projet d`etablissement - Maisons du Bon Secours

Maisons du Bon Secours
10, rue du Saint Cœur
41100 Vendôme
Maisons du BON SECOURS
Maisons de retraite
Communauté religieuse
Janvier 2016
Cette présentation veut répondre à une question : Quelles actions sont menées par les Maisons du Bon
Secours. La préoccupation centrale des équipes des Maisons du Bon Secours est le bien être des
personnes âgées.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES MAISONS
De par son histoire, la maison de retraite du Bon Secours est attachée à des personnes et à des lieux de
vie, dans un esprit de service et une volonté de proposer aux personnes âgées d’ « être chez soi ».
D’hier à aujourd’hui
En 1848, un couple de vendômois, monsieur et madame Maréchal, décident d’accueillir et d’accompagner
tous ceux qui ont besoin d’aide. Face aux besoins de la population ils ne peuvent pas répondre seuls. Ils
sont vite rejoints dans leur tâche par les sœurs du Saint Cœur. Celles-ci vont diriger et animer
l’établissement jusqu’en 1977. Elles développent, en fonction des besoins de la population de Vendôme un
accueil des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées, une clinique puis une école
ménagère.
Confrontées à l’absence de vocations, les sœurs du Saint Cœur recherchent une congrégation partageant
leur charisme et prête à continuer les missions. La Congrégation du Bon Secours de Paris va répondre
positivement aux appels du Saint Cœur. Les Sœurs, puis des laïcs, vont étendre l’œuvre initiale pour
toujours accompagner l’autre. Les sœurs vont diriger les établissements et prendre des initiatives pour faire
perdurer les missions :
La mission d’enseignement est confiée au Collège et Lycée Saint Joseph de Vendôme
(enseignement Catholique, diocèse de Blois). Le bâtiment utilisé aujourd’hui en lycée professionnel
appartient toujours à la Congrégation et sert aussi d’internat pour les filles du collège et Lycée.
La clinique va être cédée en 1984 aux médecins qui travaillaient avec les sœurs. Ces derniers vont
exploiter la clinique en gardant le nom Saint Cœur. La convalescence leur sera cédée en 2006. Elle
appartient aujourd’hui au groupe Vitalia.
L’accueil des personnes âgées va évoluer. La maison de retraite va d’abord se moderniser puis
devenir médicalisée. Elle accueille aujourd’hui 122 personnes âgées, laïques et/ou religieuses. Cet
établissement pour personnes âgées dépendantes se nomme EHPAD 1 Bon Secours. A Blois, le diocèse va
confier en 2005 la gestion de la maison de retraite Charles de Blois, qui accueille 20 membres du Clergé en
retraite dans une PUV2 médicalisée.
EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. L’accueil des personnes
âgées est autorisé par l’Etat en EHPAD (Personnes Agées dépendantes, 8000 établissements) et EHPA
(Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Autonomes, 2000 établissements). Un
établissement accueille en moyenne 68 personnes. Les établissements sont pour moitié publiques (Etat,
collectivités locales, Hôpitaux), un quart géré par des entreprises commerciales et un quart géré par des
organismes associatifs.
1
PUV médicalisée : Petite Unité de Vie médicalisée. EHPA de moins de 25 lits. Médicalisation en PUV avec
un système de contrôle simple pour éviter à ces petits établissements de disparaître s’ils devaient répondre
2
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Téléphone 02 54 73 39 39
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L’accompagnement de personnes en difficultés sociales et professionnelles sera relancé en 2003.
C’est jusqu’à 15 personnes en contrats aidés qui chaque année sont encadrées par 40 tuteurs
professionnels. Formées et professionnellement réinsérées, elles resteront au Bon Secours ou auront
retrouvé ailleurs un emploi grâce à leur nouvelle capacité de travail
La communauté du Bon Secours vit sur place. Au cœur de l’établissement, les sœurs âgées sont
prises en charge par la maison de retraite. Depuis 2014, la communauté active bénéfice de la maison Sainte
Anne, qui peut accueillir 5 personnes.
Une sœur aide soignante fera partie de l’équipe de travail jusqu’en 2005. Les équipes de travail sont
à leur tour, aujourd’hui, animées par la volonté de servir les personnes âgées dans un cadre chrétien.
Il est décidé de présenter dans un premier temps l’EHPAD de Vendôme et la communauté puis, la PUV
Charles de Blois.
EHPAD BON SECOURS
Une des caractéristiques du Bon Secours est de proposer un domicile à taille humaine où chacun peut se
sentir chez soi. Chacun dispose d’un lieu privé, qu’il choisit parmi trois pavillons distincts d’une quarantaine
de personnes. L’EHPAD Bon Secours est avant tout un lieu de vie organisé pour héberger les personnes
âgées dépendantes, reconnu par les autorités que sont l’Agence Régionale de Santé du Centre 3 et Le
Conseil Départemental de Loir et Cher 4. Le système financier de l’association implique une gestion
équilibrée chaque année.
