Écho-Centre janvier 2012

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Écho-Centre janvier 2012
Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Volume 17, numéro 1•Janvier 2012
Le vent que l’on sent autour de soi, l’air et le vide qu’il faut apprivoiser
pour aller au-delà de ses peurs, de ses appréhensions.
ancrer
S’pour
mieux
avancer...
Le rocher que l’on observe, que l’on caresse avant de trouver la
« bonne » prise, le bon placement permettant de repartir vers le haut.
Plus que tout autre sport, l’escalade permet ce rapport intime avec les
éléments et la nature.
Plus que pour toute autre activité, les analogies sont nombreuses à
établir avec nos interventions et notre mission.
Trouver la « bonne prise », renforcer sa montée par des points
d’ancrage, travailler en équipe, viser les sommets…
Des thèmes qui parlent, qui imposent humilité et respect
envers le défi quotidien de notre mission de protection.
Pour 2012, en équipe avec vous, dans la même cordée, partageant
des valeurs solidement ancrées, je vous propose de poursuivre notre
ascension vers la qualité. En s’ancrant à des bases solides et en se
concentrant sur l’essentiel, les sommets nous apparaîtront plus
accessibles… Bonne et heureuse année à tous!
Marc Thibeault, directeur général
Intégration
d’une œuvre
d’art au pavillon
Don Bosco
Titre : Seconde Peau (Détails d’une géographie sauvage)
Le projet conçu pour le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean s’inscrit dans un
processus de création qui cherche à redéfinir les lois de l’attraction et de la répulsion.
Il s’intègre dans une suite de croisements artificiels où la fragilité et la force de la nature
sont à la fois sujet et véhicule de multiples corrélations symboliques et interactives.
« Seconde peau » est le résultat d’observations et de réflexions du monde végétal
applicable au corps humain et à l’architecture. C’est en association avec la mission du
centre (considéré comme un milieu de vie, un lieu de transition, de passage où la sécurité
et la protection de l’enfant sont au cœur des enjeux) que j’ai voulu utiliser l’anatomie
fragmentaire du feuillage comme support de résonance, comme signe visuel agissant de
façon ludique sur l’architecture, l’environnement, la clientèle et la population environnante.
Par cette intervention graphique de surface, je souhaite révéler une partie de l’invisible et
ainsi libérer de nouveaux territoires imaginaires. Dans cette vision, l’ornementation apparaît
comme une calligraphie abstraite et ardente, comme un labyrinthe indigène capteur de
lumière. Il s’additionne aux images réfléchissantes et en mouvance sur les deux immenses
élévations vitrées. Par analogie, sa présence donne lieu aux questionnements du corps en
transformation, à la complexification d’une grammaire organique qui active la mémoire et
permet de surmonter les épreuves de l’espace et du temps. La composition, en continuité
linéaire, cherche à préserver l’harmonie de l’édifice tout en marquant, de son rythme interne,
une concentration équilibrée et énergétique.
Jean-François Fillion
l’artiste
Originaire du Saguenay, il complète des études en arts visuels
et en cinéma à l’Université Laval. Puis, en 1999, il complète des
études de maîtrise à l’Université du Québec à Chicoutimi.
Jean-François Fillion a choisi de s’installer au Saguenay, où il
ne cesse de faire de la manipulation « anthropo-poétique » et
des projets à caractère « installatif ». Boursier à plusieurs
reprises, notamment, en 2010, il reçoit la bourse du Fonds
d’excellence de la Conférence régionale des élus du Saguenay–
Lac-Saint-Jean. Il a réalisé nombre de projets dans le cadre du
programme d’intégration de l’art à l’architecture. Plus récemment, il était du symposium de sculpture (Une route maritime sur
terre). Ces œuvres font partie de plusieurs collections publiques
et privées. Il tient de nombreuses expositions individuelles et
collectives à Chicoutimi, Jonquière, Québec, Montréal, Sudbury,
Hull, Toronto, Vancouver, Santiago au Chili et Paris.
