La vie devant nous - Mutualité chrétienne

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La vie devant nous - Mutualité chrétienne
La vie devant nous
Le journal des invalides de la Mutualité chrétienne
Prendre un nouveau départ
numéro 4
Sommaire
Éditorial
Éditorial: On prend un nouveau départ!
p. 2 Un nouveau départ...
Le regard de l’autre est un miroir
p. 3 Eh bien oui, la vie est ainsi faite. Ça m’est tombé sur la tête comme
J’ai mal tout le temps
p. 4 Productivité - Rentabilité. La pilule a été dure à avaler. Malgré toutes
Docteur, rien ne va plus
p. 5 j’étais persuadé que j’allais pouvoir repartir comme avant. J’étais
Le maintien à domicile
p. 7 parfois plusieurs fois par jour chez l’épicier, je remettais un peu de
La défense des membres
p. 8 mon entourage et ma pauvre épouse, qui était déjà invalide elle-
Pratiquer un sport, pourquoi pas!
p. 9
la foudre. Me voilà invalide, je ne suis plus «R.P.R.», Rendement les douleurs, je croyais que cela allait passer, grâce à tous les soins,
comme un fauve en cage, je tournais en rond, j’étais mal. J’allais
peinture à la maison, et puis... J’étais devenu un emmerdeur pour
même, devait me supporter.
Un jour, en lisant le journal «En Marche», j’ai été interpellé par un
La mutualité à votre service
p. 10 article qui parlait d’Altéo, mouvement social de personnes malades,
Pour en savoir plus
p. 11 et d’activités sportives, j’ai voulu en savoir plus et je les ai appe-
valides et handicapées. L’article parlait de groupes de rencontres
lés. Ce jour-là, j’ai franchi une porte merveilleuse. Je ne connais
plus le mot «ennui». Je vous dirais que j’ai oublié mon mal en m’occupant l’esprit et les mains. Chaque semaine, nous organisons des
activités diverses: des jeux de scrabble, d’échecs, des jeux de
cartes, des activités artisanales telles que la peinture sur soie, la
poterie... Nous prévoyons également des excursions, nous mettons sur pied des repas et des fêtes. Nous pouvons discuter de nos
problèmes et apprendre à défendre nos droits en tant que personnes malades ou handicapées. Nous apprenons à ne pas nous
laisser manger et comment faire pour bien nous soigner. J’ai le
bonheur d’avoir une épouse qui m’épaule dans tout ce que j’entreprends. Elle parvient à trouver des idées fantastiques, que l’on peut
discuter et mettre en pratique ensemble. Si elle n’était pas là, je
serais rudement perdu.
«La vie devant nous»
est une publication de l’Alliance nationale des Mutualités
chrétiennes réalisée par Infor Santé, le service de promotion
de la santé.
Responsable de la publication: Maryse Van Audenhaege.
Réalisé avec la collaboration du Service social, de la Direction
médicale de l’ANMC, d’Altéo, mouvement social de personnes
malades, valides et handicapées.
Merci au Service Indemnités pour son aide précieuse.
Mise en page: Muriel Logist.
Éditeur responsable: Jean Hermesse,
chée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles.
Adresse de la rédaction: Infor Santé,
chée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles.
Tél.: 02 246 48 51. Courriel: [email protected]
Édition - Janvier 2012
Les photos utilisées pour illustrer les articles ne présentent pas
nécessairement des personnes invalides.
Connaissez-vous quelqu’un à qui «La vie devant nous» serait utile?
Donnez-nous ses coordonnées et nous lui ferons parvenir la revue
gratuitement.
2
Je vais m’arrêter ici en disant qu’au sein d’Altéo, je me change
les idées en participant à des activités qui me plaisent. J’y fais
de nombreuses rencontres et je parviens même à en oublier mes
problèmes de santé.
Jean-Pierre, 61 ans
Le regard de l’autre est un miroir
Je ne me reconnais pas comme handicapé mais je sens
parfois une pitié déguisée chez les autres. Ils ont peur de se
voir dans la même situation.
Face aux amis, ce n’est pas facile non plus. Qui suis-je devenu pour
eux? Que pouvons-nous encore leur offrir? Comment être moimême avec ce qui m’arrive? Nous ne voulons pas de leur pitié.
Comment accepter leur aide sans nous sentir dévalorisés, diminués?
Stéphane, 38 ans
Qui suis-je pour les autres?
Que suis-je aux yeux de la société?
Comment ma famille me voit-elle?
Autant de questions que se pose la personne invalide. De ce regard
posé sur nous va dépendre la manière dont nous nous voyons nousmêmes.
Dans les relations conjugales et familiales, dans les rapports avec
le monde extérieur, la manière dont les autres me voient est primordiale. Un courageux qui fait face? Un malheureux qui a besoin
d’aide? Un enfant à soigner? Un profiteur? Quelqu’un qui n’est plus
dans le coup? Une personne à ménager?
