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Gesnerus 60 (2003) 279–313
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Air, miasmes et contagion. Les épidémies dans l’Antiquité et au Moyen Age.
[Etudes réunies par Sylvie Bazin-Tacchella, Danielle Quéruel et Evelyne Samama].
Langres, Dominique Guéniot, 2001. 197 p. (Hommes et textes en Champagne).
I 22.90. ISBN 2-87825-208-X.
Le sujet de ce recueil, qui comporte huit contributions, est l’un de ceux qui ont été le
plus étudiés par les historiens de la médecine. Il recèle néanmoins des possibilités,
qu’on trouve dans ce volume, de verser au dossier des documents nouveaux, de
comparer les interprétations, de revenir sur la manière dont a été construite l’histoire
de la notion de contagion.
Les deux premières contributions reviennent sur les doctrines d’Hippocrate et de
Galien. Jacques Jouanna («Air, miasme et contagion à l’époque d’Hippocrate et survivance des miasmes dans la médecine posthippocratique [Rufus d’Ephèse, Galien et
Palladius]»), étudie l’emploi du mot miasma dans certains textes du Corpus hippocratique; il suit le rapport établi entre miasme, contagion et air, et étend son enquête
à d’autres auteurs dont Galien. Sur le même terrain, V. Boudon («Galien face à la
peste antonine ou comment penser l’invisible») fait le chemin inverse, partant d’une
maladie ressentie comme nouvelle pour aller vers le mot qui la désigne chez Galien
(loimos). L’étiologie de la pestilence y apparaît plus complexe, derrière la fidélité
revendiquée à Hippocrate, faisant intervenir la constitution des corps favorable à la
corruption en même temps que l’élément externe. Le regard comparé de deux historiens contemporains de pestes, Thucydide et Procope, est analysé par Evelyne
Samama («Thucydide et Procope: le regard des historiens sur les épidémies»): à côté
des traits communs,les différences sont essentiellement liées à l’insertion du récit dans
l’œuvre, le projet et les valeurs de chacun, morales pour le premier, économiques et
politiques pour le second.Aucune politique de santé publique (isolement, funérailles)
n’est évoquée dans ces fléaux qui frappent pourtant des foules. On y touche cependant grâce aux usages médicaux de l’encens et du parfum, dont parle Béatrice Caseau
(«Les usages médicaux de l’encens et des parfums. Un aspect de la médecine populaire antique et de sa christianisation»). Destinés à lutter contre les odeurs fétides
considérées comme pathogènes, ils sont, notamment l’encens, progressivement dotés
d’un double pouvoir, celui de l’assainissement hygiénique et de la purification spirituelle. Parmi d’innombrables traités sur la peste, Joëlle Ducos («L’air corrompu dans
les traités de peste») et Sylvie Bazin-Tacchella («Rupture et continuité du discours
médical à travers les écrits sur la peste de 1348») se réfèrent à deux traductions françaises anciennes d’un document de la Faculté de Paris et la dernière, dans une étude
approfondie, à un chapitre de Guy de Chauliac. Documents importants pour une
approche des conceptions populaires et savantes des diverses causes attribuées à l’épi-
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démie. Consacrée à la lèpre, la contribution de François-Olivier Touati («Historiciser
la notion de contagion: l’exemple de la lèpre dans les sociétés médiévales») offre un
remarquable apport méthodologique. Appelant à se débarrasser des stéréotypes
historiographiques, il construit un parcours critique minutieux et exemplaire dans
l’étude des sources, dans l’influence des traductions des textes arabes, éclairant selon
les périodes contextes, paradoxes et décalages. Franck Collard («Quand l’épidémie
sert d’alibi au crime: dysenterie et empoisonnement au Moyen Age») donne un
exemple de lien établi entre épidémie et empoisonnement à travers l’exemple bien
choisi de la dysenterie.
L’ensemble du recueil, qui n’échappe pas aux défauts des «tables rondes» (inégalité, redondances et lacunes – dont la référence insuffisante à Lucrèce), aide à compléter notre information et à remédier au découpage artificiel des périodes et des disciplines pour saisir un contenu scientifique, idéologique et culturel d’un phénomène
impressionnant pour les sociétés.
Armelle Debru, Paris (F)
Bassani,Angelo (ed.): La Chimica e le tecnologie chimiche nel Veneto dell’Ottocento.
Atti del settimo seminario di storia delle scienze e delle tecniche nell’Ottocento
Veneto. Venezia, Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, 2001. 513 p. Ill. (Seminari
di Storia delle Scienze e delle Tecniche, 7). I 56.81. ISBN 88-86166-89-3.
L’«Institut des sciences, des lettres et des arts de Vénétie» qui publie ce livre tire
son origine de la période où Napoléon occupait cette région de l’Italie. Entre autres
activités, l’Institut organise des séminaires d’histoire des sciences et des techniques
dont il édite les Actes. Après des ouvrages consacrés par exemple à la médecine, aux
mathématiques ou encore aux sciences biologiques, voici donc un volume parlant de
l’histoire de la chimie en Vénétie au XIXe siècle, fruit d’un symposium sur le même
thème, tenu en 1998 à Venise.
Forts de 19 contributions, toutes d’auteurs italiens, ces Actes – le titre du livre
l’indique bien – montrent une chimie à une époque charnière de son évolution. D’une
part, elle se trouve encore très liée aux techniques de l’artisanat, comme le prouve
par exemple le travail de Bruno Polese sur l’art de la cire et la fabrication des bougies, ou encore celui de Virgilio Giormani expliquant la protection des coques de
bateaux dans l’Arsenal de Venise, alors que Giuseppe Cappelleri se livre à une étude
de la contribution de quelques chimistes italiens à l’amélioration des méthodes œnologiques sur les coteaux de la Vénétie. Mais, dans le nord-est italien comme dans le
reste de l’Europe, la première moitié du XIXe siècle voit l’éclosion de la chimie,
comme par ailleurs des sciences naturelles, dans le cadre des sociétés savantes et à
l’université; justement Marco Ciardi étudie la présence de la chimie lors des réunions
des scientifiques italiens et présente les débats scientifiques, mais parfois aussi
politiques, qui s’y déroulaient. Souvent en effet, les chercheurs avaient des ambitions
démocratiques et des aspirations unitaires dans un pays sous occupation autrichienne
entre la fin de la période napoléonienne et l’adhésion au Royaume d’Italie, problématique analysée dans le travail de Michele Gottardi sur la science et la politique
en Vénétie durant la Restauration. Angelo Bassani, quant à lui, réserve une partie
de sa contribution à l’enseignement de la chimie à l’Université de Padoue depuis
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l’occupation française jusqu’à la domination autrichienne, pour noter en particulier
l’importance de la chimie pharmaceutique dans le cursus d’alors, l’enseignement de
la pharmacie ayant été introduit par Napoléon qui, sur le modèle français, substituait
ainsi une formation universitaire à l’ancienne instruction fondée sur le système corporatiste. Il n’est donc pas étonnant de constater que les pharmaciens jouent dans la
première moitié du XIXe siècle un rôle de premier plan dans le développement des
sciences, de la chimie en particulier. C’est d’ailleurs à la pharmacie en Vénétie que
Giuseppe Maggioni consacre un texte qui retrace toute l’histoire des apothicaires
depuis le XIIIe siècle, et dans lequel il souligne avec quelques exemples combien les
liens entre les pharmaciens et les sciences naissantes sont forts; on trouve ainsi des
pharmaciens rédacteurs de revues scientifiques,d’autres experts en toxicologie auprès
des tribunaux ou d’autres encore traducteurs d’ouvrages scientifiques.
Ces quelques exemples ne suffisent guère à refléter la richesse et le très grand
intérêt de ce livre – par ailleurs édité avec soin – qui fait découvrir une science sous
de multiples éclairages et qui donne une vue complexe mais cohérente du développement de la chimie en Vénétie au XIXe siècle; un modèle réussi d’histoire régionale
des sciences.
François Ledermann, Berne
Bauer, Axel W.: Vom Nothaus zum Mannheimer Universitätsklinikum. Krankenversorgung, Lehre und Forschung im medizinhistorischen Rückblick. Ubstadt-Weiher,
Verlag Regionalkultur, 2002. 208 S. Ill. I 14.90. ISBN 3-89735-196-X.
Der Autor dieses Buches hat mit Hilfe von Beiträgen einer ganzen Reihe von Kollegen eine umfassende medizinische Monographie über die Geschichte der ehemaligen
Städtischen Krankenanstalten Mannheims, des Klinikums der Stadt Mannheim und
der heutigen Klinikum Mannheim GmbH verfasst.
Die frühesten historischen Wurzeln der Mannheimer Krankenanstalten reichen
bis in das Jahr 1701 zurück. Zuerst entstand ein kleines Nothaus, dann das CarlBorromäus-Spital, 1808 das städtische Krankenhaus, das in das Eigentum der Stadt
überging. Die chirurgische Abteilung wurde von einem Wundarzt geleitet und ging
erst später in ärztliche Hände über. Das Spital umfasste 500 Betten, die durchschnittliche Aufenthaltsdauer für akut Kranke betrug zwischen 1828 und 1832 für
Frauen 19, für Männer 22 Tage. 1889 wurde der Antrag für ein neues, grösseres Krankenhaus gestellt. So umfasste das Krankenhaus 1904 4782 Kranke mit 96 442 Krankheitstagen. Das Krankenhaus enthielt noch keine eigentliche Ambulanz. Neben den
Chefärzten gab es bereits Spezialärzte mit unentgeltlichen Sprechstunden für unbemittelte Kranke. 1908 trat Franz Volhard die ärztliche Direktion an. Damit konnte
ein funktionierendes Krankenhauslabor geschaffen werden. Der Ausbruch des
Ersten Weltkrieges führte zu erheblichen Verzögerungen, so dass das neue Krankenhaus erst 1922 eingeweiht werden konnte. Der Bau wurde erweitert durch ein
Pathologisches Institut, Röntgenanlage und Säuglingskrankenhaus. Die Krebssterblichkeit lag in den Jahren 1925–1930 zwischen 100 und 115 Personen unter 100 000
Einwohnern, die Tuberkulosemortalität sank von 110 auf 70 Personen je 100 000
Einwohner. Die schlechte Vergütung der Assistenzärzte sowie die geringe Zahl der
bewilligten Stellen sorgten zwischen 1925 und 1930 für Unruhe im Spital. Ab 1930
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trat eine Verbesserung ein. Zu Beginn des Nationalsozialismus durften sich die Mitarbeiter der Behörden nicht durch jüdische Ärzte behandeln lassen. Es wurden
auch Sterilisationen und Entmannungen vorgenommen. Von 1943 bis 1951 war der
Chirurg Rudolf Zenker (1903–1981) ärztlicher Direktor. Er forderte mehr Geld für
die infolge Zerstörung erlittenen Schäden. Es folgt ein Kapitel über die Chefärzte der
Städtischen Krankenanstalten (1884–1964). Unter Franz Volhard (1872–1950) erlangte die Klinik Weltruf durch bahnbrechende Arbeiten über Nierenkrankheiten.
In einem weiteren Kapitel wird die Gründung und Entwicklung der Fakultät für
klinische Medizin Mannheim ausführlich beschrieben, dadurch entstand eine enge
Zusammenarbeit mit Heidelberg (Wilhelm Doerr, Fritz Linder, Gotthard Schettler).
Es folgt ein gut dokumentiertes Kapitel über die Mannheimer Fakultät in der akademischen Aufbauphase mit ihren Lehrstühlen und Kliniken. Mannheim wurde zu
einer teaching university mit Kombination der drei grossen Aufgaben Klinik, Lehre
und Forschung. Eine enge Zusammenarbeit wurde mit der Mannheimer Ärzteschaft
angestrebt. 1979 wurde zudem der Grundstein für eine nephrologische Klinik gelegt.
Ein interessantes Kapitel behandelt die verwirrende Odyssee um den Klinikneubau
in den 1980er und 1990er Jahren. Das Buch schliesst mit einer letzten Übersicht über
den Stand der Kliniken und ihrer Chefärzte am Ende der 1980er Jahre als Phase der
Konsolidierung und Zukunftsorientierung.
Alfred Gubser, Zürich
Les cinq sens dans la médecine de l’époque impériale. Sources et développements.
Actes de la Table ronde du 14 juin 2001 édités par Isabelle Boehm et Pascal Luccioni.
Lyon, Centre d’études et de recherches sur l’Occident romain de l’Université Lyon 3;
Paris, Diffusion De Boccard, 2003. 117 p. (Collection du Centre d’études et de recherches sur l’Occident romain. Nouvelle série, 25). I 25.–. ISBN 2-904974-24-5.
Isabelle Boehm et Pascal Luccioni ont réuni à Lyon, voici deux ans, un groupe de chercheurs spécialistes de la médecine antique autour d’un thème judicieusement choisi:
les participants ont centré leurs interventions sur les cinq sens, un sujet important pour
l’histoire de la médecine. Ces actes réunissent sept contributions et donnent autant
de pistes de recherche ou de sujets de réflexion. Ils permettent également de donner
une nouvelle impulsion à la recherche sur un thème qui, depuis la monographie de
Rudolph Erich Siegel (Galen on Sense Perception, 1970), n’avait guère suscité l’intérêt des chercheurs. Jacques Jouanna («Sur la dénomination et le nombre des sens,
d’Hippocrate à la médecine impériale») se penche sur le Corpus Hippocratique et
livre une réflexion rigoureuse. Partant d’un passage du Régime, J. Jouanna remarque
que les Anciens reconnaissaient l’existence d’un sixième sens (la trachée), mais aussi
d’un septième (le parler). Véronique Boudon («Le rôle de la sensation dans la définition galénique de la maladie») explicite bien comment, pour Galien, l’observation
du médecin, son expérience sensible, et la parole du malade comme expression du
vécu individuel s’associent pour poser un diagnostic personnalisé. Philippe Mudry
(«Le regard souverain ou la médecine de l’évidence») montre comment les méthodiques vont dépasser la part d’incertitude et l’écart existant entre le temps de la
maladie et le temps du médecin, deux difficultés auxquelles les médecins anciens
s’étaient jusque-là heurtés dans l’établissement de l’indication. Ils vont pour cela
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sublimer dans la pratique médicale le rôle du regard au point d’en faire l’instrument
unique de la connaissance. Grâce à lui seul, le médecin méthodique peut appréhender, sans la médiation du raisonnement, les communautés, un autre concept clé pour
cette école de pensée. Celles-ci lui permettent de déterminer sans détour et à coup
sûr l’indication appropriée. Marie-Louise Monfort («Le traité hippocratique De
uiuendi acie est-il d’époque impériale?») s’intéresse, en plus de la question de la datation du traité, à l’établissement du texte (traditions directe et indirecte); elle dresse
aussi un plan du traité, fait d’intéressantes remarques lexicales et donne des éléments
utiles pour situer le De uiuendi acie dans la littérature médicale et préciser son importance pour l’histoire de l’ophtalmologie. I. Boehm et P. Luccioni («Irriter ou
mordre? ΔΚνω chez Dioscoride et Galien») livrent une étude sémantique riche et
précise. «L’inspectio pulsus dans le premier galénisme gréco-latin ou les artifices du
toucher» permet à Nicoletta Palmieri de parcourir divers textes et auteurs (Galien,
Ps. Soranos,Agnellus, Johannes Grammatikos,Théophile Prôtospathaire) qui traitent
de sphygmologie, une science complexe pour les Anciens, et que Nicoletta Palmieri
replace dans une perspective aussi bien chronologique que doctrinale tout en s’interrogeant sur les interrelations existant entre les différents éléments de son corpus.
Véronique Gitton («L’utilisation des cinq sens dans le diagnostic vétérinaire: controverses antiques sur le pouls du cheval fiévreux») traite du diagnostic vétérinaire
(modalités et méthode), et en particulier celui de la fièvre. Le rôle respectif des sens
est présenté: la vue est le sens le plus important, suivi de l’ouïe et de l’odorat. L’usage
du toucher est controversé parce que c’est sur lui que repose la prise du pouls empruntée à la médecine humaine. Quant au goût, il est absent de la médecine vétérinaire. L’analyse des signes perçus par les sens doit être faite à la lumière de connaissances théoriques. Mais, non sans analogie avec le concept de medicus amicus cher à
Celse, le vétérinaire doit aussi rechercher ce qui, dans sa propre expérience de la souffrance ou de la maladie, présente des ressemblances avec ce qu’il pense être éprouvé
par l’animal. On pourra regretter que les éditeurs n’aient pas opté, au lieu du A4, pour
un format réduit et une mise en forme plus soignée (plusieurs notes sont orphelines
de leur appel: pp. 14, 15, 20, 35, 36, 37, 97 et 104) qui auraient permis une meilleure
mise en valeur des contributions. Le volume reste néanmoins de qualité et se lit avec
plaisir et intérêt grâce notamment à la rigueur avec laquelle ces recherches ont été
menées et aux multiples horizons de réflexion qu’elles ouvrent au lecteur. Les actes
se terminent par quatre indices bienvenus (passages commentés, notions, principaux
mots grecs, principaux mots latins) qui mettent agréablement en éveil les sens autant
qu’ils stimulent la curiosité.
