Compte-rendu - Chambre de commerce Suisse

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Compte-rendu - Chambre de commerce Suisse
La crise du SRAS : impact, expériences en Chine et en Suisse, leçons à tirer
Compte-rendu de la conférence du 26 juin 2003, à l’hôtel BeauRivage Palace, Lausanne
Le SRAS en Chine : état des lieux et rappel des faits
M. Gérald Béroud, directeur de SinOptic et membre du Comité de la Section romande de la Chambre de Commerce Suisse-Chine
Le fait que la crise du SRAS semble quasiment terminée permet de prendre un certain recul par rapport à cette épidémie ainsi que d'en tirer les premiers enseignements dans une certaine sérénité.
Dans ces circonstances, les questions suivantes se posent : pourra-t-on parler d’une Chine avant le
SRAS et d’une Chine après le SRAS ? Le SRAS est-il la première maladie grave hautement transmissible d’un monde globalisé ?
Rappel des faits
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Le SRAS a tout d’abord été détecté fin novembre 2002 dans la province du Guangdong.
L’épidémie semble être partie de Foshan, ville proche de Canton.
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Les premiers rapports du Ministère de la santé chinois sont transmis à l’OMS mi-février 2003.
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Un malade en provenance de Canton provoque accidentellement une importante contagion dans
un hôtel de Hongkong le 21 février et le virus commence à se propager au Viêt-nam, au Canada
et à Singapour.
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Une alerte internationale est lancée par l’OMS le 12 mars.
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Le 1 avril, le Conseil fédéral décide d’interdire aux exposants et employés en provenance des
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zones touchées par l’épidémie de travailler au Salon de l’horlogerie et de la bijouterie 2003 (B aselWorld).
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Le 2, l'OMS recommande de ne pas se rendre à Hongkong et dans la province du Guangdong.
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Le 16 avril, un nouveau coronavirus à l’origine du SRAS est isolé.
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Le 20 avril, Pékin limoge le ministre de la santé et le maire de Pékin pour avoir dissimulé le nombre de malades atteints du SRAS. Pékin opte pour une politique plus transparente.
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L’OMS place Pékin, puis d’autres régions du Nord de la Chine, sur la liste des destinations à éviter.
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L’épidémie s’étend à Taiwan mi-mai.
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Fin mai, elle se résorbe à Hongkong et au Guangdong, puis un peu partout, et Pékin est finalement retirée de la liste des destinations déconseillées par l’OMS le 24 juin.
Etat des lieux
Le bilan au 26 juin fait état de 8’460 cas dont 808 décès dus au SRAS tout au long de la crise. Les
taux de mortalité varient fortement (de 6,5 % de décès en Chine populaire à 16,8 % à Hongkong). Les
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zones contaminées en Chine ont été relativement circonscrites (pour l’essentiel le delta de la rivière
des Perles et la région de Pékin).
Les recommandations de l’OMS lors de sa récente conférence à Kuala Lumpur rappellent qu’il faut
rester vigilant. Bien des aspects du coronavirus restent mystérieux. On peut en effet se demander si le
SRAS sera endémique, et si, tout comme cela a été le cas pour le sida, on écrira à l'avenir ce mot en
minuscule : « sras » ?
La crise du SRAS aura fonctionné comme événement révélateur, et ce à plusieurs égards :
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l'impressionnante capacité de réaction et de mobilisation de la société chinoise a été mise en évidence
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le risque sanitaire en Chine, qui est non négligeable, a été souligné. En 1997-1998, le précédent
de la grippe du poulet avait déjà provoqué une crise sanitaire.
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la crise du SRAS a été l'épreuve du feu pour la nouvelle équipe dirigeante. Nous avons été les
témoins des mesures efficaces prises par un système de santé qui, finalement, n’a pas si mal
fonctionné.
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les lacunes et les progrès en matière de qualité et de transparence de l’information en Chine ont
été révélés.