Nous pouvons cependant influencer ce regard par notre attitude,
notre façon de réagir, notre optimisme ou notre pessimisme, notre
ouverture vers les autres ou notre repli sur nous-mêmes.
Comment les enfants voient-ils leur père ou leur mère invalide?
Comment faire si la maman n’est plus capable de s’occuper d’eux
parce qu’elle est dépressive? Ils doivent se débrouiller tout seuls
et ils souffrent d’être délaissés.
Comment réagir si le papa est dans une voiturette, handicapé et toujours de mauvaise humeur? Il ne peut plus jouer au foot avec ses
garçons ou faire des balades en famille. Cela nous manque à tous.
Le statut social change: nous étions des «travailleurs», maintenant
nous sommes hors course, en convalescence permanente, au
repos. Les autres travaillent, et nous, que faisons-nous?
Moins d’argent signifie qu’il faut se serrer la ceinture: supprimer
le restaurant, ne plus partir en vacances, garder sa vieille voiture,
renoncer au projet de rénovation de la maison...
Dans une société où tout est basé sur la consommation et le bienêtre matériel, nous ne pouvons plus dépenser comme les autres,
nous ne pouvons plus vivre sur le même pied qu’avant, nous ne
pouvons plus participer à la «vraie» vie comme tout le monde.
L’essentiel est de parler, de partager ce que nous vivons et ce que
nous ressentons. Un échange suppose aussi que nous écoutions
ce que les autres ont à nous dire ou à nous demander.
L’important est de rester actif, d’échanger même si nous sommes
très dépendants. Nous pouvons toujours faire quelque chose pour
les autres, pour le conjoint, les enfants, les amis, les anciens collègues.
Même si ce n’est pas toujours facile!
Étant invalide, mon image d’homme a changé. J’ai tendance
à être plus autoritaire et cela provoque des problèmes dans
le couple.
Robert, 47 ans
Photo: Delvaulx
Maintenant je profite davantage
du temps présent.
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J’ai mal tout le temps
La plupart des affections et des maladies entraînent des douleurs
qu’il est important de comprendre, de soulager ou de faire disparaître quand c’est possible. Il existe différents types de douleurs:
ı
les douleurs aiguës provoquées par exemple, par une sciatique,
une rage de dents ou une appendicite. Dans ce cas, elles sont
un signal d’alarme et doivent être traitées en fonction de la
cause;
ı
les douleurs faisant suite à une intervention chirurgicale, maîtrisables avec les antidouleurs adéquats;
ı
les douleurs chroniques et lancinantes, qui ne diminuent pas,
qui s’installent et durent des semaines, voire des mois. Des douleurs persistantes, difficilement contrôlables et envahissant
toute la vie!
Comprendre
La douleur n’est pas qu’une manifestation purement physique et
objective puisqu’elle déborde sur le moral. Ce n’est pas seulement
une simple sensation ou une perception, mais un état émotionnel,
et parfois même une véritable souffrance psychologique faite d’inquiétudes, de tensions, de peurs, de tristesse.
Le médecin ne se contentera pas de se centrer uniquement sur le
symptôme mais il considérera globalement la personne et la
manière dont elle «vit» cette douleur. Quelle que soit l’importance
de la part psychique et subjective de la douleur, elle mérite d’être
traitée par des moyens appropriés.
La grande majorité des douleurs peut être soulagée. Il faut refuser
d’entendre: «C’est normal d’avoir mal avec ce que vous avez!». Il
ne faut pas renoncer, il faut continuer à chercher.
Évaluer
Une mise au point du phénomène douloureux avec ses différents
aspects s’impose: localisation, intensité, fluctuation dans le temps,
réactions aux traitements déjà essayés. Des examens complémentaires seront parfois utiles (radio, scanner, biopsie, etc.) mais
souvent il ne sert à rien de les répéter.
Il est parfois difficile d’évaluer la douleur, surtout quand elle prend
toute la place.
«Je bois de l’alcool pour oublier mes problèmes et fuir la
douleur. Quand je m’arrête, tout redevient trop pénible. Mon
médecin me recommande de diminuer ma consommation. Je
suis bien d’accord avec lui, mais moi, je n’ai plus que ça!»
Jean-Pierre, 42 ans
Une échelle de la douleur, qui se présente comme une règle graduée, permet à la personne de mieux repérer l’intensité de sa
douleur et d’en évaluer les modifications et l’évolution en fonction
du traitement. Cet outil, qui est centré sur la perception que la personne a de son mal, est aussi un moyen de communication utile
entre le malade et son médecin.
Photo: Cois Van Roosendael
Le dialogue avant tout, voilà ma devise.
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Traiter
Il est important d’être partie prenante de son traitement et d’en discuter avec son médecin. Ensemble, on est plus malin et plus fort!
