reunion publique du 3 novembre 2015 - Montigny-le

Transcription

COMPTE-RENDU
DE LA RÉUNION PUBLIQUE
DU 03 NOVEMBRE 2015
Rédaction : Trait Clair / Agence AME
PERSONNES PRÉSENTES
39 participants dans la salle
Personnes présentes à la tribune :
Michel LAUGIER
Maire de Montigny le Bretonneux
Réunion Publique à Montigny-le-Bretonneux | Présentation de la partie réglementaire du PLUi de la CASQY
Jasmine DOZIAS
Urbaniste CASQY
2
Bertille BONNAIN
Urbaniste CASQY
Narjiss BERRADA
Urbaniste CASQY
Romain MOREAU
Traitclair
Guillaume LABORDE
AME
Élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal
›› Michel Laugier (maire de Montigny-le-Bretonneux) introduit la réunion
en rappelant l’ensemble du travail effectué par les élus de Montigny-leBretonneux et les autres communes de l’agglomération. Michel Laugier
précise que le PLU de Montigny-le-Bretonneux a été révisé il y a six ans,
ce qui est relativement récent. Il énonce la volonté de la commune de
mettre en cohérence le PLU avec l’ensemble l’agglomération de SaintQuentin-en Yvelines et met en avant l’idée que chaque commune puisse
garder une spécificité. Il est donc important de tenir compte de l’existant
et en même temps qu’une complémentarité à l’échelle globale.
›› Bertille Bonnain, urbaniste au sein de l’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines (CASQY), présente le positionnement de
Montigny-le-Bretonneux et les enjeux pour la commune au sein de
l’agglomération. Elle explique que la commune comprend un pôle
important avec le quartier de Saint-Quentin et qu’il s’agit d’un territoire
bien desservi avec 70 000 voyageurs par jour utilisant la gare. Par
ailleurs, Montigny-le-Bretonneux est une ville avec un excellent niveau
d’équipements, elle prend pour exemples le vélodrome, le multiplexe, la
médiathèque, ainsi que le théâtre de Saint-Quentin en Yvelines. Cette
commune présente l’avantage d’offrir une mixité ainsi qu’un patrimoine
riche où chaque quartier conserve sa propre identité. La ville comprend
plus de logements collectif au Nord, alors qu’au Sud le pavillonnaire
domine. Bertille Bonnain rappelle qu’il s’agit d’une ville verte puisqu’elle
trouve des connections avec la forêt de Port Royal, l’Ile de loisir de
Saint-Quentin, ainsi qu’avec tous les jardins privés et accotements de
voiries qui composent des continuités vertes à amplifier via le nouveau
PLUi. Montigny-le-Bretonneux s’appuie également sur une trame bleue
constituée d’éléments structurant comme le canal, les bassins et l’étang
de Saint-Quentin. Bertille Bonnain synthétise son propos en faisant le
constat suivant : après une phase de développement urbain, la ville
souhaite aujourd’hui favoriser les déplacements doux et la qualité de
vie. Dans le cadre du PLUi Montigny-le-Bretonneux se définit comme un
pôle attractif, un pôle urbain majeur de l’ouest de l’Ile de France.
›› Jasmine Dozias poursuit en expliquant que le PADD (Projet
d’aménagement et de développement Durables) répond aux cinq enjeux
du développement durable et que c’est dans ce cadre que s’inscrit le
projet de développement de la commune. Il s’agit de faire le lien entre
ces grandes orientations du territoire et leur traduction dans le PLUi. Elle
énonce les enjeux qui en découlent:
▪▪ Un territoire multiple et attractif : Renforcer la position de pôle
structurant et faire de Montigny-le-Bretonneux un territoire attractif
pour tous.
▪▪ En faire un territoire de haute qualité de vie et d’excellence
environnementale (appropriation du territoire par les habitants,
possibilité de s’adapter aux changements, territoire capable d’évoluer
avec des modes doux...)
▪▪ En faire un territoire anime et facile à vivre.
›› Jasmine Dozias, urbaniste au sein de l’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines (CASQY), présente l’ensemble des intervenants
de cette réunion. Elle explique que ce qui va être présenté est le fruit
de travaux engagés depuis 2012. Les urbanistes de l’agglomération
de Saint-Quentin en Yvelines finalisent actuellement le cadrage
réglementaire du PLUi. Les objectifs fixés par l’agglomération portent
sur un projet arrêté en décembre prochain suivi d’une enquête publique
au printemps afin de disposer du temps nécessaire aux derniers
ajustements. Le PLUi définitif opposable étant prévu à l’échéance de
janvier 2017.
