Deindustrialization and Its Aftermath: Class, Culture and Resistance

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Deindustrialization and Its Aftermath: Class, Culture and Resistance
Deindustrialization and Its Aftermath: Class, Culture and Resistance
Centre for Oral History and Digital Storytelling / Scottish Oral History Centre
May 1-4, 2014 in Montreal, Quebec
Call for Papers
Deindustrialization may not be a recent phenomenon but the study of it is. The word has its origins in the
Second World War when the Nazis stripped occupied areas of their industry. The term was then pickedup by the Allies in the war’s immediate aftermath to describe possible postwar retribution against
Germany. It was only in the midst of the economic crisis of the 1970s and 1980s, however, that
deindustrialization re-surfaced as an explanation for economic change. The study of deindustrialization
thus emerged in response to the catastrophic decline of employment in manufacturing and basic
industries. By the early 1980s, North America and Western Europe were hemorrhaging tens of millions of
industrial jobs and trade union membership collapsed in many countries. Inner city areas, one-industry
towns, and industrial suburbs were particularly hard-hit, accelerating urban decline, outmigration,
employment mobility, and in some cases gentrification. This displacement is often highly gendered and/or
racialized.
In the bitter aftermath of deindustrialization, working-class communities are often enveloped in silence
and contend with stigmatization. Anyone who has interviewed displaced workers, or is from a workingclass family, has seen or felt some of the pain and suffering that has resulted. Working people have
resisted these changes, but a discourse of inevitability has established itself. For most former industrial
sites, abandonment is fleeting: lasting a few years, or perhaps a decade or two. For others, decline and
out-migration persist for longer.
Deindustrialisation has profound cultural and political, as well as socio-economic effects. The arts have
provided one means of engaging with or resisting deindustrialization, and digital media another. In recent
years, industrial heritage preservation has surged in popularity, as has the public fascination with
industrial abandonment where rubble is often aestheticized into ruins. The gritty appeal of former
industrial buildings, adapted to new uses, also tells us something important about the times we live in.
The environmental, health, and political legacies of deindustrialization are similarly important.
The conference will bring together scholars from a variety of disciplines as well as artists, musicians,
poets, digital practitioners, film-makers, community-based projects, and others who are engaging with
deindustrialization, its aftermath, and working-class resistance. We therefore encourage the submission of
individual papers, session proposals, workshops, film screenings, performances, art installations, poetry
readings, place-based activities, poster presentations, and other non-traditional formats. An edited
collection and a special issue of a journal are planned.
Deindustrialization and its Aftermath is being organized jointly by Concordia University’s Centre for
Oral History and Digital Storytelling (postindustrialmontreal.ca/) and the Scottish Oral History Centre
(www.strath.ac.uk/humanities/research/history/sohc/) at Strathclyde University in Glasgow. Presenters
should plan to cover their own travel expenses but we will be applying for a grant to help defray the costs
somewhat.
For more information, contact Steven High, Co-Director of the Centre for Oral History and Digital
Storytelling at [email protected], or Andrew Perchard at the University of Strathclyde, Scottish
Oral History Centre, at [email protected].
You should submit your proposal by August 15, 2013 to the attention of Steven High at
[email protected].
La désindustrialisation et ses conséquences : Classe, culture et résistance
Centre d’histoire orale et de récits numérisés / Scottish Oral History Centre
Du 1er au 4 mai 2014 - Montréal, Québec
Appel à communications
La désindustrialisation n’est pas un phénomène nouveau, mais son étude est relativement récente. Le terme tire
ses origines de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les nazis ont dépouillé de leurs industries certaines zones
occupées. Le terme a ensuite été récupéré par les Alliés dans le sillage de la guerre pour décrire les éventuelles
représailles d’après-guerre contre l'Allemagne. Ce n’est cependant qu’au milieu de la crise économique des
années 1970 et 1980 que la désindustrialisation a refait surface pour expliquer les transformations
économiques. L'étude de la désindustrialisation a ainsi émergé en réponse au déclin catastrophique de l'emploi
dans les industries manufacturières et primaires. Au début des années 1980, l'Amérique du Nord et l’Europe
occidentale ont perdu des dizaines de millions d'emplois industriels et l'adhésion syndicale s’est effondrée dans
de nombreux pays. Les zones industrielles urbaines, les villes mono-industrielles et les banlieues industrielles
ont été particulièrement touchées, accélérant ainsi le déclin urbain, l'exode, la mobilité de l'emploi et, dans
certains cas, l’embourgeoisement. Ces déplacements étaient souvent très sexués et/ou racialisés.
Au lendemain amer de la désindustrialisation, les communautés de la classe ouvrière ont été enveloppées dans
le silence et ont dû composer avec la stigmatisation. Toute personne qui a déjà interviewé des travailleurs
déplacés ou qui est issue d'une famille de la classe ouvrière a vu ou ressenti d’une façon ou d’une autre la
douleur et la souffrance qui en a résulté. Les travailleurs ont résisté à ces changements, mais la fatalité s'est
imposée dans leur discours. Pour la plupart des anciens sites industriels, l'abandon est éphémère: quelques
années ou peut-être une ou deux décennies. Pour d'autres, le déclin et l'exode persistent plus longtemps.
La désindustrialisation a des conséquences culturelles, politiques et socio-économiques profondes. L’art et les
médias numériques se sont imposés comme des outils d’interprétation et de résistance à la désindustrialisation.
Ces dernières années, la préservation du patrimoine industriel a gagné en popularité, tout comme la fascination
du public pour les bâtiments, les décombres et les ruines industriels souvent esthétisés. L'intérêt grandissant
pour les anciens bâtiments industriels adaptés à de nouveaux usages est éloquent et représentatif de notre
époque. L’environnement, la santé et l'héritage politique de la désindustrialisation sont tout aussi importants.
Ce colloque réunira des chercheurs de diverses disciplines ainsi que des artistes, des musiciens, des poètes, des
spécialistes des médias numériques, des cinéastes ou encore des acteurs communautaires qui s’intéressent à la
désindustrialisation, à ses conséquences ainsi qu’à la résistance de la classe ouvrière. Nous invitons les
propositions de communications individuelles ou de séances de groupe, ateliers, projections de films,
performances, installations artistiques, lectures de poésie, activités ancrées dans l’espace, présentations
d'affiches et d'autres supports non traditionnels. Non prévoyons publier les actes du colloque ainsi qu’un
numéro spécial d'une revue.
La désindustrialisation et ses conséquences est organisé conjointement par le Centre d'histoire orale et de
récits numérisés de l'Université Concordia (montrealpostindustriel.ca) et le Scottish Oral History Centre de
l'Université de Strathclyde à Glasgow (www.strath.ac.uk/humanities/research/history/sohc/). Les
présentateurs devront défrayer les coûts de leur voyage, mais nous espérons pouvoir offrir un soutien financier
minimal grâce à une subvention.
Pour en savoir davantage, veuillez contacter Steven High, co-directeur du Centre d'histoire orale et de récits
numérisés à [email protected] ou Andrew Perchard, Scottish Oral History Centre, Université de
Strathclyde à [email protected].
Vous devez soumettre votre proposition avant le 15 août 2013 à l'attention de Steven High:
[email protected].

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