2
Politique d’intégration des arts
à l’architecture
La Politique d’intégration des arts à
l’architecture et à l’environnement des
bâtiments et des sites gouvernementaux
et publics prévoit qu’un pourcentage du
budget de construction d’un bâtiment ou
d’aménagement d’un site public doit être
dédié à la réalisation d’oeuvres d’art
précisément conçues pour ceux-ci.
Ces oeuvres doivent tenir compte de
l’architecture du bâtiment, de ses espaces
intérieurs ou extérieurs, de la vocation
des lieux et du type d’usagers.
À la suite de la présentation du projet de
construction, en concertation avec l’organisme
propriétaire et ses représentants, l’architecte
du projet a présenté comme type et lieu
d’intervention possible une œuvre bidimensionnelle sur la paroi de verre en façade du
bâtiment.
LES TOURNÉES,
C’EST LOIN
DE DONNER
LE TOURNIS…
Par Danielle Tremblay, DPJ-DP
Clin d’oeil aux gens
de Chibougamau...
je serai avec vous les
16 et 17 février prochains!
Sommaire
Opération Père Noël
Échos du Brunch de Noël
p. 4
Intervenir auprès des personnes
non motivées ou non volontaires p. 5-6
10e journée annuelle de la
recherche du Centre jeunesse
de Québec-Institut universitaire p. 7
Certification d’excellence pour
le programme de prévention
Guide des ressources des
communautés culturelles
p. 9
Comité de programmes
p. 10
Atelier-découverte Planetree
p. 11
Soirée Reconnaissance 2011
p. 12
Défi 0-5-30
p. 13
La Chronique éthique
p. 14
Kiosque santé et sécurité 2011
Colloque CSST
p. 15-16
Recrutement en santé et
services sociaux
p. 17
Info-Formation
Conseil multidisciplinaire
p. 18
Chronique informatique
Souper gastronomique
Bourse UQAC
p. 19
p. 21
Au cours de l’automne 2011, j’ai eu le privilège,
en tant que DPJ-DP, de tourner autour de la
région, d’un point de service à l’autre, d’un
centre de réadaptation à l’autre.
faut travailler en équipe avec le jeune lui-même,
ses parents et son intervenant social pour lui bâtir
un projet de vie où il aura sa place bien à lui dans
le monde réel.
Au cours de ces différentes tournées, j’ai eu le
privilège de rencontrer les personnes engagées,
soucieuses du bien-être et de la protection des
enfants, préoccupées à leur dispenser les meilleurs services pour les aider à sortir de leurs
tourments et à se construire la vie normale et
saine d’un enfant ou d’un jeune.
Ensuite, j’ai rencontré toutes les équipes des
services externes (évaluation-orientation, application des programmes) avec Danièle Bouchard,
DSJF, sur la gestion du risque en protection de
la jeunesse et le Conseil des personnes significatives. Nous avons réfléchi ensemble sur
l’importance des racines pour chaque enfant,
du lien fondamental qui l’unit à sa famille et que
l’on doit tout mettre en œuvre pour lui permettre
de grandir auprès de ses parents ou de son milieu
familial. Les témoignages d’Édith Robertson et
de Mélanie Martel ont été, en ce sens, fort
éloquents.
Tout d’abord, avec ma collègue, Doris Carrier,
DDPQ, nous avons rencontré des intervenants
des équipes d’évaluation-orientation pour lancer
l’implantation du module orientation du SSP.
Nous avons discuté du sens du SSP, du droit de
chaque enfant du Québec à ce que sa situation
soit analysée selon des balises communes et que
les décisions prises pour le protéger soient
harmonisées. Ce fut l’occasion d’échanges riches
et intéressants avec les professionnels qui
œuvrent à tous les jours auprès d’eux.
Par la suite, je suis allée à la rencontre des
éducateurs des services de réadaptation interne.