Les traitements actifs sont nombreux: il y a bien entendu des médicaments (antidouleurs et anti-inflammatoires), qui peuvent être
administrés par voie orale, par voie transcutanée (patchs), par
injections intramusculaires ou intraveineuses, ou parfois par infiltrations locales, mais aussi le traitement par le froid ou par le chaud,
la kinésithérapie ou l’ostéopathie, etc.
N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Il pourra vous
aider à prendre en charge votre douleur et trouver une solution en
fonction de votre cas.
N’oubliez pas de lui mentionner les effets secondaires des médicaments que vous prenez déjà. En cas d’inconfort ou d’intolérance,
il pourra chercher autre chose de plus approprié ou vous orienter
vers un spécialiste. Les antidouleurs peuvent parfois engendrer
des douleurs, paradoxalement, s’ils sont pris à tort et à travers.
de leurs spécificités et de leurs compétences, ils pourront proposer une prise en charge à la fois spécialisée et globale.
Pour les cas plus difficiles à gérer, le médecin décidera d’avoir
recours à la morphine ou à un de ses dérivés. Il ne faut pas avoir
peur de ce traitement, car il est efficace lorsque son administration est médicalement encadrée. Ce type de médicament peut se
prendre par la bouche, ou par voie transdermique, ou en injection.
Parfois une pompe à morphine est proposée.
Vivre avec sa douleur
Malgré tout, il arrive que la douleur ne soit pas totalement maîtrisable. Alors, on n’a pas le choix, il faut bien s’en accommoder.
On apprend à «faire avec», on s’habitue, elle finit par faire partie
de notre vie.
Il faut éviter de se focaliser sur elle et essayer de se distraire, de
se concentrer sur autre chose, de la dépasser. La manière dont on
vit cette douleur est importante. Quand on est tout seul, quand
on se sent incompris et exclu, quand on sait que la maladie est
incurable, on a encore plus mal, on «se sent» encore plus mal.
Traiter, mais pas n’importe comment
Il existe, dans certains hôpitaux, des cliniques de la douleur spécialisées dans la maîtrise de la douleur (centres d’algologie).
Comme la douleur touche souvent plusieurs organes et qu’elle peut
être provoquée par des causes différentes, il est en effet parfois
nécessaire d’avoir une approche pluridisciplinaire. Par exemple,
dans le cas de douleurs que votre médecin traitant ne parvient plus
à soulager (migraines ou autres), il pourra vous proposer de consulter un de ces centres. Il s’agit d’une équipe de spécialistes qui
travaillent ensemble: un neurologue, un psychiatre, un interniste,
un anesthésiste, un psychologue, un sophrologue, etc. En fonction
Parler permet de diminuer l’angoisse et la solitude. Pensez aux
Groupes de parole d’Altéo asbl, qui peuvent offrir une aide morale
appréciable.
Par ailleurs, certains groupes de malades chroniques se penchent
plus régulièrement sur le thème de la douleur.
Contactez l’animateur d’Altéo de votre mutualité (ou surfez sur
www.alteoasbl.be)
Une souffrance partagée est déjà moins lourde à porter!
Docteur, rien ne va plus
«Le ressort est cassé, je me sens vide et inutile. Je ne dors plus, je
suis continuellement fatigué, je n’ai plus d’énergie, je maigris ou
je mange sans arrêt. J’ai des idées noires et la vie ne m’intéresse
plus. Je n’ai plus envie de rien.»
Cette personne est fort probablement en dépression.
Comment savoir si nous-même, ou une personne de notre entourage, est atteinte d’une dépression? Car la dépression peut prendre
différents visages. Elle a aussi ses masques, derrières lesquels
elle se cache parfois.
La personne n’est plus comme avant, elle est toujours triste, négative, pessimiste, elle souffre d’une douleur morale, elle a de grandes
angoisses. Sa capacité à ressentir du plaisir diminue progressivement, elle refuse de pratiquer son activité favorite, elle renonce
aux sorties amicales, se referme sur elle-même, elle perd son intérêt au travail. La sensualité et la sexualité sont aussi atteintes.
Toute activité lui est devenue difficile et lui demande un effort plus
important qu’avant. Parfois, la mémoire et la concentration n’y sont
plus. Elle a perdu confiance en elle, elle se dévalorise et se culpabilise car elle se sent un poids pour les autres. Elle se réfugie parfois
dans l’alcool. S’ajoutent à ces aspects mentaux, des douleurs physiques diffuses, mal au dos ou à la tête.
«Avant, je prenais un petit verre de temps en temps pour me
remonter le moral. Depuis ma maladie, c’est devenu une
habitude, un réflexe. Aujourd’hui, je ne peux plus m’en
passer. J’ai besoin de boire pour me sentir bien.»
Corinne, 54 ans
5
La plupart du temps ces plaintes physiques n’ont pas de cause précise: on ne trouve rien, même après des examens médicaux
approfondis.