Vivre au Bon Secours
Les valeurs de l’EHPAD Bon Secours s’inscrivent dans la continuité de l’œuvre des sœurs. Ainsi, tous les
acteurs de l’établissement sont invités à partager le sens du projet commun de l’établissement.
Accompagner le développement de la personne humaine dans son intégralité pour : respecter la dignité de
la personne à chaque moment de sa vie, promouvoir son autonomie et accompagner sa perte d’autonomie,
soulager sa souffrance, permettre une attention aux valeurs humaines et spirituelles de chacun en relation
avec la Congrégation, accompagner la fin de vie du résident et entourer sa famille.
L’accompagnement des résidents, articulé par le projet individualisé qui regroupe : sa vie sociale, sa vie au
sein de l’établissement, ses attentes et besoins après quelques mois, une enquête de satisfaction et,
l’élaboration de fiches projets individuelles.
ORGANISER L’EHPAD
L’organisation de l’EHPAD répond à des obligations législatives et réglementaires dont ressortent des outils
relatifs aux droits des résidents : Charte des droits et libertés de la personne accueillie, Promotion de la
Bientraitance, Conseil de la Vie Sociale (CVS), Projet de vie sociale, Projet de soins.
à toutes les normes des EHPAD.
Chaque région française dispose d’une Agence Régionale de Santé (ARS) qui va organiser l’offre sanitaire
et médico-sociale de sa région. L’ARS est l’organe de l’Etat. L’ARS organise l’offre sur son territoire, autorise
les gestionnaires, les finance pour la partie soins et, les contrôle. Chaque département dispose d’une
délégation territoriale. Nous avons ainsi un interlocuteur proche : inspecteur ARS basé à Blois.
3
Chaque département français est géré par un Conseil Départemental (CD) qui va organiser l’offre sociale
et médico sociale pour ses électeurs locaux. Le Conseil Départemental va organiser l’offre en fonction de
son besoin social local, autorisant les gestionnaires, les finançant pour la partie sociale et dépendance, les
contrôlant. Nous bénéficions de plusieurs interlocuteurs proches : un conseiller général élu en charge de
l’action sociale, une responsable départemental des établissements et services pour personnes âgées.
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Le projet de soins fait ressortir trois thèmes principaux : Accompagner chacun dans sa perte d’autonomie
pour vivre ensemble. Vivre les soins avec dignité, entouré par les équipes. Améliorer la qualité de gestion
des médicaments.
LE CŒUR DE NOTRE ACTION
Chacun des sept projets suivants : accueil, vie sociale, organisation des soins, hébergement, architecture,
coordinations, objectifs réglementaires et financiers, ouvrent sur le huitième projet intitulé dynamique
d’amélioration. C’est dans ce mouvement que s’inscrivent les équipes de l’EHPAD Bon Secours pour
garantir aux résidents un accueil de qualité en constante adaptation.
PROJET ACCUEIL
Dans un esprit de famille convivial et ouvert à tous, chaque personne désirant entrer au Bon Secours
bénéficie d’un accueil structuré.
Le premier contact d’une famille ou d’un résident consiste à présenter l’établissement. La chargée d’accueil
explique la vie de la maison : hébergement, vie sociale et soins. A cette occasion, elle remet à la personne
ou à sa famille un dossier d’accueil lui précisant les libertés dont il bénéficiera et les limites de notre service.
La visite d’admission se déroule dans un second temps. Le médecin coordonnateur examine le dossier
médical de pré-admission et reçoit la personne seule en consultation. Il émet un avis sur l’adéquation entre
l’état de santé de l’intéressé(e) et la capacité de l’établissement à répondre à ses besoins. Puis le directeur
rencontre la personne sans sa famille. Il s’assure en particulier de son consentement éclairé 5. Après cet
entretien, il donne ou non une suite favorable. Le résident signera lui aussi le document d’accord d’entrée,
aux cotés du médecin et du directeur.
Lors de son entrée dans la maison, le résident est accueilli par le chef de service et la maîtresse de maison
du pavillon où il vivra. Le temps des présentations permet au nouveau résident et au personnel de faire
connaissance. Le but est de créer un lien privilégié avec le résident. Dès ce jour, l’infirmière est en interne la
référente du résident. Ils évoquent ensemble les moments forts de la vie de la personne, ses besoins et ses
attentes en vue d’organiser les réponses quotidiennes dans la prise en charge par l’équipe. Chaque résident
est invité à aménager sa chambre, qui est son domicile, comme il le souhaite6.
Aux formalités administratives 7 vont s’ajouter un dossier médical, un suivi du résident et un projet
d’accompagnement individualisé. Un livret d’entrée est remis au résident le jour de son arrivée. Il lui précise
qui va s’occuper de lui chaque jour et lui donne tous les détails dont il aura besoin pour comprendre
l’organisation de la maison et savoir comment trouver les réponses à ses besoins.
