Chevauchee Flyer A3 plié en A4

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Chevauchee Flyer A3 plié en A4
“Chef d’œuvre culte.
Les Inrockuptibles
“Un ma
Telerama
1959 - États-Unis - 1h32 - Western - Noir et blanc - Titre original : Day of the Outlaw - visa n° 22186 - DCP
Les querelles intestines d’un petit hameau de l’Ouest sont un jour interrompues par
l’arrivée de sept fuyards, chargés de l’or dérobé à un convoi de l’armée fédérale.
Scarlett, un gros propriétaire, va user de son prestige et de son autorité
pour éviter durant deux jours tout affrontement fatal.
Cinéaste d’origine hongroise, André de Toth fait partie de ce qu’on a appelé
les borgnes d’Hollywood (John Ford, Fritz Lang, Raoul Walsh, Nicolas Ray).
réussit quand même à tourner avec de grands acteurs : Randolph Scott,
Pitfall ou Chasse au gang avec Sterling Hayden. En 1953,
la Warner l’engage pour réaliser en 3D L’Homme au masque de cire.
L’Institut Lumière à Lyon lui a rendu un vibrant hommage en programmant
une rétrospective en sa présence en 1993 et en éditant avec Actes sud ses
mémoires (Fragments, portrait de l’intérieur), ainsi qu’un livre d’entretiens
avec Philippe Garnier (Bon pied bon œil - Deux rencontres avec André de
Toth, le dernier borgne d’Hollywood).
continuent de célébrer son œuvre.
Robert Ryan (1909 – 1973)
Venu du théâtre, Robert Ryan impose sa présence et son physique
de guerre, tournés par les meilleurs réalisateurs de son époque,
comme Robert Wise, Fritz Lang, Anthony Mann, Robert Aldrich,
Samuel Fuller ou encore Sam Peckimpah dans La Horde sauvage.
Burt Ives (1909 – 1995)
Musicien de Country et chanteur, Burt Ives connut dans les
années 50 pour ses rôles les plus importants à partir d’A l’Est
d’Eden d’Elia Kazan (1955). Il est récompensé par un Oscar du
meilleur second rôle dans Les Grands espaces de William Wyler
(1958). La même année, il incarne le père de Paul Newman dans
La Chatte sur un toit brulant et le chef des braconniers dans La
Forêt interdite de Nicolas Ray.
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Day of the Outlaw
« Chef-d’œuvre culte mais peu connu, La Chevauchée des bannis raconte la prise en otage d’un petit village
reculé par une bande de hors-la-loi de passage.
distingue d’abord par son élégance austère, son dépouillement esthétique. Les décors sont minimalistes :
de neige.
sécheresse du trait, économie des mouvements d’appareil ; plastiquement, on est ici plus proche du Ruban
blanc
celle de La Horde sauvage.
que renforcent une caméra pratiquement immobile (ce qui est rare chez De Toth) et un noir et blanc de
Libération
respecter la loi ?).
menace de virer au viol collectif (on est là loin de Ford)… La dernière partie est particulièrement saisissante:
les humains.
Noir, cruel, sarcastique, hanté par la violence et la mort, porté par des acteurs impeccables (le sombre et
La Chevauchée des
bannis
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
ce huis clos hivernal avec toute sa science des rapports humains : les dialogues sont acérés ; la tension,
Télérama