Écho-Centre janvier 2012
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Écho-Centre janvier 2012
Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean Volume 17, numéro 1•Janvier 2012 Le vent que l’on sent autour de soi, l’air et le vide qu’il faut apprivoiser pour aller au-delà de ses peurs, de ses appréhensions. ancrer S’pour mieux avancer... Le rocher que l’on observe, que l’on caresse avant de trouver la « bonne » prise, le bon placement permettant de repartir vers le haut. Plus que tout autre sport, l’escalade permet ce rapport intime avec les éléments et la nature. Plus que pour toute autre activité, les analogies sont nombreuses à établir avec nos interventions et notre mission. Trouver la « bonne prise », renforcer sa montée par des points d’ancrage, travailler en équipe, viser les sommets… Des thèmes qui parlent, qui imposent humilité et respect envers le défi quotidien de notre mission de protection. Pour 2012, en équipe avec vous, dans la même cordée, partageant des valeurs solidement ancrées, je vous propose de poursuivre notre ascension vers la qualité. En s’ancrant à des bases solides et en se concentrant sur l’essentiel, les sommets nous apparaîtront plus accessibles… Bonne et heureuse année à tous! Marc Thibeault, directeur général Intégration d’une œuvre d’art au pavillon Don Bosco Titre : Seconde Peau (Détails d’une géographie sauvage) Le projet conçu pour le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean s’inscrit dans un processus de création qui cherche à redéfinir les lois de l’attraction et de la répulsion. Il s’intègre dans une suite de croisements artificiels où la fragilité et la force de la nature sont à la fois sujet et véhicule de multiples corrélations symboliques et interactives. « Seconde peau » est le résultat d’observations et de réflexions du monde végétal applicable au corps humain et à l’architecture. C’est en association avec la mission du centre (considéré comme un milieu de vie, un lieu de transition, de passage où la sécurité et la protection de l’enfant sont au cœur des enjeux) que j’ai voulu utiliser l’anatomie fragmentaire du feuillage comme support de résonance, comme signe visuel agissant de façon ludique sur l’architecture, l’environnement, la clientèle et la population environnante. Par cette intervention graphique de surface, je souhaite révéler une partie de l’invisible et ainsi libérer de nouveaux territoires imaginaires. Dans cette vision, l’ornementation apparaît comme une calligraphie abstraite et ardente, comme un labyrinthe indigène capteur de lumière. Il s’additionne aux images réfléchissantes et en mouvance sur les deux immenses élévations vitrées. Par analogie, sa présence donne lieu aux questionnements du corps en transformation, à la complexification d’une grammaire organique qui active la mémoire et permet de surmonter les épreuves de l’espace et du temps. La composition, en continuité linéaire, cherche à préserver l’harmonie de l’édifice tout en marquant, de son rythme interne, une concentration équilibrée et énergétique. Jean-François Fillion l’artiste Originaire du Saguenay, il complète des études en arts visuels et en cinéma à l’Université Laval. Puis, en 1999, il complète des études de maîtrise à l’Université du Québec à Chicoutimi. Jean-François Fillion a choisi de s’installer au Saguenay, où il ne cesse de faire de la manipulation « anthropo-poétique » et des projets à caractère « installatif ». Boursier à plusieurs reprises, notamment, en 2010, il reçoit la bourse du Fonds d’excellence de la Conférence régionale des élus du Saguenay– Lac-Saint-Jean. Il a réalisé nombre de projets dans le cadre du programme d’intégration de l’art à l’architecture. Plus récemment, il était du symposium de sculpture (Une route maritime sur terre). Ces œuvres font partie de plusieurs collections publiques et privées. Il tient de nombreuses expositions individuelles et collectives à Chicoutimi, Jonquière, Québec, Montréal, Sudbury, Hull, Toronto, Vancouver, Santiago au Chili et Paris. 2 Politique d’intégration des arts à l’architecture La Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics prévoit qu’un pourcentage du budget de construction d’un bâtiment ou d’aménagement d’un site public doit être dédié à la réalisation d’oeuvres d’art précisément conçues pour ceux-ci. Ces oeuvres doivent tenir compte de l’architecture du bâtiment, de ses espaces intérieurs ou extérieurs, de la vocation des lieux et du type d’usagers. À la suite de la présentation du projet de construction, en concertation avec l’organisme propriétaire et ses représentants, l’architecte du projet a présenté comme type et lieu d’intervention possible une œuvre bidimensionnelle sur la paroi de verre en façade du bâtiment. LES TOURNÉES, C’EST LOIN DE DONNER LE TOURNIS… Par Danielle Tremblay, DPJ-DP Clin d’oeil aux gens de Chibougamau... je serai avec vous les 16 et 17 février prochains! Sommaire Opération Père Noël Échos du Brunch de Noël p. 4 Intervenir auprès des personnes non motivées ou non volontaires p. 5-6 10e journée annuelle de la recherche du Centre jeunesse de Québec-Institut universitaire p. 7 Certification d’excellence pour le programme de prévention Guide des ressources des communautés culturelles p. 9 Comité de programmes p. 10 Atelier-découverte Planetree p. 11 Soirée Reconnaissance 2011 p. 12 Défi 0-5-30 p. 13 La Chronique éthique p. 14 Kiosque santé et sécurité 2011 Colloque CSST p. 15-16 Recrutement en santé et services sociaux p. 17 Info-Formation Conseil multidisciplinaire p. 18 Chronique informatique Souper gastronomique Bourse UQAC p. 19 p. 21 Au cours de l’automne 2011, j’ai eu le privilège, en tant que DPJ-DP, de tourner autour de la région, d’un point de service à l’autre, d’un centre de réadaptation à l’autre. faut travailler en équipe avec le jeune lui-même, ses parents et son intervenant social pour lui bâtir un projet de vie où il aura sa place bien à lui dans le monde réel. Au cours de ces différentes tournées, j’ai eu le privilège de rencontrer les personnes engagées, soucieuses du bien-être et de la protection des enfants, préoccupées à leur dispenser les meilleurs services pour les aider à sortir de leurs tourments et à se construire la vie normale et saine d’un enfant ou d’un jeune. Ensuite, j’ai rencontré toutes les équipes des services externes (évaluation-orientation, application des programmes) avec Danièle Bouchard, DSJF, sur la gestion du risque en protection de la jeunesse et le Conseil des personnes significatives. Nous avons réfléchi ensemble sur l’importance des racines pour chaque enfant, du lien fondamental qui l’unit à sa famille et que l’on doit tout mettre en œuvre pour lui permettre de grandir auprès de ses parents ou de son milieu familial. Les témoignages d’Édith Robertson et de Mélanie Martel ont été, en ce sens, fort éloquents. Tout d’abord, avec ma collègue, Doris Carrier, DDPQ, nous avons rencontré des intervenants des équipes d’évaluation-orientation pour lancer l’implantation du module orientation du SSP. Nous avons discuté du sens du SSP, du droit de chaque enfant du Québec à ce que sa situation soit analysée selon des balises communes et que les décisions prises pour le protéger soient harmonisées. Ce fut l’occasion d’échanges riches et intéressants avec les professionnels qui œuvrent à tous les jours auprès d’eux. Par la suite, je suis allée à la rencontre des éducateurs des services de réadaptation interne. Des personnes qui partagent le vécu quotidien des jeunes, leurs craintes, leurs doutes, leurs espoirs et qui sont tout aussi convaincus que moi-même que la vraie vie du jeune est à l’externe et qu’il Loin de donner le tournis, ces tournées ont permis de bien s’ancrer dans nos valeurs, nos croyances, notre vision partagée et notre engagement auprès des jeunes et de leurs familles. Merci pour ces moments forts d’échanges. Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous une année 2012 pleine d’énergie et de vitalité pour poursuivre l’accomplissement de notre grande mission. Bonjour à vous tous, Nous avons amorcé depuis octobre dernier la démarche d’agrément. Vous avez tous été sollicités pour répondre au sondage mobilisation du personnel. Merci infiniment d’avoir pris le temps d’y répondre. Nous vous demandons encore un petit effort pour ceux qui ne l’ont pas fait. Je n’ai pas besoin de vous convaincre que c’est très important, tant pour identifier nos forces que les améliorations à apporter. Les ressources intermédiaires et de type familial sont également sollicitées ainsi que les usagers. Nous observons jusqu’à maintenant un taux de réponse élevé. Les prochaines étapes sont l’écriture des processus par les directeurs et leurs collègues et la formation des équipes d’évaluation qui débuteront leurs travaux à compter du mois de mars 2012. En décembre dernier, vous avez reçu l’appel de candidatures pour en faire partie. C’est un espace intéressant pour partager ce qui se fait dans l’établissement et participer au processus d’amélioration de la qualité. Ceux qui en ont fait l’expérience lors du dernier agrément ont fortement apprécié l’expérience. Merci de votre collaboration et, bien sûr, à la prochaine ! Sophie Turgeon, Coordonnatrice de l’agrément 3 Par Lise Turcotte, coordonnatrice d’Opération Père Noël OPÉRATION PÈRE NOËL Une part ie Vickye D de l’équipe d’O p uchesne , Ginette ération Père No el Hébert e t Marie-E : Lise Turcotte, Merci ve Fortin à tous les pères Noël, vous qui êtes capables d’empathie, qui donnez très généreusement et sans juger, sans vous, Opération Père Noël ne pourrait pas exister. et Bonneau téphanie Marc Thibeault, S , N P O e , h à Alma de rdonnatric otte, coo école Saint-Josep stine Lalancette Lise Turc ri l’ h r, C e ie , d e r th s u ie s a e un Min eG Nathalie néral du Centre je mblay et Johann é re g T directeur h, Claudia au d’Alma. int-Josep re l’école Sa inistratives au bu m d a s te agen Cher père Noël, J’ai un souhait à faire, c’est que mes parents ne se disputent plus et qu’ils restent ensemble pour toujours, c’est mon souhait et pour un cadeau, ce sont des lego. Guillaume (Une lettre touchante reçue cette année…) ÉCHOS DU brunch de Noël 4 Merci aussi aux lutins qui ont travaillé très, très fort, encore cette année. Vous êtes extraordinaires et le mot est faible. Je remercie aussi notre employeur qui permet le déroulement d’Opération Père Noël pendant les heures de travail. Au total, nous avons répondu à 305 lettres d’enfants et de jeunes du Centre jeunesse aussi touchantes les unes que les autres. Et, pour le volet « communauté », cette année, nous avons également répondu à 55 lettres d’enfants de l’école St-Joseph à Alma. De plus, avec l’aide du vrai PÈRE NOËL, nous avons répondu à quelques demandes spéciales plus importantes. Je pense à une famille de trois enfants qui avait un ameublement de cuisine vétuste, et qui, avec la magie de Noël, ont eu le bonheur de le voir remplacer par un ensemble de cuisine tout neuf. Encore une fois, MERCI à tous, vous permettez que la magie de Noël brille dans les yeux de tous les enfants… même les plus démunis de notre société. Cette année le brunch de Noël annuel se déroulait au Saguenay, et comme à l’habitude, ce fut l’occasion de rencontrer plein de belles petites frimousses… la magie de Noël était au rendez-vous! Un grand merci à notre invité spécial tout habillé de rouge, Guillaume Racine, à la magnifique fée des étoiles, Jody Gaudreault ainsi qu’à Geneviève Couillard, Sylvain Boucher et Brigitte Savaria pour l’organisation de cette belle activité. Intervenir auprès des personnes non motivées ou non volontaires Centre jeunesse du Québec Institut universitaire Isabelle Fournier, bachelière en service social Avec la collaboration de Michèle Brousseau, chercheuse du groupe scientifique au CJQ-IU Comment intervenir lorsqu’un jeune ne veut pas parler en entrevue ou qu’un père rejette sur quelqu’un d’autre la responsabilité de l’abus sexuel commis sur sa fille ou qu’une mère croit fermement bien encadrer son fils malgré un signalement retenu pour négligence? Ces situations, qui mettent en scène des usagers non motivés ou non volontaires à recevoir des services, ne sont pas rares en centre jeunesse et causent parfois des difficultés aux intervenants. Qui plus est, même s’il y a signature d’une entente sur mesures volontaires, rien ne garantit la collaboration future des usagers lors d’interventions. Dans ces cas, il devient primordial de travailler deux éléments essentiels : la résistance et la motivation. Le présent texte se veut un aide-mémoire de certaines interventions à privilégier avec des usagers non motivés ou non volontaires qui résistent au changement. STADES DE CHANGEMENT Avant d’entreprendre un processus d’aide avec un usager, plusieurs auteurs suggèrent d’identifier le stade de changement dans lequel ce dernier se situe. À cet égard, six stades ont été identifiés par Prochaska, DiClemente et Norcross (1992). Le premier stade est celui de la précontemplation, stade où la personne ignore ou ne considère pas avoir de problèmes. Elle vous rencontre parce qu’elle a été obligée de le faire. Cette phase est caractérisée par sa résistance à reconnaître ou à modifier ce qui cause son problème. Ensuite vient le stade de la contemplation où la personne est consciente du problème, pense sérieusement à le résoudre, et ce, dans les six prochains mois. Par contre, elle n’a pas encore de solution concrète en tête. Au stade de la préparation, la personne prend la décision de modifier ses comportements problématiques et a l’intention d’agir dans le prochain mois. Les premiers changements observables chez l’usager démontrent qu’il a atteint le stade de l’action. Il modifie donc ses comportements ou son environnement afin de résoudre son problème. Finalement, la phase de maintien est caractérisée par la stabilisation du comportement et l’évitement des rechutes. La rechute, ou la régression à des stades antérieurs peut survenir tout au long du processus. POURQUOI UNE PERSONNE RÉSISTE-T-ELLE? Rossignol (1999) mentionne qu’il existe plusieurs façons, selon les approches, de concevoir les échecs, les refus de collaborer et les abandons chez une personne en situation d’aide. Tout d’abord, ces réactions se manifestent en raison des mécanismes de défense (conscients ou non) de l’usager, tels que la négation (ex. : « Je n’ai jamais frappé mon enfant! ») ou la rationalisation (ex. : « J’ai complètement oublié de faire les démarches auprès de la garderie parce que j’ai été très occupée cette semaine. »). Les personnes résisteraient donc naturellement au changement. La résistance peut aussi être influencée par l’environnement (ex. : épouse, employeur, intervenant). Par exemple, un usager peut résister parce que l’intervenant n’utilise pas une stratégie d’intervention adaptée à son stade de changement et parce que la plupart du temps, il ne respecte pas son rythme et va plus vite que lui. Donc, si l’usager interrompt souvent une rencontre, argumente, est inattentif, ne répond pas aux questions, parle des autres ou se justifie à outrance, il se peut que les stratégies mises en branle par l’intervenant ne correspondent pas à son stade de changement (Perreault, 2005). Il se peut également que la résistance, la négation ou la mauvaise volonté perçues par les intervenants traduisent de l’ambivalence (Rossignol, 1999), état dans lequel arrivent souvent bien des usagers en centre jeunesse. En somme, les mécanismes de défense, l’environnement, les stratégies d’intervention inadaptées au stade de changement et l’ambivalence peuvent contribuer à augmenter la résistance des personnes à recevoir de l’aide. RÔLE DE L’INTERVENANT : QUELLES SONT LES STRATÉGIES À UTILISER AVEC UN USAGER RÉSISTANT? Le tableau suivant résume quelques interventions à privilégier avec un usager non volontaire. Ces interventions visent à briser les résistances, à stimuler la motivation et à changer les comportements problématiques. Elles ne se veulent pas exhaustives et ne font qu’un survol des stratégies qui peuvent être adoptées dans de telles situations. RÉFÉRENCES LABERGE, A. – GRENIER, S. (2002). L’autorité pour intervenir… sans nuire. Québec : Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire. PATTERSON, G. R. – FORGATCH, M. S. (1985). Therapist Behavior as a Determinant for Client Noncompliance : A Paradox for the Behavior Modifier. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 53 (6), 846-851. PERREAULT, R. (2005). L’entrevue motivationnelle : des stratégies efficaces pour bâtir la motivation au changement. PowerPoint présenté à la Formation continue en toxicomanie, Québec, novembre. PROCHASKA, O. J. – DICLEMENTE, C. C. – NORCROSS, C. J. (1992). In Search of How People Change : Application to Addictive Behaviour. American Psychologist, 47 (9), 1102-1114. Rossignol, V. (1999). L’entrevue motivationnelle : une approche novatrice de la toxicomanie. L’Intervenant, 15 (2). Consulté sur le site WEB de Infinit : http://pages.infinit.net/rossigno/ webdoc9.htm TREMBLAY, D. – MOISAN, S –, LAQUERRE, C. – FAUGERAS, F. (2002). Les enjeux et les défis de l’intervention en centre jeunesse. Module pédagogique. Québec : Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire. TREMBLAY, G. A. (2005). Approche motivationnelle des troubles de la personnalité. PowerPoint présenté au colloque interétablissements, Hôpital Douglas, Montréal, novembre. 