Est-ce que cette crise déclenchera des dynamiques de changement dans le mode de vie des gens?
Elle aura en tous cas montré que des comportements que l'on croyait profondément ancrés peuvent
être modifiés (bannissement des expectorations publiques, refus de cuisiner des animaux protégés,
etc.).
La crise du SRAS vue par les autorités suisses et la décision prise par rapport
à la foire BaselWorld
M. Daniel Koch, médecin, chef de la Section vaccination, Division épidémiologique et
maladies infectieuses, Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Dans le cadre de la gestion de la crise du SRAS en Suisse, certaines mesures jugées désagréables
ont dû être prises par les autorités. Ces mesures n'ont pas manqué de soulever une vive polémique
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quant à la politique de communication des autorités suisses. Le D Koch propose d’expliquer la logique qui a sous-tendu le processus de décision du Conseil fédéral et de l’OFSP.
Les mesures des autorités sanitaires sont rarement populaires. Celles édictées par l’OMS ont permis
de contrôler la maladie dès le 20 mai environ. Elles préconisaient la détection et l'isolement des malades, le contrôle de l’infection, l'observation et la limitation des contacts. La courbe du nombre de cas
de SRAS a atteint son niveau le plus haut lors des mois d’avril et de mai 2003.
Dans le contexte de la Foire de l’horlogerie et de la bijouterie de Bâle (BaselWorld), les autorités sanitaires ne disposaient que de très peu de données. La maladie n’avait un nom et une description clinique que depuis le 15 mars. Le 26 mars, constatant une expansion rapide de la maladie, l’OMS s’est
inquiétée du mode de transmission du SRAS et ordonna de prendre des mesures dans les avions,
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puis d’instaurer un contrôle à la sortie des zones touchées, tout en précisant que tous les cas n'étaient
pas systématiquement transmetteurs. Le 28 mars, cent nouvelles infections furent déclarées dans le
complexe immobilier d’Amoy Garden à Hongkong. Les scientifiques ne purent mettre en évidence un
facteur expliquant la propagation du virus.
C’est durant le week -end des 28 et 29 mars, précédant l’ouverture de la foire, que s’est réuni le gouvernement suisse. L’OFSP était fortement ébranlée par la contamination d’Amoy Garden, et cela d'autant plus que, dans le cadre de BaselWorld, trois mille personnes en provenance directe de Hongkong
allaient être en contact avec près de quatre-vingts mille vi siteurs. La plupart des personnes étant arrivées en Suisse avant que l’OMS ne recommande le filtrage des cas à la sortie des zones touchées,
des mesures s'imposaient. Le gouvernement se concerta avec les autorités bâloises et zurichoises
ainsi qu'avec la direction de la foire. La conclusion à laquelle ces consultations aboutirent fut qu’il serait en général possible de retracer le parcours d’un visiteur, puisqu'il pourrait se souvenir de son
cheminement, alors qu'en revanche, un exposant ne saurait se rappeler de toutes les personnes venues visiter son stand. Sur cette base, le Conseil fédéral autorisa l’OFSP à prendre les mesures jugées adéquates pour parer à toute propagation du virus. Il fut décidé que toute personne arrivée après
le 1er mars 2003 en provenance d’une zone infectée par le SRAS serait interdite de travail pendant la
foire, indépendamment de sa nationalité. Ces mesures devaient, en cas de contamination, garantir le
retraçage des cas de SRAS.
Les autorités étaient pleinement conscientes de l’impact négatif qu'une telle décision pouvait avoir sur
l’économie suisse et sur les relations sino-helvétiques, et plus particulièrement helvéticohongkongaises. Mais la menace d'une propagation du SRAS justifiait cette décision. En effet, à Hongkong, le SRAS avait déjà entraîné la fermeture des écoles, la mise à mal du système de santé et, au
total, avait coûté environ 4% du PIB du territoire.
