’ambiguïté volontaire des rôles, les clins
d’œil à aujourd’hui, autant d’outils qu’il a utilisé avec maestria pour peindre les
tableaux de ses histoires. Quel brio ! Quel succès ! L’ovation qui ponctua sa
prestation prit davantage d’ampleur, encore, grâce à l’attention admirative et muette
qui l’avait précédée. » La Nouvelle république
« Ladji Diallo, conteur émérite, mime expressif, expert dans le quotidien africain, en
épouse les us et coutumes, approfondit les expressions, calque ses mimiques, se
confond avec la nature, émigre chez nous, en apportant le meilleur dans son
baluchon, en acceptant la différence. Tour à tour, censeur polémiste, auteur, acteur,
tendre, coléreux (…). L’authenticité et l’harmonie étaient en parfait accord, entre la
douce musique, le fond des « palabres des vestibules », l’expression artistique, celle
du corps et du regard et un très nombreux public envoûté par la sincérité d’un jeune
homme qui déclamait à merveille une culture vécue et venue d’ailleurs. » L’éclair
REFERENCES RECENTES / DISTINCTION (liste non exhaustive)
CONTE
Scène Nationale de Tarbes
Festival Spectacles en recommandé 2010 de la Ligue de l’enseignement :
12 tournées organisées dans toute la France en 2011 et 2012
Festival de conte de Capbreton en août 2010
Histoires d’îles en Estuaire en juillet – août 2010
Festival de conte Le mois du Lébérou en novembre 2010 en Dordogne
Festival Au fil du conte en octobre 2011 du Conseil Général de la Charente
Cave Poésie à Toulouse en 2011
Médiathèque de Bassens (33) en janvier 2012
Centre culturel La Fabrique à Saint Astier (24) en février 2012
Festival Contes et compagnies en mai 2012 à La Valette du Var
Théâtre Aimé Césaire à Fort de France Martinique en juin 2012
Festival en octobre 2012 Les Allumés du verbe à Bordeaux de l’association Gustave
THEATRE
Festival Jazz in Marciac en 2010
MUSIQUE / CHANSON
Prix Procure-Pèlerin 2011 pour l’album « Fils de lumière »
Concert salle Rock School Barbey le 22 mai 2012
CONTACT PRODUCTION & DIFFUSION / La divine fabrique
Anne Raffaillac-Desfosse
06 83 34 46 49 / [email protected]