Cette organisation permet d’accueillir et connaître 122 résidents, dont 103 viennent de Vendôme et
du département de Loir et Cher. L’âge moyen est de 89 ans. 11 sœurs du Bon Secours sont
accompagnées par les équipes de l’EHPAD. 25 nouveaux résidents ont été pris en charge de façon
permanente en 2015.
Le résident accueilli est considéré en perte d’autonomie. Son choix d’entrer en établissement peut résulter
d’un besoin de vie sociale ou d’un besoin d’aide matériel et médical. Avoir le consentement peut s’avérer
difficile avec une personne psychiquement dépendante mais l’expression de son accord est
systématiquement recherchée.
5
La chambre du résident comprend un lit médicalisé au minimum. Le résident peut installer le mobilier qu’il
souhaite, avec l’accord de la direction. La limite à cet aménagement est la capacité à effectuer les soins et
une limitation à l’encombrement. La kinésithérapeute de l’établissement peut demander des équipements
adaptés. Si le résident n’amène pas de mobilier personnel, l’ameublement est fourni par l’EHPAD.
6
Une liste importante de formalités va établir une relation contractuelle entre le résident ou son représentant
légal et l’établissement : contrat de séjour, règlement de fonctionnement, assurances, désignation de
référents et d’une personne de confiance. Une fiche de suivi va indiquer qui et quand chaque élément a été
récolté.
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33 personnes ont effectué un séjour temporaire en 2015, demandant là encore une procédure
d’accueil précise8. Cet accueil temporaire permet à la personne âgée de se reposer, tout en
permettant aussi un temps de repos pour son entourage.
PROJET DE VIE SOCIALE
Le projet de vie sociale est avant tout un projet humain. Il obéit à une dimension individuelle et collective. Il
permet à chaque résident de vivre en conservant son autonomie le plus longtemps possible en préservant
les liens familiaux, sociaux et affectifs. L’instance veillant à la richesse et au développement de cette
dimension humaine est le Conseil de la Vie Sociale. S’appuyant sur des animations existantes, les équipes
du Bon Secours développent de nouveaux projets.
L’accompagnement du résident répond à quatre grands objectifs :
- Accompagnement de chaque personne jusqu’à la fin de sa vie
- Rester quelqu’un : être acteur avec les autres quelle que soit son autonomie
- Accompagnement du résident pour exercer sa citoyenneté. Accueil des familles, de l’entourage
- Accueil des couples, avec des logements et une prise en charge spécifique
Un programme d’animation basé sur la notion de lieux et de temps
Chaque journée est séparée avec : le matin, le déjeuner partagé, l’après midi, le dîner lui aussi partagé.
Pour les sœurs, messe à 10h30 chaque jour.
Chaque semaine, des rendez-vous de la vie quotidienne sont proposés en interne aux résidents :
gymnastique douce, chorale, ateliers divers, rencontres avec les collégiens, offices religieux,
Chaque mois, des rencontres ponctuelles : jeux mémoire, vidéos, sophrologie, atelier bien être, repas à
thème. Le journal interne « En famille » va permettre au résident de connaître le programme du mois à
venir.9
Chaque saison est rythmée par des sorties particulières, des spectacles en interne, des rencontres, la vie de
la cité (élections, évènements ville, rythme des saisons et productions agricoles).
L’année est marquée par de grands projets thématiques, avec d’autres actions. L’anniversaire de chacun est
fêté individuellement, avec un apéritif le jour précis.
La pratique d’un culte chrétien est organisée en interne avec la communauté religieuse : célébrations
religieuses quotidiennes et dominicales et autres temps forts de l’année qui entraînent des temps de
préparation ou de rencontre (Noël, fête de la Congrégation, sacrement des malades, Pâques) 10. Pour les
autres cultes, le secrétariat ou la communauté religieuse proposent d’assurer la coordination.
Le Conseil de la Vie Sociale
Les résidents sont acteurs de leur propre vie. Pour cela, le conseil de la vie sociale est composé par les
membres élus représentant les résidents, leur famille, le personnel et des personnes extérieures désignées
par l’ensemble des représentants élus ou de droit.
L’EHPAD dispose d’un accueil temporaire de 4 lits, dont 2 sont dédiés aux personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer. L’accueil temporaire n’implique pas la procédure de visite avec le directeur et le
médecin. C’est une infirmière responsable de l’accueil temporaire qui effectue la visite de préadmission et
produit un rapport synthétique qui sera présenté aux responsables pour validation.
8
Le journal En Famille est donné en format papier à chaque résident. Il est envoyé aux familles par mail et
consultable sur le site internet. Il a été choisi d’éditer chaque mois ce journal avec un format de 4 pages. Le
programme est affiché dans chaque pavillon.