Une aide spirituelle, une conviction religieuse peuvent aussi être
bénéfiques.
Et les médicaments?
Tous ces symptômes ne sont pas tous présents chez la même personne.
Ils peuvent fluctuer dans le temps, augmenter puis diminuer, disparaître et revenir après une période de répit.
«J’avais tendance à boire de plus en plus jusqu’au jour où
ma femme m’a parlé des AA. J’y suis allé et j’y ai trouvé un
groupe de soutien formidable. Sans eux, je ne sais pas ce
que je serais devenu.»
Bernard, 40 ans
Pour certaines déprimes passagères ou pour des dépressions qui
surviennent suite à un choc émotionnel (divorce, décès, accident...),
les médicaments ne sont pas toujours nécessaires.
En revanche, si la dépression s’installe ou s’aggrave, le médecin
traitant ou le psychiatre peuvent estimer que le recours à un médicament antidépresseur est devenu nécessaire, et choisir au sein
de la gamme de ces médicaments celui qui conviendra le mieux
en fonction du cas particulier du patient concerné.
Les effets bénéfiques de ces médicaments ne se font sentir
qu’après plus ou moins trois semaines de traitement.
Il faut persévérer, malgré l’apparition éventuelle d’effets secondaires qui peuvent être, par exemple, une bouche sèche, ou des
tremblements.
Que faire?
Que la dépression soit à l’origine de l’invalidité ou qu’elle soit provoquée par le fait de se retrouver invalide, et de ce fait parfois plus
isolé socialement, malade et limité dans ses mouvements, il existe
des solutions.
Si vous êtes en dépression, cela ne sert à rien de vous en vouloir.
De même, il est inutile et culpabilisant de secouer une personne
dépressive. Elle ne peut pas réagir puisqu’elle est sans force, sans
envie et sans plaisir.
Il est essentiel de parler, d’oser dire ce qui ne va pas, d’exprimer
ce que vous ressentez. Les autres ne peuvent pas le deviner, souvent ne comprennent pas ce qui arrive et ne savent pas comment
réagir.
Un antidépresseur doit être pris le temps nécessaire pour venir à
bout de la dépression, en général plusieurs mois, et à la dose prescrite par le médecin. Dans le cas contraire, le risque de rechute
est élevé.
Si vous vous sentez mieux, n’arrêtez pas spontanément le médicament sans en parler à votre médecin.
Prendre un médicament, tous les jours, pendant longtemps, peut
être indispensable.
Il est important de faire le bilan et d’évaluer le traitement par un
dialogue avec son médecin. Est-il bénéfique? A-t-il des effets
secondaires insupportables? Est-il prescrit à la bonne dose?
Votre médecin généraliste, votre psychiatre, votre psychologue
sont là pour vous écouter. Non seulement pour faire le diagnostic mais aussi vous soulager et vous aider à vous libérer.
Une prise en charge psychologique peut vous aider à trouver et
dépasser le nœud du problème: manque d’assurance, mauvaise
image de soi, problème de couple, surmenage, traumatisme du
passé... Demandez à votre médecin l’adresse d’une personne de
confiance ou les coordonnées d’un centre de santé mentale près
de chez vous.
Depuis mon invalidité, cela ne va plus. Mon moral est
mauvais, j’ai l’impression d’être inutile, je me sens honteux
de ma déchéance physique et humilié de devoir circuler en
voiturette. Je ne vois pas ce que je pourrais faire.
René, 60 ans
J’ai besoin de parler. Je me sens si seul dans ma maladie et
je n’en peux plus. Les journées sans personne sont longues,
et les nuits encore plus. Et puis, je souffre tellement.
José, 55 ans
Le support du conjoint, de la famille et de l’entourage est vital. Mais
comme ce n’est pas évident de vivre avec un dépressif, les
membres de la famille ne doivent pas hésiter à chercher des lieux
pour se ressourcer.
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Pour une écoute téléphonique dans l’anonymat:
Télé-Accueil, une personne vous écoute 24h/24h, numéro unique
dans tout le pays 107
Ou SOS Solitude, 02 548 98 08
Le maintien à domicile
Comme je suis à moitié paralysée, j’ai développé un travail
intellectuel. Je lis les journaux, je m’initie à l’informatique,
je m’intéresse aux questions de société, je participe aux
activités de l’Unicef.
Ça fait du bien de se retrouver chez soi.
Claudine, 55 ans
Un objectif prioritaire
Photo: FASD Véronique Vercheval
L’aide dans le cadre du maintien à domicile fait partie des missions
essentielles du service social mutualiste. Il s’agit avant tout d’un
travail d’équipe au service de la personne malade souhaitant rester à domicile ou quittant l’hôpital, et au service de son entourage
lorsque celui-ci existe. L’assistante sociale de la mutualité, l’infirmière, l’aide familiale sont amenées à se coordonner pour garantir
la qualité de la prise en charge du patient. La tâche de coordination est alors assumée par l’intervenant choisi par la famille.
