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Ciné-club saison 2008-2009 Séances au Carré Saint-Vincent salle Le Kid à 20 h 30 6 décembre 13 décembre 10 janvier BUENOS AIRES 1977 Crónica de una fuga Argentine 2006 – 1h42 DES TEMPS ET DES VENTS Bes Vakit Turquie 2006 – 1h50 PROIBIDO PROIBIR Interdit d’interdire USA 2006 – 1h45 Réalisation Israël Adrián Caetano Scénario Israël Adrián Caetano, Esteban Student, d'après le roman "Pase libre – La fuga de la Mansión Seré" de Claudio Tamburrini (2001) Image Julián Apezteguia Montage Alberto Ponce Mus Ivan Wyzsogrod Production Kets Productions Interprétation Rodrigo De La Serna, Pablo Echarri, Matias Marmorato, Nazareno Casero, Lautaro Delgado Réal et scénario Reha Erdem Image Florent Herry Montage Reha Erdem Mus Arvo Pärt Prod Atlantik Films Interpr Özkhan Özen, Ali Bey Kayali, Elit Iscan, Bülent Emin Yarar, Taner Birsel Réalisation Jorge Durán Scénario Jorge Durán et Dani Patarra Image Luis Abramo et Jose Joaquin Salles Montage Pedro Durán Musique Mauro Senise Prod El desierto Filmes Interpr Caio Blat, Mario Flor, Alexandre Rodrigues, Edyr Duqui, Adriana De Jesus Claudio Tamburrini voit un jour les forces de police faire irruption chez lui. Après un interrogatoire violent, il est transféré dans un centre clandestin de détention. Dès lors, dans l'univers de l'arbitraire le plus complet, trois questions reviennent en permanence : Comment tenir sous la torture ? Comment s'évader ? A qui se fier ? Adapté du récit véridique de deux survivants, ce film sobre dans sa forme, enferme le spectateur dans la peau d'un prisonnier politique. Le résultat est efficace, palpitant et sans complaisance, toute l'attention étant portée sur les rapports psychologiques entre les tortionnaires et les détenus entre eux. La dictature n'est pas le sujet du film, mais le contexte terrifiant dans lequel l'évasion trouve son sens et sa force. Dans un village turc adossé à la montagne, face à une nature sublime, grandissent trois enfants d'une douzaine d'années, deux garçons et une fille. Le temps est rythmé par la classe que tient la ravissante maîtresse venue de la ville, par les jeux dans la nature et l'observation qu'elle impose. La journée est aussi scandée par la visite à l'octogénaire du village ou par les appels à la prière que rappelle le muezzin. Celui-ci n'est autre que le père d'un des garçons qui le déteste... Une œuvre admirablement filmée. Les panoramas sur la nature sont pleins de souffle sans être grandiloquents, pleins de tendresse, sans être jamais mièvres. On pénètre la vie minuscule de ce village aux confins montagneux de la Turquie en se laissant gagner par un vrai bonheur de cinéma. Mais on y découvre aussi l'aridité entre les hommes et les femmes qui sont toujours assujetties aux impératifs d'une soumission parfaite aux rigueurs de l'ordre mâle. Aridité aussi, voire haine, entre les générations, la peur du père semblant se propager d'une génération à l'autre. Le film se termine en portant l'idée du renouveau et de l'espoir et on pense que, dans ce cinéma, les pères et les fils ne tiendront pas longtemps seuls les premiers rôles. De l'université aux favelas, un trio d'étudiants de Rio confronte ses idéaux (sociaux, amoureux, économiques, politiques) à la réalité d'un pays où la police sait user des méthodes les plus expéditives pour "faire le ménage". Au départ "Proibido proibir" s'annonce comme un film bavard (des étudiants qui refont continuellement le monde au café). Puis, au travers d'un triangle amoureux porté par des comédiens touchants de naturel, le film se dévoile : intime, tendre, humain et percutant. Tout sonne juste dans l'énergie, la bonne volonté, l'impuissance et la naïveté de ces jeunes bourgeois qui découvrent, à travers un voyage au cœur de la misère violente des favelas, la réalité d'une terre inconnue dans leur propre ville.