9
Les sœurs prises en charge dans l’EHPAD bénéficient de services aménagés afin de pouvoir au maximum
suivre les offices du jour. Le pavillon Sacré Cœur aile Communauté permet une prise en charge particulière
des sœurs âgées : aile de bâtiment réservée, salle de communauté, salle à manger dédiée.
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Le conseil donne son avis et peut faire des propositions sur toute question concernant le fonctionnement de
l’établissement, notamment sur l’organisation intérieure et la vie quotidienne de l’établissement, l’animation
socioculturelle, les services thérapeutiques, l’ensemble des projets de travaux d’équipement, la nature et le
prix des services rendus par l’établissement, la fermeture totale ou partielle de l’établissement, l’affectation
des locaux collectifs et leur entretien. Il se réunit chaque trimestre. Le compte rendu est diffusé par mail aux
familles, sur le site internet et affiché dans chaque pavillon.
Les animations proposées dans chaque pavillon ou tous ensemble, permettent surtout des temps de
rencontre et d’échanges. C’est pourquoi nous avons toujours privilégié l’appellation Vie Sociale.
PROJET D’ORGANISATION DES SOINS
Le projet de soins sert de référence à l’équipe soignante. Il est la preuve formalisée de l’adhésion de la
structure à une évolution qualitative de ses prestations.
Il s’adapte à l’évolution de l’EHPAD et prend en compte les besoins et souhaits suivants :
- Accompagner chacun dans sa perte d’autonomie pour vivre ensemble
- Vivre les soins avec dignité entouré(e) par les équipes
- Limiter au maximum le traitement médicamenteux en préférant le dialogue, l’écoute et la prévention
Chaque résident dispose d’un projet individuel de soins. L’équipe soignante suit ce dossier avec un logiciel
professionnel performant (Titan).
La prévention est assurée de façon régulière, sur plusieurs points : sensoriels, troubles nutritionnels,
escarres, perte d’autonomie et régression locomotrice, anomalies d’élimination urinaire et fécale, chutes,
douleur, prévention vaccinale, nosocomiale, maltraitance. Les infirmières ont chacune une référence sur ces
points, sont formées spécifiquement et reconnues par les équipes.
L’accompagnement en fin de vie est organisé. La prise en charge interne est favorisée mais s’ouvre à
l’encadrement de spécialistes pour les soins palliatifs. Certaines sœurs sont formées avec le personnel pour
accompagner les résidents et leurs familles11.
L’accès aux soins des résidents est assuré par les équipes internes, la continuité des soins et l’urgence
médicale sont assurés avec l’Hôpital de Vendôme. L’établissement s’appuie sur l’expertise des coordinations
et réseaux.
L’organisation interne, avec le médecin coordonnateur assure la dispensation médicamenteuse et la
réalisation des soins prescrits.
Le travail en réseau avec les structures de coordination et les établissements référents permet d’adapter les
réponses de l’équipe aux besoins des résidents.
Le projet d’amélioration veut promouvoir une formation initiale et continue de tous les acteurs du soin
gériatrique par le renforcement des équipes soignantes (aides soignantes et aides médico-psychologiques),
L’infirmière référente et le médecin coordonnateur, qui dirigent l’équipe soignante, sont tous les
deux engagés auprès des résidents du Bon Secours, avec l’esprit du Bon Secours.
PROJET D’HÉBERGEMENT
Une Gouvernante coordonne l’ensemble de l’hôtellerie et de la vie sociale de l’établissement.
L’équipe d’hôtellerie est organisée par pavillon. Dans chacun d’eux une maîtresse de maison 12 anime une
équipe d’une dizaine d’agents de service d’hôtellerie (ASH). Cette équipe assure le ménage et le service
L’accompagnement de fin de vie est un point fort de la maison. La famille et les résidents seront
particulièrement accompagnés pendant les derniers jours. Le corps du défunt peut rester dans
l’établissement où une chambre mortuaire est aménagée. Une prière, célébration ou messe sera proposée
sur place. Ce service ne pouvant pas être proposé par l’établissement, c’est la communauté religieuse et
l’aumônier de la communauté qui assureront la préparation et l’animation de ce temps d’adieu. La famille
peut être hébergée plusieurs jours sur place, dans une chambre d’hôte. Le jour des obsèques,
l’établissement propose que le temps des retrouvailles familiales puisse être sur place (salons, repas).
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restauration. Elle va aussi participer à la vie sociale des résidents en participant aux animations, sous la
responsabilité de l’animatrice.
Cuisine et repas. La gestion des repas est effectuée en interne. L’équipe de cuisine réalise les menus et
élabore les repas en s’adaptant aux souhaits ou besoins des résidents. Les familles peuvent bénéficier de
différentes prestations, d’un repas simple avec leur parent à l’organisation d’une réception familiale. Les
résidents discutent avec les équipes lors d’une commission menu mensuelle.