Brigitte Maire, Lausanne
Dick, Wolfgang R.; Hamel, Jürgen (Hrsg.): Beiträge zur Astronomiegeschichte,
Bd. 5. Frankfurt am Main,Verlag Harri Deutsch, 2002. 261 S. Ill. (Acta historica astronomiae, 15). I 16.80. ISBN 3-8171-1686-1.
Seit einer neulichen Rezension (BJHS 35 ([2002]), 350–351), deren Rahmen weitherum begrüsst wurde, halte ich mich an die Einteilung: (1.) historische Ergänzung
numerischer Daten, (2.) Astronomiegeschichte an sich, (3.) diese im weiten Umfeld
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der Kulturgeschichte. Diese Abgrenzung ist hier knapp, dort ausführlich und insbesondere motivkritisch und soziographisch begründet. Der vorliegende Band befriedigt die Interessierten an (2.) und (3.) in etwa gleichem Masse und enthält neben
einigen am Schluss angefügten Kurzbeiträgen 11 Aufsätze über Material des 16. bis
19. Jahrhunderts, innerhalb des Buches stillschweigend nach Jahrhunderten geordnet. 9 dieser 11 sind dem Werk je eines Gelehrten gewidmet: Kircher, Scheiner,
Wurzelbau, Kirch, Köhler, von Zach, Gauss, Koch, Linke. Von diesen geniesst Wurzelbau (Autor H. Gaab) eine Vorrangstellung, indem der betreffende Artikel mehr als
ein Viertel des Buchumfanges ausfüllt. Dieses Viertel ist besonders lesenswert, weil
es einerseits mit einer wenig bekannten Figur fast allen Lesern Neues auftischt, mit
einem Gelehrten, der allein deswegen nicht so bekannt ist, weil sein Werk wenig
innovativ war. Anderseits war er aber im akademischen Beziehungsfeld des ausgehenden 17. Jahrhunderts bedeutend, weshalb man indirekt sehr viel und ausgewogen
über die ganze Astronomie des 17. Jahrhunderts erfährt, nicht zuletzt dank den gegen
200 bibliographischen Hinweisen in diesem Teil. Als einer der frühesten Beobachter
überhaupt von Merkurdurchgängen vor der Sonne ist Wurzelbau in diesem Jahr besonders aktuell. Wer sich scheut, mit dem genannten umfangreichsten Buchteil seine
Lektüre zu beginnen, findet die soeben beschriebenen Vorzüge in kleinerem Format
auch in den Beiträgen über Kircher, Scheiner, Kirch (zweitlängster Aufsatz, Autor
K. D. Herbst), von Zach, Gauss, Koch. Ein kürzerer Artikel über Köhlers Photometer
(Autor P. Brosche) hebt sich inhaltlich vom bisher Erwähnten ab und weist einen
unterschiedlichen Vorzug auf: Frühe Physik und Astrophysik ist besonders geeignet,
durch ihre Einfachheit Leuten diese Wissenschaft näherzubringen, die sonst deren
Lektüre meiden. Dieselbe Motivation habe ich oft in meinem eigenen Physikunterricht verwendet. Im bisherigen nicht besprochen sind zwei Aufsätze über die Entdeckung des Asteroiden Eros (einer davon ausnahmsweise in englisch) und einer über
den wissenschaftsgeschichtlichen Wert von Horoskopen. Letzterer deckt als einziger
das 16. Jahrhundert ab. Er zeigt nebenbei auf, wie die Kulturgeschichte bis vor kurzem
wesentliche Bezüge durch die Ächtung der Astrologie verpasst hat. Die Rede ist
(S. 10) von der «Domäne professioneller Astrologen mit historischen Neigungen»,
wozu ich im Weltbild der hier eingangs genannten Kategorie (3.) meine, dass umgekehrt Kulturhistorikern unbedingt eine astrologische, wenn nicht Neigung, so
Toleranz ansteht.
Kurt Locher, Gruet
Fischer, Isidor (†): Biographisches Lexikon der hervorragenden Ärzte der letzten
fünfzig Jahre. Bände III–IV: Nachträge und Ergänzungen bearbeitet und herausgegeben von Peter Voswinckel. Dritter Band Aba–Kom. Hildesheim etc., Georg Olms
Verlag, 2002. 882 S. Ill. I 101.–. ISBN 3-487-11659-6.
Auch wenn im Computerzeitalter die Frage öfter gestellt wird, ob Editionen, Transkriptionen, Lexika und andere Nachschlagewerke noch zeitgemäss sind, sei darauf
verwiesen, dass das Edieren von Briefen, die Herausgabe von Briefwechseln, Lexika
usw. in der (Wissenschafts-)Medizingeschichte eine lange Tradition und einen hohen
Stellenwert besitzen. Dass dabei allerdings viel Zeit, Enthusiasmus, Geduld und
wissenschaftshistorische Akribie in hohem Masse nötig sind, beweist auch die vorlie-
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gende Edition. Bevor man das Material für wissenschaftliche Zwecke in irgendeiner
Form nutzen kann, sind eben oftmals langwierige Vorarbeiten zu leisten, die in einer
exakten Transkription, dem Auffinden, Komplettieren, der Überprüfung sowie der
allgemeinen Sicherung und Verfügbarmachung der Archivalien und Daten bestehen.
Diese Vorarbeiten sind dann später in Zahlen nicht aufzuwiegen, wie das zweisprachig verfasste Vorwort des Herausgebers (für die englische Übersetzung zeichnete
Paul Weindling verantwortlich) beweist.
So ist auch das vorliegende Werk aus Sicht des Verfassers «kein normales Lexikon» oder «normales Ergänzungswerk», vielmehr geht es Voswinckel darum, nach
siebzig Jahren die Lebensläufe der über viertausend Ärzte zu vervollständigen (die
zum Zeitpunkt der Publikation der Ausgabe von 1932/33 noch lebten), um damit
einerseits das Vermächtnis Isidor Fischers zu erfüllen, der selber 1943 im Exil sterben
musste, und andererseits einen «Beitrag zum kollektiven Gedächtnis Europas» zu
leisten (S. VII), auch als «Bringschuld der deutschen Medizinhistoriographie» von
ihm bezeichnet. Damit wird auch ein Stück Medizin- und Biographiegeschichte seit
den frühen 1930er Jahren für die scientific community verfügbar.
Annähernd 98% der Lebensschicksale konnten von Voswinckel aufgeklärt werden, d.h., die entsprechenden Biographien wurden zumindest mit der Angabe des
Todesjahres versehen. Dass dabei die ärztliche Biographik retrospektiv manch interessante Einblicke in Schicksale, in «unvorstellbare Verletzungen und Wunden» gewährt, Täter und zugleich Opfer beschreibt, zeigt ein Blick in die mühsam erstellten
Einzelbiographien und beigefügten Übersichten. Auch wurde der Herausgeber
während seiner Recherchen mit «Veränderungen in den Lebensläufen» und den
gesellschaftspolitischen Zeitwenden konfrontiert, die nun grundlegende Beachtung finden mussten: Vor diesem Hintergrund erklärt sich auch, dass «neben der
Auflistung von Lebensdaten eine Vielzahl von zusätzlichen Detailnachrichten
und Fakten in die Darstellung eingegangen sind, die weit abseits des herkömmlichen
biographischen Pflichtkanons liegen und die manchem Leser befremdlich, ja abwegig erscheinen mögen» (S. XVIII). Um so mehr ist es Voswinckel zu danken,
sich in den letzten Jahren der Aufgabe unterzogen zu haben, dieses Lexikon erstellt
und damit weiter komplettiert, aber auch dem kollektiven Gedächtnis – insbesondere
der Mediziner – neue Impulse für deren Aufarbeitung ihrer Geschichte im Nationalsozialismus gegeben zu haben. Es ist ausschliesslich seiner grossen Energieleistung
zuzuschreiben – die ihresgleichen sucht –, dass dieses Buch in der vorliegenden
ansprechenden und übersichtlichen Form – wofür natürlich auch dem Georg Olms
Verlag an dieser Stelle Dank gebührt – erscheinen konnte. Der Band wird abgerundet durch ein Bildverzeichnis, Verzeichnis der Ärzte nach Herkunftsländern, ein
Glossar/Siglenverzeichnis sowie einen «Aufruf zur Mitarbeit», dem Herausgeber
bei der Recherche nach noch fehlenden Todesdaten in Band III und IV behilflich
zu sein. Ein vierter Folgeband ist in Arbeit, und es bleibt zu hoffen, dass er in der
gleichen Qualität wie der dritte Band schnell erscheinen mag, um dann «als LexikaDuo» den späteren Bezug für Interessenten, Bibliotheken usw. zu erleichtern.
Uwe Hoßfeld, Jena (D)
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Hulin, Nicole: Les femmes et l’enseignement scientifique. Avec la collab. de Bénédicte Bilodeau. Paris, Presses Univ. de France, 2002. XI, 227 p. (Science, histoire et
société). I 23.50. ISBN 2-13-052659-4.
Si, à en croire Charles Fourier, on mesure la sincérité des convictions républicaines
à l’aune des droits accordés aux femmes, on ne peut que penser, en lisant la très riche
quête historique réalisée par Nicole Hulin avec la collaboration de Bénédicte Bilodeau, qu’il s’agissait d’un chemin bien long, et bien difficile à parcourir pour les fonctionnaires, les savants et les législateurs français, des débuts de la IIIe République à la
période contemporaine.
Ce livre aborde trois questions, qui s’avèrent intriquées, et qui vont faire l’objet
d’un débat et d’un combat: celle de l’organisation d’un enseignement secondaire
et supérieur féminin, celle des aptitudes différentielles des jeunes filles et des jeunes
garçons à l’enseignement scientifique, et celle de la coéducation ou de la mixité de
l’enseignement.
Plusieurs ouvrages historiques ayant été réalisés sur ces thèmes, l’originalité de
celui-ci est de placer les mathématiques au cœur du débat:«l’esprit pratique des jeunes
filles les rend-elles aptes à les concevoir?»; et surtout, quel usage pourront-elles bien
en faire dans leur vie sociale? Mais aussi de mettre l’accent sur les deux institutions
sacro-saintes du système éducatif français: le baccalauréat et l’agrégation, dont l’accès
aux jeunes filles s’avère un analyseur puissant de la difficile reconnaissance de l’égalité intellectuelle des sexes.Ceci nous donne droit à la lecture d’un intéressant florilège
des préjugés et des stéréotypes masculins concernant la manière dont fonctionne le
cerveau féminin; les avis à ce sujet des membres de la vénérable société des agrégés
ne sont pas les moins représentatifs. Sur la question de l’admission des dames agrégées
à cette société, Gustave Rodrigues explique: «Une dame serait une agrégée si elle avait
passé l’agrégation féminine. Elle est un agrégé dès l’instant qu’elle a passé l’agrégation
masculine. C’est une évidence même. L’agrégation est un titre. L’agrégation n’a pas
de sexe» (p. 142). Pas plus, c’est une évidence également, que les femmes qui s’intéressent à la science, lesquelles, comme Lombroso l’a si bien montré, ne sont que des hommes ratés. La question sous-jacente, qui court en fil rouge tout au long de l’ouvrage,
est donc celle de l’origine de l’inégalité des sexes devant la science: est-elle biologique
ou sociale? L’auteure nous démontre à l’envi qu’elle est bien sociale puisque, dès
qu’on ouvre une porte aux filles, elles se montrent égales voire supérieures aux
garçons, dans cette place ainsi gagnée. Quant au fondement ultime du débat,
il est bien politique. Jules Ferry l’exprime très clairement dans une conférence (présentée en annexe) du 10 avril 1870, prononcée au profit de la Société pour l’instruction élémentaire, il martèle: «Il faut choisir citoyens, il faut que la femme appartienne
à la science ou qu’elle appartienne à l’Eglise», car «celui qui tient la femme, celui-là
tient tout, d’abord parce qu’il tient l’enfant, ensuite parce qu’il tient le mari. […] C’est
pour cela que l’Eglise veut retenir la femme, et c’est aussi pour cela qu’il faut que la
démocratie la lui enlève» (p. 202). On conçoit donc l’intérêt de l’approche historique
pour comprendre ce que la question de l’enseignement scientifique des filles révèle
des enjeux de l’enseignement en général. Il est significatif d’ailleurs que, dans une
première période (1880–1910), outre cette question, est posé aussi avec beaucoup
d’acuité le problème de l’enseignement des arriérés, avec des enjeux pas très différents: scolarisation universelle (les anormaux et les filles étant reconnus comme des
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exclus), utilité sociale, dangers et risques. Quel est le danger principal que recèle
l’enseignement supérieur des jeunes filles? C’est évidemment de les détourner de leur
fonction «naturelle», la maternité. Dans «Le Matin», de mars 1913, le Dr Jacques
Bertillon cite une étude rétrospective portant sur les graduées du «Mont-Holyoke
College»1, établissement supérieur pour jeunes filles américaines. Les chiffres sont
accablants: deux tiers des anciennes élèves sont demeurées célibataires («vieilles
filles») et celles qui se sont mariées ont eu très peu d’enfants: sur 100 mariages, 39 sont
stériles. La conclusion s’impose: que deviendrait la nation, si toutes les femmes se
comportaient ainsi? Dans la postface de l’ouvrage, rédigée par Claudine Hermann,
«De la mixité déclarée à la mixité dans les faits», on peut repérer sensiblement les
enjeux contemporains de cette histoire. Dans le cadre d’une désaffection croissante
des jeunes pour les carrières de l’enseignement et de la recherche scientifiques, qui
conduit certains Etats européens à faire appel à une main-d’œuvre étrangère pour
remplir ces postes, rappeler aux jeunes filles qu’elles sont aussi compétentes que les
garçons dans ces domaines, s’avère crucial. «Allez les filles!» disaient déjà Baudelot
et Establet en 1982. Le chemin est long et semé d’embûches, mais le jeu en vaut la
chandelle.
Un petit regret pour conclure: que l’auteure soit restée un peu trop, dans ses références historiques, à l’intérieur du système institutionnel de l’Education nationale et
n’ait pas ouvert ses investigations aux réactions des parents d’élèves, intéressés au
premier chef, tout particulièrement sur la question de la coéducation, à l’histoire
de l’orientation et de la définition des aptitudes (par exemple les travaux de JeanMaurice Lahy et du Dr Edouard Toulouse dans les années 1920), et à la psychologie
différentielle des sexes (par exemple les travaux de Bianka Zazzo dans les années
1960). Ceci n’enlève aucun mérite à cet ouvrage, passionnant et nécessaire.
Annick Ohayon, Paris (F)
1 Cité par Jean Pain, Le duel des sexes. Causes et origines, Ed. Radot, Paris, 1927.
Hulverscheidt, Marion: Weibliche Genitalverstümmelung. Diskussion und Praxis der
Medizin während des 19. Jahrhunderts im deutschsprachigen Raum. Frankfurt am
Main, Mabuse-Verlag, cop. 2002. 189 S. Ill. (Mabuse-Verlag Wissenschaft, 63). I 21.–.
ISBN 3-935964-00-5.
Die Göttinger medizinhistorische Dissertation von M. Hulverscheidt stützt sich auf
die Auswertung der deutschsprachigen medizinischen Fachzeitschriften des 19. Jahrhunderts. Ergänzend herangezogen wurden medizinische Lehrbücher (leider nicht
alle medizinischen Enzyklopädien dieses Zeitraums!). Ungedruckte Quellen wurden
aus arbeitsökonomischen Gründen nicht mit einbezogen. Die Sichtung der Primärquellen erbrachte eine Zahl von etwa 100 Fällen im Zeitraum zwischen 1815 und 1915,
davon entfällt mehr als ein Drittel auf die beiden Jahrzehnte zwischen 1865 und 1885.
Zunächst wird die Vorgeschichte der weiblichen Genitalverstümmelung dargestellt, die es auch ausserhalb eines rituellen Kontextes bereits seit der Antike gab.