Je veux rester chez moi!
Mais est-ce possible? Est-ce raisonnable? La situation doit être
évaluée au cas par cas. Une personne très handicapée peut réussir à se débrouiller de manière autonome, alors qu’une autre,
souffrant du même problème, n’en sortira pas toute seule. Il faudra trouver des solutions pour les travaux ménagers, les repas, les
déplacements... Tout dépendra du type de maladie et des soins
qu’elle entraîne, de l’aide dont la personne pourra disposer et de
la disponibilité de son entourage très souvent indispensable à un
maintien à domicile dans la durée.
Une histoire vécue
Marguerite est hospitalisée suite à une thrombose dont elle a gardé
plusieurs séquelles. Au bout d’un mois d’hospitalisation, elle est
orientée vers un centre de revalidation. Son mari, qui a une leucémie stabilisée, ne peut pas s’occuper de sa femme pour le moment.
Pourtant Marguerite se bat, elle fait les exercices prescrits, elle
récupère de plus en plus d’autonomie.
Elle souhaite de tout cœur quitter le centre et rentrer enfin chez
elle. Une prise en charge à domicile est mise en place: 3 fois par
semaine une aide familiale entretient la maison, une infirmière vient
faire des soins régulièrement et le kiné passe tous les jours. Ce qui
paraissait impossible il y a quelques semaines est maintenant une
réalité!
Concrètement
ASD, Aide et Soins à Domicile, s’occupe de la prise en charge du
malade à domicile et de la coordination générale des aides et des
soins nécessaires: aides familiales et aides soignantes, service
social de la mutualité, CPAS pour les repas, centre hospitalier ou
hôpital du malade, centrale de télévigilance, médecin, kiné et autres
soignants. Le rôle de l’assistante sociale est d’accompagner la
personne et son entourage dans l’ensemble des difficultés qu’ils
rencontrent (sortie de l’hôpital, convalescence, revalidation...). Elle
pourra aussi envisager avec le patient et son entourage des solu-
tions alternatives à un retour à domicile devenu trop difficile pour
ceux-ci.
Le matériel adapté doit également être prévu: lit d’hôpital, matelas anti-escarres, cadre de marche, chaise percée, etc. Qualias
est le service de prêt de matériel de la Mutualité chrétienne et peut
vous fournir le matériel adapté à moindre frais.
Cet organisme est également habilité pour vous conseiller dans
l’aménagement de votre logement en fonction de vos nouveaux
besoins.
Dans certains cas, un système de télévigilance devra être prévu.
Il s’agit d’un appareil que la personne malade porte en permanence
sur elle comme un pendentif.
Il est muni d’un bouton sur lequel elle pousse en cas de malaise.
Il est relié à une centrale (VITATEL) qui transmet l’appel «au secours»
à une voisine ou un proche. Et de toute façon, la personne malade
reste en contact avec la centrale de la télévigilance. Vous aurez
plus d’informations sur ce dispositif en appelant le 081 41 29 29.
Des interventions financières peuvent aussi être obtenues auprès
de votre mutualité, de votre Commune, de votre Province ou de
votre Société de logement social.
Et le coût?
Il n’est pas possible ici de donner un prix exact et unique concernant ces différentes prises en charge: tout dépend de la pathologie,
du coût des soins et des médicaments... Aide et Soins à Domicile
7
participe à l’évaluation des besoins de la personne et de son entourage. Elle est particulièrement attentive à l’aspect financier et au
coût du maintien à domicile. Le service social de la mutualité pourra
quant à lui rechercher toutes les possibilités légales ou autres
de répondre aux difficultés des familles confrontées aux coûts
qu’entraîne la prise en charge globale du patient à domicile.
Il est possible par exemple, d’obtenir certains avantages comme
une exonération de la taxe Radio-TV ou un tarif téléphonique social
pour des personnes qui ne peuvent quitter leur domicile sans l’aide
d’une tierce personne.
Pour connaître les coordonnées du service le plus proche de
votre domicile, contactez la F.A.S.D., la Fédération de l’Aide et
des Soins à Domicile, tél.: 02 735 24 24 ou notre centrale
d’appels: 0800 10 9 8 7.
Je vis au jour le jour tout en espérant toujours une solution
médicale. Je suis handicapée, c’est vrai, mais j’ai la chance
de vivre. Et ça, c’est extraordinaire.
La radio et la télévision peuvent être un moyen de rester en contact
avec le monde extérieur et donc un facteur de bien-être.
Arlette, 48 ans
La défense des membres
Le service «Défense des membres» assiste les affiliés exclusivement dans leurs difficultés juridiques avec les tiers extérieurs à la
mutualité, c’est-à-dire les hôpitaux, les médecins, d’autres institutions de sécurité sociale, etc. Elle se limite aux domaines des
législations sociales axées sur les soins de santé (AMI), le droit
des patients et la réparation des atteintes à l’intégrité physique.
