preuve de transcendance
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preuve de transcendance
Le but du présent article est de démontrer que la série S = n≥0 n!X n est transcendante sur C(X). On commence par rappeler les outils dont on aura besoin. P Proposition : X i1 ! . . . ik ! = kn! i1 +...+ik =n Proposition : Soit (un ) strictement positive telle que n X un+1 un → +∞. Alors: uk ∼ un k=0 Proposition : Soit λ1 , . . . , λn , µ1 , . . . , µn tels que: |λ1 | = . . . = |λn | = 1 lim n→∞ n X µk λnk = 0 k=1 ⇒ µ1 = . . . = µn = 0 Proposition : Soit R ∈ C(X) alors R ∈ V ect{(nk λn ); k ∈ N; λ ∈ C} Démonstration : • η n •Soit > 0 et η > 0 tel que 1−η ≤ et η ≤ Soit N tel que uun+1 ≤ η pour n ≥ N . Alors: n X uk = k=0 N X uk + η n−N +1 uk k=N k=0 ≤ ηun+1 + n−1 X n X η un+1 1−η uk = o(un ) ⇒ un ∼ k=0 n X uk k=0 •Quitte à factoriser par (λnk ) on suposse λk = 1. Alors, en utilisant le théorème de Césaro: n X λn+1 − 1 µj + µk → 0 n(λ − 1) j=1 ⇒ µk = 0 D’où le résultat. Pour montrer la C(X)-liberté des {S p ; p ∈ N}, il faut et il suffit de démontrer la C-liberté des C-liberté des {(nk λn ) ? (S p ); p, k ∈ N; λ ∈ C∗ }. On note µ∗ un jeu 1 de coefficients d’une combinaison linéaire nulle. Par l’absurde, on peut supposer ce jeu partout non nul. On peut alors commencer le Calcul: X µ∗ (nk λn ) ? (S p ) = 0 k,p,λ X µ∗ n X (n − i)k λn−i S p (i) = 0 i=0 k,p,λ Un terme de ladernière somme est nulle: X µ∗ n−1 X (n − i)k λn−i S p (i) = 0 i=0 k,p,λ Binôme de Newton: X n µ∗ λ n−1 k XX ! k (−1)l il nk−l λ−i S p (i) = 0 l i=0 l=0 k,p,λ k X X k,p,λ l=0 n−1 X k (−1)l µ∗ λn nk−l il λ−i S p (i) = 0 l i=0 ! On peut utiliser le préliminaire qui nous donne des estimations asymptotiques de la plus profonde des sommes. k X X k,p,λ l=0 ! k (−1)l µ∗ λn nk−l pnl λ−n+1 (n − 1)! + o(nl |λ|−n (n − 1)!) = 0 l k X X k,p,λ l=0 ! k (−1)l µ∗ p nk n! + o(nk n!) = 0 l X 2k µ∗ p nk n! + o(nk n!) = 0 k,p,λ Proposition : Snp = K X pSkp−1 (n − k)! + o((n − K)!) ≈ pSkp−1 (n − k)! k=0 k=0 n X m X ∞ X al,f X f Snl l=0 f =0 = d X m X l=0 f =0 al,f ∞ X l−1 lSk−f (n − k)! k=f (Snp = 0 si n négatif) Ainsi les égalités asymptotiques obtenues par ce procédé sont les suivantes: ∀k ≥ m, d X m X al,f lX f Skl−1 = 0 l=2 f =0 2 En somme, en complétant avec les termes manquants (les k plus petits que m) et en réindexant: ∀k ≥ m, d X m X al,f (l + 1)X f Skl = 0 l=0 f =0 Ainsi, on obtient un polynôme annulateur de degré strictement inférieur : d’où la transcendance. 3