3
›› Elle liste les différents points sur lesquels la commune travaille pour
traduire le projet communal dans le PLUi :
▪▪ Conforter le rayonnement métropolitain;
▪▪ Préserver l’identité histoire du village et des éléments patrimoniaux;
▪▪ Garantir la qualité de vie dans les espaces résidentiels enenrn cœur
de nature;
▪▪ Renouveler l’immobilier d’activitésd’activités;
▪▪ Valoriser l’image des parcs habités;(quartier du Pas-du-Lac, quartiers
des Prés)
▪▪ Préserver la trame verte et les paysages : des lieux de vie et de
loisirs pour les usagers et les familles
▪▪ Valoriser et permettre l’évolution de la base de loisirsloisirs.
▪▪
I
PARTIE I
OAP
PRÉSENTATION OAP N°1 : «PÔLE CENTRE URBAIN»
4
›› Narjiss Berrada, urbaniste au sein de l’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines (CASQY), commence par expliquer qu’il s’agit
d’un secteur stratégique du centre économique de l’agglomération de
Saint-Quentin-en Yvelines. La commune travaille à affirmer ce pôle
majeur à l’échelle de l’Ouest francilien. Aujourd’hui, c’est un centre-ville
vieillissant qui souffre de l’obsolescence du parc immobilier, de manque
de continuité urbaine et de la déqualification de certains espaces
publics. La commune reste très prudente car cette polarité commerciale
peut s’avérer fragile économiquement. Elle note également que c’est un
pôle universitaire important mais qui manque d’animation urbaine et de
dynamisme.
▪▪ Renforcer les dynamiques de l’Hyper- centre
▪▪ Permettre le renouvellement du bâti à travers des opérations de
renouvellements et de réhabilitations.
▪▪ Accompagner la requalification de certaines friches commerciales
comme SQY Ouest par exemple.
▪▪ Poursuivre le développement de l’enseignement supérieur;
▪▪ Améliorer la visibilité de la gare;
▪▪ Apaiser le trafic de transit qui existe sur les voies structurantes;
▪▪ Accroître les liaisons inter-quartier;
▪▪ Requalifier les entrées de ville en renforçant le caractère urbain et en
installant un travail sur les séquences;
▪▪ Restructurer les espaces publics pour les rendre plus attractifs et en
faire des lieux de rencontre.
PRÉSENTATION OAP N°2 : «SECTEUR DE L’OBSERVATOIRE»
PRÉSENTATION OAP N°3 : «ZA DU PAS-DU-LAC: ACCUEILLIR DES ACTIVITÉS TERTIAIRES DE QUALITÉ»
›› Bertille Bonnain, précise que cette OAP se situe en limite du périmètre
de l’agglomération. Cette zone d’activité est très bien desservie
puisqu’elle se situe à proximité immédiate de la gare, des grands axes
routiers et du centre de Montigny-le-Bretonneux, mais elle manque de
visibilité ce qui mériterait d’être valorisée.
▪▪ Requalifier le rond-point de la Paix Céleste car il est aujourd’hui
identifié par la ville de Montigny-le-Bretonneux comme un espace à
mettre en valeur de par sa proximité avec le vélodrome;
▪▪ Réduire les nuisances dues aux infrastructures de transports;
▪▪ Créer des liaisons avec le reste de la ville par des traversés des
voies ferrées et routes;
▪▪ Installer une modernisation du bâti, Bertille Bonnain fait remarquer
qu’on assiste aujourd’hui à quelques belles opérations et que la
commune souhaite poursuivre et accompagner ces initiatives.
▪▪ Valoriser les grands mails paysager qui ont été créées dès la
conception de la ville;
▪▪ Proposer des pôles d’animation sur ce secteur qui aujourd’hui n’a
pas de commerces pour répondre aux besoins des salariés.