Lingerie. Le linge personnel est l’un des derniers liens que le résident garde avec sa vie antérieure à
l’entrée en établissement. La gestion du linge des résidents est proposée, avec une réalisation interne de la
prestation. Le linge professionnel plat (drap, serviettes) est externalisé. La gestion humaine permet à
l’équipe de lingerie d’intervenir en appui auprès des résidents en cas d’urgence.
Entretien des locaux. Chaque pavillon organise l’hygiène de ses locaux avec son équipe dédiée encadrée
par une maîtresse de maison, l’organisation respecte l’intimité du résident. La prévention des risques
sanitaires est gérée avec des partenaires externes.
Les autres services d’appui sont gérés en direct par le directeur.
Services techniques. Les services techniques assurent l’entretien curatif et préventif de l’ensemble des
locaux. L’équipe technique comprend des techniciens spécialisés ayant plusieurs métiers (plomberie,
électricité, jardinage). Ils participent à la rénovation et la modernisation permanente des locaux.
Administration. La congrégation a créé en avril 2009 une association de gestion Loi 1901 : Association Bon
Secours de Paris – Maisons de retraite, dont l’objet est la gestion des établissements et services des
Maisons du Bon Secours de Vendôme et Blois. Les membres de l’association sont des personnes
engagées, amenant bénévolement leurs connaissances au service du fait associatif.
L’équipe administrative (accueil, gestion comptable et humaine, direction) est restreinte. Chacun est donc
en capacité d’assurer l’accueil des résidents et de leur famille et de les orienter avec précision vers le bon
interlocuteur ou la bonne information.
PROJET ARCHITECTURAL
L’objectif architectural de l’établissement s’inscrit dans un processus d’amélioration permanente. Certains
locaux bénéficient d’un plan de rénovation et de modernisation pour répondre aux normes actuelles. Les
projets tiennent compte des impératifs d’accessibilité, de confort et d’agrément.
Rénovation et accessibilité
Les impératifs d’hygiène personnelle et d’accessibilité des salles de bains et des douches nécessitent une
rénovation dont les travaux sont réalisés depuis toujours en associant tant l’expertise interne que celle des
entreprises externes selon les rénovations.
Projet de construction : une alternative de développement
Les trois pavillons sont très éloignés les uns des autres, posant des problématiques de déplacements
importants du personnel. La réflexion consiste à relier ensemble les pavillons.
Des tranches importantes de rénovations ont été menées par la Congrégation jusqu’en 2013, en tant que
propriétaire. A partir de 2015, l’Association de gestion doit continuer ces modernisations et la congrégation a
pour cela diminué de façon importante le prix de location des locaux.
Ainsi, 2 ascenseurs neufs ont été installés en 2015, pour un investissement de 90 000€.
La maîtresse de maison est un personnel pivot entre les résidents et l’équipe hôtelière de chaque pavillon.
Elle est en lien permanent avec l’infirmière chef de service. Elle dépend directement de la gouvernante. Ce
poste a été créé au Bon Secours en 2013.
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DES COORDINATIONS POUR PREVOIR L’AVENIR
L’EHPAD Bon Secours crée des liens privilégiés en interne et en externe dans le but de partager et
compléter l’offre des services nécessaires au bien être des résidents.
Des coopérations privilégiées pour la vie sociale sont en place :
Avec l’association Alzheimer 41. Les bénévoles de cette association accueillent deux après midi par
semaine des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer habitant en vendômois. Ils bénéficient de locaux
mis à disposition gratuitement, et nous ont donné en contrepartie un minibus adapté au transport des
personnes à mobilité réduites. Les résidents du Bon Secours et leurs familles bénéficient de cet accueil.
Avec le Collège Saint Joseph de Vendôme. Le lien intergénérationnel entre les collégiens (11 à 14
ans) et les résidents fait l’objet d’un travail de long terme. Plusieurs fois par mois, les collégiens interviennent
auprès des résidents. Ce lien est assuré en relation avec la Communauté religieuse (associés).
Des coopérations pour les soins sont en place avec l’Hôpital de Vendôme (Urgences, court séjour
gériatrique, psychiatrie), le service d’hospitalisation à domicile HAD 41 et l’équipe mobile des soins palliatifs.
Communication interne : les Maisons du Bon Secours sont par essence un lieu de liens fraternels. La
communication interne est basée sur ce lien humain permanent. La communication avec les résidents est
assurée par un tableau quotidien et le journal mensuel « En Famille ». La communication entre
professionnels est assurée par les instances représentatives (DP, CE, CHSCT) 13, par la lettre d’information
mensuelle des salariés et, par des temps quotidiens de transmission.