Elle assure donc une assistance juridique individualisée aux affiliés.
Mieux vaut connaître les règles du jeu
pour s’y retrouver.
En cas de litige
Si une facture d’hospitalisation a été mal tarifée ou si un dommage
physique a été causé à la personne, l’assistant social, Solimut
(assurances hospitalisations) ou le délégué de mutualité l’orientera vers le service «Défense des membres». Celui-ci examinera
le dossier et fera une enquête. Ce service s’occupe notamment
des plaintes en cas de séquelles physiques suite à un accident
thérapeutique, des litiges avec les prestataires de soins, des
contestations des décisions de différents organismes tels que le
Service public fédéral Sécurité sociale, l’AWIPH, la Caisse d’allocations familiales ou le CPAS. Les accidents de travail et les
maladies professionnelles peuvent également être de son ressort.
En revanche, le service «assistance juridique pour un accident thérapeutique» n’interviendra pas si l’affilié bénéficie déjà de
l’intervention d’un avocat ou d’une assistance juridique (syndicat
ou assurance privée).
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Photo: Fotolia
L’assistance juridique comprend une enquête préalable par nos
services, la mise en place et le suivi d’une procédure amiable
(expertise médicale amiable...) ainsi que si nécessaire et sur base
d’un avis positif de nos services les frais de procédure, d’expertise judiciaire et d’avocat, quelle que soit l’issue de l’action en
justice. Si la procédure réussit, une participation financière est
demandée aux affiliés en cas d’accident thérapeutique (max. 10%
de l’indemnisation obtenue).
Pratiquer un sport, pourquoi pas!
Plus facile à dire qu’à faire quand on est invalide! Pourtant, quel
que soit le problème, il y a des solutions. On peut adapter le sport
au type de handicap de la personne, en modifiant les règles ou en
trouvant du matériel spécifique. Et comme le handicap ou la maladie peuvent évoluer avec l’âge, il est parfois nécessaire de repenser
l’activité sportive en fonction de ces nouvelles données.
De la gym... en douceur et en groupe
Une maladie, un handicap, n’empêchent pas de bouger!
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ils proposent différents sports, des plus classiques comme la
natation, la marche, la pétanque, le tennis de table, la relaxation, aux plus osés comme la plongée sous-marine, l’escalade
en salle, la cyclodanse;
ı
le sport s’y pratique en toute sécurité et est couvert par une
assurance; l’encadrement est assuré par des moniteurs compétents (kinésithérapeutes, professeurs d’éducation physique
ou brevetés ADEPS) et par des bénévoles qui aident à l’encadrement;
ı
une aide polyvalente est offerte (déplacement, habillage);
ı
des activités extra-sportives sont prévues (cafétéria, soupers).
Elles permettent de renforcer la cohésion du groupe et de proposer un loisir équilibré en toute convivialité.
Photo: Isopix
C’est le mot d’ordre de l’Essor, la Fédération Sportive des Invalides
et Handicapés. Celle-ci organise des cercles sportifs un peu particuliers:
Attention cependant, dans ce cas, à ne pas vous mettre en danger par rapport aux réglementations sur l’incapacité de travail.
Parlez-en au médecin-conseil.
Le sport, une mine d’or
Le cercle sportif est un lieu de vie
Faire du sport tout seul n’est pas très motivant surtout pour des
personnes qui n’en ont jamais fait ou qui ont un handicap lourd
(mobilité très réduite) ou «stigmatisant» (problème de peau, de
poids, déformation). Il faut parfois affronter le regard de l’autre: en
groupe c’est plus facile, on se sent plus fort.
Il est important de s’y sentir bien. Pour cela il est conseillé de discuter avec le moniteur et de faire de temps à autre une mise au
point: étapes, nouveau défi, adaptation, régression. Il ne faut pas
surestimer ses capacités.
En revanche, savoir que les autres nous attendent est une motivation supplémentaire pour se rendre au club les jours de flemme ou
de découragement. La vie de groupe, le plaisir partagé ne sont-ils
pas des stimulants à l’effort?
Certains handicaps sont cachés, il faut en parler, l’autre ne peut
pas deviner vos limites. Et si cela va moins bien, les solutions existent qui vont toujours dans le même sens: s’adapter, composer, se
débrouiller, créer, mais en tout cas, continuer!
Une activité sportive procure un bien-être immédiat mais développe aussi la force physique et la mobilité.
l’Essor, fédération sportive d’Altéo
chaussée de Haecht 579, bte 40,
1031 Bruxelles,
tél.: 02 246 42 28, fax: 02 243 20 59,
courriel: [email protected]
Site: www.alteoasbl.be
Grâce à l’acquisition de ces atouts supplémentaires, la personne
pourra augmenter son autonomie et ses compétences.