Des personnes qui partagent le vécu quotidien des
jeunes, leurs craintes, leurs doutes, leurs espoirs
et qui sont tout aussi convaincus que moi-même
que la vraie vie du jeune est à l’externe et qu’il
Loin de donner le tournis, ces tournées ont permis
de bien s’ancrer dans nos valeurs, nos croyances,
notre vision partagée et notre engagement auprès
des jeunes et de leurs familles.
Merci pour ces moments forts d’échanges.
Je souhaite à chacune et chacun d’entre
vous une année 2012 pleine d’énergie et de
vitalité pour poursuivre l’accomplissement de
notre grande mission.
Bonjour à vous tous,
Nous avons amorcé depuis octobre dernier la
démarche d’agrément. Vous avez tous été
sollicités pour répondre au sondage mobilisation
du personnel. Merci infiniment d’avoir pris le
temps d’y répondre. Nous vous demandons encore
un petit effort pour ceux qui ne l’ont pas fait. Je
n’ai pas besoin de vous convaincre que c’est très
important, tant pour identifier nos forces que les
améliorations à apporter. Les ressources intermédiaires et de type familial sont également
sollicitées ainsi que les usagers. Nous observons
jusqu’à maintenant un taux de réponse élevé.
Les prochaines étapes sont l’écriture des processus par les directeurs et leurs collègues et
la formation des équipes d’évaluation qui
débuteront leurs travaux à compter du mois de
mars 2012.
En décembre dernier, vous avez reçu l’appel de
candidatures pour en faire partie. C’est un espace
intéressant pour partager ce qui se fait dans
l’établissement et participer au processus
d’amélioration de la qualité. Ceux qui en ont
fait l’expérience lors du dernier agrément ont
fortement apprécié l’expérience.
Merci de votre collaboration et, bien sûr,
à la prochaine !
Sophie Turgeon,
Coordonnatrice de l’agrément
3
Par Lise Turcotte, coordonnatrice d’Opération Père Noël
OPÉRATION PÈRE NOËL
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t Marie-E : Lise Turcotte,
Merci
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à tous les pères
Noël, vous qui êtes capables
d’empathie, qui donnez très généreusement et sans
juger, sans vous, Opération Père Noël ne pourrait pas exister.
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Bonneau
téphanie Marc Thibeault,
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Cher père Noël,
J’ai un souhait à faire,
c’est que mes parents ne
se disputent plus et qu’ils restent
ensemble pour toujours, c’est mon
souhait et pour un cadeau, ce sont
des lego.
Guillaume
(Une lettre touchante reçue cette année…)
ÉCHOS DU
brunch de Noël
4
Merci aussi aux lutins qui ont travaillé très, très fort, encore
cette année. Vous êtes extraordinaires et le mot est faible.
Je remercie aussi notre employeur qui permet le déroulement
d’Opération Père Noël pendant les heures de travail.
Au total, nous avons répondu à 305 lettres d’enfants et de
jeunes du Centre jeunesse aussi touchantes les
unes que les autres. Et, pour le volet
« communauté », cette année, nous avons
également répondu à 55 lettres d’enfants
de l’école St-Joseph à Alma.
De plus, avec l’aide du vrai PÈRE
NOËL, nous avons répondu à quelques demandes spéciales plus
importantes. Je pense à une famille
de trois enfants qui avait un
ameublement de cuisine vétuste,
et qui, avec la magie de Noël, ont
eu le bonheur de le voir remplacer par un ensemble de
cuisine tout neuf.
Encore une fois, MERCI à
tous, vous permettez que la
magie de Noël brille dans les
yeux de tous les enfants…
même les plus démunis de
notre société.
Cette année le brunch de Noël annuel se
déroulait au Saguenay, et comme à l’habitude,
ce fut l’occasion de rencontrer plein de belles
petites frimousses… la magie de Noël était au
rendez-vous! Un grand merci à notre invité spécial
tout habillé de rouge, Guillaume Racine, à la
magnifique fée des étoiles, Jody Gaudreault ainsi
qu’à Geneviève Couillard, Sylvain Boucher et
Brigitte Savaria pour l’organisation de cette belle
activité.