Communication externe : Les Maisons du Bon Secours ne font pas de publicité 14. La communication externe
dépend donc uniquement de l’intérêt que les médias portent aux réalisations et initiatives. Chaque année
nous bénéficions de communications presse et télévisuelle. Nous lançons fin janvier 2016 un nouveau site
internet.
Ouverture aux mutualisations d’objectifs et de moyens. Les Maisons du Bon Secours font partie d’un
groupement régional d’établissements associatifs, créé en 2014 : AMARA (association des maisons de
retraite associatives du Centre).
Depuis janvier 2015, le directeur Bon Secours assiste la maison de retraite Résidence l’Ecureuil ; à la
Chaussée Saint Victor (Blésois). Après avoir mené les évaluations internes et externes, il a recruté un
directeur opérationnel pour cet EHPAD. Depuis décembre 2015 le directeur de la résidence l’Ecureuil
travaille avec le chef de service de la maison Charles de Blois pour réécrire le projet de service de la PUV.
OBJECTIFS RÉGLEMENTAIRES ET FINANCIERS
Sécurité incendie. L’établissement est autorisé à fonctionner pour l’ensemble de ses locaux, le dernier avis
favorable date du 9 novembre 2015. Les visites sont programmées tous les 4 ans.
Gestion des crises : un « plan Bleu » de l’établissement a été créé pour donner une conduite à tenir en cas
de crise, qu’elle qu’en soit l’origine.
Les investissements en constructions et matériels sont réalisés avec des personnes compétentes, au regard
des règlements en vigueur. Les investissements réalisés représentent 200 000€ par an.
13
DP : Délégués du Personnel (défenses des intérêts individuels et collectifs des personnels)
CE : Comité d’Entreprise (participation gestion et œuvres sociales)
CHSCT : Comité Hygiène Sécurité des Conditions de travail.
Reconnue d’utilité publique, l’association est habilitée à recevoir des dons et émet des reçus fiscaux
déductibles des impôts. Trois règles strictes sont à respecter: pas de publicité, les prix doivent être plus bas
que le prix du marché, l’établissement doit accueillir un public spécifique qui ne pourrait pas trouver un
hébergement dans un établissement classique.
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La gestion des ressources humaines est un point fort des Maisons du Bon Secours. Le Bon Secours a été
primé en 2009 et 2010 sur ce point. L’équipe en place est répartie en trois grands groupes, selon le
financeur. L’ARS et le CG autorisent et contrôlent les personnels des sections dépendance et soins.
Effectifs de l'EHPAD Bon Secours.
Moyens humains
Hebergement
Direction/
administration
Cuisine / SG
Animation
ASHQ/
Blanchisserie
Psychologue
AS-AMP
AS-AMP nuit
IDE/ Cadre
Auxiliaires
médicaux
Médecin
coordonnateur
TOTAL ETP par
section tarifaire
TOTAL ETP
Dépendance
Soins
Total
5,20
5,20
20,50
1,50
20,50
1,50
14,80
7,40
22,20
0,60
8,67
1,20
42,00
17,87
17,33
2,80
9,00
0,60
26,00
4,00
9,00
1,00
1,00
0,50
0,50
30,63
90,50
90,50
Parmi les personnels de la section hebergement, un poste administratif, personnel à disposition de la
maison Charles de Blois.
Budget de l’établissement.
Chaque année en octobre, le budget d’orientation de l’année n+1 est présentée au Conseil d’Administration
et aux autorités de tarification. Ce budget validé ou modifié courant année n par le CD ou l’ARS va permettre
d’accompagner les résidents. En avril n+1, le compte administratif de l’année n va permettre de savoir
comment s’est comporté l’établissement pendant l’année. Il faudra un an de plus pour que ces comptes
soient validés ou invalidés par le CD et l’ARS.
Trois sections sont à identifier pour les financements :
L’hébergement est intégralement à la charge du résident, il correspond à l’hôtellerie (chambre, personnels
et dépenses d’hôtellerie), l’administration, l’animation, la cuisine, le suivi technique. Pour 2015, cette section
représente un budget de 2 500 000€. Dans une chambre classique du Bon Secours un résident financera
2000€ par mois. Mais il peut aussi choisir une chambre double à 1500€ ou un appartement à 2400€.
La dépendance est une charge partagée entre le résident, le CD et l’ARS. La charge de dépendance
correspond à l’aide donnée aux résidents dans les actes de la vie quotidienne. La lingerie, les produits
d’hygiène et de changes sont les rares dépenses matérielles. La plus importante part revient aux personnels
aides soignants et aides médico-psychologiques, ainsi que la psychologue et une petite partie des
personnels d’hôtellerie. Pour 2015, le budget est de 640 845€. Le Conseil Général a alimenté cette section
pour 259 413€ en 2015.