5 Interventions à privilégier avec un usager non motivé ou non volontaire Interventions Précisions Faire preuve d’empathie. Mettre des mots sur ce que l’on perçoit comme émotion chez la personne. Se mettre à sa place en essayant de comprendre son point de vue sans tenter de le modifier. Utiliser la confrontation. Utiliser une confrontation douce au bon moment. Avoir une écoute active. Poser des questions qui permettent de mieux saisir la situation. Porter attention au langage corporel. Ne pas critiquer les efforts ou les difficultés de l’usager. Il faut plutôt encourager ses efforts. Explorer l’ambivalence de l’usager. Lui permettre de l’exprimer librement et de l’explorer. Entendre les critiques de l’usager. Les transformer en critiques constructives. Diriger l’usager vers le service des plaintes du CJ au besoin. Établir une balance décisionnelle (Persuasion). Faire ressortir les divergences. Nommer les avantages et les inconvénients à maintenir et à modifier un comportement. Discuter de l’écart entre la situation actuelle et la situation désirée. Préciser la responsabilité. Rappeler à l’usager qu’il a une liberté de choix et d’action, même au regard du changement. Nourrir le sentiment d’efficacité personnelle. Amener l’usager à croire que ses actions auront un impact sur la situation qu’il désire modifier. Clarifier les objectifs. Aider l’usager à formuler des objectifs réalistes afin d’accroître ses chances de réussite. Poser des questions ouvertes. Inciter l’usager à décrire le problème, à parler de ses inquiétudes et de ses compétences pour changer et à exprimer des intentions de changement. Éviter les argumentations. Éviter de se retrouver dans un débat avec l’usager, ce qui augmenterait la résistance. Travailler sur le degré de malaise et d’espoir. Sensibiliser l’usager aux impacts positifs du changement. Mobiliser et donner de l’espoir. (Tableau élaboré à partir de Perreault, 2005; Tremblay, 2005; Laberge & Grenier, 2002; Tremblay, Moisan, Laquerre & Faugeras, 2002; Rossignol, 1999). Tel que mentionné précédemment, une personne peut résister si l’intervenant utilise des stratégies mal adaptées à son stade de changement. Il est donc important de bien identifier à quel stade l’usager est rendu par rapport au changement de comportement désiré (Rossignol, 1999). Le tableau suivant illustre quelques stratégies à utiliser selon le stade de changement. Interventions à privilégier selon le stade de changement 6 Stades Interventions Précontemplation Créer un doute. Amener l’usager à percevoir les risques associés à ses comportements. Faire ressortir les discordances. Contemplation Faire l’inventaire des avantages (bénéfices) et des inconvénients (coûts) à résoudre le problème (balance décisionnelle). Accroître le sentiment d’efficacité. Préparation Aider l’usager à prévoir le meilleur cheminement à prendre. Offrir plusieurs options. Action Faciliter la mise en action et aider l’usager à surmonter les obstacles. Maintien Prévenir la rechute. Encourager la stabilité. Rechute Recréer les conditions de motivation au changement. Explorer la rechute. (Tableau élaboré à partir de Tremblay, 2005). En terminant, il ne faut pas oublier que les habiletés interpersonnelles des intervenants, de même que leur capacité à former une alliance thérapeutique avec l’usager, jouent un rôle primordial dans l’efficacité des interventions et, par le fait même, sur la motivation de l’usager à s’impliquer dans un processus d’aide (Perreault, 2005; Rossignol, 1999; Patterson and Forgatch, 1985). e 0 1 journée annuelle de la recherche du Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire Les 1er et 2 décembre derniers, nous avons eu la chance de pouvoir vivre une nouvelle expérience, soit le visionnement de trois conférences à l’intérieur de notre établissement (Pavillon Don Bosco et La Chesnaie). Le Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire, par l’entremise de madame France Nadeau, coordonnatrice à la Direction scientifique, a proposé aux différents centres jeunesse d’assister à des ateliers spécifiques par des visioconférences. D’abord, monsieur Daniel Turcotte de l’Université Laval et madame Sonia Hélie du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire nous ont présenté « l’évaluation des impacts de la nouvelle Loi sur la protection de la jeunesse au Québec ». Cette étude, demandée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, se fera aux cinq ans afin de proposer, si besoin, des modifications à la loi. Voici un résumé des constats et résultats apportés : Par Mélanie Martel, DDPQ Défis d’intervention • Les durées maximales de placement peuvent être un obstacle à la mobilisation de certains parents en raison du stress que cela peut engendrer. Il est également rapporté que cela demande l’obligation de faire une démonstration des interventions réalisées. De plus, l’intensité de services que cela demande peut être difficilement réalisable s’il y a un manque de ressources. • Le recours aux personnes significatives peut s’avérer exigeant sur le plan de la charge de travail (exploration du réseau élargi, risque de conflit de loyauté, gestion des contacts, manque de balises cliniques pour repérer, évaluer et soutenir les familles). • La redéfinition des zones d’autonomie sociale et judiciaire s’avère nécessaire. Synthèse des résultats comparatifs •Une baisse présente quant au recours au placement. Une augmentation de l’utilisation de milieux de vie informels Aspects positifs pour les enfants. • Développement de balises, uniformisation et harmonisation des •Une tendance à la baisse de l’instabilité en lien avec une visions, pratiques et langages au-delà des croyances, des réduction des allers-retours d’un milieu formel au milieu naturel. idéologies et des valeurs. • Implication accrue des jeunes et des parents dans l’élaboration Recommandations pour la pratique •Recueillir et réunir les informations concernant les placements du plan d’intervention. informels et les motifs de déplacement. • Transparence et clarté dans l’intervention quant aux attentes à •Soutenir davantage les intervenants quant à l’évaluation des l’endroit des parents. personnes significatives (outils, démarches). • Efforts supplémentaires de concertation entre partenaires. Durées maximales de placement perçues comme activatrices de •Approfondir l’examen de l’offre de service aux jeunes et familles en difficulté (accès/continuité/services). mobilisation pour certains parents (structurés et matures), de •Mettre en place des lieux d’échange entre les différents acteurs stabilité aux enfants et d’une offre intensive de services. • Établissement de stabilité et de diminution de stress en raison reliés à la protection de la jeunesse (intervenants/juges/ avocats/gestionnaires/partenaires). du placement chez l’enfant grâce au recours aux personnes Le rapport est disponible sur le site Web du Centre de recherche significatives. [ le JEFAR (http://www.jefar.ulaval.ca#centreJefar/). « Quand les comportements suicidaires ou les problèmes de santé mentale affectent la prise en charge en protection » La deuxième visioconférence portait sur l’utilisation de plus en plus rigoureuse du Système clientèle jeunesse (SCJ) qui nous donne accès à de multiples possibilités sur le plan clinique et le plan de la recherche. Résultat d’une coopération entre les centres jeunesse de la province et les milieux universitaires, SCJ a donné naissance à des banques de données dont le potentiel scientifique demeure encore à exploiter. Nous pouvons distinguer deux banques de données. La première nommée « Banque de données communes (BDC) » réfère au contenu anonymisé d’une partie des données en provenance de l’ensemble des « Banque de données informationnelles » (BDI) de tous les centres jeunesse du Québec et centralisé à la RAMQ. La seconde, nommée BDI, réfère à l’ensemble des tables de données anonymisées qui sont générées par le Système clientèle Par Claude Poitras, DDPQ jeunesse (SCJ) du Projet intégration jeunesse (PIJ), et qui sont compilées dans un des serveurs sécurisés de chaque centre jeunesse, et ce, à des fins d’exploitation en mode gestion ou en mode recherche. Dès lors, lorsqu’un chercheur ou une équipe de recherche désire consulter ces données, c’est chacun des CJ concernés qui donne accès à ces propres données. Cependant, cela n’est possible que si le projet a reçu l’approbation d’un comité d’éthique de la recherche (CER) reconnu. Comprendre et bien utiliser une telle source de données demande une certaine expertise et ne se fait pas du jour au lendemain. C’est donc à titre exploratoire que monsieur Denis Lacerte de la Direction scientifique et madame Danielle Nadeau de la DDPAU du Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, nous ont fait 7 part des résultats préliminaires de leur étude. Le rapport est disponible auprès de madame France Nadeau au Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire. L’étude exploratoire se veut également un exercice afin de