Intervenir auprès des personnes
non motivées ou non volontaires
Centre jeunesse
du Québec
Institut universitaire
Isabelle Fournier, bachelière en service social
Avec la collaboration de Michèle Brousseau, chercheuse du groupe scientifique au CJQ-IU
Comment intervenir lorsqu’un jeune ne veut pas parler en entrevue ou
qu’un père rejette sur quelqu’un d’autre la responsabilité de l’abus
sexuel commis sur sa fille ou qu’une mère croit fermement bien
encadrer son fils malgré un signalement retenu pour négligence?
Ces situations, qui mettent en scène des usagers non motivés ou
non volontaires à recevoir des services, ne sont pas rares en centre
jeunesse et causent parfois des difficultés aux intervenants. Qui plus
est, même s’il y a signature d’une entente sur mesures volontaires,
rien ne garantit la collaboration future des usagers lors d’interventions. Dans ces cas, il devient primordial de travailler deux éléments
essentiels : la résistance et la motivation. Le présent texte se veut un
aide-mémoire de certaines interventions à privilégier avec des usagers
non motivés ou non volontaires qui résistent au changement.
STADES DE CHANGEMENT
Avant d’entreprendre un processus d’aide avec un usager, plusieurs
auteurs suggèrent d’identifier le stade de changement dans lequel ce
dernier se situe. À cet égard, six stades ont été identifiés par Prochaska, DiClemente et Norcross (1992). Le premier stade est celui de
la précontemplation, stade où la personne ignore ou ne considère
pas avoir de problèmes. Elle vous rencontre parce qu’elle a été obligée
de le faire. Cette phase est caractérisée par sa résistance à reconnaître ou à modifier ce qui cause son problème. Ensuite vient le stade de
la contemplation où la personne est consciente du problème, pense
sérieusement à le résoudre, et ce, dans les six prochains mois. Par
contre, elle n’a pas encore de solution concrète en tête. Au stade de
la préparation, la personne prend la décision de modifier ses comportements problématiques et a l’intention d’agir dans le prochain
mois. Les premiers changements observables chez l’usager démontrent qu’il a atteint le stade de l’action. Il modifie donc ses comportements ou son environnement afin de résoudre son problème.
Finalement, la phase de maintien est caractérisée par la stabilisation
du comportement et l’évitement des rechutes. La rechute, ou la
régression à des stades antérieurs peut survenir tout au long du
processus.
POURQUOI UNE PERSONNE RÉSISTE-T-ELLE?
Rossignol (1999) mentionne qu’il existe plusieurs façons, selon les
approches, de concevoir les échecs, les refus de collaborer et les
abandons chez une personne en situation d’aide. Tout d’abord, ces
réactions se manifestent en raison des mécanismes de défense
(conscients ou non) de l’usager, tels que la négation (ex. : « Je n’ai
jamais frappé mon enfant! ») ou la rationalisation (ex. : « J’ai complètement oublié de faire les démarches auprès de la garderie parce
que j’ai été très occupée cette semaine. »). Les personnes résisteraient
donc naturellement au changement. La résistance peut aussi être
influencée par l’environnement (ex. : épouse, employeur, intervenant). Par exemple, un usager peut résister parce que l’intervenant
n’utilise pas une stratégie d’intervention adaptée à son stade de
changement et parce que la plupart du temps, il ne respecte pas son
rythme et va plus vite que lui. Donc, si l’usager interrompt souvent une
rencontre, argumente, est inattentif, ne répond pas aux questions,
parle des autres ou se justifie à outrance, il se peut que les stratégies
mises en branle par l’intervenant ne correspondent pas à son stade
de changement (Perreault, 2005). Il se peut également que la résistance, la négation ou la mauvaise volonté perçues par les intervenants
traduisent de l’ambivalence (Rossignol, 1999), état dans lequel
arrivent souvent bien des usagers en centre jeunesse. En somme, les
mécanismes de défense, l’environnement, les stratégies d’intervention inadaptées au stade de changement et l’ambivalence peuvent
contribuer à augmenter la résistance des personnes à recevoir de
l’aide.