Les soins sont à la charge de l’Agence Régionale de Santé. Ils comprennent les investissements liés aux
soins (lits, chariots, logiciels, matériels spécifiques), les dépenses de soins de ville (médecins généralistes,
laboratoires, radiologie, hors médicaments), les personnels internes (aides soignantes, infirmières,
kinésithérapeute, médecin coordonnateur). Le budget 2015 alloué par l’ARS est de 1 589 658€.
Le budget total est de 4 900 000€ en 2014. Les dépenses de personnel représentent 70% de ce budget.
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DYNAMIQUE D’AMÉLIORATION
L’évaluation des pratiques et des avancées n’est pas perçue comme une démarche d’amélioration continue
mais comme une évidence.
La continuité de l’action du groupe démarche qualité a été validée par les Instances Représentatives du
Personnel et l’Association de Gestion. Le groupe suit les avancées.
L’évaluation des pratiques et des avancées est faite de façon régulière par le groupe, chaque collaborateur
pouvant apporter sa contribution. Deux évaluations des pratiques professionnelles viennent d’être
effectuées :
Evaluation interne en 2013, par le groupe d’amélioration de la qualité
Evaluation externe en 2014, par le cabinet ADQ Conseils.
Ces évaluations permettent tout d’abord de répondre à un cadre légal qui permet au Bon Secours d’avoir
l’autorisation de fonctionner. Cette autorisation est donnée pour 15 ans par le Conseil Général et l’Agence
Régionale de Santé. Mais elles permettent surtout d’identifier les forces et faiblesses de l’établissement pour
se donner les objectifs d’amélioration.
Le cabinet ADQ conseils a résumé ces observations dans le tableau joint :
Favorable- Atout
Défavorable- Handicap
Faiblesses
Forces
Bonne réputation d'un établissement convivial à
caractère confessionnel respectueux de la liberté de Nombre d'aides soignantes diplômées et d'aides
croyance.
soignantes faisant fonction
Etablissement en centre ville
Qualité de prise en charge globale des résidents et
de l'accompagnement de fin de vie
Résidents au centre des préoccupations des
professionnels
Implication de la direction et de l'encadrement dans
l'écoute, le soutien au personnel traduisant un
engagement dans la démarche d'une qualité
d'accompagnement
Management participatif de la direction favorisant le
dialogue social
Montant de la dotation dépendance (470K€/122
places) ne permettant pas de financer les 30%
des postes d'aides soignantes qui seraient
nécessaires
Des locaux Lingerie Buanderie et restauration ne
permettant pas le respect des circuits propresale.
Des travaux de modernisation à poursuivre
Culture de la démarche qualité et de la bientraitance
Opportunités
Menaces
Création de l'association AMARA (Association des
maisons de retraite associatives du Centre) par
mutualisation des associations du Bon Secours et
de l'Ecureuil pour une mutualisation de moyens et de
compétences.
Moyens financiers insuffisants pour une politique
d'investissement nécessaire à des travaux de
refection et de mises aux normes (accessibilité,
aménagement, transformation)
L'obtention de classement en type J pour
transformer le pavillon de la communauté en
maison de retraite.
Projets de l’EHPAD
Le 18 février 2015, la visite de conventionnement a permis d’avancer les dossiers. C’est un moment fort de
la vie de l’établissement. Pendant une journée, les représentants de l’ARS et du Conseil Général ont visité
l’établissement, analysé nos avancées de la dernière période (2010-2014) et accepté ou non nos objectifs
pour la prochaine convention (2015-2019).
Nos projets présentés :
Faire reconnaître une charge en soins plus importante (passage de 123 à 155 points de PATHOS 15). Ceci a
entraîné une augmentation importante de la dotation soins.
PATHOS : Evaluation médicale de la charge en soins, faite par le médecin coordonnateur. Chaque soin
fait pour un résident reçoit une cotation qui, cumulée, va déterminer le besoin en personnels soignants de
l’établissement.
15
MAISONS DU BON SECOURS, Communauté, Retraite, 10 rue du Saint Cœur, 41100 Vendôme
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Présenter les avancées suite à l’évaluation externe. Les changements concernent aussi bien l’association
(programme d’investissement, association AMARA) que le fonctionnement (déménagement lingerie, travaux
pavillon communauté, organisation formation).
Proposer l’inscription de notre projet expérimental de prise en charge des patients atteints de la maladie de
parkinson16, avec des atouts internes (chambres couples, projets individualisés) et des développements à
engager (augmentation nombre de personnels).
La Communauté de Vendôme
Sœur Jacqueline anime la Communauté du Bon Secours à Vendôme.
Les sœurs autonomes bénéficient d’un espace privilégié pour travailler, accueillir et vivre : la maison Sainte
Anne. Cette maison est à la disposition de la communauté depuis 2014. Une jeune femme les a rejoint en
2015, pour un temps d’observation. Deux chambres sont encore disponibles aujourd’hui.
Les sœurs dépendantes sont hébergées dans l’EHPAD, aile communauté du pavillon Sacré Cœur. Elles ont
un accès direct à la Chapelle.