Unter der einschlägigen Sekundärliteratur, die von der Autorin herangezogen wird,
fehlt allerdings das chirurgiegeschichtliche Standardwerk von E. Gurlt (1898, ND
287
1964). Insbesondere eine Durchsicht der überlieferten Kasuistiken (Felix Platter,
Schenck von Grafenberg) hätte die Praxis der damals geübten operativen Verfahren
deutlicher zum Vorschein kommen lassen.Wie der vorliegende historische Überblick
von Hulverscheidt zeigt, würde sich ein solches Unternehmen durchaus lohnen.
In einem weiteren Kapitel schildert die Verfasserin die medizinischen Konzepte,
die im 19. Jahrhundert Ärzte auf den Gedanken brachten, operative Eingriffe an den
weiblichen Genitalien vorzunehmen und die dadurch verursachte Verstümmelung
billigend in Kauf zu nehmen. Zum einen war das die Reflextheorie, die unter anderem von Moritz Romberg (1795–1873) in seinem Lehrbuch der Nervenkrankheiten
(1840) vertreten wurde. In diesem Zusammenhang war auch die Debatte um die
schädlichen Auswirkungen der Masturbation, die seit dem ausgehenden 18. Jahrhundert Teil des medizinischen Diskurses war, von Bedeutung. Daneben spielt aber, wie
Hulverscheidt nachweist, noch die Lokaltheorie eine Rolle.
Aufschlussreich ist auch das vierte Kapitel, das zeigt, wie die von Anthropologen
auf Reisen und in Feldforschungen gewonnenen Kenntnisse über rituelle Genitalverstümmelungen den medizinischen Diskurs (Stichwort: «Hottentottenschürze»)
beeinflussten. Es folgt ein weiteres Kapitel, in dem die Auseinandersetzung um
den «operationswütigen» englischen Arzt Isaac Baker Brown auf der Basis der
damaligen Kontroversliteratur dargestellt wird.
Den Hauptteil bildet jedoch die sorgfältige Analyse der Fallbeispiele aus dem
deutschsprachigen Raum, die sich allerdings auf einige ausgewählte Fälle (fünf insgesamt) im Untersuchungszeitraum beschränkt. Eine solche Beschränkung macht
sicherlich Sinn, doch hätte eine komplette tabellarische Auflistung der aufgefundenen Fälle durchaus Anstösse für weitere medizinhistorische Forschungen geben
können. Problematisch ist weiterhin, dass die herangezogenen Quellen meist nur
erfolgreiche Eingriffe schildern. Um dieser Einseitigkeit zu entgehen, hätte man sich
Patientenakten anschauen müssen, was aber die sprichwörtliche Suche nach der
Stecknadel im Heuhaufen bedeutet hätte.
Robert Jütte, Stuttgart (D)
Imboden, Monika: Die Schule macht gesund. Die Institutionalisierung des Schulärztlichen Dienstes der Stadt Zürich und die Macht hygienischer Wissensdispositive in
der Volksschule 1860–1900. Zürich, Chronos Verlag, cop. 2003. 302 S. Ill. Fr. 48.–;
I 32.90. ISBN 3-0340-0597-0.
Monika Imboden fokussiert ihr Thema in ihrer Dissertation unter verschiedenen
Fragestellungen immer wieder aufs neue. Sie skizziert eine Landschaft, die je nach
Blickwinkel der Fragen andere Einblicke gibt. Im Zentrum von Imbodens Interesse
steht die Rolle des Schularztes an der Schnittstelle zwischen Wissenschaft und Verwaltung. Im Vordergrund der Arbeit stehen dementsprechend nicht die dank der
Schulhygiene erzielten gesundheitlichen Fortschritte, sondern Fragen nach dem
Institutionalisierungs- und Professionalisierungsprozess der Medizin im Kontext
der Schule. Die bisherigen Studien aus der Schweiz (Geneviève Heller zur Waadt,
Emilia Carrupt zu Genf und Franz Kost zu Zürich) setzten sich mit der Schulhygienebewegung auseinander, Monographien zu Schulärzten hingegen fehlten. Da das
Schulärztemodell kommunal entwickelt wurde, sind direkte Vergleiche von Stadt
288
zu Stadt kaum möglich. Die Aufgaben und die Einbettung in der Verwaltung sind
zu unterschiedlich. Die Stärke der Arbeit liegt in der konsequenten Erschliessung
umfangreicher, bisher unerschlossener Quellenbestände der Stadt Zürich. Schulhygiene war anfänglich Bauhygiene. Die Schule sah sich dem schwerwiegenden und
wissenschaftlich erhärteten Vorwurf ausgesetzt, sie mache die Kinder krank. Ausgehend von der Schulbankfrage, die Conrad Fahrner 1865 auslöste, gelangten alle
Bereiche des Schulhausbaus ins Visier der Hygieniker. Rückgratverkrümmungen
wurden den Bänken angelastet, und nach Hermann Cohns Studie von 1866/67 war
die Schule verantwortlich für die Kurzsichtigkeit vieler Kinder. Der spätere Vorsteher des Gesundheitsamtes der Stadt Zürich, Friedrich Erismann, kam 1871, in seiner
St. Petersburger Zeit, in einer Studie zu demselben Ergebnis. Die Anwendung neuer
wissenschaftlicher Erkenntnisse im letzten Drittel des 19. Jahrhunderts veränderte
den Schulalltag nachhaltig. Um 1900 durchdrang die Hygiene das ganze schulische
Leben. Die Schule erhob nun den Anspruch, ideale Bedingungen für die geistige und
körperliche Entwicklung der Kinder zu bieten. Sie war nicht mehr ein Ort, der
potentiell krank macht, sondern im Gegenteil der Ort, wo die Kinder hygienisch
korrektes Verhalten erlernen und internalisieren sollten und so gesund blieben oder
gar erst wurden. Die Funktion der Schulärzte verschob sich von der Bauhygiene hin
zur Sozialhygiene. In der Terminologie von Imboden heisst das, die Schülerhygiene
löste die Schulhygiene weitgehend ab.
Fazit: Kein System der medizinischen Kontrolle und Prävention war annähernd
früh so flächendeckend wie das Schularztsystem. Reihenuntersuchungen machten
Norm messbar, und wissenschaftliche Konzepte von Normalität legitimierten zusehends sozialhygienische Eingriffe behördlicherseits.
Renate Bieg, Amriswil
Jean Fernel. Mis en œuvre par José Kany-Turpin. Paris, Centre d’études d’histoire
de la philosophie moderne et contemporaine, 2002. 197 p. (Corpus, 41). I 16.–.
ISSN 0296-8916.
Corpus dedica questo numero, curato da José Kany-Turpin, al pensiero medico e
filosofico di Jean Fernel (1497–1558). In Corpus des œuvres de philosophie en langue
française (ed. J. Kany-Turpin, Paris, Fayard, 2001) è stata pubblicata la traduzione della
Physiologia di Fernel di Charles de Saint Germain (1655), da cui questo numero di
Corpus nasce.
Vincent Aucante mostra il ricupero ferneliano della tradizione galenica nel legame
indissolubile tra medicina e filosofia. Il platonismo di Fernel emerge dalla concezione
bisostanzialista di anima e corpo, legati attraverso lo spirito, la cui definizione qui
non è sempre chiara. Alla medicina si affianca l’astrologia, nell’analisi delle influenze
celesti su malattie, terapie, mali occulti e contagi. La fisiologia è lo studio della natura
dell’uomo sano: la peculiarità della medicina ferneliana rispetto alla medievale è
l’allargamento dalla cura del corpo allo studio della natura dell’uomo. Danielle Jacquart sottolinea la tendenziosa (diremo rinascimentale) lettura ferneliana del Canone
di Avicenna, per la nozione di temperamento, funzione egemonica del cuore e facoltà
interne. L’oscillazione tra tradizione e innovazione è studiata da R. Poma: l’anatomia,
con sopravvivenze galeniche insieme a innovative osservazioni; la fisiologia, con l’uso
289
della meditazione come strumento di conoscenza; l’antiarabismo, oscillante tra critiche ad Avicenna e attaccamento alla medicina astrologica; il concetto di «cottura»,
forma di simpatia, e quello di calore innato d’ascendenza ermetico-platonica conciliato con la dottrina aristotelico-medievale degli spiriti corporei. La teoria del furore
uterino, letta da Paul Mengal, è esempio di come Fernel si rapporti alla tradizione: i
vapori freddi e malinconici esalati dall’utero agiscono per simpatia sugli organi vitali.
Mengal vede in Fernel un precedente di Sydenham che attribuisce l’ipocondria
malinconica agli uomini e l’isteria alle donne. Contributo importantissimo è la fisiologia della memoria di Fernel, come mostra Jean Céard: essa tocca il suo vertice nella
distinzione di memoria paziente e memoria agente sul modello dell’intelletto. La
memoria agente propria dell’anima intellettiva permette all’uomo di distinguersi
dagli animali. Gli articoli di Hiroshi Hirai e di Sylvain Matton sono dedicati al De abditis rerum causis del 1548. Hirai, attraverso l’analisi del seminarium vitae, dei semina
divinitatis e dei semina rationum, mostra la concezione del mondo ferneliana di ascendenza aristotelico-platonica, centrata soprattutto sul Timeo. Concezione che Fernel
identifica con quella cristiana, secondo il modello della prisca theologia, in virtù della
quale il concetto di semenza acquista valore cosmologico. L’articolo di Sylvain Matton
è dedicato al dibattito fra alchimisti, medici e teologi riguardo al cap. 18 del lib. II. Un
ricco ed utile catalogo di autori e fonti trascritte permette al lettore di seguire l’interpretazione data nel corso del XVI e XVII secolo del brano sulla pietra filosofale.
Qualche suggerimento: Matton nel corso delle sue numerose trascrizioni avrebbe
dovuto curare meglio la punteggiatura e usare il sic più spesso di quanto faccia (qualche caso e non tutti: p. 145, n. 25: «disputat multis» per «disputat de multis»; p. 143, n.
18: «silentio praeterquam» per «silentio praeteream»; p. 195: «produxisset» per «produxisse», «censurat» per «censura», p. 189: «corrupit» per «corrumpit»). Segnalo a p.
139, n. 10 l’errore di «Annexe III, pp. 182–183»: si tratta di Annexe II, pp. 180–181.
Concetta Pennuto, Genève
Kernbauer, Alois (Hrsg.): Die «klinische Chemie» im Jahre 1850. Johann Florian
Hellers Bericht über seine Studienreise in die deutschen Länder, in die Schweiz,
nach Frankreich und Belgien im Jahre 1850, eingeleitet, kommentiert und herausgegeben von Alois Kernbauer. Mit einem Geleitwort von Johannes Büttner. Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2002. X, 192 S. (Sudhoffs Archiv. Beihefte, 49). I 34.–.
ISBN 3-515-08122-4.
Johann Florian Heller (1813–1871), Apotheker und promovierter Chemiker, führte
seit 1844/45 als provisorischer Vorstand das «Wiener k. k. pathologisch-chemische
Laboratorium» im dortigen Allgemeinen Krankenhaus. Da sich in der medizinischen
Fakultät massgebende Stimmen gegen den Chemiker wandten und weil das Ministerium mit einer Entscheidung zugunsten Hellers zögerte, erhielt er für die Zeit von
Februar bis Dezember 1850 ein Reisestipendium zu seiner weiteren Ausbildung.
Heller hatte seit 1844 die Notwendigkeit einer neuen Disziplin verkündet, als deren
Gründer er sich selbst betrachtete, die «klinische Chemie». Diese sollte dazu beitragen, die Medizin auf eine empirisch-naturwissenschaftliche Grundlage zu stellen,
indem sie sich mit chemischen (organisch-analytischen) Methoden sowohl mit dem
290
gesunden als auch dem kranken Körper befasste. Paradigmatische Gegenstände der
Arbeiten dieser Disziplin waren Körperausscheidungen, so namentlich der Harn. Das
Studium des Faches sollte auf soliden Kenntnissen der allgemeinen Chemie aufbauen,
der Forscher sollte selbst in engem Kontakt mit der klinischen Medizin arbeiten und
auch ärztliche Befunde interpretieren können (S. 10). Die Reise führte Heller nach
Breslau, Dresden, Leipzig, Halle, Berlin, Göttingen, Marburg, Giessen, Heidelberg,
Basel, Zürich, Bern, Paris, Brüssel, Bonn und München. Höhepunkte waren das
Sommersemester 1850 bei Justus Liebig in Giessen und der längere Aufenthalt in
Paris bei Jean-Baptiste Dumas, Charles Adolphe Wurtz und vor allem bei Claude Bernard. Erwähnenswert sind auch die Begegnungen mit Christian Friedrich Schönbein
in Basel und Carl Jacob Löwig in Zürich.
Bei seinen Aufenthalten bemühte sich Heller jeweils, einen Überblick über Forschung und Lehre in den Naturwissenschaften und besonders in Chemie sowie über
die Situation der Medizin und der Krankenhäuser zu gewinnen. Er achtete naturgemäss besonders auf die Laboratorien und deren Einrichtungen. Ausserdem suchte
er den wissenschaftlichen Austausch mit den Grössen der Chemie und Physiologie
seiner Epoche, indem er mit diesen zusammen im Labor praktisch arbeitete. So
gelangte er zu einer Einführung in deren Arbeitsweisen aus erster Hand, während
er zugleich Gelegenheit erhielt, seine eigenen Einsichten und Fähigkeiten vor diesen
Persönlichkeiten zu demonstrieren. Der Quellentext kann auf wenigstens zwei Arten
gelesen werden:Einmal als Dokument,das über Hellers Absichten,seine Sichtweisen,
seine Taktiken der Selbstinszenierung und seine Probleme mit der Wiener Medizinischen Fakultät Auskunft gibt; dann als Informationsgrundlage für einen Querschnitt
durch bestimmte Zweige der Chemie, der Pathologie, Pharmazie und klinischen
Medizin um 1850 auf dem mittel- und westeuropäischen Kontinent.
Die Einleitung führt an die Probleme von Hellers Biographie heran und erörtert
dann relativ knapp, auf Österreich-Ungarn fokussiert, und pragmatisch Hellers
Programm für eine «klinische Chemie». Die Interpretation ist plausibel, dass dieses
Programm die Frage nach der Stellung der Chemie im Kanon der medizinischen
Fächer einerseits, die naturwissenschaftliche Fundierung der Medizin andererseits
aufwarf, indem Heller versuchte, ein neues Paradigma im Grenzbereich von Chemie
und Medizin zu etablieren. Die Einleitung hätte deutlicher zeigen können, wie Hellers
Bericht für einen historischen Querschnitt durch die Wissenschaften um 1850 fruchtbar gemacht werden kann. Offen bleibt, welche Informationen in Hellers Text nicht
schon anderweitig bekannt gewesen sind, welche wirklich neue Fakten oder doch eine
neue Beleuchtung des Bekannten bringen. Der Klappentext verspricht eine «einzigartige Momentaufnahme» in der «entscheidenden Phase» der Etablierung der
«klinischen Chemie» – die 24seitige Einführung bleibt hinter den dadurch geweckten Erwartungen zurück. Der Herausgeber stützt sich auf eine relativ breite Literatur,
für die Geschichte der «klinischen Chemie» auf Johannes Büttner und seine eigenen
Forschungen der letzten 20 Jahre, für die Kommentierung des Textes auf bewährte
Universitätsgeschichten, Disziplinengeschichten, Biographien und Nachschlagewerke. Seltsam berührt das Fehlen von Hinweisen auf die französischen Forschungen
zur Chemie und Physiologie oder zur Universitätsgeschichte in Frankreich. Wer die
neueste Literatur (etwa zu Schönbein) vermisst, muss sich vergegenwärtigen, dass die
Arbeit Ende 1997 fertig vorlag (Datum des Vorworts), aber erst 2002 im Druck
erschien. Das Kommentieren von Quellentexten ist eine undankbare Aufgabe, da die
291
einen Leser wohl kaum eine Belehrung darüber erwarten, wer Friedrich Wöhler war
(S. 82), während andere vielleicht gerne eine Information über die Praxis der mit
staatlichen Stipendien geförderten Studienreisen ins Ausland erhalten möchten.Verdienstvoll ist die Klärung von Anspielungen auf Forschungsthemen, Publikationen,
räumliche Gegebenheiten sowie die gründliche Identifizierung von Personen und
dergleichen. Nützliche Register schliessen den Band ab.
Christian Simon, Basel
Lopez Piñero, José María: La medicina en la historia. Madrid, La esfera de los libros,
cop. 2002. 707 p. I 36.–. ISBN 84-9734-089-2.
