Address by Hon. Tassarajen Pillay Chedumbrum on the occasion of

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Address by Hon. Tassarajen Pillay Chedumbrum on the occasion of
Address by Hon. Tassarajen Pillay Chedumbrum on the occasion of the workshop on ‘Youngster’
Online: Role of School’ on the 22nd of June 2010 at the Mahatma Gandhi Institute - Moka
Monsieur Faugoo, Directeur du National Computer Board
Monsieur Ramlugun, Chef de cabinet au Ministère de l'Education et des Ressources Humaines.
Responsables des Ministères et Départements Gouvernementaux
Directeurs et Présidents des Corps para-étatiques
Recteurs et gestionnaires des écoles secondaires Gouvernementales et privées
Mesdames et Messieurs,
En premier lieu, je tiens à vous dire que c’est avec un grand plaisir que je suis présent parmi vous et de
m’adresser à vous aujourd’hui. Voyez en ma présence un témoignage de mon engagement personnel
aussi bien que celui du gouvernement pour un sujet d’intérêt national qu’est la Sécurité des Jeunes sur
l’internet.
Tout le monde s’accorde à reconnaitre que l'Internet est vivant. Il agit comme un reflet des principales
characteristiques de notre société. Et comme pour tout être vivant, son état actuel a été modelé par des
années d’évolution depuis son introduction dans notre vie quotidienne.
On juge une société de part sa capacité à protéger ses composantes les plus faibles. C’est fort de cette
conviction que je suis devant vous aujourd’hui, et que je tiens, par ce message, à vous dire toute
l’importance que j’accorde à la protection des enfants et des adolescents quand il s’agit de l’utilisation de
l’internet. Cette protection est un défi majeur pour la « société de l’information » dans laquelle nous
vivons, et elle représente une des priorites absolues de mon ministére et du Gouvernement.
Dans cette société de l’information, les technologies de communication sont un formidable outil de
développement et d’enrichissement, avec des contenus adaptés à chacun : adulte, adolescent et enfant.
Mais pour les enfants, vous le savez mieux que quiconque, l’Internet peut aussi être une source de
dangers.
Il nous appartient donc de protéger ces enfants, et à travers eux de protéger l’innocence qui leur est
propre et dont notre société a tant besoin. Il s’agit tout simplement de ne pas leur voler leur enfance. Or,
vous le savez, les risques d’Internet sont nombreux: je pense aux rencontres provoquées par des adultes
mal intentionnés ; je pense à la confrontation à des contenus violents, à des images et des propos
traumatisants, pornographiques et je pense aussi aux diverses formes de manipulation qui touchent
notamment les adolescents : désinformation, extrémisme ou encore apologie de pratiques dangereuses,
comme la drogue ou le suicide.
A ces dangers s’en ajoutent de nouveaux, quelquefois encore mal connus dans leur ampleur, tels que la
diffamation, la dépendence obsessive aux écrans et le cyber-chantage, notamment entre jeunes. Une
étude réalisée par “Internet Safety Technical Task Force” (ISTTF), qui est un groupe de travail constitué
par l'Université de “Harvard Law School's Berkman Center for Internet & Society”, publiée en juin 2010
démontre que la prédation sexuelle sur les mineurs par des adultes, reste une préoccupation. Mais la
diffamation et le harcèlement, commis plus souvent par les proches et cercles d’amis, sont des menaces
réelles auxquelles nos enfants font face régulièrement.
L’internet est aussi accessible par le biais de nombreux appareils numériques, y compris les téléphones
cellulaires, et non plus à travers les ordinateurs seulement comme c’était le cas auparavant.
Il y a aussi eu des changements majeurs dans la façon dont les jeunes utilisent les nouvelles
technologies. De nos jours, l’utilisation de l’internet par les jeunes n’est plus la même qu’autre fois, car ils
ne sont plus des consommateurs passifs de l'information. Ils sont devenus des participants actifs. A part
que les réseaux sociaux et les vidéos sur l’internet (“online movies”) ont permis aux jeunes de se
développer, ils ont eu un impact direct sur la technologie médiatique qui atteint leurs groupes d’ages ainsi
que les adultes.
Nous devons reconnaître que, bien souvent, les risques auxquels font face les enfants sur l’internet
peuvent être attribués à leurs propres actions et celles de leurs proches et amis.
Mesdames et Messieurs, plusieurs de ces risques existaient déjà. Bien que nos enfants puissent se
servir de la technologie informatique pour intimider leur copains (cyber-bullying), ce n'est pas tout à fait la
source du problème. Il ne suffit plus de dire que l'intimidation et le harcèlement ne seront pas tolérés, le
travail doit être fait dès la maternelle pour encourager les enfants à se respecter mutuellement.
Mesdames et Messieurs, si l’on analyse la nature de l’internet de nos jours, les solutions les plus
efficaces que l’on puisse trouver pour améliorer la sécurité des enfants sur l’internet vont sans aucun
doute devoir émerger d’une collaboration étroite et continue entre tous les protagonistes, c’est-à-dire, les
fournisseurs d’acces à l’internet, les parents, les écoles, le gouvernement, les institutions légales, et les
enfants eux-mêmes. Nous avons tous un rôle à jouer et une grande responsabilité pour assurer la
sécurité de nos enfants sur l’internet.
Toutes les écoles secondaires de l’état sont déjà connectées au réseau Schoolnet, qui est contrôlé par le
“Government Online Centre”, du “National Computer Board”. Cela afin de garantir que nos étudiants aient
accès à des contenus appropriés et securisés.
Au niveau national, un “Child Online Safety Action Plan” a été preparé et a déjà été avalisé par le
gouvernement l’année dernière. Le plan contient 24 projets, dont la mise en oeuvre est en cours par les
different parties prenantes, y compris mon ministère, la National Computer Board, la police, le ministère
de l’égalité des genres, le Ministère de l'Education et des Ressources humaines, “l’Internet Computer
Society Foundation” et “l’Internet Management Committee” qui opérent sous l’égide de Information and
Communications Technologies Authority. Ce plan comprend des mesures de sensibilisation ciblant les
enfants, les parents et le public en général aussi bien que des mesures de sécurité pour les écoles.
Voilà, Mesdames et Messieurs, les réflexions et les orientations que je souhaitais vous livrer. Le
programme « One laptop per child » va constituer un enjeu absolument stratégique pour notre pays. Nos
enfants vont être exposés à une aventure informatique, et au risque de me répéter, protéger les enfants
et les adolescents lors de leur navigation sur le net reste toujours l’une des priorités de mon ministère.
Nous avons les atouts. Nous avons décidé d’y allouer les moyens. Je sais que cette conviction est
également là vôtre, et c’est pourquoi j’ai été heureux de la défendre devant vous.
Aussi, permettez-moi de remercier tout particulièrement la NCB, le Ministère de l'Education et des
Ressources Humaines et la compagnie Microsoft pour cette intiative fort louable et je voudrais aussi vous
rappeler, si besoin est, que mon ministère sera toujours actif pour soutenir de tels projets.
J’ai le plaisir de déclarer cet atélier de travail officiellement ouvert.
Merci pour votre attention.