Une activité sportive à soi permet d’avoir un territoire propre, un
lieu de vie et de rencontre en dehors de la famille. C’est aussi un
lieu d’épanouissement personnel: cette fois c’est l’invalide qui
devient le moteur et entraîne les autres à participer à une activité qu’il aime et qui a du sens pour lui.
Certains parmi les plus dynamiques s’investissent dans l’organisation du cercle sportif. Cette fonction de responsable les valorise
et les sort de leur statut de simple consommateur.
Le sport en soi me suffit. Pourquoi vouloir à tout prix
gagner?
Sophie, 42 ans
9
La mutualité à votre service
Altéo asbl, mouvement social de personnes malades,
valides et handicapées
Ce mouvement s’adresse à plus de 10.000 membres confrontés à
des problèmes de santé ou de handicap plus ou moins importants.
Mouvement social reconnu dans le champ de l’éducation permanente, Altéo propose aux personnes en incapacité de travail de
se rencontrer, de partager leurs difficultés et d’être actives sur le
plan social, culturel, mais aussi politique. Le mouvement a également pour mission d’encourager l’insertion professionnelle et
sociale des personnes invalides et handicapées.
Altéo asbl, c’est aussi l’organisation de séjours et pèlerinages pour
des personnes malades, handicapées ou en perte d’autonomie.
Ces séjours se déroulent dans des centres parfaitement adaptés.
Les activités sont encadrées par des équipes de volontaires et des
infirmier(e)s. Ils apportent l’aide nécessaire à la vie quotidienne.
Le mouvement dispose en outre d’équipes d’intervenants bénévoles pouvant répondre aux besoins quotidiens au domicile de la
personne: faire les courses, tenir compagnie, accompagner chez
le médecin, etc.
Par ailleurs, Altéo asbl est toujours à la recherche de volontaires,
valides et moins valides...
Service social
Quand les problèmes de santé sont importants, des difficultés financières, professionnelles, familiales... peuvent survenir. Le Service
social de votre mutualité est là pour vous conseiller, vous informer,
vous aider. Ce service est gratuit et accessible à tous.
Défense des membres
Ce service assiste les affiliés exclusivement dans leurs difficultés
juridiques avec les hôpitaux, les médecins, les prestataires de
soins...: facture incomplète, montants facturés paraissant anormaux, négligence fautive dans les soins ayant entraîné un dommage
physique causé à la personne (pour plus de détails, voir p. 8).
Contactez votre délégué de mutualité qui pourra vous informer et
si nécessaire, transmettre votre demande.
Biotélévigilance
Centrale d’alarme VITATEL
(P.S.D.)
Relié en permanence à une centrale, un appareil sonore se
déclenche au moindre malaise de la personne qui le porte. Ce service permet l’intervention rapide d’un tiers (voisin, membre de la
famille, médecin...).
En Marche, le journal de votre mutualité
Pourquoi pas vous?
Pour toutes ces activités et services, adressez-vous toujours à
votre mutualité.
Service convalescence
Une convalescence suite à une intervention chirurgicale ou à une
maladie aiguë grave, est souvent nécessaire pour reprendre ses
activités dans les meilleures conditions. Nous répondons à ce
besoin en intervenant financièrement sous certaines conditions.
Si vous êtes affecté d’une maladie chronique et qu’un séjour en
convalescence se justifie médicalement, nous répondrons également à votre demande. Adressez-vous au service social de votre
mutualité pour les formalités à remplir le plus tôt possible (de préférence avant votre sortie de l’hôpital).
Qualias: location et vente de matériel
Ce service est ouvert à tous et offre un vaste choix de matériel
d’aide et de soins: voiturette, béquilles, cadre de marche, matériel
d’incontinence, aérosols...
Aide et soins à domicile (A.S.D.)
Pour vous aider à passer un cap difficile comme une maladie, le
surmenage, un handicap grave... vous pouvez bénéficier de soins
infirmiers et/ou d’une aide pour vous seconder dans les tâches
ménagères et familiales.
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En tant qu’affilié à la Mutualité chrétienne, vous recevez ce journal deux fois par mois. Il contient une mine de renseignements! Y
sont développés des sujets d’actualité sociale, des articles en rapport avec la santé mais aussi des informations relatives aux tarifs
des soins de santé, aux adaptations tarifaires des allocations
sociales... Si vous voulez suivre de près ces informations ou même
y participer par le biais du courrier des lecteurs, le journal En
Marche vous attend.
Contactez votre mutualité régionale pour vous mettre en contact
avec le service souhaité (voir p.12).
Pour en savoir plus
Connaissez-vous nos publications?
Infor Santé est le service de promotion de la santé des Mutualités
chrétiennes.