Aujourd’hui, l’épidémie semble toucher à sa fin. Les mesures sanitaires n’ont pas encore été levées,
même si cela ne saurait tarder. Il ne faut pas pour autant relâcher la vigilance à l'égard de cette maladie. En effet, l’infection pourrait très bien être saisonnière. De même, son origine animale nécessite
encore des investigations. Les professionnels de la santé publique sont pour le moment dans l'impossibilité de déterminer si l’épidémie est éradiquée.
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Présent dans la salle, le D Méan, adjoint au médecin cantonal vaudois, précise que jusqu’au 15 mai,
l’incertitude prévalait quant au stade de la maladie pendant lequel le malade était contagieux. Ainsi, le
virus prend entre quatre à six jours pour se déclarer, et ce processus peut être accéléré en cas
d’utilisation d’aérosols. Aussi un examen médical précoce s’avère inefficace.
SRAS, la crise et ses conséquences pour la Chine
M. Alain GUIDETTI, ministre à l'Ambassade de Suisse à Beijing
Plus de peur que de mal. Même si le SRAS a causé une grande frayeur dans le monde, le nombre de
victimes est resté limité. Même si la perception internationale de cette maladie a été très forte, son
impact a été bien moindre que celui de maladies comme la grippe ou le sida. Le SRAS, à quelques
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exceptions près, ne s’est révélé que faiblement transmissible. Sa mortalité a été en revanche assez
élevée, et va de 6 % chez les jeunes à plus de 50 % chez les plus de soixante ans. Au total, ce sont
une trentaine de pays qui ont été touchés à travers le monde.
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L'importance du contexte politique de la Chine lors de la crise du SRAS est à relever. Le XVI Congrès
du Parti s'est tenu en octobre 2002, avec la nomination de M. HU Jintao au poste de Secrétaire général du Parti, position occupée jusqu'alors par M. JIANG Zemin. En mars 2003 s'est réunie la dixième
Assemblée nationale populaire. A cette occasion, M. HU Ji ntao est devenu président de la République
populaire de Chine.
Le manque de transparence initial des autorités chinoises dans la gestion de la crise a provoqué une
grande suspicion dans la communauté internationale. Il a fallu la révocation du ministre de la santé et
du maire du Pékin pour voir un semblant de confiance se rétablir. Une politique nouvelle et plus transparente, avec une plus grande marge de manœuvre dans le traitement de l'information pour les médias fut alors mise en œuvre. La nouvelle équipe dirigeante chinoise, en misant sur la transparence et
la collaboration avec l'OMS, a certainement gagné en crédibilité au cours de cette crise. Alors que M.
HU Jintao et le premier ministre M.WEN Jiabao apparaissaient chaque jour à la télévision en train de
féliciter le corps médical, M. JIANG Zemin a quasiment disparu de la scène médiatique. Ce changement dans la gestion de la crise du SRAS et les apparitions répétées de la nouvelle équipe au pouvoir
manifestaient la volonté de M. HU Jintao et de son entourage de se démarquer de la politique de M.
JIANG Zemin appliquée jusqu'alors.
La Chine s'est tout de même retrouvée fortement isolée et beaucoup de rencontres ont été rayée de
l'agenda diplomatique. Du côté suisse, il est à souligner que les Conseillers fédéraux Samuel Schmidt
et Micheline Calmy-Rey se sont rendus à Pékin durant cette période. La communauté internationale
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s’est montrée généreuse en donation, et la Suisse a également amené sa modeste contribution .
La crise a été résolue par des mesures de masse, appliquées systématiquement, et qui, dans
l’ensemble, ont été bien acceptées. Il y a eu des mises en quarantaine comme à Shanghai, et des
lieux publics ont été fermés. Dans les campagnes, des villages ont été isolés. Les hôpitaux sont restés
les principaux foyers d’infection. Le retraçage de la maladie prôné par l'OMS a parfois été difficile,
mais les mesures adoptées ont été en général couronnées de succès. Cependant, rien ne permet
d’exclure une réapparition saisonnière du virus. De nombreuses questions sur la maladie restent ouvertes, et il demeure indispensable de ne pas relâcher la vigilance sanitaire concernant le SRAS.