1931 hat Henry E. Sigerist die Formeln geprägt «Geschichte der Medizin ist Geschichte» und «Geschichte der Medizin ist Medizin».1 José María Lopez Piñero – auf
dessen Weg das Zürcher Medizinhistorische Institut laut Klappentext auch eine Station war – nennt sein neues 700seitiges Werk «Die Medizin in der Geschichte». Er will
mit diesem Titel wohl zum Ausdruck bringen, dass es ihm ein besonderes Anliegen ist,
die Entwicklung der Medizin in einem allgemeinen historischen Kontext darzustellen,
was ihm – was man bei diesem Autor gewohnt ist – hervorragend gelungen ist.
Um es gleich vorwegzunehmen: Es ist ein reines Vergnügen, den aussagekräftig
und technisch perfekt illustrierten Band in die Hand zu nehmen und in einem
hochmodernen, aktuell formulierten Werk zu lesen. Angefangen bei den prähistorischen Ursprüngen von Krankheit und Medizin bis zu einem sehr ausführlichen
Kapitel über die zeitgenössische Medizin (das 19. und 20. Jahrhundert bis zu dessen
Ende umfassend), wird die Medizingeschichte in ungewöhnlicher Breite dargestellt, verankert in der allgemeinen Geschichte und nicht zu sehr aus iberischem
Blickwinkel beleuchtet. Ganz im Gegenteil: Auf der einen Seite prädestiniert die
Herkunft des Autors zum Beispiel zu einer eindrücklichen Darstellung des arabischen
Einflusses auf die Entwicklung der Medizin im Mittelalter und zu einer schwergewichtigen Darstellung der Kolonialgeschichte in der Neuen Welt, andererseits
werden aber nicht nur wie üblich die archaische Medizin, sondern auch die klassische
Heilkunde in Indien und China (in allerdings vergleichsweise kurzen Kapiteln)
besprochen.
Im Vordergrund stehen weniger biographielastige Schilderungen, ausgehend von
den Leistungen einzelner Koryphäen, sondern Darstellungen längerfristiger Entwicklungen, eingebettet – wie der Titel des Buches ankündigt – in die Sozial-, Kulturund allgemeine Geschichte. Die dargestellten Themenbereiche umfassen nicht nur
die üblichen Tendenzen medizinischer Spezialisierung, sondern auch Fragen der
medizinischen Versorgung, des sich entwickelnden Sozialversicherungswesens (deutsche Krankenkassen, Zemstvo-System im zaristischen Russland, englischer National
Health Service), der Lehre und Forschung und die Geschichte akuter und chronischer
Krankheiten.
Nach rund fünfzigjähriger medizinhistorischer Tätigkeit legt der Autor diesen
Band sozusagen als seine Synthese für eine breite Leserschaft vor. Es ist weniger ein
Nachschlagewerk als vielmehr ein Buch zum Lesen entstanden, das, allgemeinver1 Werner F. Kümmel, Gesnerus 58 (2001) 201.
292
ständlich formuliert, durch Darstellung grosser Zusammenhänge auch beim nicht
spezialisierten Leser Interesse wecken wird. Dem Werk muss man nicht eine grosse
Verbreitung wünschen – diese wird sich mit Sicherheit (eingeschlossen Übersetzung
in andere Sprachen) in kürzester Zeit einstellen.
Hans Urs Keller-Schnider, Deitingen
Maehle, Andreas-Holger; Geyer-Kordesch, Johanna (eds.): Historical and philosophical perspectives on biomedical ethics. From paternalism to autonomy? Aldershot, Ashgate, 2002. X, 159 p. (Ashgate studies in applied ethics). £ 40.–. ISBN
0-7546-1529-4.
Der vorliegende Sammelband enthält acht Beiträge zu historischen und philosophischen Aspekten der Medizinethik. Die Herausgeber vertreten die These, dass sich die
Arzt-Patienten-Beziehung im letzten Jahrhundert vom Modell des ärztlichen Paternalismus zur Patientenautonomie gewandelt habe. Die beiden ersten Beiträge thematisieren die Lage der medizinischen Ethik in Grossbritannien und Deutschland
zu Beginn des 20. Jahrhunderts. Andrew A. G. Morris, Allgemeinmediziner und
Verfasser einer Dissertation zur Geschichte der medizinischen Ethik, konzentriert
sich auf das zentrale Ethikkomitee der British Medical Association, während
Andras-Holger Maehle, Medizinhistoriker in Durham, die deutsche Situation beleuchtet. Beide Autoren konstatieren eine paternalistische Haltung der Ärzte in der
Beziehung zu ihren Patienten. Dennoch seien die Patienten nicht machtlos gewesen,
so stärkten deutsche Gerichte die Patientenrechte bei Operationen und klinischen
Versuchen. Andererseits wurden im Fall der Geschlechtskrankheiten die Interessen
der Gemeinschaft über die des Individuums gestellt. Das Fehlen einer breiten medizinethischen Diskussion in Deutschland trug nach Maehle zum Versagen der Ärzteschaft in der NS-Zeit bei. Die folgenden drei Beiträge behandeln speziellere Aspekte
des Themas. Lutz Sauerteig, Medizinhistoriker in Freiburg, untersucht die Implikationen des deutschen Krankenversicherungssystems. Seiner Meinung nach löste in
den 1970er Jahren ein ökonomischer Diskurs den bis dahin dominierenden sozialpolitischen Diskurs ab. Die zunehmende Privatisierung der Gesundheitskosten
unterminiere das Prinzip der gesellschaftlichen Solidarität. Cay-Rüdiger Prüll,
Medizinhistoriker in Durham, und Marianne Sinn, medizinhistorische Doktorandin
aus Freiburg, analysieren das Problem der Zustimmung zu Leichensektionen und
zu chirurgischen Operationen zu Beginn des 20. Jahrhunderts in Deutschland.
Während die Pathologen auf die öffentliche Kritik an Autopsien mit der Betonung
der Wichtigkeit dieser Untersuchungen antworteten, reagierten die erfolgsgewohnten Chirurgen aus einer Position der Stärke und beharrten darauf, dass die Patienten
gar nicht in der Lage seien, die Folgen einer Behandlung zu überblicken. Beide Professionen konnten ihre paternalistischen Standpunkte erfolgreich verteidigen. Ulrich
Tröhler, Direktor des Instituts für Geschichte der Medizin in Freiburg, zeigt die
Entwicklung des Prinzips des informed consent anhand internationaler Kodifikationen zur klinischen Forschung. Während zunächst noch paternalistische Haltungen
dominierten, verlagerte sich die Argumentation in den letzten Jahrzehnten auf die
Betonung von Patientenrechten und der Menschenwürde. Bryan Jennett, Professor
293
für Neurochirurgie in Glasgow, und Susan L. Lowe, Philosophin in Durham, problematisieren aus ärztlicher und philosophischer Sicht die medizinische Behandlung
am Lebensende. Sie konstatieren eine Entwicklung hin zur Patientenautonomie,
betonen aber auch deren Grenzen und innere Widersprüche etwa bei der aktiven
Sterbehilfe. David E. Cooper, Philosophieprofessor in Durham, thematisiert die
Machtlosigkeit einer kritischen Öffentlichkeit angesichts der professionell betriebenen Gentechnologie. Der informative Sammelband wird durch eine Einleitung und
ein Register erschlossen. Der These der Herausgeber, dass das Begriffspaar Paternalismus – Autonomie ein nützliches Werkzeug für die Historiographie der medizinischen Ethik abgibt, kann der Rezensent nur zustimmen.
Ralf Bröer, Heidelberg (D)
Meißner, Burkhard: Die technologische Fachliteratur der Antike. Struktur, Überlieferung und Wirkung technischen Wissens in der Antike (ca. 400 v.Chr. – ca. 500
n.Chr.). Berlin, Akademie-Verlag, 1999. 419 S. I 118.–. ISBN 3-05-003194-8.
Meißners Werk gehört zu den Büchern, die man gerne und mit hohen Erwartungen
zur Hand nimmt: Der renommierte Verlag bürgt für Qualität, das Buch sieht gut aus
und verspricht vom Titel nicht weniger, als das gesamte Spektrum der Fachliteratur
über ein Jahrtausend der Antike (ca. 400 v.Chr. bis ca. 600 n.Chr., nicht wie der Titel
angibt, nur bis ca. 500!) zu analysieren. Der hohe Anspruch wird jedoch kaum eingelöst und ist vielleicht von einem Autor in einem Buch auch nicht zu leisten.
Die Darstellung ist in zwei Hauptteile gegliedert; ein kürzerer erster erörtert
«Zweck und Ziel technischen Vorgehens» in der Antike, der zweite analysiert
«Die Mitteilung technischen Wissens»; hiermit ist zum einen die Berufsausbildung gemeint und sodann die antike Fachliteratur. Letztere wird in dem langen Unterkapitel,
dem eigentlichen Hauptteil, als «Literarische Tradierung technischen Wissens»
chronologisch nach Epochen – von der klassischen Zeit bis in die Spätantike – abgehandelt.
Der griechische Begriff techne umfasste in der Antike Fachbereiche wie Medizin,
Landwirtschaft,Architektur, Kriegswesen und vieles anderes. Gemeinsam war diesen
Disziplinen, dass sie ihre Erkenntnisse in Fachschriften – technika – literarisierten.
Meißner hat sich das ehrgeizige Ziel gesetzt, die technischen Schriften aller produktiven Techniken der Antike systematisch zu studieren, und spannt damit einen Bogen
von der Torsionsartillerie über den Gartenbau bis zur Chirurgie. Die Galerie der
antiken Quellen, aus denen in den Fussnoten, die durchschnittlich die halbe Seite
einnehmen, ausgiebig zitiert wird, ist beeindruckend. Mehrere Hundert antike
Quellen bzw. Autoren wurden ausgewertet. Als Ergebnis stellt Meißner fest, dass die
antiken «Techniken» auch ökonomischen Zielen verpflichtet waren, und widerlegt
damit eine eingangs seines Buches erwähnte ältere Anschauung. Als weiteres Ergebnis hält Meißner fest, dass sich die antike Technik keineswegs, so wiederum eine ältere
Anschauung, nach einer anfänglich innovativen Phase nicht mehr fortentwickelt
habe. Vielmehr sieht er neben der «angestrengt bewahrten Kontinuität der Wissenstradition», wie sie sich eindrucksvoll in der technischen Fachliteratur abbildet, auch
stete Weiterentwicklung und Umbildung.
294
Die notwendige Kritik bezieht sich vornehmlich auf Meißners Ausführungen zur
antiken Medizin. Sein Konzept, die Medizin im Kreis der übrigen technai zu sehen,
ist vielversprechend und originell. Doch weiss man nicht recht, wem man dieses Buch
empfehlen soll: Über jeden der von Meißner erörterten ärztlichen Autoren wird man
in der einschlägigen Literatur, zuweilen auch im Neuen Pauly, treffendere Aussagen
finden. Ein Beispiel möge genügen. Meißner schreibt über Alexander von Tralles
(S. 319): «Die die christlichen Ärzte der Spätantike bestimmende radikale Verpflichtung zu tätiger Nächstenliebe, [...] die den Ökonomismus der älteren Medizin
begrenzt, der immer kalkulierte, ob die Heilbarkeit einer Krankheit einen Therapieversuch lohnend macht, führt Alexander dazu, die grundsätzliche Hilfspflicht des
Arztes auch bei unheilbaren Fällen zur Geltung zu bringen; andererseits erkennt
Alexander das hippokratische Verbot, unheilbare Fälle therapieren zu wollen, an.»
Das Zitat ist durchaus typisch für den durchweg geschraubten und an vielen Stellen
unverständlichen Stil des Autors. Die zitierte Passage enthält zudem einen schwerwiegenden inhaltlichen Fehler: Die überholte Anschauung von einem Hippokratischen «Verbot», unheilbare Fälle zu therapieren, stützt sich einzig auf eine Bemerkung in der Hippokratischen Schrift «Peri technes» (Kap. 8 = Ed. Littré, Bd. 6,
S. 12–14), die jedoch nicht isoliert betrachtet werden darf; hier wären entsprechende
Spezialuntersuchungen zur Problematik der Unheilbarkeit im Spiegel Hippokratischer Schriften (von Staden 1990; Wittern 1979) heranzuziehen. Vergleichbare
Kritik wäre an vielen Stellen von Meißners Buch anzubringen, und man fragt sich,
ob das aus solchen Mosaikstücken gefügte Bild einen zutreffenden Eindruck vermitteln kann. Hinzu kommen terminologische Schwächen, so wenn der Autor mit
einem modern verstandenen Begriff von «Schulmedizin» operiert.
Formal und stilistisch enttäuscht das äusserlich so ansprechende Werk. Störend
sind zahlreiche Druckfehler und -versehen, insgesamt nahezu 200, oft mehrere in
einem Satz! Häufig sind Formulierungen früherer Versionen stehengeblieben und
entstellen den Sinn. Das sehr teure Buch ist anscheinend unlektoriert zum Druck
befördert worden.
Karl-Heinz Leven, Freiburg im Breisgau (D)
Micale, Mark S.; Lerner, Paul: Traumatic pasts. History, psychiatry, and trauma in the
modern age, 1870–1930. Cambridge, Cambridge University Press, 2001. XIV, 316 p.
(Cambridge studies in the history of medicine). £ 40.–; $ 59.95. ISBN 0-521-58365-9
(hardback).
Der vorgelegte Band enthält 12 Arbeiten von 11 Gelehrten, die in ihrer Gesamtheit
ein breites und auf neue Weise vertieftes Bild der Geschichte des Traumas bzw. des
Psychotraumas bieten. Der Rahmen der Fragestellungen ist in grossen Gruppen
weit ausgelegt: Trauma und Reise, namentlich Eisenbahnreise; Trauma im frühen
Sozialstaat – der Einfluss statistischen Denkens auf das Menschenbild; Theorie der
Traumawirkung um die Wende zum 20. Jahrhundert; schliesslich die unterschiedliche
Rezeption des Kriegstraumas von 1914 bis 1918 in verschiedenen Ländern.
Die Herausgeber der Sammlung sind Historiker, beides Kenner der Geschichte
der Psychiatrie mit besonderer Aufmerksamkeit auf die Geschichte der Hysterie
und deren Gender-Aspekte. Damit sind sie auch zentral mit der Entstehung dessen
295
befasst,was Ellenberger die «New Dynamic Psychiatry» genannt hat.Sie steuern denn
auch, neben einer erhellenden Einleitung zum Ganzen, neue spezielle Arbeiten zur
Geschichte der «traumatischen Neurose» bei, wie sie Charcot (Micale) und Oppenheim (Lerner) verstanden haben. Ideenreich und mit erfrischender Genauigkeit
analysieren sie ihr Material. Zusammen mit Lisa Cardyn (Konstruktion des sexuellen Traumas von Frauen um dieselbe Wendezeit) machen sie – unter anderem – aufmerksam auf die einem Denkverbot gleichkommende assoziative Sperre zwischen
dem eher Männern zustossenden Unfalltrauma und dem vorwiegend Frauen zustossenden sexuellen Trauma.
Auch andere Arbeiten ragen mit Material und Ideen wohltuend über das bisher
Bekannte hinaus – so Eric Caplans «Trains and Trauma in the American Gilded Age»
über die Tatsache, dass das Konzept einer reinen Psychogenie handfester körperlicher
Leiden im Rahmen des Nachdenkens über das Eisenbahn-Unfall-Trauma bemerkenswert früh entworfen worden ist. Greg A. Eghigian und vor allem Wolfgang
Schäffner weisen darauf hin, dass die Entwicklung der Traumatheorie eng verwoben
ist mit derjenigen von Versicherung und Statistik – und der Emergenz eines posthumanitären Menschenbildes. Wahrscheinlichkeitsüberlegungen, schreibt Schäffner,
machen den Un-Fall zum Fall und transzendieren die Dichotomie zwischen Realem
und Eingebildetem. Vier Autorinnen und Autoren arbeiten insgesamt eine erstaunliche Variationsbreite der Rezeption des Kriegstraumas (des Ersten Weltkriegs) in
verschiedenen nationalen Situationen heraus: Peter Leese für England, Bruna
Bianchi für Italien, Marc Roudebush für Frankreich und Caroline Cox für Amerika.
Während jenes Trauma zum Beispiel in England in eine poetische Kultur integriert
wurde, hat es die italienische Medizin durchaus faschistoid verarbeitet.
Die relative Kohärenz des Bandes ist wohl wesentlich seinen Anfängen zu verdanken, die in einer offensichtlich produktiven Konferenz zur Geschichte der Medizin und des Psychotraumas in Manchester, UK, im Jahre 1996 liegen. Ebensosehr
aber ist sie einer sehr sorgfältigen Herausgeberschaft zuzuschreiben, welche Wiederholungen nach Möglichkeit vermieden und den ganzen Band mit einem umfassenden Register versehen hat, so dass er durchaus als ein Ganzes dasteht. So wird dieses
Buch eine bereichernde und erfreuliche, aber auch unumgängliche Anschaffung sein
für alle, die sich mit der Geschichte des Traumas befassen.