RÔLE DE L’INTERVENANT : QUELLES SONT
LES STRATÉGIES À UTILISER AVEC UN
USAGER RÉSISTANT?
Le tableau suivant résume quelques interventions à privilégier avec un
usager non volontaire. Ces interventions visent à briser les résistances, à stimuler la motivation et à changer les comportements problématiques. Elles ne se veulent pas exhaustives et ne font qu’un survol
des stratégies qui peuvent être adoptées dans de telles situations.
RÉFÉRENCES
LABERGE, A. – GRENIER, S. (2002). L’autorité pour intervenir… sans nuire. Québec : Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire.
PATTERSON, G. R. – FORGATCH, M. S. (1985). Therapist Behavior as a Determinant for Client Noncompliance : A Paradox for the Behavior Modifier. Journal of Consulting and
Clinical Psychology, 53 (6), 846-851.
PERREAULT, R. (2005). L’entrevue motivationnelle : des stratégies efficaces pour bâtir la motivation au changement. PowerPoint présenté à la Formation continue en
toxicomanie, Québec, novembre.
PROCHASKA, O. J. – DICLEMENTE, C. C. – NORCROSS, C. J. (1992). In Search of How People Change : Application to Addictive Behaviour. American Psychologist, 47 (9), 1102-1114.
Rossignol, V. (1999). L’entrevue motivationnelle : une approche novatrice de la toxicomanie. L’Intervenant, 15 (2). Consulté sur le site WEB de Infinit : http://pages.infinit.net/rossigno/
webdoc9.htm
TREMBLAY, D. – MOISAN, S –, LAQUERRE, C. – FAUGERAS, F. (2002). Les enjeux et les défis de l’intervention en centre jeunesse. Module pédagogique. Québec : Centre jeunesse
de Québec – Institut universitaire.
TREMBLAY, G. A. (2005). Approche motivationnelle des troubles de la personnalité. PowerPoint présenté au colloque interétablissements, Hôpital Douglas, Montréal, novembre.
5
Interventions à privilégier avec un usager non motivé ou non volontaire
Interventions
Précisions
Faire preuve d’empathie.
Mettre des mots sur ce que l’on perçoit comme émotion chez la personne.
Se mettre à sa place en essayant de comprendre son point de vue sans tenter
de le modifier.
Utiliser la confrontation.
Utiliser une confrontation douce au bon moment.
Avoir une écoute active.
Poser des questions qui permettent de mieux saisir la situation.
Porter attention au langage corporel.
Ne pas critiquer les efforts ou
les difficultés de l’usager.
Il faut plutôt encourager ses efforts.
Explorer l’ambivalence de l’usager.
Lui permettre de l’exprimer librement et de l’explorer.
Entendre les critiques de l’usager.
Les transformer en critiques constructives.
Diriger l’usager vers le service des plaintes du CJ au besoin.
Établir une balance décisionnelle
(Persuasion).
Faire ressortir les divergences.
Nommer les avantages et les inconvénients à maintenir et à modifier un comportement.
Discuter de l’écart entre la situation actuelle et la situation désirée.
Préciser la responsabilité.
Rappeler à l’usager qu’il a une liberté de choix et d’action, même au regard
du changement.
Nourrir le sentiment d’efficacité
personnelle.
Amener l’usager à croire que ses actions auront un impact sur la situation qu’il désire
modifier.
Clarifier les objectifs.
Aider l’usager à formuler des objectifs réalistes afin d’accroître ses chances de réussite.
Poser des questions ouvertes.
Inciter l’usager à décrire le problème, à parler de ses inquiétudes et de ses compétences
pour changer et à exprimer des intentions de changement.
Éviter les argumentations.
Éviter de se retrouver dans un débat avec l’usager, ce qui augmenterait la résistance.
Travailler sur le degré
de malaise et d’espoir.
Sensibiliser l’usager aux impacts positifs du changement.
Mobiliser et donner de l’espoir.