Dans le secteur privé, de nombreuses mesures ont aussi été adoptées pour faire face à la crise.
Beaucoup de voyages d’affaires ont ainsi été annulés, et des mesures internes ont été prises : désinfections de locaux, quelques rapatriements, contrôle des déplacements, contrôles sanitaires, etc. Certaines entreprises ont en outre participé à des récoltes de fonds destinées à lutter contre le SRAS. Les
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A signaler qu’à l’initiative de la Chambre de commerce Suisse-Chine de Beijing et de la Swiss Society Beijing une récolte de
dons pour lutter contre le SRAS a été lancée. Il s’agit de soutenir une action conjointe de l’UNICEF-Chine et du National Patriotic Health Campaign Committee Office (NPHCCO), qui vise à distribuer un million de savons médicaux, afin de promouvoir
l'hygiène personnelle et la prévention générale.
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incidences économiques à court terme sont relativement faibles. Les secteurs les plus touchés sont le
tourisme et l’hôtellerie. L’impact du SRAS est moins important dans l’industrie et les services. Il est
trop tôt pour tirer des conséquences à long terme, mais en terme d'image, il est probable que cette
crise aura des conséquences pour la Chine. Malgré la crise que l'épidémie de SRAS a provoquée, les
prévisions de croissance du PIB chinois pour 2003 restent fixées à environ 8 %.
Parmi les leçons à tirer de cette crise, nous avons vu qu’il était illusoire de résoudre une telle crise
sans collaboration internationale. Les institutions internationales sont absolument nécessaires dans ce
domaine. La responsabilité des Etats face à ce genre de phénomène ne s'arrête pas à leurs frontières,
mais s'étend à la terre entière.
[M. Merkle, président de Charmer Business Consulting and Market Research (CBC), n’a finalement
pas pu participer à la conférence à cause d’un incident indépendant de sa volonté]
L'expérience d'une entreprise suisse face au SARS (2)
M Andreas ERMANN, président de GSN Property Services Co., Ltd
M. Ermann travaille en Chine depuis dix ans. Il est cadre d’une entreprise allemande de plus de trois
cents employés, dont les bureaux sont à Beijing et à Shanghai.
Trois phases dans la crise du SRAS peuvent être clairement identifiées : une première phase de négligence, un seconde de panique et une troisième de normalisation.
Concernant l’impact de la crise sur les activités de son entreprise, M. Ermann distingue deux cas de
figure : les demandes des clients étaient en effet différentes selon qu’il s’agissait de nouveaux projets
ou de projets en cours.
En ce qui concerne les nouveaux projets, les activités ont été ralenties par des interdictions de voyage,
des rendez-vous reportés, des prises de décisions entravées. Pour ce qui est des projets déjà en
cours, il a fallu adopter des mesures sanitaires : procéder à des désinfections de bâtiments, à la prise
de température de chacun, à l’enregistrement des visiteurs, à des mises en quarantaine pour les visiteurs en provenance de régions infectées. Des mesures logistiques ont également pu être prises pour
ravitailler les gens en quarantaine.
Les réactions des employés furent diverses. Il y eut d’abord une panique : certains s’isolèrent, des
absences temporaires et même définitives dans certains cas se sont produites.
Sur le plan des mesures gouvernementales, le problème fut surtout de gérer l’avalanche
d’informations. On assista également à des désinfections ordonnées soudainement.
Des réunions d’information ont régulièrement été organisées au sein de l’entreprise ; le contact avec
les clients a été particulièrement soigné ; les gants et les masques de protection ont été introduits sur
les lieux de travail.