Esther Fischer-Homberger, Bern
Repertorium zu Albrecht von Hallers Korrespondenz 1724–1777. 2 Bde. Hrsg. v. Urs
Boschung, Barbara Braun-Bucher, Stefan Hächler, Anne Kathrin Ott, Hubert
Steinke, Martin Stuber. (Studia Halleriana; VII/1–2), Basel: Schwabe & Co., 2002.
XLVIII, 634 S.; [VI], 352 S., mit beigelegter CD. Fr.198.–; I 138.50. ISBN 3-7965-1325-5.
Im 18. Jahrhundert gab es einen wichtigen und häufig gebrauchten Begriff, einen
Briefwechsel zu kennzeichnen: commercium epistolicum, ein brieflicher Handel.
Getauscht wurde das Gut Information. Dabei war der Brief nicht mehr Übermittler
wissenschaftlicher Inhalte (dies wurde zunehmend durch Fachzeitschriften abgedeckt), seine Hauptaufgabe bestand nunmehr darin, wissenschaftsorganisatorische
Fragen zu erörtern und damit das Funktionieren von Wissenschaft überhaupt erst zu
296
ermöglichen. Damit bieten Briefe einen wichtigen Einblick in die wissenschaftlichen
Produktionsprozesse und formen somit ein unverzichtbares Quellenkorpus für die
Wissenschaftsgeschichte.
Mit der Bereitstellung eines Repertoriums zu einem der umfangreichsten Briefwechsel des 18. Jahrhunderts – desjenigen Albrecht von Hallers – wurde eine Lücke
in der Erfassung solcher Korrespondenznetze geschlossen. Das Repertorium ist
Resultat eines zehnjährigen Forschungsprojekts, das von der Burgerbibliothek Bern
und dem Medizinhistorischen Institut der Universität Bern gemeinsam lanciert
und von Urs Boschung, Barbara Braun-Bucher, Stefan Hächler, Anne Kathrin Ott,
Hubert Steinke und Martin Stuber kompetent durchgeführt wurde. Der Berner
Gelehrte Albrecht von Haller ist bekannt als Begründer der modernen experimentellen Physiologie, als Pionier der Planzengeographie, als Dichter der Alpen wie auch
als kritischer Rezensent zeitgenössischen Wissens. Haller unterhielt einen der umfangreichsten Briefwechsel seiner Zeit. Aus dem Austausch mit rund 1150 Korrespondenten und 50 Korrespondentinnen resultierten nahezu 17 000 Briefe (wovon
rund drei Viertel in der Burgerbibliothek Bern zusammen mit Hallers Nachlass
überliefert sind), davon waren 13 300 an Haller gerichtet. Diesen stehen lediglich
3700 Briefe von Haller gegenüber, ein Ungleichgewicht, das allein überlieferungstechnische Gründe hat; man geht davon aus, dass Haller alle erhaltenen Briefe beantwortet hat. Die Briefthemen reichen von experimenteller Physiologie, medizinischer Fernkonsultation und Seuchenbekämpfung bis zu Botanik, Agrarreform,
Dichtung und Politik. Der Korrespondenzraum umspannte mehr oder weniger das
gesamte aufgeklärte Europa, mit Konzentration auf Mitteleuropa. Korrespondiert
wurde in deutscher, lateinischer, französischer und englischer Sprache. Die meisten
von Hallers Briefpartnern waren, wie Haller selbst, Angehörige der Gelehrtenrepublik, weshalb die Herausgeberinnen und Herausgeber von einer Gelehrtenkorrespondenz sprechen.
Aufgrund der Menge des Materials kam für die Herausgeber und Herausgeberinnen die Abfassung von Briefregesten nicht in Frage. Sie entschieden sich für eine
inhaltliche Zusammenfassung der einzelnen Korrespondenzen, ergänzt mit Kurzbiographien der jeweiligen Korrespondentinnen und Korrespondenten. Hinzu kommen die Eckdaten zu jedem Brief, nennend Briefrichtung und -datum, Absendeort, Sprache, Anzahl Originalseiten, Archivierungsort (Standort des Originals) und
Editionsvermerke (Band 1). Das Verzeichnis der Standorte ist um so erfreulicher,
als sich (noch) nicht alle Briefe, die Haller in die Welt schickte, in seinem Nachlass
befinden. Die Benützung wird durch ausführliche Orts-, Sach- und Personenregister,
ein Verzeichnis der erwähnten Werke und je ein Verzeichnis aller Briefe in chronologischer und geographischer Ordnung erleichtert (Band 2).
Mit der Konzentration auf ein Minimum an Platz und der gleichzeitigen Bereitstellung eines Maximums an Informationen ist den Herausgeberinnen und Herausgebern ein wahres Chef d’œuvre gelungen!
Monika Gisler, Zürich
297
Repertorium zu Albrecht von Hallers Korrespondenz 1724–1777. 2 Bde. Hrsg. v. Urs
Boschung, Barbara Braun-Bucher, Stefan Hächler, Anne Kathrin Ott, Hubert
Steinke, Martin Stuber. (Studia Halleriana; VII/1–2), Basel: Schwabe & Co., 2002.
XLVIII, 634 S.; [VI], 352 S., mit beigelegter CD. Fr.198.–; I 138.50. ISBN 3-7965-1325-5.
Albrecht von Haller (1708–1777) gehört zu den zentralen Figuren des Aufklärungszeitalters, ja der gesamten neuzeitlichen Wissenschaftsgeschichte. Sein über Stationen in
Tübingen,Leiden,London,Paris,Basel,Göttingen,Bern und Roche verlaufenes Leben
und sein vielfältiges Werk, das Dichtung, Staatstheorie, Buchkritik ebenso umfasste
wie seine eigentlichen Forschungsgebiete im Bereich der Medizin und speziell der
Botanik und Physiologie, waren deshalb schon vielfach Gegenstand von historischen
Studien. Von seinen ausgebreiteten Korrespondenzen, die zu den wissenschaftlich
bedeutendsten des 18. Jahrhunderts gerechnet werden, machte er selbst bereits zu Lebzeiten einen Teil bekannt; Editionen der gewichtigen Briefwechsel, die ihn mit Persönlichkeiten vom Range eines Bonnet, Caldani, Gemmingen, Gessner, Heyne, Morgagni,
Saussure, Somis oder Zimmermann verbanden, wurden später unternommen.
In seiner Gesamtheit war das grosse Briefcorpus jedoch noch von niemandem
zusammengetragen und gesichtet worden. Es ist deshalb ein höchst verdienstvolles und längst überfälliges Unternehmen gewesen, das Urs Boschung Ende
der 1980er Jahre lancierte und von dem nun – von kleineren Einzeleditionen
und -publikationen des Berner Teams einmal abgesehen (die in Bd. 1, S. XXX verzeichnet sind) – das erste grosse Ergebnis vorliegt: das «Briefrepertorium Albrecht
von Haller» in zwei grossformatigen wie schwergewichtigen Bänden nebst einer
CD-ROM zur Online-Recherche des Volltexts (PDF-Format). In einem einleitenden
Essay gibt Barbara Braun-Bucher einen Überblick über «Die Briefsammlung
Albrecht von Hallers» (Bd. 1, S. XIII–XXI), in der heute (bedauerliche Verluste
abgerechnet) noch gut zwölftausend Schreiben vorwiegend an ihn verwahrt werden.
Hallers ausgegangene Briefe hingegen sind in Archiven und Bibliotheken weltweit
verstreut und mussten in diesen mühevoll ermittelt und zusammengetragen werden.
In einem dem eigentlichen Repertorium vorangestellten Essay (mit paralleler
englischer Übersetzung) geben die Projektmitarbeiter Martin Stuber, Hubert Steinke
und Stefan Hächler einen ersten analytischen Überblick über «Albrecht von Hallers
europäisches Netz: Raum, Zeit, Themen» (Bd. 1, S. XXII–XXXV). Die Analyse der
räumlichen Verteilung von Hallers Korrespondenten zeigt einen deutlichen Schwerpunkt bei Deutschland und der Schweiz (je rund 40 Prozent), die restlichen Absendeorte reichen von Moskau bis Dublin, von Stockholm bis Málaga. Was die Sprache
betrifft, so dominiert bei den Briefen an Haller deutlich das Französische, gefolgt vom
Deutschen, Lateinischen und Englischen. Insbesondere während Hallers Göttinger
Zeit von 1736 bis 1753 verdichtete sich sein Korrespondentennetz im deutschsprachigen Raum; mehr als 40 Prozent der Briefe an ihn aus diesen Jahren stammen aus
Hannover. Als Magistrat in Bern und Roche dehnte sich Hallers Briefnetz stärker in
die Schweiz, das benachbarte Frankreich und Italien sowie auch nach Grossbritannien
aus; neben dem Austausch mit der internationalen Gelehrtengemeinschaft setzte er
seine engen Kontakte nach Göttingen fort. Insgesamt erhielt Haller mit Abstand die
meisten Briefe aus Hannover von Paul Gottlieb Werlhof (1587 Schreiben), gefolgt von
seinem Studienfreund Johannes Gessner in Zürich und seinem Berner Freund Samuel
Engel. Die meisten Korrespondenten Hallers waren Fachkollegen, in ihren Briefen
298
spiegelt sich «die Gelehrtenrepublik in ihrem Alltagsbetrieb». Übermittlung von
Fachliteratur, Pflanzensendungen, medizinische Fernkonsultationen und viele weitere
Themen bestimmen die Briefe. Ein zweiter Schwerpunkt sind Hallers Beziehungen
zur ständischen Gesellschaft Berns, wo er die Position seiner Familie zu festigen suchte.
Leitendes Ordnungsprinzip des Repertoriums sind die einzelnen Korrespondenten Hallers, so fängt der erste Band mit A wie Achenwall an und hört mit Z wie Zwinger auf. Nach einer Kurzbiographie des jeweiligen Briefpartners (die bedeutendsten
werden zudem im Porträt gezeigt) folgt eine knappe Zusammenfassung der Briefinhalte, teils mit Zitaten. Bei weniger umfangreichen Korrespondenzen entspricht
die Darbietung schon fast der Regestform, die grossen Briefkonvolute hingegen
werden eher summarisch charakterisiert. Dann folgt die Liste der einzelnen Briefe
mit Datum, Entstehungsort, Umfang, Lagerort der Handschrift und Drucknachweisen. Das von dem einen oder anderen Nutzer möglicherweise als Nachteil empfundene Fehlen einer chronologischen Gliederung wird in einem Anhang (im
zweiten Band) wettgemacht, der eine komplette Briefliste nach den Daten sowie –
das erlaubt einen Zugriff auf Hallers geographischen Kontext – den Entstehungsorten bietet. Damit lassen sich nun ganz neue Fragen stellen, etwa nach der raumzeitlichen Vernetzung von Hallers Briefwerk, der synchronen Mitteilung von Forschungsergebnissen oder der räumlichen Distanz zu seinen Fachkollegen, mit denen
er Informationen austauschte. So ist es beispielsweise bemerkenswert, dass Haller
in Strassburg (Bd. 2, S. 336f.) zwar regelmässig mit den Medizinprofessoren Lobstein
und Spielmann korrespondierte, nicht jedoch mit dem nicht minder bedeutenden
Naturhistoriker Johann Hermann,der ihm fachlich sogar näherstand.Bemerkenswert
ist auch, dass Haller mit sieben Korrespondenten in Lübeck (insgesamt 65 Schreiben)
zur Hansestadt an der Ostsee weit intensivere Briefkontakte pflegte als beispielsweise
in die oberitalienische Universitätsstadt Pavia (3 Korrespondenten, 14 Briefe).
In quantitativer Hinsicht sind hier gut 17 000 Briefe von bzw. an 1196 Korrespondenten (dazu kommen noch anonyme Absender bzw. unbekannte Empfänger)
verzeichnet, die die Bearbeiter aus mehr als 400 verschiedenen öffentlichen und
privaten Sammlungen zusammengetragen haben (wobei sie bei 140 fündig wurden).
Die grosse Diskrepanz in der Überlieferung – mehr als dreimal so viele Briefe an
Haller liegen vor (13 300 Schreiben) als von ihm (3700 Schreiben) – macht klar, dass
das «Repertorium» sich als ein unentbehrliches Findmittel für Historiker aller Disziplinen erweisen wird, selbst wenn es das primäre Ziel der Herausgeber war, die
Erforschung von Leben und Werk des zentralen schweizerischen Repräsentanten des
18. Jahrhunderts auf eine solide Basis zu stellen. Was die Vollständigkeit der Briefnachweise betrifft, so steht ausser Frage, dass in Zukunft noch der eine oder andere
Brief auftauchen wird, zumal Hallers eigene Schreiben ja weltweit in den Nachlässen
seiner Briefpartner oder in Autographensammlungen verstreut sind, die vielfach
nur unzureichend archivalisch erschlossen sind. So liegt beispielsweise ein hier nicht
verzeichneter Brief von Haller (Bernae 18. 3. 1769) im Nachlass des italienischen
Naturhistorikers Giovanni Antonio Scopoli in der Biblioteca Civica di Verona.1 Der
Brief des dänischen Botanikers und Zoologen Otto Fredrik Müller an Haller vom
1 [Giovanni de Cobelli]: Alcune lettere inedite a Giovanni Antonio Scopoli. (XXVII Pubblicazione fatta per cura del Museo Civico di Rovereto), Rovereto 1895, S. 34, Nr. 63. – Der Nachlass liegt heute in der Biblioteca Civica di Verona, Ms. 691, der Brief von Haller hat 1 S.
(17 Zeilen), frdl. Hinweis von Laura Minelle, Verona.
299
14. 3.1772, den die Herausgeber nicht lokalisieren konnten (Bd. 1, S. 360), liegt im
Rigsarkivet København.2
Auch wenn sich die Bearbeiter «aus Zeit- und Kostengründen» (Bd. 1, S. XXXVI)
von Anfang an keine Edition der Gesamtkorrespondenz Hallers zum Ziel gesetzt
hatten, so stellt sich nach der Sichtung des Bestandes doch die Frage, ob es nicht
verlohnen würde, in einem zweiten Schritt einige der grossen noch überwiegend
ungedruckt gebliebenen Briefwechsel zu edieren. Dazu gehören sicher die langen
Brieffolgen von Samuel Engel, Paul Gottlieb Werlhof und Gerlach Adolph von
Münchhausen, aber auch kleinere Konvolute, wie mit Carlo Allioni, Abraham
Gotthelf Kästner, Christian Gottlieb Ludwig, Johann Andreas Murray oder Johann
Gottfried Zinn, wären durchaus einer Edition würdig. Ebenso sollten Spielmanns
Briefe an Haller, die bislang nur in der unpublizierten Dissertation von Christophe
Vetter (1986) zugänglich sind, einer breiteren Öffentlichkeit bekannt gemacht werden. An einem solchen Editionsprojekt, das sich auf die wichtigsten der noch ungedruckten Brieffolgen beschränken könnte, sollte – neben dem Schweizerischen
Nationalfonds, der Albrecht-von-Haller-Stiftung der Burgergemeinde Bern und weiteren Geldgebern – auch die von Haller initiierte Göttinger Akademie der Wissenschaften beteiligt werden, deren vornehmste Aufgabe es wäre, sich um eine adäquate
Edition der für die Wissenschaftsgeschichte Göttingens zentralen Korrespondenzen
ihres Gründungspräsidenten zu kümmern.
Das Bedürfnis, umfangreiche Briefcorpora zunächst einmal mittels eines Repertoriums zu erschliessen, ist in den vergangenen Jahrzehnten mit grossem Erfolg auf
viele grosse Korrespondenzen angewandt worden. Im Falle der nicht minder bedeutungsschweren, aber weit weniger umfangreichen Korrespondenzen eines Leonhard
Euler (1975) konnte sogar für jeden Brief ein Regest erstellt werden. Im direkten
Vergleich am Beispiel des Euler-Haller-Briefwechsels kann das Haller-Briefrepertorium gut überzeugen: Es bietet eher mehr Informationen zu Hallers gescheiterter
Berufung an die Universität Halle (Bd. 1, S. 289) als die Regesten der Euler-Ausgabe.3
Insofern erscheint die von den Herausgebern gewählte Methode der summarischen
Zusammenfassung als ein überzeugender Mittelweg zwischen blosser Auflistung und
der Regestform. Das bewährte Forschungsinstrument des Briefrepertoriums haben
die Herausgeber für die Korrespondenz Hallers innovativ weiterentwickelt und
setzen zudem in den Bereichen Inhaltsanalyse, geographischer Index und OnlineRecherchierbarkeit neue Massstäbe. Insgesamt wird die grosse Materialfülle wohldurchdacht aufbereitet und optimal präsentiert.