(Tableau élaboré à partir de Perreault, 2005; Tremblay, 2005; Laberge & Grenier, 2002; Tremblay, Moisan, Laquerre & Faugeras, 2002; Rossignol, 1999).
Tel que mentionné précédemment, une personne peut résister si l’intervenant utilise des stratégies mal adaptées à son stade de changement. Il est
donc important de bien identifier à quel stade l’usager est rendu par rapport au changement de comportement désiré (Rossignol, 1999). Le tableau
suivant illustre quelques stratégies à utiliser selon le stade de changement.
Interventions à privilégier selon le stade de changement
6
Stades
Interventions
Précontemplation
Créer un doute.
Amener l’usager à percevoir les risques associés à ses comportements.
Faire ressortir les discordances.
Contemplation
Faire l’inventaire des avantages (bénéfices) et des inconvénients (coûts) à
résoudre le problème (balance décisionnelle).
Accroître le sentiment d’efficacité.
Préparation
Aider l’usager à prévoir le meilleur cheminement à prendre.
Offrir plusieurs options.
Action
Faciliter la mise en action et aider l’usager à surmonter les obstacles.
Maintien
Prévenir la rechute. Encourager la stabilité.
Rechute
Recréer les conditions de motivation au changement.
Explorer la rechute.
(Tableau élaboré à partir de Tremblay, 2005).
En terminant, il ne faut pas
oublier que les habiletés
interpersonnelles des
intervenants, de même que
leur capacité à former une
alliance thérapeutique avec
l’usager, jouent un rôle
primordial dans l’efficacité
des interventions et, par le
fait même, sur la motivation
de l’usager à s’impliquer
dans un processus d’aide
(Perreault, 2005; Rossignol,
1999; Patterson and Forgatch,
1985).
e
0
1
journée annuelle de la recherche
du Centre jeunesse de Québec –
Institut universitaire
Les 1er et 2 décembre derniers, nous avons eu la chance de pouvoir
vivre une nouvelle expérience, soit le visionnement de
trois conférences à l’intérieur de notre établissement (Pavillon Don
Bosco et La Chesnaie). Le Centre jeunesse de Québec –
Institut universitaire, par l’entremise de madame France Nadeau,
coordonnatrice à la Direction scientifique, a proposé aux différents
centres jeunesse d’assister à des ateliers spécifiques par des
visioconférences.
D’abord, monsieur Daniel Turcotte de l’Université Laval et madame
Sonia Hélie du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire
nous ont présenté « l’évaluation des impacts de la nouvelle
Loi sur la protection de la jeunesse au Québec ». Cette étude,
demandée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, se
fera aux cinq ans afin de proposer, si besoin, des modifications à la
loi. Voici un résumé des constats et résultats apportés :
Par Mélanie Martel, DDPQ
Défis d’intervention
• Les durées maximales de placement peuvent être un obstacle
à la mobilisation de certains parents en raison du stress que cela peut engendrer. Il est également rapporté que cela demande l’obligation de faire une démonstration des interventions réalisées. De plus, l’intensité de services que cela demande peut être difficilement réalisable s’il y a un manque de ressources.
• Le recours aux personnes significatives peut s’avérer exigeant sur le plan de la charge de travail (exploration du réseau élargi, risque de conflit de loyauté, gestion des contacts, manque de balises cliniques pour repérer, évaluer et soutenir les familles).
• La redéfinition des zones d’autonomie sociale et judiciaire s’avère nécessaire.
Synthèse des résultats comparatifs
•Une baisse présente quant au recours au placement.
Une augmentation de l’utilisation de milieux de vie informels Aspects positifs
pour les enfants.
• Développement de balises, uniformisation et harmonisation des •Une tendance à la baisse de l’instabilité en lien avec une visions, pratiques et langages au-delà des croyances, des réduction des allers-retours d’un milieu formel au milieu naturel.
idéologies et des valeurs.
• Implication accrue des jeunes et des parents dans l’élaboration Recommandations pour la pratique
•Recueillir et réunir les informations concernant les placements du plan d’intervention.
informels et les motifs de déplacement.
