L`offre d`abord - CERFRANCE Sud Champagne

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L`offre d`abord - CERFRANCE Sud Champagne
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CERFRANCE CHAMPAGNE SUD
L’offre d’abord !
L'Avenir Agricole et Rural
26 février 2014
Source:
L'Avenir Agricole et Rural
Mots clés : CERFRANCE, CERFrance champagne sud
La politique de l’offre a été au cœur des exposés de l’AG de CERFRANCE Sud Champagne qui s’est tenue à Nogent en
Bassigny (52) le 18 février en présence du journaliste économique Jean Marc SYLVESTRE.
CERFRANCE Sud Champagne reste le leader incontesté en matière de comptabilité –
conseil sur l’Aube et la Haute Marne avec plus de 5000 clients-adhérents et 16 M de
chiffre d’affaires.
L’ «ADN» CERFRANCE
Avec un recul de 3 années, Yannick FASSAERT s’est félicité de la réussite de la fusion des
2 Centres aboutissant à une entité avec une culture commune forte, porteuse de valeurs
de compétence, proximité et professionnalisme.
JM Sylvestr e estime que per sonne n’a intér êt à
déclencher la faillite d’un Etat au r isque de
déclencher une cr ise systémique.
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© JLB
Il met cette réussite au crédit des responsables professionnels et du personnel qui
avaient patiemment et méthodiquement préparé le projet.
Ces valeurs sont aussi celles d’un réseau national qui a désormais un «ADN» identifiable
avec le sigle CERFRANCE.
Le réseau est lui aussi leader sur le territoire national avec 320000 clients adhérents, suivis par 11700 salariés dans 700 agences
(260 collaborateurs et 13 agences pour 52-10).
Le Président a transmis avec enthousiasme la volonté du Centre de progresser avec l’ambition d’être un «pionnier» au service du
client.
«Le slogan voir loin les pieds sur terre» prend toute sa dimension dans ce projet d’entreprise qui repose sur l’offre de services la
plus complète possible.
Yannick FASSAERT déclare que le challenge doit être relevé en partenariat avec les autres OPA locales et bien entendu avec le
réseau interne. C’est ainsi que des conventions ont été signées sur l’instruction des dossiers JA ou encore la promotion de l’emploi.
Une communication renforcée
CERFRANCE Sud Champagne utilise toutes les voies de communication : «la lettre» lancée l’an dernier qui comprend des
informations régionales, le journal trimestriel du réseau national «gérer pour gagner», le site Internet, le bureau en ligne et l’info
mail.
L’information passe aussi par les assemblées de section (13 entre le 13 janvier et le 3 février 2014), les réunions sur la conjoncture
économique et sur les nouveautés fiscales.
Ces réunions permettent aussi d’instaurer des échanges contribuant à l’amélioration des prestations.
Béatrice PICAUD, Directrice Générale, a précisé la méthodologie mise en œuvre pour relever ce défi. Elle a aussi rappelé l’apport de
références statistiques et économiques de CERFRANCE.
L’Association Economie Rurale (AER) permet d’élargir l’offre à toutes les entreprises du monde rural et, depuis l’an dernier par le
biais de la coopérative «d’interservices» constituée au sein du réseau national, le Centre est en mesure de proposer des services
«au particulier» avec un crédit d’impôt de 50 % (cf encadré).
La crise .... et après ?
Pendant près de 2 h, Jean Marc SYLVESTRE a captivé le public en donnant une explication du contexte économique mondial, avec
des témoignages à l’appui. Car le journaliste a longtemps approché les décideurs mondiaux. Il a notamment vécu les sommets de la
dernière crise des subprimes dont il estime d’ailleurs le cycle non terminé.
Nous serions en effet dans le 4ème acte, à savoir celui de la dette publique qui a succédé à celui de la crise économique et sociale,
elle-même consécutive à la crise bancaire engendrée par la faillite de la banque Lehman Brothers.
Jean Marc Sylvestre explique que l’équilibre du système financier est mondial. Il en conclut qu’après l’affaire Lehman Brothers en
2008 aucun responsable politique ne prendra le risque de mettre un Etat en faillite. Et pourtant les économies des pays n’évoluent
pas au même rythme.