›› Narjiss Berrada fait le constat que ce secteur apparaît enclavé et
peine à tisser des relations avec les autres quartiers de la ville, mais
situation proche du centre de Saint Quentin et du pôle gare de Trappes
et sa possibilité de branchement avec les voies ferrées lui confère un
potentiel de développement important. Il s’agit d’une zone d’activité
hétérogène constituée de bâtiments vieillissants et peu qualitatifs avec
un taux de vacance des locaux d’activités en augmentation. Aujourd’hui,
la ville de Montigny-le-Bretonneux souhaite dynamiser ce secteur et
renforcer son attractivité en installant une urbanité capable de casser
cette image de zone d’activité qui n’offre aujourd’hui aucun service
aux salariés. L’idée soutenue par la ville est de d’accompagner le
renouvellement urbain du secteur tout en permettant le développement
d’une mixité fonctionnelle et le développement d’équipements capables
d’offrir des services aux entreprises. Ainsi, l’évolution de l’emprise A12
apparait comme stratégique afin d’améliorer le lien entre les différents
quartiers du secteur. Pour requalifier et redonner un caractère urbain
aux voies structurantes qui traversent le secteur de l’Observatoire,
la ville entend garantir un front bâti, un travail de paysagement et
accentuer les continuités en assurant le maintien de liaisons douces et
le développement de l’offre en transport en commun.
5
PRÉSENTATION OAP N°4 : «REQUALIFICATION DU CENTRE COMMERCIAL
DE LA SOURDERIE POUR UNE MEILLEURE VISIBILITÉ»
›› Bertille Bonnain, décrit ce quartier comme étant plutôt confidentiel,
malgré l’architecture monumentale de Ricardo Bofill. Elle qualifie le
centre commercial de relativement attractif et qui doit être valorisé
en offrant une meilleure qualité d’usage. L’enjeu principal consiste à
maintenir son attractivité tout en préservant le caractère résidentiel
des quartiers voisins. La ville travaille aujourd’hui à ouvrir ce centre
commercial sur l’espace public et le lac dont la continuité visuelle
est réduite. Bertille Bonnain précise que c’est par le travail sur les
continuités paysagères et l’espace public, qu’il faudrait inscrire ce centre
commercial dans le maillage des liaisons douces à l’échelle des autres
secteurs de la ville.
II
PARTIE II
ZONAGE ET RÉGLEMENTATIONS
6
›› Jasmine Dozias rappelle la nomenclature des zones principales (U, AU,
N, A).
▪▪ U = Urbaine,
▪▪ AU = à urbaniser,
▪▪ N = Naturelle,
▪▪ A = zone d’activité
›› Elle précise qu’il n’existe pas de zones A sur la communes de Montignyle-Bretonneux. Les zones N se répartissent sur l’extérieur de la
commune. Elle fait remarquer à l’aide d’une carte de l’agglomération
projetée que les infrastructures et le développement de l’urbanisation
s’inscrivent sur la ligne de crête du territoire. De façon synthétique, on
trouve quelques zones N sur la commune et tout le reste est classé en
zone U.
›› Bertille Bonnain, poursuit en abordant la question de la trame verte
et des paysages. Elle différencie les espaces verts paysager stricts,
donc non constructibles et les espaces verts paysager modulés qui se
trouvent la plupart du temps en fond de parcelles et sur les accotements
le long des voies. Ceux-ci acceptent des constructions légères de type
cabanon. Pa ailleurs, elle indique la présence d’alignements d’arbres qui
doivent être mis en valeur.
›› Jasmine Dozias décrit les règles appliquées à la nouvelle nomenclature
du PLUi. Elle explique que la deuxième lettre correspond à ce que l’on
peut construire :
▪▪ M = mixte,
▪▪ R = résidentiel
▪▪ RS = résidentiel strictes
▪▪ ZA = zone d’activité
▪▪ ZAi = Zone d’activité industrielle
▪▪ E = équipements
›› Le premier chiffre correspond aux formes urbaines. Ces règles sont
décrites dans les articles 6, 7 et 11 du code de l’urbanisme. Jasmine
Dozias précise que la nouvelle nomenclature du PLUi tente de simplifier
la lecture de ces articles en les résumant en 9 indices. Elle précise que
ces indices définissent les limites séparatives :
▪▪ 1 = Le plus souple
▪▪ 2 = Une densification mesurée à la marge
▪▪ 3 = Le moins d’évolution possible
▪▪ 8 : préservation de l’existant : des règles spécifiques pour les
constructions existantes
▪▪ 4 = Préservation des hameaux et des centres anciens, assure les
continuités entre les bâtiments
›› Il manque les indices de densité de « a » à « f » qui combine les règles
d’emprise au sol et d’espaces verts. Les espaces les plus denses étant
en a et les moins dense en « f » continuités assurées avec les grands
espaces de pleine nature
›› Le dernier indice exprime la hauteur maximum en mètres, il s’agit de la
hauteur prise au point le plus haut du bâtiment, toiture comprise. Il existe
un tableau de mise en relation entre la hauteur maximale et la hauteur
de façade pour ne pas pénaliser les constructions avec toitures en
pentes par rapport à celles qui ont des toitures terrasses. De la même
façon, il y a un nombre de niveaux maximum possibles en fonction de la
hauteur.