Ses missions
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Mettre à disposition du grand public et des professionnels des
dépliants, des brochures, mais aussi le mensuel Education Santé
(avec l’appui de la Communauté française), revue spécialisée
au service des intervenants en promotion de la santé, des enseignants, des infirmiers ou encore des travailleurs du secteur
social...
Réaliser des programmes de prévention et de sensibilisation
sur différents thèmes, pour un public d’adultes, d’enfants ou de
professionnels.
Infor Santé vous propose des animations locales propres à votre
région, autour de l’alimentation, les médicaments, l’hôpital... et il
peut aussi vous procurer des outils pédagogiques pour la réalisation d’un projet santé dans votre école, votre association...
Les publications
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ABC Déjeuner. Pour une journée pleine de vitalité
Bienvenue à la maison. Prévention des chutes chez la personne
âgée
Cancers du sein. Le dépistage
Cholestérol. Tout est dans la mesure
Diabète: Le diabète suis-je concerné?
Diabète: Le pied du diabétique
Diabète: Vivre le diabète... au quotidien
Diabète: Vous êtes diabétique? Du nouveau: le passeport du
diabète
Dormez sur vos deux oreilles
Incontinence urinaire. Osons en parler
La constipation. Stop aux intestins paresseux
Les allergies, faisons le point
Notre santé à table
Nous les femmes (petits et gros problèmes gynécologiques)
Tabac. Et si j’arrêtais?
...
Pour obtenir l’une ou l’autre brochure, un seul numéro: 0800 10 9 8 7.
Liste complète des publications sur www.mc.be.
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La Mutualité chrétienne à votre service
Vous avez des questions, des problèmes, des réactions ou des
demandes, une équipe de professionnels est à votre service: médecin-conseil, Service social, Service indemnités.
Vous avez besoin de matériel sanitaire ou d'équipement adapté,
vous êtes coincé à la maison et souhaitez la visite d'un bénévole,
vous aimeriez connaître les avantages de votre assurance complémentaire, vous cherchez des vacances organisées pour les
personnes à mobilité réduite, vous désirez des informations ou de
la documentation sur les problèmes de santé, l'hôpital, le prix des
soins, la prévention (dépliants, brochures), votre «mutu» est à
l'écoute. N'hésitez pas à téléphoner ou à vous rendre sur place.
Votre conseiller mutualiste se tient à votre disposition.
MC de Liège
place du XX Août 38, 4000 Liège
T 04 221 73 11
[email protected]
MC de Verviers-Eupen
rue Laoureux 25/29, 4800 Verviers
T 087 30 51 11
[email protected]
MC du Brabant wallon
boulevard des Archers 54, 1400 Nivelles
T 067 89 36 36
[email protected]
Visitez aussi le site web de la Mutualité chrétienne: www.mc.be,
ou le site d’Altéo: www.alteoasbl.be.
MC Hainaut oriental
Ou appelez notre centre d'appel au numéro de téléphone gratuit:
0800 10 9 8 7.
rue du Douaire 40, 6150 Anderlues
T 071 54 83 11
[email protected]
MC de la Province du Luxembourg
MC Hainaut-Picardie
rue de la Moselle 7-9, 6700 Arlon
T 063 21 17 11
[email protected]
rue Saint Brice 44, 7500 Tournai
T 069 25 62 11
[email protected]
MC de la Province de Namur
Mutualité Saint-Michel
rue des Tanneries 55, 5000 Namur
T 081 24 48 11
[email protected]
boulevard Anspach 111-115, 1000 Bruxelles
T 02 501 58 58
[email protected]
Les autres numéros
Si vous n’avez pas reçu l’un des numéros de la brochure «La vie devant nous», n’hésitez pas à nous le demander:
Infor Santé, tél. 02 246 48 51, Courriel: [email protected]
Contenu du no 1
Contenu du no 2
Contenu du no 3
Ce numéro vous a envoyé il y a 9 mois.
Un invalide témoigne
Entre nous: conseils des anciens aux «nouveaux»
Devenir invalide, cela peut arriver
à tout le monde
Le Service social
Médicaments: amis ou ennemis?
Quel est le rôle du médecin-conseil?
L’incapacité de travail selon la loi
Bon à savoir
Ce numéro vous a été envoyé il y a 6 mois.
L’histoire de Robert: main dans la main avec
la mutualité
Le Service indemnités
Financièrement, c’est la galère
Aide d’une tierce personne
Indemnités et salaire
Comment évaluer l’incapacité de travail?
Le médecin-conseil est toujours
dans le coup
Respecter la règle du jeu
Un cap à franchir
Ce numéro vous a été envoyé il y a 3 mois.
Invalide dites-vous!
Mille et une facettes de l’invalidité
Partager pour être moins seul
La reprise du travail
La réadaptation professionnelle
Personne n’est à l’abri du surendettement
Du bon usage des médicaments...
Parfois la maladie cache d’autres problèmes
Ensemble avec... Altéo
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