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M. Ermann souligne que, dorénavant, il faudra avoir une approche réaliste dans ce genre de situation,
afin de protéger les investissements réalisés. Les entreprises doivent prendre la peine d'élaborer des
plans d'urgence pour être capable de répondre de manière rapide et adéquate à ce genre de crise et
ne pas être pris au dépourvu. Quant aux réactions dans les autres entreprises, le spectre de la réaction a été très large, allant de l’ignorance à la paranoïa. Le développement de GSN Property Services
Co., Ltd n’a pas été entravé par la crise du SRAS.
The Post-SARS China Business Environment
M. Bill FISCHER, Professeur à l'IMD
Occupant une position mineure sur le marché mondial dans les années septante et huitante, la Chine
s’est rapidement faite une place de choix dans les années nonante dans l'économie mondialisée
grâce à ses performances économiques. Son atout originel était une main d’œuvre bon marché. Depuis, le tissu économique chinois s'est diversifié, et on compte aujourd’hui des usines modernes et
efficaces, dont la production répond aux standards internationaux de qualité. Les chaînes de fournisseurs sont très élaborées, et la Chine participe pleinement à l’économie mondiale. La crise du SRAS
vient nous rappeler que malgré ses progrès fulgurants, la Chine reste encore un pays en voie de développement. L’attractivité de ce pays ne sortira certainement pas indemne de cette crise.
Parmi les conséquences directes de la crise sur l’économie en Chine, l’hôtellerie et le tourisme constituent des secteurs qui ont été touchés de plein fouet. Plusieurs entreprises comme Nokia ou Kodak
ont imputé leurs mauvais résultats trimestriels au SRAS. Les ventes de voiture ont également chuté
de 17 % en mai. A Kunshan, ville côtière où se concentrent les investissements taiwanais, les investissements ont été gelés.
Cependant, la crise arrivant à sa fin, les investissements repartent en flèche et les prévisions économiques sont révisées à la hausse. L’impact de la crise du SRAS aurait pu être beaucoup plus conséquent si la crise s’était prolongée.
Dans certains cas, le SRAS est un bon prétexte pour justifier de mauvais résultats économiques.
Même si la crise a pour l'instant été jugulée, elle représentera désormais un nouveau facteur dans les
décisions relatives aux investissements. Dans cette perspective, une nouvelle épidémie de SRAS
pourrait être catastrophique.
Le risque d’infection peut être diminué par un changement dans le mode de vie et une meilleure hygiène publique, mais ces changements sont rendus difficiles en raison des traditions et de la taille du
pays. La durée de l’infection peut être réduite par la vigilance et des mesures rapides. Ceci demande
confiance, transparence, et efficacité des pouvoirs publics. Pour diminuer le nombre de personnes
exposées à la maladie, il faudrait imposer des restrictions de voyage ainsi que des quarantaines, mais
ceci est de plus en plus difficile à réaliser alors que la Chine ne cesse de se développer et de s'ouvrir
sur l'extérieur.
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Apport de la séance de questions
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Le nouveau gouvernement chinois a indiqué que la santé publique allait être placée parmi
ses priorités. Il y a d’ailleurs d’autres problèmes sanitaires en Chine, comme la tuberculose,
les hépatites, le tabagisme, la consommation de drogues.
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Le SRAS est une des rares maladies qui touche tout le monde de manière indiscriminée, indépendamment des milieux sociaux et des modes de vie.
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Un certain nombre de destinations ayant été déconseillées à cause du SRAS, les déplacements entre la Suisse et la Chine ont subi une forte réduction. Les hôtels chinois sont encore
vides pour l’instant et il faudra certainement attendre un peu avant que la confiance des touristes revienne. Mais les premiers signes de reprise sont bien là.
Les participants sont ensuite cordialement conviés à prendre un apéritif offert par la Chambre de
Commerce Suisse-Chine.
Un grand merci à M. Rémi Quesnel de l’Université de Genève pour avoir établi ce compte rendu.
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