›› Bertille Bonnain, passe à l’explication des différents indices appliquée à
la commune de Montigny-le-Bretonneux :
▪▪ Indice formes urbaine: on s’attache à respecter les règles
d’implantation qui existent déjà dans le PLU actuel car il est récent
et que les élus de Montigny ne souhaitent pas remettre en cause les
orientations prises dans le PLU ;
▪▪ Indice densité: indice diversifié avec possibilité de constructions
denses dans le centre-ville. Elle note cependant que le Nord de la
commune peut accueillir une densité moyenne et le Sud une densité
moins importante;
▪▪ Indice hauteur: le Nord de la commune permet des constructions
plus hautes et plus on descend vers le Sud plus ces hauteurs sont
contraintes.
▪▪ 5, 6 et 7 = Secteurs d’activités, recul par rapport à la voie en fonction
des types d’activités
7
›› Bertille Bonnain passe ensuite à la présentation du plan de zonage sur
la commune de Montigny-le-Bretonneux:
▪▪ Les aplats rose correspondent aux ensembles urbain repérés comme
remarquables et qui doivent être conservés;
▪▪ Les aplats violet correspondent aux commerces situés en pied
d’immeuble qui doivent conserver leur caractère commercial. Ils ne
peuvent donc pas changer de destination ;
›› Elle explique que la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en
Yvelines essaye de mettre en place un outil informatique afin de faciliter
la compréhension du nouveau PLUi. Elle termine par la présentation des
prochaines étapes :
▪▪ Réunion publique agglomération, présentation du PLUi le 9
novembre 2015
▪▪ Bilan concertation et arrêt du projet PLUi 17 décembre 2015
III
PARTIE III
QUESTIONS
8
›› Michel Laugier affirme que Montigny-le-Bretonneux se tourne vers
un développement maîtrisé et que ce qui prime avant tout est la
conservation du cadre de vie. Il engage l’assemblée à poser ces
questions.
›› Question dans la salle : Un habitant exprime sa crainte de voir le
pôle Saint-Quentin se faire concurrencer par d’autres zones d’activités
comme celle de Plaisir par exemple.
›› Michel Laugier est bien conscient qu’il s’agit d’une question d’actualité,
il fait néanmoins remarquer qu’elle n’a aucun rapport avec des
considérations propres aux règles du futur PLUi. Il précise tout de même
qu’il est important de travailler avec ce qui est en place sur la commune
même si certaines opérations commencent à être vieillissantes. Il prend
pour exemple Versailles et Vélizy en expliquant qu’il serait absurde
de comparer le développement de ces deux villes même s’il s’agit du
même territoire. Il réaffirme que l’objectif est d’avoir un bassin de vie
au service des habitants, notamment sur la question des transports.
Il en conclut qu’il n’y aura pas de concurrence ou de rivalité mais des
complémentarités.
›› Question dans la salle : Un habitant exprime sa joie que soit évoqué
les questions de bien être de la population, il s’interroge cependant
sur les problématiques liées aux circulations des véhicules. Selon lui,
les gens utilisent beaucoup trop leur voiture et non les transports en
commun. Il s’interroge sur les dispositions prisent dans le PLUi à propos
de cette problématique.
›› Michel Laugier rappelle la définition du PLUi dans le but de démontrer
à l’assemblée que l’objet de la réunion de ce jour est bien d’évoquer les
règles du développement de la ville. Les questions d’ordre technique ne
rentrent pas dans la thématique de cette réunion de concertation.
›› Question dans la salle : Un habitant trouve la construction des PLU
très complexe. Il pense que beaucoup de gens se posent la question
de la compréhension des indices. Il s’interroge sur le long terme, et se
demande si on doit comprendre qu’un ensemble pavillonnaire pourrait
devenir des immeubles ? Sa deuxième question porte sur les habitations
envisagées sur la zone de l’Observatoire.