• Transparence et clarté dans l’intervention quant aux attentes à •Soutenir davantage les intervenants quant à l’évaluation des l’endroit des parents.
personnes significatives (outils, démarches).
• Efforts supplémentaires de concertation entre partenaires.
Durées maximales de placement perçues comme activatrices de •Approfondir l’examen de l’offre de service aux jeunes et familles
en difficulté (accès/continuité/services).
mobilisation pour certains parents (structurés et matures), de •Mettre en place des lieux d’échange entre les différents acteurs stabilité aux enfants et d’une offre intensive de services.
• Établissement de stabilité et de diminution de stress en raison reliés à la protection de la jeunesse (intervenants/juges/
avocats/gestionnaires/partenaires).
du placement chez l’enfant grâce au recours aux personnes Le rapport est disponible sur le site Web du Centre de recherche
significatives.
[
le JEFAR (http://www.jefar.ulaval.ca#centreJefar/).
« Quand les comportements suicidaires ou les problèmes
de santé mentale affectent la prise en charge en protection »
La deuxième visioconférence portait sur l’utilisation de plus en
plus rigoureuse du Système clientèle jeunesse (SCJ) qui nous
donne accès à de multiples possibilités sur le plan clinique et le
plan de la recherche. Résultat d’une coopération entre les centres
jeunesse de la province et les milieux universitaires, SCJ a donné
naissance à des banques de données dont le potentiel scientifique
demeure encore à exploiter.
Nous pouvons distinguer deux banques de données. La première
nommée « Banque de données communes (BDC) » réfère au
contenu anonymisé d’une partie des données en provenance de
l’ensemble des « Banque de données informationnelles » (BDI) de
tous les centres jeunesse du Québec et centralisé à la RAMQ.
La seconde, nommée BDI, réfère à l’ensemble des tables de
données anonymisées qui sont générées par le Système clientèle
Par Claude Poitras, DDPQ
jeunesse (SCJ) du Projet intégration jeunesse (PIJ), et qui sont
compilées dans un des serveurs sécurisés de chaque centre
jeunesse, et ce, à des fins d’exploitation en mode gestion ou
en mode recherche.
Dès lors, lorsqu’un chercheur ou une équipe de recherche désire
consulter ces données, c’est chacun des CJ concernés qui donne
accès à ces propres données. Cependant, cela n’est possible que
si le projet a reçu l’approbation d’un comité d’éthique de la
recherche (CER) reconnu.
Comprendre et bien utiliser une telle source de données demande
une certaine expertise et ne se fait pas du jour au lendemain.
C’est donc à titre exploratoire que monsieur Denis Lacerte de la
Direction scientifique et madame Danielle Nadeau de la DDPAU
du Centre jeunesse de Québec - Institut universitaire, nous ont fait
7
part des résultats préliminaires de leur étude. Le rapport est
disponible auprès de madame France Nadeau au Centre jeunesse
de Québec - Institut universitaire. L’étude exploratoire se veut
également un exercice afin de mieux répondre aux besoins des
jeunes, de dépister leurs difficultés et la trajectoire de celles-ci
afin de maximiser leur inclusion sociale et promouvoir une
approche de rétablissement.
Les résultats préliminaires démontrent qu’il y a une plus grande
rétention de la part de nos services pour les jeunes qui constituent
le groupe cible que dans la population générale. De plus, lorsqu’un
de ces jeunes se retrouve à l’étape évaluation, la compromission
est déclarée dans 92,6 % des cas, comparativement à un taux de
36,8 % tel que constaté dans la population générale. Ces cas sont
donc bien détectés et supportés par nos services.
Les BDI de treize Centres jeunesse ont été exploitées afin
d’analyser le vécu d’une partie de nos clients. Il faut ici savoir que
la littérature décrit nos jeunes âgés entre 15 à 19 ans comme
étant quatre fois plus à risque d’avoir des comportements
suicidaires et de développer des problèmes psychopathologiques,
en raison des difficultés qu’ils vivent (pauvreté, difficultés
personnelles, exclusion sociale, conditions familiales précaires).