mieux répondre aux besoins des jeunes, de dépister leurs difficultés et la trajectoire de celles-ci afin de maximiser leur inclusion sociale et promouvoir une approche de rétablissement. Les résultats préliminaires démontrent qu’il y a une plus grande rétention de la part de nos services pour les jeunes qui constituent le groupe cible que dans la population générale. De plus, lorsqu’un de ces jeunes se retrouve à l’étape évaluation, la compromission est déclarée dans 92,6 % des cas, comparativement à un taux de 36,8 % tel que constaté dans la population générale. Ces cas sont donc bien détectés et supportés par nos services. Les BDI de treize Centres jeunesse ont été exploitées afin d’analyser le vécu d’une partie de nos clients. Il faut ici savoir que la littérature décrit nos jeunes âgés entre 15 à 19 ans comme étant quatre fois plus à risque d’avoir des comportements suicidaires et de développer des problèmes psychopathologiques, en raison des difficultés qu’ils vivent (pauvreté, difficultés personnelles, exclusion sociale, conditions familiales précaires). Par ailleurs, il est constaté que les problèmes de comportement étaient aussi surreprésentés dans le groupe cible (62 % de jeunes affichaient ce type de difficulté en comparaison avec 11 % dans la population en général). Une question demeure alors : est-ce que le fait de s’occuper davantage des problèmes extériorisés nous éloigne dans l’intervention de ceux qui vivent des problèmes intériorisés? Nous devons porter une attention particulière à ceux qui ne semblent pas souffrir, car ceux que l’on voit nous les encadrons rapidement, mais les autres, nous devons travailler la façon de les repérer. Du nombre total de jeunes répertoriés et âgés entre 0 et 17 ans, 1 803 ont été identifiés pour constituer le groupe cible en raison du fait qu’ils aient manifesté un refus de soins pour un problème de santé mentale ou présenté des comportements suicidaires. [ Adolescents en grande difficulté, travail social et pratiques culturelles : expériences françaises autour de « l’art comme levier » Il demeure que les enfants vulnérables développent des compétences particulières et démontrent une résilience hors du commun. Enfin, Christophe Moreau, sociologue et chercheur à l’Université de Rennes, a présenté un portrait sur l’influence des processus de création sur le parcours de vie des adolescents. Dans sa présentation, monsieur Moreau dresse, dans une perspective anthropologique, une définition de l’adolescence comme étant un moment singulier dans un cycle de vie où il y a : • L’imprégnation; l’individu est sous l’emprise du monde des adultes. • La prise à distance; l’adolescent vise une singularité, il conteste le réel, fait une mise en retrait, questionne, doute et veut changer les choses. Il peut se remettre en question même dans ses proches choix. • La polarisation; l’individu réintègre le monde adulte, recommence les relations, négocie. [ Plus l’adolescent vit des difficultés personnelles et des souffrances, plus il s’écarte et se distancie du réel. Dans une telle perspective, l’accompagnement traditionnel travailleur Par Mireille Imbeault, DDPQ social/adolescent témoigne de difficultés d’une part, parce que l’adolescent a la volonté de s’en sortir seul, de se distancier du monde adulte (le travailleur social est presque automatiquement disqualifié). D’autre part, l’adolescent est dans le silence, le non-dit, alors que l’intervenant utilise la parole comme outil d’intervention (veut que le jeune parle, qu’il se raconte). Le modèle proposé « l’art comme levier » vise alors à renforcer l’affiliation sociale de l’adolescent et à relancer la dynamique identitaire en lui permettant d’assumer ses différents rôles (ami, étudiant, travailleur, etc.) tout en restant lui-même. Pour ce faire, certains critères de qualité de l’accompagnement ont été identifiés : • • • • • • • • • S’intéresser à la personne et non aux actes posés. Prendre en compte l’adolescent en tant que sujet et non en tant qu’objet. Permettre à l’adolescent de définir ses propres besoins. Interpeller et faire participer la famille : repères dans la filiation. Promouvoir la sécurité émotionnelle : créer la relation. Mobiliser le réseau social des jeunes. Travailler dans la continuité relationnelle, spatiale, temporelle, psychique, affective, institutionnelle. Promouvoir la stabilité et l’authenticité des relations. Décloisonner les systèmes institutionnels. L’adolescent est jumelé à un artiste reconnu qui lui permet de « s’exprimer par le corps » et non par la parole. L’intervenant, pour sa part, participe aux séances en tant que participant et non en tant que travailleur social. L’organisation « dispensatrice de services » encourage, quant à elle, le développement de liens significatifs avec la communauté, à créer de nouveaux espaces sociaux. Ainsi, qu’il s’agisse de danse, d’écriture, de photo ou de théâtre, l’implication dans des projets artistiques permet, entre autres, de trouver une bonne distance avec autrui et ainsi, de stimuler la dynamique identitaire. Avec l’art, l’adolescent découvre les espaces, il se les approprie, s’y réinvestit et découvre des valeurs personnelles telles la fierté, la dignité, la confiance à autrui, etc. « L’artiste est non seulement une porte vers l’universel et l’humanité, mais aussi une aide pour s’ouvrir à soi, à ses peurs, à ses limites, à la reconnaissance de son corps et de ses émotions ». Référence : jeudevi.org 8 Certification d’excellence pour le programme de prévention « Niveau de sécurité dans les unités de vie » Assises : Guylaine Couture, chef de service de l’unité « L » et Sharon Gravel, éducatrice. Derrière : Marc Thibeault, directeur général, Maxime Tremblay, éducateur, Jean-François Gaudreault, éducateur, Maxime Siless, éducateur, Valérie O’Connor, éducatrice, Danièle Bouchard, directrice DSJF, Sara Gauthier, éducatrice, Carl Dufour, éducateur et Jean-François Potvin, agent d’intervention. Le 25 octobre dernier, lors de l’activité de sensibilisation du CPSST, le directeur général, monsieur Marc Thibeault, le directeur du développement organisationnel et de la planification (DDOP), monsieur Pierre Ouellet et la directrice des services aux jeunes et à leur famille (DSJF), madame Danièle Bouchard ainsi que les représentants syndicaux : Guy Laurion, Louise Thibeault, Louise Gauthier et Sylvie Blackburn ont visité l’unité de vie « L ». Lors de cette visite, l’unité a reçu la certification d’excellence pour le programme de prévention « Niveau de sécurité dans les unités de vie ». Chaque membre de l’équipe a aussi reçu un certificat personnalisé et un présent symbolisant l’obtention de cette certification. Félicitations à l’équipe de l’unité « L », continuez votre beau travail! Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw s’engagent à offrir à ses usagers des services qui respectent leur culture et dans leur langue lorsque c’est possible. C’est en ayant cet objectif en tête qu’ils ont produit un guide des ressources des communautés culturelles (Multicultural Community Resource Guide) puisque la langue, la culture et la race ont un impact certain dans la prestation des services à rendre. L’établissement tenait à ce que les intervenants et les usagers aient accès à des ressources qui permettraient d’assurer aux usagers que tous les aspects de leur culture et de leur race soient respectés et compris par tous ceux amenés à intervenir auprès d’eux. GUIDE DES RESSOURCES DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES Ce guide offre des informations générales sur différentes communautés présentes au Québec. Ces informations portent tant sur les valeurs familiales que l’étiquette ou la façon d’entrer en contact. Le guide se veut un outil permettant de mieux comprendre l’usager, un point de départ à toute démarche d’intervention. Le guide traite, entre autres, des communautés afro-canadiennes, asiatiques, autochtones, égyptienne, ghanéenne, grecque, iranienne, irakienne, italienne, jamaïcaine, juive, nigériane, portugaise, russe, sikhe, etc. Bien que disponible seulement en anglais, vous pouvez le consulter sur notre Intranet sous la section « Documents cliniques \ Références ». S’il s’avérait pertinent d’en traduire des sections pour une intervention, n’hésitez pas à en faire part à votre chef de service. 