›› Michel Laugier indique que des immeubles d’activités seront
renouvelés sur la zone de l’Observatoire. C’est un parc vieillissant
car certains immeubles ont plus de trente années d’existence. Il
prend l’exemple de la zone du Pas-du-lac qui a permis l’installation
d’entreprises comme le siège de Mercedes car on a permis plus de
hauteur sur ces zones d’activités.
›› Bertille Bonnain apporte des précisions sur la question des indices
pour les extensions. Elle explique que les opérations nouvelles restent
sur les mêmes densités que dans PLU actuel.
›› Question dans la salle : Un habitant demande si la zone 8 correspond
à la même chose sur toutes les communes de l’agglomération.
›› Bertille Bonnain affirme qu’il n’y a pas de variation sur les différentes
communes, l’indice 8 n’est pas plus restrictif pour Voisins-le-Bretonneux
que pour Montigny-le-Bretonneux. C’est la raison pour laquelle neuf
indices ont été prévu afin de coller au mieux à toutes les typologies.
›› Question dans la salle : Une personne s’interroge sur la disponibilité
de l’information. Et demande des précisions concernant la zone
naturelle de l’Île des loisirs. Elle indique avoir noté trois zones distincte
de type N.
›› Bertille Bonnain explique que la communauté d’agglomération attend
que l’ensemble des réunions publiques soient terminées pour mettre
l’information sur le site internet de l’agglomération. Concernant les
zones N situées sur l’emprise de la base de loisirs, certaines parties
acceptent la construction d’équipements d’intérêt collectif, mais il s’agit
là d’extensions mesurées.
›› Question dans la salle : Un habitant indique qu’il pratique depuis
des années le vélo et qu’il constate un manque de cohérence entre
les pistes cyclables et voies douces. Il demande si le PLUi prend en
compte cette problématique?
›› Michel Laugier répond positivement, il précise que la commune
de Montigny-le-Bretonneux se doit de respecter le plan local de
déplacement dans le PLUi. Il tempère en disant que toutes les
communes n’ont pas la même vitesse d’exécution de leurs projets.
›› Question dans la salle : Une habitante demande ce que l’OAP prévoit
sur la place Pompidou? Elle rappelle qu’il s’agit d’une porte d’entrée
importante de la ville, mais qu’elle reste sans vie.
›› Michel Laugier indique que le problème est bien connu des services
de la ville. Il est conscient que c’est une place où l’on ne s’arrête pas.
Il déplore le fait qu’on ait construit une place de centre-ville à cet
endroit. Il existe une circulation de transit qui n’est pas désirable afin
de solutionner ce problème il faudrait inscrire cette place dans une
continuité urbaine avec l’avenue du centre notamment. Pour cela il
serait envisageable d’installer des commerces en pied d’immeuble et de
reporter le stationnement de surface en sous-sol car la ville dispose des
capacités en parking souterrain. Il conclut cette question en expliquant
qu’il s’agit d’un travail sur le moyen, voir du long terme, pour retrouver la
maîtrise du foncier.
9
›› Question dans la salle : Un habitant demande s’il est prévu de réaliser
des constructions mixtes, alliant bureaux et habitations ?
›› Michel Laugier déplore le fait qu’il n’existe pas encore de réalisations
de ce type, mais la commune prévoit de créer ce type de constructions
dans des zones U mixtes. Il prend pour exemple l’immeuble International
situé à proximité de la gare.
›› Question dans la salle : Un habitant pose une question très technique
sur les extensions de vérandas.
›› Bertille Bonnain rappelle que les règles d’implantation en limite
séparative restent sensiblement les mêmes, elle précise que le PLUi
vise à les assouplir mais ça dépend des secteurs.
›› Michel Laugier invite cet habitant à se rapprocher des services de la
ville pour exposer son cas.
›› Question dans la salle : Un habitant demande si un projet est
aujourd’hui acté pour bâtiment de SQYOuest ?
›› Michel Laugier indique que cette question sort du sujet de cette
réunion. Il rappelle qu’il s’agit d’un bâtiment privé avec des investisseurs
privés. Aujourd’hui, il y a plusieurs hypothèses mais aucune n’a été
arrêtée par le propriétaire.
10

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