discours du maire - Ville de Chateaudun
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discours du maire - Ville de Chateaudun
DISCOURS DU MAIRE Châteaudun, le 28 avril 2013 Discours journée nationale Du souvenir des victimes et des héros de la déportation Dimanche 28 avril 2013 Monsieur le sous-préfet, Monsieur le député, Monsieur le conseiller général, Mesdames et Messieurs les officiers et sous-officiers Mesdames et Messieurs les représentants des associations patriotiques, Mesdames et Messieurs. Depuis 1954, La France rend traditionnellement hommage aux victimes et aux héros de la Déportation chaque dernier dimanche d’avril, à l’occasion d’une journée nationale du souvenir. Ces cérémonies sont destinées à honorer les mémoires de tous les déportés, sans aucune distinction d’âge, de sexe, d’appartenance sociale, politique ou ethnique. Et c’est bien la moindre des choses. Bannir, chasser, déraciner, exiler, tels sont les principaux synonymes du verbe déporter… Cela veut tout dire. On oublie trop souvent, en particulier les jeunes générations, que derrière la montée du nazisme et du fascisme, qui a frappé l’Europe dès le début des années Trente, s’est cachée une vaste opération d’extermination des juifs, des tsiganes, des résistants… Dachau, Buchenwald, Sachsenhausen, Ravensbrück, Mauthausen-Gusen… autant de noms qui riment avec horreur. Entre 1939 et 1945, on estime que plus d’un million cinq cent mille personnes ont été déportées dans ces camps et que plus d’un tiers y sont mortes, gazées, torturées, affamées. N’oublions pas, n’oublions jamais que tous ces innocents, dont la seule faute était de ne pas répondre à la « norme » imposée, ont subi les pires humiliations de la part de bourreaux sadiques au cours de cette période. Ne laissons pas sombrer dans l’oubli les souvenirs aussi douloureux soient-ils. Ne banalisons pas l’indicible, l’impensable. Ces atrocités ont été commises il y a un peu plus de 70 ans. C’était hier. Soyons vigilants. Ne laissons jamais plus la Bête sortir de sa tanière. Et méfions-nous des visages parfois affables qu’elle peut présenter. Notre devoir est de continuer d’informer les jeunes générations, inlassablement, de ce qui s’est passé en Europe à cette époque. Pour que plus jamais l’humanité ne connaisse de telles horreurs. Je vous remercie de votre attention.