9 Qu’est ce que le comité de programmes? Attention, toute initiative clinique n’est pas un programme!!! Le comité de programmes agit comme filtre pour tous les programmes à implanter au Centre jeunesse et comme vigile suite à l’implantation. Il est sous la responsabilité de la Direction du développement professionnel et de la qualité (DDPQ). Un programme doit : • Être étroitement lié à une problématique; • Être offert à l’ensemble de la clientèle visée par ladite problématique; • Contenir un ensemble d’activités diversifiées; • Viser plusieurs objectifs; • Avoir un système d’évaluation pour mesurer l’atteinte des objectifs. Les membres du comité de programmes ont pour mandat de : • Analyser les programmes soumis au comité; • Supporter l’élaboration suite à un besoin organisationnel, individuel ou d’équipe; • Formuler des recommandations au comité de direction; • Assurer le suivi lors de l’implantation d’un programme. Des sous-comités peuvent être créés pour répondre à des demandes spécifiques. Vous désirez être conseillé dans l’élaboration d’un programme ou vous désirez mettre en place un programme au Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean, qu’il soit déjà existant ou de votre propre conception? Qu’est ce qu’un programme clientèle? « Un programme est un système cohérent et organisé d’objectifs, d’activités et de ressources humaines, matérielles et financières. Le but est de produire des services particuliers à une population déterminée afin d’en changer l’état et de satisfaire ses besoins. » (Bégin, 1979) Plus précisément, au Centre jeunesse, un programme doit constituer une solution pour résoudre un problème présent chez le jeune et sa famille. Un programme doit offrir une série d’activités prédéterminées en vue de changer l’état de la clientèle cible (LSSSS, LPJ, LSJPA). 10 Pour garantir une certaine pérennité aux programmes, le comité a la préoccupation de s’assurer que l’implantation repose sur plus d’une personne et que toutes les dispositions de la Loi sur les droits d’auteurs soient respectées. Exemples de programmes déjà existants au Centre jeunesse auxquels vous pouvez vous référer : J’en Barque Pacis PQJ Les liens naturels etc. Adressez-vous au comité de programmes. Comment? • Assurez-vous qu’il s’agit bel et bien d’un programme et non d’un projet clinique; • Obtenez l’autorisation de votre chef de service; • Complétez le formulaire No 20-10 dans l’Intranet; • Faites parvenir votre demande à Claude Poitras, conseiller. Atelierdécouverte Planetree Depuis le mois de septembre, a débuté une tournée Planetree afin de rencontrer toutes les équipes du Centre jeunesse, et ce, de La Baie à Chibougamau! Cette tournée, sous forme d’atelier-découverte, se veut une activité de sensibilisation et d’appropriation du modèle Planetree. Elle est animée par Pierre Ouellet, Véronique Pedneault ou Geneviève Couillard de la DDOP, et ce, en collaboration avec le chef de service de l’équipe visitée. Ensemble, nous explorons les 10 composantes du modèle à l’aide de petites vidéos réalisées en collaboration avec la troupe de théâtre La Ria et sollicitons la participation des employés tout au long de l’atelier. Si nous ne sommes pas encore passés dans votre équipe, ça ne saurait tarder! Geneviève Couillard, coordonnatrice Planetree et Pierre Ouellet, directeur DDOP Prochaine étape : l’évaluation organisationnelle faite par le réseau Planetree Québec les 16,17, 18 et 19 janvier prochains. Merci de faire vivre l’approche Planetree à votre façon dans notre organisation! Geneviève Couillard, Coordonnatrice Planetree De passage au bureau de La Baie … et au bureau de Roberval 11 Le 17 novembre dernier avait lieu la Soirée Reconnaissance annuelle à l’hôtel Le Montagnais de Chicoutimi. Plus d’une centaine de convives y étaient réunis sous le thème « La reconnaissance, une affaire de cœur » pour rendre hommage plus particulièrement aux retraités de l’année ainsi qu’au personnel accumulant 25 ans de service. Pour une deuxième année, huit personnes avaient gagné l’opportunité de participer à cette soirée d’exception… privilège qu’elles nous ont dit avoir grandement apprécié! Si vous êtes intéressés à participer l’an prochain, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous procéderons de nouveau à un tirage pour l’édition de novembre 2012. Comité organisateur Devant : Pierre Ouellet, directeur DDOP, Guillaume Racine en support informatique pour la soirée, France Simard, Guy Pelletier. Derrière : Geneviève Couillard, Christine Asselin, Brigitte Savaria, Céline Gagnon, Gina Gaudreault, Christiane Riverin et Sylvaine Paradis. Les membres du comité reconnaissance tiennent à souligner l’excellent travail de Mme Sylvaine Paradis qui a mis à profit ses nombreux talents d’artiste pour la décoration, et ce, depuis plusieurs années. Sa petite touche spéciale va nous manquer puisque la retraite approchant, c’était sa dernière participation en tant que membre du comité organisateur… l’an prochain, elle en profitera comme invitée! Merci et bravo Sylvaine! Retraités 2011 Devant : Michel Saint-Gelais et Mario Pineault Derrière : Martine Brodeur, Josette G. Tremblay, Suzanne Frigon, Célyne Gravel, Paulette Pedneault, Muriel Simard et Line Munger. La reconnaissance… une histoire de cœur! Mille petits gestes, mille pensées accrochés aux sourires timides d’enfants si fragiles au coeur barbouillé et gonflé d’espoir S’inscrivant en douce dans l’histoire si riche d’hommes et de femmes de coeur Mille souvenirs marquent le temps passé à protéger et guider Le coeur en fête, léger et lourd à la fois S’ouvrant à de nouveaux horizons Mille mercis fusent et illuminent le ciel d’innombrable étoiles... La reconnaissance... une histoire de coeur! Poème composé par Brigitte Savaria 25 ans de service De gauche à droite : Sylvie Mailhot, Céliane Savard, Denis Gagnon, Jean-Pierre Gagnon et Gérard Bergeron. 30 ans de service De gauche à droite : Sophie Turgeon, Roger Pellicelli, Suzanne Frigon et Sylvie Gagnon. 35 ans de service De gauche à droite : Danièle Bouchard, Pierre Villeneuve et Linda Desbiens. Qu’est-ce que la santé? Voilà une question qui demande réflexion et qui peut nous donner autant de réponses que de répondants. L’Organisation mondiale de la santé la définit comme suit : « Un état de total bien-être physique, psychologique et social, et non pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmités ». sera distribué dans votre boîte de réception personnelle à la fin janvier afin de compléter l’information déjà recueillie sur nos habitudes de vie. Les résultats du sondage permettront au comité d’élaborer un plan d’action adapté aux besoins des employés. Il est donc très important que vous preniez quelques minutes de votre temps pour le compléter. En vivant sans fumée, en ayant une bonne alimentation et en pratiquant des activités physiques régulières, on améliore notre qualité de vie et on réduit les risques de développer une maladie chronique (cancers, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, diabète de type 2, etc.). Il y aura un tirage de certificats-cadeaux parmi les partenaires du Défi 0-5-30 équilibre (IGA, Sports Experts, St-Hubert et Familiprix) d’une valeur de 20 $ chacun. Chaque employé qui complète le sondage se rend éligible au tirage (un coupon de participation par employé). Chaque point de service se verra attribuer des prix selon le nombre de participants (20 répondants donnent accès à un prix, 40 à 2 prix, etc.). Plus les employés complètent le sondage, plus vous avez de chances de gagner! Les membres du comité santé mieux-être seront présents dans chaque point de service durant la pause du matin ou de l’après-midi selon le calendrier suivant. Une collation vous sera servie afin de vous sensibiliser au programme 0-5-30 combinaison prévention. Jour après jour, nos milieux de vie (à la maison, au travail, dans notre municipalité) ont un impact sur la qualité de l’air que nous respirons, notre façon de nous alimenter et de bouger. C’est pourquoi le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean a mis sur pied le comité santé mieux-être qui aura pour mandat de promouvoir l’adoption d’un mode de vie sain. L’un des moyens pour atteindre cet objectif, est la participation au programme 0-5-30 combinaison prévention de l’Agence régionale de la santé et des services sociaux. Au mois de juin dernier, vous avez complété un sondage pour la salle de conditionnement physique du Centre de réadaptation Saint-Georges. Un nouveau sondage vous Au plaisir de vous rencontrer! Le sous-comité Défi 0-5-30 combinaison prévention TOURNÉE DU PROGRAMME 0-5-30 • HORAIRE 23 janvier 24 janvier 25 janvier 26 janvier La Baie Roberval Jonquière Dolbeau 30 janvier 31 janvier 1er février 2 février 3 février Alma St-Georges Don Bosco Chibougamau Chibougamau 13 La chronique éthique Par Geneviève Couillard, membre du comité d’éthique en ressources humaines Vous connaissez probablement l’existence du comité éthique en ressources humaines, mais êtes-vous au courant des avis éthiques que ce comité a soumis au comité de direction depuis sa création? Nous vous proposons donc d’en prendre connaissance dans l’Intranet sous l’onglet comités; comité éthique en ressources humaines. Vous trouverez 4 avis bien détaillés. Voici un bref résumé