Die grössere Frage, wie mit den heutigen technischen Mitteln (insbesondere des
Internets) die anschauliche Darstellung von historischen Korrespondenznetzwerken
geleistet werden könnte, bleibt noch zu beantworten. Man denke nur daran, dass
2 Jean Anker: Otto Friderich Müller. Et bidrag til den biologiske forsknings historie i det attende aarhundrede. 1. Bd.: Barndom, studenter- og hovmestertid (1730–1767). (Acta historica
scientiarum naturalium et medicinalium; II), København 1943, S. 309; die übrigen frühen
Briefe an Haller werden von Anker auszugsweise zitiert.
3 Leonhard Euler: Briefwechsel. Beschreibung, Zusammenfassungen der Briefe und Verzeichnisse. Hrsg. v.Adolf P. Juškevič u.a. (Leonhardi Euleri Opera Omnia; Series Quarta A; 1), Basel
1975, S. 170; Leonhard Euler: Correspondance de Leonhard Euler avec A. C. Clairaut,
J. d’Alembert et J. L. Lagrange. Ed. par Adolf P. Juškevič u.a. (Leonhardi Euleri Opera Omnia;
Series Quarta A; 5), Basel 1980, S. 606.
300
momentan parallel zum Berner Haller-Projekt die Briefwechsel von Carl von Linné
in Uppsala als reine Online-Edition bearbeitet werden. Denn wenn es gelingen sollte,
die einzelnen Editionsprojekte und Briefnachweise sinnvoll zu vernetzen und digital
aufzubereiten, wird vor dem heutigen Betrachter die Kommunikationswirklichkeit des aufgeklärten Säkulums in einer Form wiedererstehen, wie sie selbst den
damaligen Zeitgenossen nur aus ihrer jeweils individuellen Perspektive erschliessbar
war.
Kai Torsten Kanz, Lübeck (D)
Schlote, Karl-Heinz (Hrsg.): Chronologie der Naturwissenschaft. Der Weg der Mathematik und der Naturwissenschaften von den Anfängen in das 21. Jahrhundert. Frankfurt am Main, Verlag Harri Deutsch, 2002. [1258] S. I 98.–. ISBN 3-8171-1610-1.
Die erste Eintragung, die wir der vorliegenden Chronologie der Naturwissenschaften entnehmen können, berichtet uns, dass man Knochen- und Steinartefakte aus
dem Zeitraum um 300 000 v.Chr. gefunden hat, die Gruppen von Schnitt- und Ritzlinien in regelmässiger Folge enthalten. Es treten dabei Rechtecke und Halbkreise
auf; es dürfte sich somit um sehr, sehr frühe Spuren einer «mathematischen» Tätigkeit handeln. Eine der letzten Eintragungen sagt uns dann, dass 1990 die Raumsonde
«Magellan» die Venus erreichte, mit der Radarkartierung der Venus begann und diese
1994 erfolgreich abschloss. Und über alle einigermassen bedeutsamen Geschehnisse
aus der Geschichte der Naturwissenschaften und der Mathematik, die sich zwischen
den genannten Ereignissen abgespielt haben, versucht uns die Chronologie zuverlässig und so leserfreundlich als möglich zu orientieren – wobei selbstverständlich
bei mancher Eintragung gewisse Fachkenntnisse vorausgesetzt werden mussten. Die
Fülle der Mitteilungen – 1258 Seiten! – ist zunächst übersichtlich gegliedert in neun
Epochen: Vorgeschichte und frühe Hochkulturen; griechisch-hellenistische Antike;
Mittelalter; Renaissance, Humanismus und Reformation; Wissenschaftliche Revolution und Rationalismus; Zeit des Durchbruchs zur Industriewirtschaft; Industriekapitalismus am Ende des 19. Jahrhunderts und im Übergang zum 20. Jahrhundert;
Heranbildung der modernen Naturwissenschaften; Zeit des kalten Krieges. Jede
dieser Epochen wird durch eine Einleitung kurz vorgestellt. Dort wo eine Unterteilung nach einzelnen Jahren möglich ist, also ungefähr mit Beginn des 17. Jahrhunderts, stehen zuerst die Ereignisse von allgemeinem Charakter – so z.B. eine wichtige
Universitätsgründung oder eine philosophische Strömung –, dann folgen die Ereignisse für die einzelnen Disziplinen in der Reihenfolge Mathematik, Astronomie,
Physik, Chemie, Biowissenschaften, Geowissenschaften (einschliesslich Länder- und
Völkerkunde). Dabei ist ein sehr ausgedehntes, erstaunlich weitverzweigtes Bild der
Geschichte der Mathematik und der Naturwissenschaften entstanden, ein Bild, das
aus unzähligen kleinen Mosaiksteinen zusammengesetzt ist und so natürlich nicht
als Gesamtes aufgenommen werden kann. Doch man kann in diesem überaus reichhaltigen Bild eine ganze Region betrachten oder einem der Ströme nachgehen; man
kann sich über einen einzelnen Wissenschaftler orientieren, über ein Sachgebiet in
einem bestimmten Zeitraum, über diese und jene Erfindung und Entdeckung; ein
umfangreiches Personenverzeichnis und ein sehr detailliertes Sachwortverzeichnis
werden den Leser zu den einschlägigen Stellen führen. Diese Verzeichnisse werden
301
noch ergänzt durch eine Übersicht über die von den einzelnen Mitarbeitern verwendete Literatur, eine Liste von Fachzeitschriften und schliesslich durch eine Liste der
Nobelpreisträger jener Kategorien, die für das vorliegende Werk von Bedeutung sind.
Das Buch stellt ein ausgesprochenes Nachschlagewerk dar; es kann für den
Wissenschaftshistoriker eine wirklich wertvolle Hilfe sein. Doch es ist natürlich
keineswegs ein Lesebuch, das man von Seite 1 bis 1258 durchlesen wird. Das ganze
Werk ist im Auftrag der Sächsischen Akademie der Wissenschaften zu Leipzig von
einer Autorengruppe unter der Leitung des Herausgebers Karl-Heinz Schlote erarbeitet worden – ein Herausgeber, der zum mindesten dem Mathematikhistoriker
als Mitherausgeber des «Lexikons bedeutender Mathematiker» durch seine Kompetenz und Sorgfalt schon bestens bekannt sein dürfte.
Robert Ineichen, Luzern
Schmierer, Klaus: Medizingeschichte und Politik. Karrieren des Fritz Lejeune in der
Weimarer Republik und im Nationalsozialismus. Husum, Matthiesen, 2002. 292 S.
Portr. (Abhandlungen zur Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften, 96).
I 51.–; Fr. 87.50. ISBN 3-7868-4096-2.
Seit einigen Jahren findet in den Geschichtswissenschaften eine kontroverse Debatte
über die Affinitäten deutscher Historiker zur nationalsozialistischen Rassen- und
Expansionspolitik statt. Bei genauem Hinsehen auf einzelne Biographien zeigt sich,
dass die Karrierenverläufe von Historikern vor, während und nach dem Nationalsozialismus zahlreiche Wendungen nahmen und solcherart im Gesamtbild Widersprüche enthalten, die eine eindeutige Bestimmung des nationalsozialistischen Belastungspotentials der Geschichtswissenschaften erschweren. Auch in der Medizingeschichte wird der Erforschung jener Medizinhistoriker, die im Nationalsozialismus
den Zenit ihrer Karriere erreichten, zunehmend Aufmerksamkeit geschenkt. Hierzu
hat Klaus Schmierer einen wichtigen Beitrag geleistet. In seiner am Berliner Institut
für Geschichte der Medizin erstellten Dissertation stellt Schmierer die Karrierenverläufe des deutschen Medizinhistorikers Fritz Lejeune in der Weimarer Republik
und im Nationalsozialismus in den Mittelpunkt. Schmierer fördert ein dichtes Geflecht von Medizingeschichte und Politik, praktischer Medizin und ärztlicher Standespolitik zutage, in das Lejeune eingebunden war. Obwohl er die Förderung von
Karl Sudhoff genoss, wurde Lejeune keine einflussreiche Forscherpersönlichkeit.
In der zeitgenössischen Fachwelt hatten seine Arbeiten einen zweifelhaften Ruf.
Erfolgreicher war Lejeune in seinem Engagement für standes- und wissenschaftspolitische Fragen. Nach dem Ersten Weltkrieg Vorsitzender der Reichsnotgemeinschaft Deutscher Ärzte, wandte er sich Mitte der 1920er Jahre dem Nationalsozialismus zu. Dadurch wurde es ihm nach 1933 in Köln möglich, mit einer Reihe wichtiger
NS-Institutionen zu kooperieren. Nach dem «Anschluss» Österreichs und der
Vertreibung von Max Neuburger folgte Lejeune einem Ruf zum ausserplanmässigen
Professor und Direktor des Instituts für Geschichte der Medizin in Wien, verlor diese
Stelle aber nach Kriegsende wieder. Als beratender Arzt einer grossen deutschen
Krankenkasse sowie als Präsident des Deutschen Kinderschutzbundes gelang es
Lejeune erneut, in exponierte Positionen zu kommen. Schmierer sieht in Lejeune
einen Wissenschaftler, der weniger durch seine wissenschaftlichen Leistungen als
302
durch ein grosses politisches Engagement auffiel und als «alter Kämpfer» die Kontakte zum Nationalsozialismus für sich zu nutzen wusste. Die Bedeutung Lejeunes
liegt daher in seiner Rolle als wissenschaftspolitischer Organisator und Multiplikator
rechtskonservativen und nationalsozialistischen Gedankenguts, das über die standespolitischen Gremien grössere Teile der deutschen Ärzteschaft erreichte. Methodenbewusstsein und Genauigkeit im Umgang mit der empirischen Materie zeichnen
Schmierers Studie aus. Die Feinstruktur der Tätigkeitsfelder von Lejeune ist überzeugend herausgearbeitet und in den jeweiligen epochenspezifischen Kontext eingebunden. An manchen Stellen wünscht man sich eine Straffung des Materials
zugunsten einer noch stärkeren Auseinandersetzung mit den Problemstellungen
moderner Biographieforschung. Mehrere Abbildungen und ein Personenregister
runden das Buch ab. Als Fazit bleibt: eine gelungene zeitgeschichtliche Biographie
über einen deutschen Medizinhistoriker, der wissenschaftliche Arbeit stets auf einer
politischen Handlungsebene umzusetzen suchte.
Hans-Georg Hofer, Freiburg im Breisgau (D)
Schönbeck, Jürgen: Euklid. Basel, Birkhäuser Verlag, 2003. 276 S. (Vita Mathematica,
VM 12). Fr. 128.–; I 82.24. ISBN 3-7643-6584-6.
Kann man die Biographie eines Mathematikers schreiben, von dem nicht einmal
sicher bekannt ist, ob er je gelebt hat? Der Autor des hier zu besprechenden Buches,
J. Schönbeck, Professor an der Pädagogischen Hochschule Heidelberg, weist in
seinem Vorwort auf diese Problematik hin,und er betont nachdrücklich,keinen neuen
Beitrag zur Person Euklids leisten zu wollen, sondern vielmehr zu beabsichtigen,
«von jenem gelehrten Mann aus antiker Zeit und seiner Umgebung [...], er mag nun
Euklid oder wie man will geheissen haben», zu berichten. Im 1. Kapitel («Euklid,
der Geometer») hat J. Schönbeck alles Wissenswerte zusammengetragen, was vom
Leben Euklids überliefert ist, wobei aber zu beachten ist, dass alle diese Nachrichten
von spätantiken oder islamischen Schriftstellern stammen, während Euklid um 300
v.Chr. gelebt haben soll. Der Autor hebt im 2. Kapitel («Voreuklidische griechische
Mathematik») drei Perioden griechischer Mathematik hervor: die das Anschauen und
Sehen betonende eidetisch-intuitive Periode (Thales und Pythagoras), an deren Ende
die Entdeckung der Inkommensurabilität steht, die apodiktisch-diskursive Periode
des logischen Deduzierens (Platon und seine «Schule von Athen») und schliesslich
die von Euklid eingeleitete systematisch-deduktive Periode. Das 3. Kapitel («Euclidis
opera omnia») gibt zunächst einen Überblick über Abhandlungen Euklids, die schon
in der Antike verlorengingen («Euclides perditus»). Sodann werden drei physikalische Schriften zur Mechanik vorgestellt, deren Zuordnung zu Euklid allerdings als
zweifelhaft angesehen werden muss, was auch für die ihm zugeschriebenen Beiträge
zur Musiktheorie zutrifft. Immerhin gilt eine Schrift zur Optik zweifelsfrei als euklidisch. Den zentralen Teil des Buches bildet das 4. Kapitel («Ta stoicheia – Die Elemente»). Hier findet das berühmte Parallelenpostulat eine ausführliche Darstellung,
wobei auch ein Ausblick auf die spätere Entwicklung bis hin zur nichteuklidischen
Geometrie gegeben wird. Das abschliessende 5. Kapitel («Euklid durch die Jahrhunderte») geht der Überlieferungsgeschichte der Elemente nach, von der antiken
303
Periode über die arabische und die lateinische schliesslich zur neuzeitlichen Periode,
die geprägt ist durch das Nebeneinander mehrerer Fassungen der Elemente, durch
verschiedene arabisch-lateinische bzw. griechisch-lateinische Übersetzungen mit
voneinander abweichenden Formulierungen sowie durch die im 16. Jahrhundert
einsetzenden Übersetzungen in verschiedene europäische Nationalsprachen. Diese
Periode findet ihren Höhepunkt in der griechisch-lateinischen Textedition durch
J. L. Heiberg und H. Menge (1883–1888), die «nach jahrelanger Arbeit die Quellenforschung über Euklid zu einem – endgültigen oder vorläufigen? – Abschluss bringen konnten».
Das Buch von J. Schönbeck fügt sich würdig in die bekannte Reihe der Vita Mathematica ein, und es kann einem breiten, an der Mathematikgeschichte interessierten
Publikum zur lohnenden Lektüre empfohlen werden.
Renato Acampora, Niederweningen
Schreiber, Kathrin: Samuel Hahnemann in Leipzig. Die Entwicklung der Homöopathie zwischen 1811 bis 1821: Förderer, Gegner und Patienten. Stuttgart, Karl F.
Haug Verlag, cop. 2002. VI, 273 S. Ill. (Quellen und Studien zur Homöopathiegeschichte). I 59.95; Fr. 97.–. ISBN 3-8304-7163-7.
La ville de Leipzig est-elle vraiment le berceau de l’homéopathie, comme l’assure la
vulgate? Le sort de la thérapeutique des hautes dilutions s’est-il joué dans cette ville
où son fondateur, le médecin érudit Christian Friedrich Samuel Hahnemann
(1755–1843), séjourne de 1811 à 1821? La question a l’apparence de la simplicité, mais
oblige très vite à une relecture méticuleuse d’une période cruciale de l’histoire des
thérapeutiques non orthodoxes. Un travail qu’a mené avec brio Kathrin Schreiber et
qui fait l’objet du huitième volume des Etudes d’histoire de l’homéopathie supervisées par l’Institut d’histoire de la médecine de la Fondation Robert Bosch.
Pour mener son enquête, Kathrin Schreiber reprend les unes après les autres les
pièces du dossier. Elle rappelle d’abord brièvement l’état de l’art médical dans
l’Allemagne du début du XIXe siècle, dresse un portrait socioéconomique de Leipzig
puis insiste sur différents détails de la biographie d’Hahnemann, lequel vient de
publier son ouvrage fondamental, l’Organon. Passé ce nécessaire préambule, l’auteure
avance pas à pas en posant des questions faussement naïves. A quel stade de développement l’homéopathie est-elle réellement? Pourquoi Hahnemann tient-il tant à
s’établir à Leipzig? Qui sont les auditeurs des conférences qu’il donne dans les murs
de l’Université locale? Quelle est la réaction première des médecins, des pharmaciens
ou des autorités? Très vite, il apparaît que l’histoire des «années Leipzig» est à la fois
plus complexe, mais surtout plus terne, que ce que rapportent généralement les
hagiographies. Pour seules illustrations, les exposés d’Hahnemann ne rencontrent pas
le succès escompté, sa clientèle n’augmente que temporairement, et les clercs de la
place accueillent avec une certaine indifférence ses propositions pourtant radicales.