Dans la zone Euro, comme aux USA, la dette publique permet de temporiser ... mais pour combien de temps encore ?
Une question de confiance
Aujourd’hui tout repose sur la confiance (ou la défiance), comme au Poker menteur ! Jean Marc Sylvestre justifie son propos par le
coup de bluff des dirigeants européens, M. Sarkozy, Merkel et Brown, qui ont promis de mettre chacun 750 milliards sur la table,
alors qu’ils ne les avaient pas !
Le principe de confiance s’applique en politique économique comme en stratégie d’entreprise, pour faire le rapprochement avec le
propos d’orientation de Yannick FASSAERT.
Les USA ont injecté de la monnaie sans trop risquer la dévaluation puisque le dollar reste (encore) la principale monnaie des
transactions mondiales, mais les autres pays ont dû recourir à l’emprunt.
Dans les deux cas ça a fonctionné car l’européen (et particulièrement le Français) épargne, comme l’asiatique d’ailleurs.
Ceci étant on construit un avenir incertain et cela ne nous met pas à l’abri d’une nouvelle crise.
De l’offre à la demande
Les français ont bénéficié d’un matelas social qui a amorti la chute, mais ils ont néanmoins l’obligation de se relever, voire de se
retrousser les manches. Or les socialistes ont plutôt un penchant pour la politique keynésienne, à savoir la croissance par la
stimulation de la demande.
Ce modèle ne fonctionne plus avec la mondialisation de l’offre ; c’est au contraire le meilleur moyen d’accroître les déficits.
L’Allemagne l’a compris depuis longtemps. Le Président de la République vient apparemment de le comprendre aussi.
Jean Marc Sylvestre démontre que l’offre pouvait stimuler la demande. Pour cela il faut «savoir vendre du désir d’acheter en
envoyant de l’amour, de la présence, de l’assurance».
60 % des produits et services que l’on consommera dans 10 – 15 ans n’existent pas aujourd’hui. Il cite en exemple le téléphone
portable: «70 millions d’abonnés en France» alors qu’en 1982 rare était sur ceux qui misaient sur ce service que tout le monde
avait déjà à la maison !
Quant à Internet, personne n’y pensait encore.
Pour développer l’offre, il faut entreprendre, ne pas avoir peur de la mondialisation. L’agriculture qui a fait d’énormes progrès est
bien placée pour relever ce défi.
La France doit savoir saisir toutes les opportunités, en se débarrassant de ses vieux préjugés et en surmontant ses peurs sur les
innovations technologiques (ex gaz de schiste).
«Le principe de précaution inscrit dans la constitution se transforme en principe d’inaction !» déplore-t-il.
La France doit aussi retrouver de l’attractivité pour les entrepreneurs, y compris dans le domaine fiscal comme le font aujourd’hui
de nombreux pays européens.
Il faudrait enfin qu’il y ait plus de constance dans les choix politiques «Les Français sont régicides» ils ont du mal à se projeter et
c’est finalement ce qui rend pessimiste Jean Marc Sylvestre qui considère la France et l’Italie comme les deux pays les plus
dangereux pour l’Europe compte tenu de leur poids économique.
Il note toutefois avec un clin d’œil que le Président Hollande dans son discours fondateur de campagne du Bourget en janvier
2012 avait dit : «je respecterai toutes mes promesses, ... si les conditions économiques le permettent». Finalement tout
n’est pas encore perdu pour un prochain sursaut de réalisme.
Interservices : l’accompagnement des particuliers
Une lettre de mission est faite par Interservices, l’intervention est assurée par un collaborateur de CERFRANCE à domicile. La
prestation donne lieu à un crédit ou une réduction d’impôt de 50 %.
Dossiers d’intervention
- déclaration fiscale (ISF, déclaration de revenu)
- transmission et gestion de patrimoine
- dépannage informatique et formation de l’utilisateur
Plafond des prestations à domicile :
12000 €, 13 500€ avec un enfant, 15 000€ avec plusieurs enfants (sous-plafond de 3 000 € pour l’assistance informatique).
Cette structure existe depuis 2009 et CERFRANCE y adhère depuis 2013.
1 300 contrats ont été signés l’an dernier.
Une convention va être signée courant avril avec l’AROPA.
(Association des retraitésdes OPA).
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