La vie communautaire comme l’organisation matérielle sont très liées à la vie de Vendôme et à la vie de
l’EHPAD.
La Petite Unité de Vie Charles de Blois
Le diocèse de Blois a choisi d’assurer l’accompagnement de ses prêtres âgés. En 2005, face à la montée de
la dépendance des résidents et le besoin de professionnalisation, il a choisi de confier la mission au Bon
Secours. Une convention de coopération a été signée entre le diocèse et la congrégation.
Cet établissement est situé à Blois, à 35 kilomètres de Vendôme. Il est autorisé par l’ARS et la CG pour
l’hébergement de 20 personnes âgées du clergé en mutualisation de moyens avec l’EHPAD Bon Secours de
Vendôme.
Les résidents hébergés sont plus autonomes qu’à Vendôme. La vie de l’établissement est régie par une vie
communautaire animée par un supérieur, qui travaille en relation avec le chef de service de la maison.
L’établissement accueille des prêtres, des religieuses et des demoiselles consacrées. Chaque résident
dispose d’une chambre et d’un bureau.
Une équipe de 12 personnes anime l’établissement en y assurant toutes les fonctions.
La médicalisation permet d’avoir 2 infirmières et 2 aides soignantes le jour. Chaque nuit une personne
assure le travail de veille. Les professionnels de Vendôme interviennent de façon régulière (infirmière
référente, kinésithérapeute).
Comme à Vendôme, les services sont intégrés : lingerie, cuisine, entretien. Toutefois, la taille de
l’établissement ne permettrait pas de fonctionner sans l’aide permanente de Vendôme pour assurer le travail
administratif et les travaux d’entretien technique.
Comme à Vendôme, des évaluations internes et externes ont été menées. Le résultat de l’évaluation externe
menée par ADQ conseils est présenté en un tableau simple :
Un plan national d’accompagnement des maladies neurodégénératives est mis en place en France pour
les années 2015-2019. Il donne des objectifs sur la prise en charges des malades Alzheimer. Il demande
que des solutions soient recherchées pour la prise en charge des malades Parkinson. Mais ce dernier point
doit faire l’objet d’expérimentations. C’est dans ce cadre que nous nous inscrivons.
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Interne
Favorable - Atout
Forces.
-
Externe
Défavorable - Handicap
Faiblesses.
Localisation de la PUV à proximité du
centre-ville, accessible en bus et
parking
Spécificité de la PUV – lieu
communautaire pour les personnes
du clergé
Jardin fleuri et arboré
Mutualisation des compétences et
moyens
par l’EHPAD du Bon
Secours de Vendôme
Personnel
stable,
dévoué,
respectueux
Opportunités.
-
-
Financement
des
d’accessibilité à réaliser
travaux
-
Pas de projet d’établissement
-
Coût des infrastructures
Menaces.
Développement de l’accueil
temporaire : séjours repos,
vacances, convalescence
-
Baisse du taux d’occupation
Evolution de la dépendance, y
compris à l’entrée
Le budget de l’établissement est de 600 000€. L’ARS a participé pour 107 000€ en 2015. Le Conseil Général
pour 46 000€. Le coût par résident est de 64€ par jour ou 1920€ pour un mois. Le diocèse participe
activement pour équilibrer le budget à hauteur de 236 000€ par an.
La mutualisation
Depuis mars 2014, l’association Bon Secours de Paris Maisons de retraite a créé avec l’Association
l’Ecureuil une association de mutualisation : AMARA (Association des maisons de retraite associatives du
Centre).
Le but de cette mutualisation et d’additionner les forces des maisons associatives sur notre térritoire. Pour le
moment, cette association représente le Bon Secours (122+20 lits) et l’Ecureuil (87 lits).
L’Ecureuil est un EHPAD situé à la Chaussée Saint Victor, à 3 kilomètres de Blois. Il accueille 87 personnes
âgées. Le bâtiment a été rénové il y a moins de 5 ans. Le prix d’hébergement est de 2500€ par mois.
La mutualisation réelle a débuté en janvier 2015. Le directeur de Vendôme assure temporairement la
direction de l’Ecureuil, qui n’avait plus de directeur depuis décembre 2014. Des dossiers ont été menés en
urgence dont une évaluation interne et une évaluation externe, la mise en place des Instances
représentatives du personnel, la reprise des liens avec les organismes de tarification et contrôle, la mise en
place d’une sécurisation du circuit du médicament et le changement de logiciel de soins. Un directeur
opérationnel a été recruté en juillet 2015. Il participe à son tour à l’échange de compétences par
l’intermédiaire de l’association AMARA.
Mise à jour 10 janvier 2016
MAISONS DU BON SECOURS, Communauté, Retraite, 10 rue du Saint Cœur, 41100 Vendôme
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