des sujets traités : mode de vie particuliers. Par exemple, l’apparence punk est communément liée au rejet des conventions, de l’autorité et à un mode de vie ponctué d’abus de drogues et d’alcool. Mais les généralités ne doivent pas faire oublier que chaque personne possède son propre cheminement. Les membres des jurys d’entrevue se demandent s’ils peuvent ou doivent tenir compte de l’apparence dans le choix d’un candidat. Les médias sociaux et la cyberconduite des employés du Centre jeunesse du Saguenay– Lac-Saint-Jean Conduite en dehors des heures de travail On observe présentement dans le monde du travail une préoccupation importante à l’égard des médias sociaux et leur utilisation (au travail et en dehors du travail). L’usage inapproprié d’un moyen de communication comme les médias sociaux peut entraîner des répercussions dramatiques pour une organisation, les employés et sa clientèle. Vous trouverez donc dans cet avis la démarche qui a amené le comité vers une proposition au comité de direction. Embauche et condition personnelle Vous devez procéder à l’embauche de nouvelles ressources pour votre organisation. Lors du processus de sélection, vous apprenez certaines informations concernant la condition personnelle (antécédent de dépression, maux de dos, alcoolisme, crise de panique/ anxiété, eczéma, fragilité émotionnelle, etc.) d’une personne candidate qui peuvent nuire à sa prestation de travail. Est-ce que vous devez tenir compte de cette information? Embauche et apparence Lors d’entrevue d’embauche, les membres du jury observent que certains candidats présentent une apparence particulière, que celle-ci soit négligée, provocatrice, très sexy, montrant des manques à l’hygiène ou encore s’inspirant d’une mode communément associée à des valeurs et à un 14 Considérant la mission du Centre jeunesse à l’égard de la protection de la jeunesse et de la réadaptation sociale, il semble facile d’établir un lien entre nos valeurs et celles de la société québécoise en général. Par association, tout employé du Centre jeunesse est identifié comme étant porteur de ces valeurs. Cependant, il est légitime de poser les questions suivantes : le fait d’être porteur de ces valeurs implique-t-il une responsabilité particulière, et ce, en tout temps (extérieur des heures de travail)? Est-ce que l’employeur peut /doit encadrer les agissements des employés lorsque ceux-ci ne sont pas au travail? Ces sujets sollicitent votre intérêt? Vous êtes donc invités à prendre connaissance de la démarche complète menant à l’avis final dans l’Intranet. Kiosque santé et sécurité 2011 Par André Dufour, technicien en prévention Le tirage du concours « Quel est le slogan du tableau d’affichage CPSST? » a eu lieu à la fin de cette journée. Les deux gagnantes se sont mérité un certificatcadeau de 50 $ chacun : Katherine Villeneuve, psychoéducatrice unité G, Centre Saint-Georges Claudia Pitt, agente de relations humaines, bureau de Roberval Dans le cadre de la semaine nationale de la santé et sécurité du travail, le 25 octobre 2011, le comité CPSST a débuté une tournée au Centre SaintGeorges avec un kiosque de sensibilisation afin de promouvoir les différents projets réalisés et ceux à venir en santé et sécurité. Lors de cette journée, plus de 25 prix de présence ont été donnés. La tournée se déplacera prochainement dans les différents points de service et plusieurs autres prix de présences seront distribués. Colloque CSST octobre 2011 Quelques membres du comité CPSST ont assisté au colloque régional de la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST). Pour vous faire profiter des informations reçues, voici un cours résumé de quelques conférences visitées : Instaurer et développer une culture durable en santé et sécurité au travail par André Houde Le conférencier amène à nous questionner sur les comportements à adopter pour développer une culture durable en prévention. On se doit de passer par cinq étapes pour s’assurer du résultat. Tout d’abord, on doit faire le constat de la culture et des valeurs actuelles de l’organisation et du personnel. Un partenariat syndical et patronal se doit d’être établi dès le départ de la démarche. Par la suite, on établit les valeurs de notre nouvelle culture, on met en place un plan de mobilisation pour tout le personnel et finalement on procède à l’implantation de nos nouvelles valeurs, afin de se doter d’une culture durable en santé et sécurité. Sylvain Deschenes L’entraide, un défi au cœur de la prévention par Alain Ponsard Chaque individu, au travail comme à la maison, est responsable de sa propre sécurité. La théorie de M. Ponsard est que l’humain oublie et devient inconsciemment dangereux. Je vais vous illustrer par le biais d’un exemple son concept. Inconsciemment incompétent Consciemment compétent Prenons l’exemple d’un jeune qui veut conduire une voiture. Au début, il est inconsciemment incompétent, il croit qu’il peut conduire sans cours de conduite; il se sent compétent jusqu’au jour où il lui arrive un accrochage ou un accident. Il prend alors conscience qu’il est incompétent. Il suit alors un cours de conduite et passe son permis de conduire. Il est alors consciemment compétent, il est alerte et suit le Code de la route. Le temps passe et il redevient inconsciemment incom- pétent, car il mange, parle au cellulaire en conduisant. Cela nous est presque tous arrivé de conduire sur le « pilote automatique » et de ne plus nous rappeler quel chemin on a emprunté pour aller quelque part, car on le fait inconsciemment. Il faut alors redevenir consciemment compétent en étant alerte et en se concentrant sur la route. Cet exemple s’applique dans notre travail de tous les jours, car on accomplit parfois des tâches de façon automatique sans être vigilant. L’entraide en milieu de travail débute avant tout par prendre conscience de sa sécurité à chaque moment de la journée afin de devenir une équipe et une organisation qui a à cœur la prévention de la santé et sécurité. Emmanuelle Baillargeon 15 « La prévention, j’y participe! » 16 Au mois d’octobre 2011, j’ai eu la chance d’assister à une journée de colloque très intéressante, présentée par la CSST, sous le thème : « La prévention, j’y participe! ». J’avais hâte de voir à quoi pouvaient ressembler les acteurs des autres milieux. Sans grande surprise, j’ai constaté la présence massive de gens travaillant en usine, autant la partie patronale que syndicale. Leurs cultures de santé-sécurité existent depuis plus longtemps que la nôtre! En discutant avec les autres participants, j’ai pu voir que peu importe le milieu, peu importe l’allégeance, la santé-sécurité au travail, c’est vraiment l’affaire de tous. Tout le monde a son histoire d’horreur qui aurait pu être évitée si tout le monde avait fait un peu plus attention, s’était senti un peu plus concerné. Dans un milieu où il y a de la grosse machinerie, de gros outils, ces histoires sont souvent spectaculaires, avec des impacts très apparents. C’est du moins ce que je me disais en écoutant les conversations autour de moi en me rendant à la conférence sur « Les conséquences d’un accident de travail », donné par Jonathan Plante, consultant-conférencier. Nous sommes reçus dans la salle par un homme d’une trentaine d’années, souriant et plein d’entrain… en fauteuil roulant. J’avoue avoir pris un malin plaisir à regarder le visage des gens qui entraient derrière moi. Gêne, malaise, surprise, l’impact semblait agir tel que souhaité! Je n’avais rien vu encore… Après nous avoir montré sa vie « d’avant », des photos de voyage, de hockey de haut niveau, de sport extrême, de sa famille, il nous raconta son accident. Comme plusieurs accidents de travail, il aurait pu être évité facilement. En quelques minutes, ses employeurs, ses collègues et lui auraient pu poser le geste qui lui aurait épargné bien des souffrances. Mais pour épargner ces quelques minutes, par paresse ou habitude, ni lui, ni ses collègues, ni son employeur ne l’a fait. Jonathan est tombé de deux étages de haut et restera paralysé des pieds à la taille toute sa vie. Il nous raconta alors comment chacune des personnes sur les photos était touchée par « son » accident, toutes les étapes de réadaptation qu’il a traversées, tous les nouveaux outils qu’il devait maitriser pour pallier à son handicap (le cathéter urinaire restera marqué dans la mémoire de plusieurs participants). Il termina tout de même en disant qu’il est chanceux et qu’il restera positif encore longtemps, il peut se le permettre, il est en vie… Après une rencontre qui replace les perspectives, je suis allé assister à la conférence de M. Bruno Bégin, psychoéducateur, sur le présentéisme au travail. Je tenais à assister à cette conférence et je m’y suis présenté avec beaucoup d’attentes. Encore une fois, j’ai appris