En clair, dans les années 1820, l’homéopathie reste largement méconnue malgré les
efforts soutenus du Maître et de ses premiers étudiants.
Les mérites de l’étude de Kathrin Schreiber sont nombreux et dépassent nettement la seule «correction historique». En effet, en reprenant, entre autres, la corres-
304
pondance d’Hahnemann et ses carnets de consultation, l’auteure parvient à donner
une image vivante d’une communauté en voie d’affirmation. Car même si Leipzig
n’est pas le théâtre de batailles virulentes entre «allopathes» et homéopathes, c’est
bien là que l’homéopathie gagne des soutiens durables et que certains élèves se font
disciples. C’est aussi durant ces années que la mise à l’épreuve de la loi Similia similibus curantur est systématisée. Reste que l’homéothérapeutique est encore loin des
principes de dilution et de succussion des remèdes qui vont sceller sa renommée, loin
aussi du recours à un strict vitalisme qui va isoler Hahnemann de la communauté
médicale et de beaucoup de ses premiers adeptes. Lorsqu’il quitte Leipzig, Hahnemann a 66 ans, mais l’histoire ne fait que commencer. Ou presque …
Thomas Sandoz, La Chaux-de-Fonds
Sucker,Ulrich: Das Kaiser-Wilhelm-Institut für Biologie. Seine Gründungsgeschichte, seine problemgeschichtlichen und wissenschaftstheoretischen Voraussetzungen (1911–1916). Stuttgart, Steiner, 2002. 228 S. (Pallas Athene, Beiträge zur
Universitäts- und Wissenschaftsgeschichte, 3). I 46.–. ISBN 3-515-07912-2.
Diese wichtige Publikation ist nicht in erster Linie eine Institutionengeschichte.
Indem der Autor ausführlich die Vorgeschichte schildert, die 1911–1916 zur Gründung des «Kaiser-Wilhelm-Institutes für Biologie» führte, gibt er eine subtile Darstellung der Entwicklung und der Problemsituation der Biowissenschaften in den
Jahrzehnten um 1900, in denen sich die biologisch-medizinischen Disziplinen differenzierten.Auf der Basis einer Vielzahl bis dahin noch unpublizierter Archivalien und
Briefe analysiert er unter fachwissenschaftlichen Aspekten nicht nur die 29 Gutachten damals führender Fachgelehrter, die der Enquetekommission der KaiserWilhelm-Gesellschaft vorlagen und die die Entwicklungen auf den jeweiligen Teilgebieten der Biologie widerspiegeln, sondern auch die diversen Förderanträge für
besonders zukunftsorientierte neue Richtungen, für die in der Universitätslandschaft
noch keine Lehrstühle oder Institute existierten. Ausführlich erörtert er die Frage,
was um 1900 unter «Biologie» verstanden wurde, die keineswegs eine einheitliche
Disziplin war, unter deren Namen sich heterogene Richtungen verbargen und deren
Forschungen vielfach in Überschneidung mit medizinischen Fächern betrieben wurden. Als Charakteristikum des ersten Jahrzehnts nach 1900 wird dargestellt, wie sich
eine gewisse Disziplinstruktur erst aus den vielfältigen Bestrebungen der Erkenntnissuche herausdifferenzierte.
In diesem Zusammenhang kommt der Konzeption von Theodor Boveri für das
geplante ausseruniversitäre Institut, als dessen erster Direktor er vorgesehen war,
ein besonderes Gewicht zu. Eingehend werden seine prognostischen Vorstellungen
über die Entwicklung der Genetik und Entwicklungsphysiologie als integrative Disziplinen geschildert, die im wesentlichen später auch realisiert wurden. Von besonderem Interesse ist neben der Definition von Begriffen wie Ökologie, Ethologie,
Biontologie ausser Biologie und Experiment auch die kontroverse zeitgenössische
Diskussion über Darwinismus und Lamarckismus,Mechanizismus und Neovitalismus
oder Holismus, die zu erkenntnistheoretischen Fragestellungen führte, sowie die
ausführliche Erörterung der «Verhaltensbiologie» von Jacob von Uexküll. Ein um-
305
fangreiches Quellen- und Literaturverzeichnis (25 Seiten) vermittelt auch weiterführende Informationen. Inhalt und Aussagen dieser quellenorientierten Untersuchung sind zeitlos wertvoll, auch wenn sie schon 15 Jahre zurückliegen. Mit der
Drucklegung dieser Arbeit, die zur Entstehungszeit nicht möglich war, haben sich
die Herausgeber von «Pallas Athene», Rüdiger vom Bruch und Eckart Hennig, ein
grosses Verdienst erworben. Bedauerlich ist nur, dass die informationsreichen Texte
durch kein Namensregister erschlossen wurden.
Ilse Jahn, Berlin (D)
Timplalexi, Paraskevi: Medizinisches in der byzantinischen Epistolographie
(1100–1453). Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Peter Lang, cop. 2002. XIII, 417 S.
(Europäische Hochschulschriften. Reihe 7, Abt. B Geschichte der Medizin, Bd. 9).
Fr. 88.–. ISBN 3-631-39225-7.
In der Reihe 7, B der Geschichte der Medizin des obengenannten Verlages hat die
Philologin Frau Timplalexi ihre Inauguraldissertation herausgegeben.Sie untersuchte
die Briefe von 176 verschiedenen byzantinischen Schriftstellern zwischen 1100 und
1453 auf alle Aussagen und Anspielungen, die das Medizinische im weiteren Sinne
betreffen. Dabei sind nur solche Briefe untersucht worden, die in griechischer Sprache verfasst wurden und geographisch sich vorwiegend auf griechisches Gebiet beschränken. Griechische Gelehrte, die nach 1453 in dem Westen geflohen waren, sind
nicht mitberücksichtigt worden. Im Vergleich zu früheren Perioden steigt in diesem
Zeitraum die Anzahl erhaltener Briefe sehr stark an. Möglicherweise nur weil sie
näher zu unserer Zeit sind und somit mehr erhalten geblieben sind. Untersucht sind
nur diejenigen Schriftstücke, welche die Kriterien eines Briefes weitestgehend erfüllen. Philosophische und theologische Werke, die in Form von langen Briefen erschienen, sind aus dem Quellenmaterial ausgeschlossen. Ebenso ausgeschlossen sind die
Briefe der kaiserlichen Kanzlei, die Briefe von Michael Psellos und Briefe, die Krankheiten nur sehr allgemein beschreiben. Dennoch handelt es sich um eine Riesenfülle
von Material, die ein umfassendes Bild des behandelten Themas gibt.
Das Buch ist im wesentlichen in vier grosse Kapitel gegliedert: Krankheiten, therapeutische Behandlungen, pharmazeutische Stoffe und Einstellung zur Krankheit.
Diese sind weiter in bis zu 36 Unterkapitel aufgeteilt. Unter dem Kapitel «Krankheiten» figurieren Pocken, Krätze, Epilepsie, Apoplexie, Amblyopie, Pleuritis,
Phthisis, Lungenödem, Nierensteine, Ischias, Arthritis, Meniskuserkrankung, Gicht
und Sumpffieber, um nur einige davon zu nennen. Unter den therapeutischen
Behandlungen sind Bäder, Gymnastik, Klimatherapie, Katharsis, Diät u.a. erwähnt.
Unter den pharmazeutischen Stoffen sind zahlreiche pflanzliche, tierische und mineralische Substanzen sowie auch Extrakte und Destillate angeführt. Alter und Krankheit, Krankheit und Religion, Heilung durch den Glauben bilden zusammen mit anderen das Kapitel «Einstellung zur Krankheit». Ein ausführliches Register heilkundlicher Quellen und ein genaues Namens- und Sachregister ergänzen den ganzen Band
und machen seine Handhabung einfach.
Der Wert der Arbeit liegt zum einen in der erstmaligen Sammlung und im genauen
Nachweis der entsprechenden Zeugnisse, zum anderen in der daraus erwachsenden
Diskussion des medizinischen Wissens der gebildeten Byzantiner, soweit es sich aus
306
ihren Briefen erschliessen lässt. Es ist klar, dass man aus Briefen von Laien nicht auf
die damalige Medizin mit Sicherheit schliessen kann, doch auch hier lässt sich deutlich erkennen, dass die byzantinische Medizin sich an die antike hippokratische/
galenische Humoralpathologie angliedert. Dieses Erkrankungsmodell von Krankheiten gehört zu den Grundkenntnissen des gebildeten Byzantiners, und wie die
Autorin berichtet, greifen die Briefschreiber sehr häufig darauf zurück. Das Buch
richtet sich nicht nur an Literaturwissenschaftler, sondern auch an Medizinhistoriker,
Fachmediziner und Byzantinisten. Es sollte in keiner Fachbibliothek fehlen.
Stephanos Geroulanos, Athen (GR)
Vaj, Daniela: Médecins voyageurs. Théorie et pratique du voyage médical au début
du XIXe siècle, d’après deux textes genevois inédits: «Les mémoires sur les voyages
médicaux (1806–1810)» de Louis Odier et les «Carnets du voyage médical en Europe
(1817–1820)» de Louis-André Gosse.Avant-propos de Vincent Barras. Chêne-Bourg/
Genève, Georg Editeur, 2002. XIX, 345 p. Ill. (Bibliothèque d’histoire de la médecine
et de la santé). Fr. 54.–. ISBN 2-8257-0780-5.
Avec la publication de cette étude de Daniela Vaj, la Bibliothèque d’histoire de la
médecine et de la santé, lancée en 2001 et qui en est à son sixième volume, s’enrichit
d’un ouvrage particulièrement intéressant, et cela à double titre. Outre le mérite de
documenter un aspect du rayonnement du «milieu médical genevois» au travers de
deux de ses plus éminents représentants, Daniela Vaj aborde un thème encore peu
exploré et largement sous-exploité dans l’historiographie de la médecine: le voyage
médical. Dans l’ombre des grands voyages d’exploration et des missions scientifiques
qui prennent leur essor à partir du XVIIIe siècle – auxquels participent de nombreux
médecins de formation, le voyage médical n’a en fait que peu été étudié dans sa
spécificité, et il n’existe pour le moment aucune étude de synthèse sur la question.
Le premier chapitre de l’ouvrage, intitulé Voyages, sciences et médecine au tournant
des Lumières, propose une approche du voyage médical au cours des siècles, avec un
accent particulier porté sur la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, moment
de transition particulièrement important dans l’histoire des concepts médicaux, avec
l’émergence du paradigme anatomo-clinique.A côté de la pratique du voyage comme
instrument de formation personnel – dans la tradition de la «peregrinatio academica»,
Daniela Vaj se penche plus longuement sur le voyage entrepris sur le mode de la
mission scientifique, en vue du progrès des savoirs médicaux par le partage des
connaissances. C’est sous cet angle qu’elle aborde une partie théorique, reposant sur
la mise en contexte et l’analyse d’un mémoire consacré aux voyages médicaux par
Louis Odier (1748–1817), qui connaît plusieurs versions et plusieurs lectures entre
1806 et 1811, et qui constituera une pièce de référence dans le débat sur le voyage
médical dans la première moitié du XIXe siècle. Répondant, en quelque sorte, au
mémoire d’Odier, son jeune confrère Louis-André Gosse (1791–1873) entreprend de
septembre 1817 à mai 1820 un périple de près de 8000 kilomètres à travers l’Europe,
de l’Italie aux Etats allemands en passant par l’Empire d’Autriche, puis la Hollande
et le Royaume-Uni, avant de regagner sa patrie genevoise via la France, en annotant
scrupuleusement pendant plus de trente mois ses carnets d’observations médicales
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ou philanthropiques, en tissant des liens qui connaîtront des prolongements de
longues années durant, par la correspondance ou au travers des journaux médicaux.
Durant son voyage, Gosse rencontre plus de 500 savants ou médecins, des plus illustres
aux plus humbles praticiens. Si l’étude de Daniela Vaj n’analyse pas en premier chef
cette source imposante, ce n’est pas son propos, elle montre bien, en revanche, comment les motivations et les perspectives du voyage de Louis-André Gosse constituent
dans les grandes lignes un prolongement pratique du voyage médical idéal théorisé
par Odier en vue de la promotion et de la diffusion des savoirs médicaux, au-delà du
simple voyage de perfectionnement professionnel. 206 croquis et dessins réalisés par
Louis-André Gosse dans ses carnets illustrent l’étude de Daniela Vaj; on regrette
cependant la mise en page quelque peu aléatoire de cette riche documentation iconographique, qui ne s’articule pas vraiment avec les contenus textuels développés. Outre
la mise en valeur de sources inédites qui éclairent les préoccupations scientifiques et
philanthropiques de deux médecins particulièrement attachés aux idées de progrès
de la médecine et de la santé publique, l’étude de Daniela Vaj a le grand mérite d’ouvrir une piste à travers un territoire dont l’exploration devrait se révéler extrêmement
profitable pour l’histoire de la médecine, pour peu que les chercheurs s’attachent à
travailler les fonds inédits et inexploités des médecins voyageurs.
Alain Bosson, Fribourg
Visions du rêve. Sous la direction de Vincent Barras, Jacques Gasser, Philippe Junod,
Philippe Kaenel, Olivier Mottaz. Chêne-Bourg/Genève, Georg Editeur, 2002. XIII,
271 p. Ill. (Bibliothèque d’histoire de la médecine et de la santé). Fr. 45.–. ISBN
2-8257-0804-6.
Un siècle après la publication de la Traumdeutung de Sigmund Freud, l’intérêt pour
le phénomène du rêve suscite la curiosité tant dans le domaine scientifique que dans
le champ artistique. Ce recueil de textes traite de ces deux axes et il nous rappelle que
l’importance du premier grand travail de Freud risque de cacher une forêt de travaux
antérieurs au début du XXe siècle, traditions qui ont conduit à la Traumdeutung ainsi
qu’aux représentations actuelles. Les textes parcourent les champs qui vont de la
psychanalyse aux représentations artistiques en passant par les sciences et la philosophie. La psychanalyste Monique Schneider souligne la «disjonction entre affect
et représentation», signe du travail de travestissement propre au rêve. Pierre Henri
Castel discute le thème de la causalité du rêve selon la Traumdeutung, il affirme de
manière provocante et stimulante, «qu’il peut y avoir rêve sans l’appareil psychique»,
ce serait le cas des rêves où la déformation ne serait pas au premier plan. Malheureusement, il ne développe pas le problème majeur de la théorie freudienne qui
concerne les rêves contraires au désir. Un siècle plus tard, la psychanalyse demanderait une «Alptraumdeutung». Danielle Chaperon tisse des réflexions sur les modèles optiques dans la théorie d’Hervey de Saint-Denys, dont nous savons qu’il a
intéressé Freud, en analysant les registres métaphoriques du XIXe siècle dans les
discours sur l’hallucination, la photographie et les représentations artistiques traditionnelles, telles que la peinture. Elle termine l’article en creusant la différence entre
le rêve et les images fournies par les modèles optiques. Le travail de Marie Tavera
décrit ce moment historique que constitue le XIIIe siècle, où le rêve se «rationnalise»
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et commence à être analysé indépendamment de la pratique divinatoire prédominante. Le rêve commence à être renvoyé «au rêveur, à ce qu’il vit et a vécu». JeanDaniel Gollut est pratiquement le seul auteur du volume à ne pas citer Freud. Pourtant son enquête est riche d’enseignements pour la pratique psychanalytique. En
analysant le discours des sujets qui racontent leurs rêves, il décrit le fossé entre le
sujet éveillé et le rêveur qui est appelé «alter ego» du sujet éveillé; ce sentiment
d’altérité surgit lorsque le sujet éveillé ne se reconnaît pas dans le rêveur ni en tant
que metteur en scène de son propre rêve. Il conclut que le rêve brise l’unité subjective et l’interprétation vise la rappropriation de l’expérience du rêve par le sujet. Giordana Charuty nous ouvre les portes du rêve en tant qu’objet d’anthropologie, discipline qui privilégie traditionnellement l’étude de représentations conscientes
ou collectives, comme le mythe. Elle découvre dans l’enquête de Flammarion sur
les rêves télépathiques «un intense moment de modernisation de la lecture des signes
qui permettent de penser la mort»; les témoignages indiquent aussi une déchristianisation active. La contribution suivante, celle de Jacques Montangero, présente une
défense de la méthode d’étude expérimentale et cognitive du rêve dans un texte
engagé, voire militant, qualité et défaut principal du travail. La méthode se fonde
sur le contenu des rêves sans le mettre en rapport avec d’autres éléments comme
l’activité électrique du cerveau qu’étudie la neurophysiologie, les restes diurnes et
l’histoire du sujet, qu’analyse la psychanalyse. L’auteur présente des nuances originales mais il consacre une part importante du texte à s’opposer aux neurosciences
et à la psychanalyse ce qui n’est pas nécessaire pour mettre en valeur sa méthode
de travail qui, nous n’en doutons pas, peut contribuer de façon importante à ceux
à qui il s’oppose. L’étiquette de ‹réductionniste› appliquée aux neurosciences sera
effacée par le personnage du physiologiste que Claude Debru met en scène et qui dit:
«Nous ne sommes pas à la recherche de la substance de la pensée mais seulement de
ses signes.» Dans cet article nous trouvons les questions les plus denses comme par
exemple: «Savons-nous vraiment ce qu’est le non-rêve?» L’étude du rêve conduit
à l’étude de la pensée, de la conscience et de l’inconscient. Le rêve pourrait devenir
«la matrice de la pensée» et mener au cœur du rapport entre nature et culture, «de la
manière dont le cerveau arbitre entre deux nécessités». Cette perspective, qui touche
à l’arbitrage entre l’individualisme biologique et la détermination des processus
culturels, diffère de celle de Lévi-Strauss qui s’intéresse aux représentations sociales
de l’antinomie nature–culture. Olivier Mottaz pénètre dans les rapports entre le rêve
et l’art. L’homme préhistorique possède une aptitude à symboliser et l’art pariétal
pourrait être le précurseur du surréalisme et du Nouveau Roman. Cette thèse
concerne aussi le rôle de la pensée visuelle dans l’émergence de la conscience, dans
la mesure où il s’agit d’un art qui peut évoluer vers l’écriture d’un côté et l’art pictural proprement dit de l’autre. Georges Starobinski commence son article par une
brève histoire de la mention du rêve en musique, pour décrire ensuite les représentations des rêves par les sons. Devoir représenter une pensée sans passer par les
mots – la musique est un art asémantique – constitue un défi de taille. La temporalité
et la représentation de l’affect du rêve prédominent au détriment de l’image. Philippe
Kaenel indique une façon plus actuelle de représenter le rêve: la photographie dont
le photomontage sera l’instrument principal et devient un instrument pour mettre
le rêve en scène. Adrien Gür met en rapport littérature et discours-récits de rêve.