plus que je ne le pensais. Le présentéisme, en gros, c’est être au travail de corps et non d’esprit. Il nous arrive à tous d’en faire, à plus ou moins grande échelle, certains plus que d’autres. C’est aussi quand toutes les autres sphères de la vie deviennent plus prenantes que le travail, tellement on ne fait que les gérer, même au bureau, ou que l’on s’en repose au travail. Il nous a aussi fait voir à quel point il peut être insidieux. La présence au travail n’est pas synonyme de performance ou de productivité. Lorsque les « symptômes » suivants se présentent de façon récurrente, il y a un problème. On parle de : manque de motivation, baisse de productivité, retards fréquents, sentiment d’être dépassé ou coincé, être de moins en moins concerné et engagé dans son milieu, plaisir de plus en plus rare au travail… même de l’apparition de certaines maladies physiques. Un des symptômes m’a fait bien rire, la « paspirite » ou le besoin de changement qui devient si grand que n’importe quoi serait mieux, que ça ne serait pas pire, au risque d’être inapproprié ou pire! Quand on fait du présentéisme, sans le vouloir, on contamine les autres, on devient insécurisant, parfois irrespectueux envers nos collègues, notre travail, nous-mêmes. M. Bégin nous a entretenus de comment faire pour enrayer ce malaise, en commençant par travailler sur nous-même. Comme quoi, même en santé psychologique en milieu de travail, ça commence par nous! Il faut se parler et surtout s’écouter, se demander ce qu’il faut faire ou pas pour garder sa motivation, savoir pourquoi nous avons choisi notre travail et si cela correspond encore à la réalité. Notre conférencier, très dynamique, nous a présenté comment les employeurs et les syndicats peuvent permettre aux employés d’éviter de vivre du présentéisme : créer un équilibre entre effort et reconnaissance, redonner un sentiment de contrôle sur ses tâches et ses conditions de travail, voir à ce que toute nouvelle tâche revienne à la bonne personne, avoir foi en la réussite, la valoriser, permettre de relever de nouveaux défis en lien avec le travail, donner une possibilité d’avancement et d’évolution, soutenir les gens dans le bon et le moins bon, avoir des moyens mis en place qui permettent de gérer les risques inhérents à toutes les professions et j’en passe. M. Bégin nous a donné beaucoup d’autres trucs comme employé, patron ou syndicat, mais celui que je préfère est : faire en sorte que notre travail ait du sens. (Pour plus d’information sur les conférences de M. Bégin : brunobegin.com.) En après-midi, nous avons tous assisté à la remise des prix régionaux en santé-sécurité. J’ai pu voir à quel point l’esprit d’initiative et l’ingéniosité régionale étaient à l’honneur! Les gagnants, pour la plupart, sont des gens qui ont su reconnaître une problématique et qui ont fait en sorte que cela se règle. Autrement dit, des gens qui se sont sentis concernés et qui ont été proactifs pour leur sécurité et celles de leurs collègues. Par la suite, les quelques dames dans l’assistance ont été bien contentes de pouvoir assister à la dernière conférence donnée par un des beaux messieurs qui ouvre des valises dans l’émission « Le Banquier »! Je me demandais bien ce qu’ il pourrait nous apprendre en santé-sécurité, lui qui ouvre des valises… Très dynamique, très proche de l’assistance, il s’est livré à une belle performance. Il nous a parlé d’un voyage qu’il a fait dans le désert, pour se retrouver et trouver des réponses à ses questions, où il a rencontré, au bord de la mort après s’être perdu, un sage touareg. Il nous a communiqué quelques perles de sagesse et des moments privilégiés qu’il a vécus avec cet homme. En gros, nous sommes notre propre moteur de changement, le premier sur (et avec) lequel nous devons travailler. Nous devons faire avec ce qu’il nous est possible de changer, nous approprier ces changements, sinon c’est la démotivation qui nous guette. Cette journée fut très enrichissante, pleine de surprises et d’apprentissages. J’aurais aimé la partager en direct avec tous mes collègues du Centre jeunesse pour que, comme moi, tous aient envie de dire : La prévention, j’y participe! Maxime Tremblay, éducateur RECRUTEMENT EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX Réseau de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean Par Marc-Antoine Tremblay Conseiller en communication La démographie est implacable. Avec le déclin des naissances, les départs massifs à la retraite, la main-d’œuvre se fait rare, donc précieuse. Comment attirer et retenir les employés compétents? Dans le réseau de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean, la planification de la maind’œuvre (PMO) est au cœur de nos préoccupations. Soucieux d’apporter des solutions tangibles au défi que représente, notamment, le recrutement de 1 700 personnes par année, tous s’entendent sur la nécessité de se démarquer et d’utiliser différentes stratégies d’actions pour attirer et retenir les ressources afin que notre milieu soit en mesure de répondre à des besoins toujours grandissants, au bénéfice de notre population. Plusieurs réalisations en PMO sont déjà en cours. Par exemple : • des activités régionales concertées de recrutement; • des emplois d’été pour étudiants et des projets d’externat; • des activités de partenariat avec le milieu de l’éducation; • des programmes de soutien clinique en préceptorat; • des projets locaux pour favoriser l’attraction, le recrutement et la rétention; • des processus de certification tels que Entreprise en santé, Planetree. Plus précisément, trois grandes réalisations ont marqué l’année 2010-2011 : • Nouveaux outils d’information sur le Web : le réseau a développé le portail Espace carrières et mis en place une page Facebook, pour aider au recrutement. Le site Internet a été visité par plus de 12 000 internautes et près de 2 000 curriculum vitae ont été envoyés en ligne depuis le début de l’année; • Événement PMO régional : cet événement a réuni 125 personnes pour contribuer à la réalisation du plan d’action régional en PMO pour les trois prochaines années; • Groupes de discussion en soins infirmiers : compte tenu des besoins importants en soins infirmiers et de la percep- tion des jeunes face à cette profession, des étudiantes et étudiants en soins infirmiers des établissements d’enseignement ont été rencontrés pour une consultation sous forme de groupes de discussion. Nous avons présentement un réseau performant et dynamique, grâce à des gens passionnés et dévoués qui font en sorte que notre région se démarque positivement dans la province. Pour continuer dans la même voie dans le futur, nous devrons disposer d’une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du réseau et favoriser l’utilisation optimale des compétences et des ressources humaines disponibles. Par les services et les soins directs qu’il offre à la population, le personnel du réseau constitue sa principale ressource. Le réseau en chiffres et en catégories d’emploi Rappelons que le secteur de la santé et des services sociaux au Saguenay–Lac-Saint-Jean compte sur le dévouement de 10 700 employés (81 % de femmes, 19 % d’hommes), dont la moyenne d’âge est de 41 ans. D’ici les trois prochaines années, 3 693 départs à la retraite sont projetés (36 % de l’effectif), incluant tous les mouvements de main-d’œuvre. Bien que la région tire bien son épingle du jeu, certaines catégories d’emploi sont actuellement en vulnérabilité, par exemple : infirmière technicienne, ergothérapeute, physiothérapeute, audiologiste, psychologue, orthophoniste, nutritionniste, technologue en radiodiagnostic et pharmacien. Tandis que d’autres catégories d’emplois sont en demande : infirmière clinicienne, préposé aux bénéficiaires, travailleur social et éducateur. Visitez le portail d’offres d’emploi et d’informations du réseau de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-SaintJean au : www.santesaglac.gouv.qc.ca Nous embauchons 1 700 personnes par année. 17 Infoon Formati Votre profil de formation Saviez-vous que votre profil de formation est disponible sur la plate-forme Logibec Paie Web à partir de l’Intranet ? Sous l’onglet formation, vous trouverez votre profil « académique » et votre profil « continu ». Vous pouvez donc faire imprimer cet écran si vous avez besoin de la liste à jour de toutes vos formations suivies au Centre jeunesse. Par Guylaine Bouchard, agente de formation Conseil multidisciplinaire Je prends quelques minutes de votre temps pour vous tenir au courant des travaux en cours de l’exécutif du conseil multidisciplinaire. Voici un rappel des objectifs du plan d’action : Objectif #1 : Être un vigile de la santé de la vie clinique au Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Objectif #2 : Participer à toutes les actions permettant de vérifier que les outils cliniques des processus d’intervention cliniques soient utilisés. Objectif #3 : Promouvoir les rôles et responsabilités clarifiés de chaque professionnel au Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Vos propositions et préoccupations cliniques sont toujours les bienvenues. 18 Nous amorçons déjà nos réflexions sur le thème de la prochaine assemblée annuelle. Nous vous rappelons le volet reconnaissance et l’importance d’observer les activités de projets produits à travers vos équipes de travail. Lors de la dernière assemblée annuelle, dans les évaluations, des demandes avaient été formulées au sujet du conférencier. Le tout a été pris en considération et nous travaillons à vous proposer une activité en ce sens. Dans les prochains mois, soyez à l’affût, car il est possible que vous nous rencontriez dans vos bureaux. Au plaisir! Lili-Claude Turcotte, Présidente de l’exécutif UR NATE I D R ER L’O ESSION? L L I U S O VERR MER UNE iques format R in E s e F servic OU ?? f des rc, che Lecle r Lynda Pa Chronique informatique CHRONIQUE INFORMATIQUE Une fois votre travail terminé sous Windows, vous n’avez pas besoin de fermer votre ordinateur. Vous avez le choix entre verrouiller l’ordinateur ou autoriser un autre utilisateur à ouvrir une session. Vous pouvez sécuriser votre ordinateur en le verrouillant chaque fois que vous n’êtes pas devant et en définissant un écran de veille protégé par mot de passe. Vous empêchez alors l’accès à votre ordinateur à des utilisateurs non autorisés. Vous seul ou les membres du groupe « administrateurs » sur cet ordinateur, généralement un technicien informatique, pouvez le déverrouiller. Vous pouvez également définir un écran de veille afin qu’il démarre et verrouille automatiquement l’ordinateur chaque fois que celui-ci est inactif pendant une période de temps donnée. Dans notre établissement, le temps d’inactivité est de 20 minutes. VERROUILLER SON POSTE INFORMATIQUE Pour verrouiller un ordinateur dans un environnement de domaine : 1. Appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR. 2. Cliquez sur Verrouiller l’ordinateur. Windows affiche la boîte de dialogue Ordinateur verrouillé. Votre système est maintenant verrouillé, ce qui empêche toutes les personnes sauf vous et un administrateur système de le déverrouiller et d’afficher les fichiers ou programmes ouverts. Remarque Pour déverrouiller votre ordinateur, appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR, tapez votre mot de passe, puis cliquez sur OK. FERMER UNE SESSION WINDOWS Pour fermer une session Windows dans un environnement de domaine : 1. Appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR. 2. Cliquez sur Fermer la session. ou 1. Cliquez sur le bouton Démarrer. 2. Cliquez sur Fermer la session. Lorsque vous fermez une session Windows, tous les programmes en cours d’utilisation sont fermés, mais l’ordinateur ne s’éteint pas. Remarque Après la fermeture d’une session, un autre utilisateur peut ouvrir une session sans avoir à redémarrer l’ordinateur. De plus, vous ne perdrez pas vos informations si un autre utilisateur éteint l’ordinateur. 19 MARATHON Seule Irène peut freiner Thériault Par Sébastien Genest, éducateur, Centre La Chesnaie Pour une deuxième année consécutive, l’agent d’intervention Frédéric Thériault s’est présenté dans une forme remarquable (plusieurs kilos en moins) au marathon de Québec qui se tenait en août dernier. Malheureusement pour lui, l’épreuve de 42 km a dû être annulée en raison du passage de la tempête tropicale Irène qui déferlait sur le Québec à ce moment-là. Frédéric a toutefois pu se consoler en participant à l’épreuve du demi-marathon en y allant d’une excellente performance. En effet, il a complété le parcours d’une distance de 21 km en un peu plus d’une heure trente minutes, se classant ainsi 366e sur un grand total de 4 500 coureurs. Bravo Fred, tu es un exemple de dépassement pour nous tous! UN COMITÉ SOCIAL ACTIF À JONQUIÈRE Par Cécile Boily, agente administrative Il se passe de belles choses au bureau de Jonquière… À l’occasion de l’Halloween, le comité social avait organisé un concours de la plus belle porte décorée. En voici un petit aperçu. Il y a des talents de décorateur au bureau de Jonquière! La grande gagnante fut la porte de Sandra Brisson. 20 Halloween FONDATION POUR L’ENFANCE ET LA JEUNESSE Souper gastronomique 2011 20 000 $ pour les jeunes Pour une 4e édition, le 17 novembre dernier, au restaurant-école La pomme d’Api du Centre de formation professionnelle de Jonquière, 200 convives ont pu à la fois déguster des mets raffinés préparés par les étudiants et contribuer à la cause des jeunes les plus fragiles de notre région. Bravo au comité organisateur : Mme Carole Messaoudi, présidente du C.A. de la fondation, Mme Lise Gauthier, directrice DRFTI, M. Jean-Pierre Côté, responsable des activités de financement à la fondation, Mme Brigitte Savaria, coordonnatrice ainsi qu’à tous les administrateurs de la fondation qui ont contribué au succès de ce souper. Un grand merci, également, à M. Carl Dumas, directeur adjoint au centre de formation professionnelle et à toute son équipe, pour son appui et son engagement à notre cause. BOURSE UQAC FONDATION POUR L’ENFANCE ET LA JEUNESSE Il s’agit d’une bourse d’études de 1 000 $ attribuée par l’Université du Québec à Chicoutimi selon les recommandations du comité de sélection de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Cette bourse vise à encourager un jeune fréquentant le Centre jeunesse à poursuivre des études universitaires. Critères d’admissibilité : • Recevoir des services du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. • Fréquenter le cégep ou être en secondaire V et prévoir fréquenter le cégep dans la prochaine année. • Être en situation de réussite scolaire. • Remplir tous les champs du formulaire de mise en candidature et l’acheminer avant la date limite au siège social de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Critères de sélection : • Cheminement personnel du jeune (motivation, mobilisation, comportement). • Cheminement scolaire du jeune (intérêts pour études supérieures). Vous connaissez un jeune pour qui ça ferait la différence… Soumettez sa candidature avant le 31 janvier 2012. Le formulaire est disponible dans l’Intranet du Centre jeunesse sous l’onglet fondation. 21 GILLES AUCLAIR Technicien en bâtiment YANNICK SAVARD Journalier JEAN-DANIEL TREMBLAY Agent d’intervention JONATHAN DOYLE Journalier VALÉRIE NAUD Agente administrative Bienvenue parmi nous… ILS ONT PRIS LEUR RETRAITE... Nom Titre d’emploi Date départ Michel St-Gelais Éducateur Bureau de Jonquière 2011 -11-11 Célyne Gravel Surveillante de nuit Centre Saint-Georges 2011-11-30 Paulette Pedneault Agente de relations humaines Bureau de Chicoutimi 2011-12-02 Claire St-Gelais Surveillante de nuit Centre Saint-Geroges 2011-12-18 23 Anniversaires de service Années de service Nom Prénom Titre d’emploi Port d’attache Date d’entrée en fonction 35 VILLENEUVE SERGES Agent de relations humaines Chicoutimi 1977-01-24 35 DESBIENS LOUISE Technicienne en administration DRFTI 1977-01-24 35 MORIN RACHEL Agente administrative DRFTI 1977-03-26 30 LADOUCEUR DIANE Éducatrice Chibougamau 1982-01-22 25 Gaudreault Gina Chef de service / Services régionaux Chicoutimi 1987-03-03 20 LIZOTTE ANDRE Ouvrier, entretien général Centre La Chesnaie 1992-01-08 15 DUFOUR DOMINIQUE Spécialiste en activités cliniques Roberval 1997-03-10 15 BEAUPRE NATHALIE Réviseure Roberval-Dolbeau 1997-03-10 10 RENAUD NADINE Agente de relations humaines Chicoutimi-Alma 2002-01-21 10 BEAUMONT KATHY Avocate Chicoutimi 2002-03-11 10 GAUDREAULT JEAN-FRANCOIS Éducateur Centre Saint-Georges 2002-03-14 10 CANTIN SANDRA Agente de planification recherche DDPQ 2002-03-18 10 GIRARD SYLVIE Agente de relations humaines Chicoutimi 2002-03-18 10 PERRON ALEXANDRA Éducatrice Centre Saint-Georges 2002-03-19 10 NORMANDIN KARINE Éducatrice Centre Saint-Georges 2002-03-19 10 PEARSON NATHALIE Agente de relations humaines Jonquière 2002-03-27 Rédaction Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la direction du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean et se présente sous deux formats : un bulletin papier et un bulletin électronique en format PDF. L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin. Les personnes intéressées à présenter un article doivent le faire en s’adressant à l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.ca. Les personnes intéressées à recevoir L’Écho-Centre par courriel, gratuitement, peuvent en faire la demande directement auprès de l’éditrice à l’adresse : [email protected] Éditrice : Brigitte Savaria Agente administrative à la correction : Karine Morissette Prochaine date de tombée : 24 février 2012 24