Le rêve peut constituer la base de la littérature, ce qu’il nous prouve à travers Henri
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Michaux et Joë Bousquet. Last but not least: le cinéma, qui est le meilleur moyen
de représenter le rêve. L’expérience clinique fait régulièrement apparaître le lapsus
suivant: «dans le film […] je veux dire, dans le rêve […]». Maria Tortajada montre
l’influence de l’œuvre de Freud sur le cinéma des années vingt, ainsi que le développement parallèle des théories freudiennes et des spectacles cinématographiques.
En résumé, dans la plupart des articles, le rêve est mis en parallèle avec un aspect
de la réalité et est rarement pris en soi, il est souvent traité comme moteur d’un processus créatif et non comme un produit autosuffisant de la créativité. Le rêve est mis
en rapport avec l’art, il n’est pas considéré comme étant de l’art. Permettre à chaque
rêve de devenir une œuvre en soi, œuvre certes éphémère, signifie rendre le rêve
passible d’une critique; l’art et la théorie scientifique, productions conscientes, sont
sujets à la critique depuis des siècles. Instaurer la critique du rêve en soi, permettrait
d’instituer la critique d’une production non maîtrisable et de conclure avec la possibilité de fonder une hiérarchie des rêves et de creuser la distinction des inconscients
à travers cette critique de la production de l’inconscient.
Renato Seidl, Lausanne
Weber, Jutta: Umkämpfte Bedeutungen. Naturkonzepte im Zeitalter der Technoscience. Frankfurt/New York, Campus Verlag, cop. 2003. 316 S. I [D] 39.90; Fr. 66.70;
I [A] 41.10. ISBN 3-593-37140-5.
Wer mit einer Baumaschine in ein unberührtes Land fährt, zweifelt selbst heute wohl
kaum daran, was Natur für ihn bedeutet. Seinem Tun dürfte aber ein Plan zugrunde
liegen, der sich in ein grösseres Ganzes einfügt, das seinerseits ebenfalls ein Plan sein
kann und somit fraglich wird. Verlangt wird u.a. eine wissenschaftliche Überprüfung,
möglichst vor der Ausführung. In ihrer Gesamtheit sind also Spatenstiche immer
auch Zeichen von Kultivierung, sie führen in die Wechselwirkungen von Gesellschaft,
Technik und Wissenschaft in einem Ausmass, das zudem die Natur selbst zu einem
entscheidenden Thema macht. In ihrer Dissertation bezeichnet die jetzt in Braunschweig tätige Wissenschaftsforscherin Jutta Weber das ausgehende 20. Jahrhundert
als Zeitalter der Technoscience. Augenfälligstes Merkmal ist dessen Wissensproduktion unter technologischen Bedingungen mit Eingriffen in den Ursprung der Dinge.
Aus dieser Fusion von Wissenschaft und Technik resultieren nicht nur neue Artefakte
und eine veränderte Natur, sondern auch ein neues Verständnis von Natur. Dessen
Rückwirkungen auf menschliches Handeln sind Grund genug, verschiedene Naturkonzepte der Gegenwart philosophisch zu untersuchen und einen gemeinsamen
Ansatz auszuarbeiten.
Nach einem kurzen Überblick über die Entwicklung seit der Antike analysiert
Weber die Naturbegriffe bei Jacques Derrida, Niklas Luhmann und Bruno Latour.
Als weiterführend leitet sie daraus die Kritik an Erkenntnis und Ontologie ab. Zur
Definition von Technoscience knüpft sie an Jürgen Mittelstrass an, bezieht sich dann
aber hauptsächlich auf die amerikanische Biologin Donna Haraway, bekannt durch
ihre feministische Wissenschafts- und Technikkritik am Beispiel der Cyborgs. Konkret
zeigt sie anhand der Artificial-Life-Forschung, wie der Naturbegriff durch eine der
Technowissenschaften umgeschrieben wird. Zum Schluss entwickelt sie ein Naturverständnis, das von kritisch reflektierten Seinsaussagen ausgeht und das in eine
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transdisziplinäre Erkenntnispolitik mündet, beispielsweise beim öffentlichen Diskurs
über Organismen und Maschinen. Natur hat nicht den Status eines Objektiven,
Gegebenen, Stabilen, sondern ist durch die Technikwissenschaften einer Rekonstruktion und Produktion, also Veränderung ausgesetzt. Das Buch der Natur wird
nicht nur gelesen, sondern von verschiedenen Agenten redigiert.
Die vorliegende Arbeit spricht Leser aus verschiedenen Strömungen der Wissenschafts- und Technikforschung an. Sie verdeutlicht Schlüsselbegriffe (z.B. Life
Science) und erfüllt ein Postulat der Philosophie, nach Allgemeinerem zu fragen
und zu reflektieren (z.B. Technoscience). Es scheint, dass der frühere Streit um
die Technik – damals ausgetragen vor dem Hintergrund einer Natur als Ordnung –
abgelöst wird vom Streit um die Natur in einer Zeit dominierender Wissenschaft.
Angemerkt sei, dass der Philosoph Walther Ch. Zimmerli das Hybrid von Technik und
Wissenschaft bereits Ende der 1980er Jahre unter dem Namen Technologie als neuen
Wissenstyp formuliert und als Teil von Kultur für die Gegenwartsanalyse benutzt
hat (vgl. Braunschweiger Texte, 1997). Es bleibt zu wünschen, dass es auch in älteren
Technikwissenschaften (z.B. in der Gebauten Umwelt) vermittelt wird.
Bruno Meyer, Zug
Wilmanns, Juliane C.; Schmitt, Günther: Die Medizin und ihre Sprache. Lehrbuch und
Atlas der medizinischen Terminologie nach Organsystemen. Landsberg, ecomed,
2002. 431 S. Ill. I 49.–. ISBN 3-609-64390-0.
Für Studierende der Medizin gibt es auf dem deutschen Buchmarkt eine Fülle
von kurzgefassten Lehrbüchern der medizinischen Terminologie. Wollte man einen
Vergleich mit Automarken ziehen, so handelte es sich um Kleinwagen, bei denen
manche Teile schon bei der Auslieferung klappern. Das hier zu besprechende Buch
von Wilmanns/Schmitt ist dagegen eine komfortable Limousine der Oberklasse.
Auf gut 850 Spalten findet sich hier eine umfassende Darstellung der medizinischen
Fachsprache nach einem neuen didaktischen Konzept. Eingangs informiert ein knapper Überblick über die Geschichte der medizinischen Terminologie seit der Antike.
Daran an schliesst sich eine Auflistung häufiger (griechischer und lateinischer)
Begriffe; als Grundzug der Bildung zusammengesetzter Begriffe wird dem Leser das
«Baukastenprinzip» nahegebracht. Die Wortstämme figurieren hier neudeutsch als
«Module». Den Hauptteil des Buches bilden 10 Kapitel, in denen in alphabetischer
Reihenfolge «Die Organsysteme des Menschen» abgehandelt werden (Bewegungsapparat, Blut- und Lymphsystem, endokrines System, Haut und Mamma, Herz- und
Gefässsystem, Nervensystem und Psyche, Respirationstrakt, sensorische Organe,
Urogenitaltrakt, Verdauungstrakt). Zunächst wird jeweils die anatomische Nomenklatur (auf dem Stand der seit 1998 gültigen Terminologia Anatomica) ausgebreitet,
gefolgt von der Physiologie und Pathologie. Hierbei geht es den Autoren nicht nur
um die rein sprachliche Seite, sondern auch um die medizinischen Inhalte, einschliesslich der (häufigeren) Krankheitsbilder. Besonders hervorzuheben ist das
Kapitel über «Psychische Störungen», das aus dem Schema der anderen Kapitel
herausfällt («Eine Anatomie der Psyche existiert nicht.»). Die Autoren verstehen
es, auf 20 Druckseiten einen präzisen Überblick über Einteilung und Symptomatik
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psychischer Störungen zu geben, wie es ihn in keinem anderen Terminologiebuch
gibt.
Jede Seite des Buches ist unmittelbar verständlich, da alle Fremdwörter in Fussnoten erklärt sind, die Leser mit Vorkenntnissen bequem überspringen können. Zahlreiche Abbildungen, anatomische Zeichnungen, Farbfotografien, Röntgen-, CT- und
Kernspinaufnahmen illustrieren das Buch. Das Druckbild ist lesefreundlich und verwendet didaktisch geschickt farbliche Hervorhebungen für sprachliche Sachverhalte.
Der Anhang bietet einen Abriss der lateinischen Formenlehre und erlaubt das
gezielte Nachschlagen: Ein erstes Register enthält lateinische und griechische Wörter (letztere in lateinischer Umschrift und im griechischen Original), jeweils mit
Angabe der Betonung und deutscher Übersetzung. Ein zweites Register bietet die
klinischen Fachausdrücke (mit Seitenzahlen). Sämtliche Angaben sind fehlerfrei;
Druckfehler bzw. -versehen scheint es (bis auf eine Eigenart in der Schreibung des
griechischen Sigma) in diesem Buch nicht zu geben! Das Literaturverzeichnis enthält
Lehrbücher der Terminologie und Nachschlagewerke, ferner neuere Literatur zu
den einzelnen medizinischen Disziplinen und einige Titel, die sich auf die Medizingeschichte beziehen. Das Buch ist gleichermassen empfehlenswert für Studierende
der Medizin wie für Angehörige der medizinischen Assistenzberufe, schliesslich auch
für interessierte Laien. Für die Lehre im Fach medizinische Terminologie ist es ein
zuverlässiges und anregendes Nachschlagewerk.
Karl-Heinz Leven, Freiburg im Breisgau (D)
Zaugg, Doris: Musik und Pharmazie. Apotheker und Arzneimittel in der Oper.
Liebefeld, SGGP/SSHP c/o Schweiz. Apothekerverein, 2001. 468 S. Ill. (Veröffentlichungen der Schweizerischen Gesellschaft für Geschichte der Pharmazie, 20).
Fr. 45.–. ISBN 9-9520758-7-6; ISSN 0255-6693.
Zu den besonders interessanten pharmaziehistorischen Themen gehört die Untersuchung des Fremdbildes des Apothekers, d.h. dessen Widerspiegelung in Literatur
und Kunst, ein Thema, das bereits zu Beginn des 20. Jahrhunderts immer wieder
zahlreiche Bearbeiter fand. Während die Darstellung des Apothekers in der bildenden Kunst, aber auch im Roman, in der Novelle und in der Lyrik immer wieder eine
umfangreiche Untersuchung erfuhr, fehlte bislang eine übergreifende Studie, die die
Darstellung des Apothekers in musikalischen Werken, speziell in Opern, analysierte.
Zwar gab es immer wieder einzelne Aufsätze, die speziell jene Opern berücksichtigten, in denen der Apotheker im Mittelpunkt stand, so Josef Haydns «Der Apotheker»
oder auch «Doktor und Apotheker» von Carl Ditters von Dittersdorf. Eine Gesamtschau, wie sie die vorliegende Monographie von Frau Zaugg darstellt, blieb indessen
ein Desiderat. Möglicherweise gab es nur wenige Pharmaziehistoriker, die die nötigen Voraussetzungen für das Studium von Opernlibretti und Partituren mitbrachten,
wie dies speziell bei Doris Zaugg der Fall ist, die zudem aufgrund ihrer Mehrsprachigkeit als Schweizerin auch die Auswertung zahlreicher ausländischer Libretti in
den Originalsprachen (deutsch, italienisch und französisch) in anspruchsvoller Weise
vornehmen konnte. Doris Zaugg hat ein überaus umfangreiches Quellenmaterial
bearbeitet und insgesamt 125 Opern, von denen einige Textbücher nahezu als ver-
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schollen galten, in ihre Analyse einbezogen. Einige der älteren Opernwerke konnte
sie speziell in italienischen Archiven und Bibliotheken auffinden und das erschlossene Material gründlich auswerten. Zudem zog Doris Zaugg eine sehr umfangreiche
Sekundärliteratur zur Pharmazie-, Medizin- und Wissenschaftsgeschichte sowie literatur- und musikwissenschaftliche Werke für ihre Studien heran. Obgleich sie bereits
für die Analyse des Fremdbildes des Apothekers in der Opernliteratur ein umfangreiches Quellenmaterial zusammenstellen konnte und dies in ihrer Monographie in
über 200 Seiten niedergelegt hat, widmet sie sich in einem zweiten grossen Abschnitt
zusätzlich dem «Arzneimittel in der Opernliteratur». Da Arzneimittel, speziell Liebestränke, Schlafmittel, Betäubungsmittel, aber auch Gifte in zahlreichen Opern eine
nicht unerhebliche Rolle spielen, umfasst dieser Teil eine beträchtliche Anzahl des in
Opernführern zu findenden Repertoires, daneben aber auch selten gespielte Werke.
Beginnend mit Monteverdis «Orfeo», einer der ersten Opern, bis hin zu zeitgenössischen Werken gewährt Doris Zaugg genauere Einblicke in die Funktion dieser
Arzneimittel und Gifte, wobei sie zugleich ihre umfangreichen musikwissenschaftlichen und Werkkenntnisse unter Beweis stellt.
Ein Verzeichnis der Textbücher bietet einen Einblick in mehrere Jahrhunderte
Operngeschichte und macht die Studie nicht nur für Pharmazie- und Medizinhistoriker, sondern gleichermassen auch für Literatur-, Theater- und Musikhistoriker zu
einer spannenden Lektüre. Doris Zaugg leistet mit ihrer Arbeit, die 1999 als Dissertation an der Universität Bern eingereicht wurde und von dem Präsidenten der
Internationalen Gesellschaft für Geschichte der Pharmazie, Prof. Dr. François
Ledermann, betreut wurde und nun in der Reihe der Schweizer Gesellschaft für
Geschichte der Pharmazie erschienen ist, einen wichtigen Beitrag zur Kulturgeschichte der Pharmazie. Zugleich bietet die Monographie auch einen interessanten
Einblick in die Arzneimittel-, Toxikologie- und Pharmakologiegeschichte, daneben
aber auch in die Sozialgeschichte des Apothekerberufes. Die Arbeit, die in einem
flüssigen und gut lesbaren Stil geschrieben ist, sei daher nicht nur zur strengen wissenschaftlichen Lektüre empfohlen, sondern sie lädt gleichsam ein, neben der Lektüre
zahlreiche der analysierten Opernwerke zu hören und so über den Text hinaus auch
eine sinnliche Wahrnehmung des Fremdbildes des Apothekers zu gewinnen.
Christoph Friedrich, Marburg (D)
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