Par ailleurs, il est constaté que les problèmes de comportement
étaient aussi surreprésentés dans le groupe cible (62 % de jeunes
affichaient ce type de difficulté en comparaison avec 11 % dans
la population en général). Une question demeure alors : est-ce
que le fait de s’occuper davantage des problèmes extériorisés
nous éloigne dans l’intervention de ceux qui vivent des problèmes
intériorisés? Nous devons porter une attention particulière à ceux
qui ne semblent pas souffrir, car ceux que l’on voit nous les encadrons rapidement, mais les autres, nous devons travailler la façon
de les repérer.
Du nombre total de jeunes répertoriés et âgés entre 0 et 17 ans,
1 803 ont été identifiés pour constituer le groupe cible en
raison du fait qu’ils aient manifesté un refus de soins pour un
problème de santé mentale ou présenté des comportements
suicidaires.
[
Adolescents en
grande difficulté,
travail social et
pratiques culturelles : expériences
françaises autour
de « l’art comme
levier »
Il demeure que les enfants vulnérables développent des compétences particulières et démontrent une résilience hors du commun.
Enfin, Christophe Moreau, sociologue et chercheur à l’Université de Rennes, a présenté un
portrait sur l’influence des processus de création sur le parcours de vie des adolescents.
Dans sa présentation, monsieur Moreau dresse, dans une perspective anthropologique, une
définition de l’adolescence comme étant un moment singulier dans un cycle de vie où il y a :
• L’imprégnation; l’individu est sous l’emprise du monde des adultes.
• La prise à distance; l’adolescent vise une singularité, il conteste le réel, fait une mise
en retrait, questionne, doute et veut changer les choses. Il peut se remettre en question même dans ses proches choix.
• La polarisation; l’individu réintègre le monde adulte, recommence les relations, négocie.
[
Plus l’adolescent vit des difficultés personnelles et des souffrances, plus il s’écarte et se
distancie du réel. Dans une telle perspective, l’accompagnement traditionnel travailleur
Par Mireille Imbeault, DDPQ
social/adolescent témoigne de difficultés d’une part, parce que l’adolescent a la volonté de
s’en sortir seul, de se distancier du monde adulte (le travailleur social est presque automatiquement disqualifié). D’autre part, l’adolescent est dans le silence, le non-dit, alors que l’intervenant utilise la parole comme outil
d’intervention (veut que le jeune parle, qu’il se raconte).
Le modèle proposé « l’art comme levier » vise alors à renforcer l’affiliation sociale de l’adolescent et à relancer la dynamique identitaire
en lui permettant d’assumer ses différents rôles (ami, étudiant, travailleur, etc.) tout en restant lui-même. Pour ce faire, certains critères
de qualité de l’accompagnement ont été identifiés :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
S’intéresser à la personne et non aux actes posés.
Prendre en compte l’adolescent en tant que sujet et non en tant qu’objet.
Permettre à l’adolescent de définir ses propres besoins.
Interpeller et faire participer la famille : repères dans la filiation.
Promouvoir la sécurité émotionnelle : créer la relation.
Mobiliser le réseau social des jeunes.
Travailler dans la continuité relationnelle, spatiale, temporelle, psychique, affective, institutionnelle.
Promouvoir la stabilité et l’authenticité des relations.
Décloisonner les systèmes institutionnels.
L’adolescent est jumelé à un artiste reconnu qui lui permet de « s’exprimer par le corps » et non par la parole. L’intervenant, pour sa
part, participe aux séances en tant que participant et non en tant que travailleur social. L’organisation « dispensatrice de services »
encourage, quant à elle, le développement de liens significatifs avec la communauté, à créer de nouveaux espaces sociaux.
Ainsi, qu’il s’agisse de danse, d’écriture, de photo ou de théâtre, l’implication dans des projets artistiques permet, entre autres, de
trouver une bonne distance avec autrui et ainsi, de stimuler la dynamique identitaire. Avec l’art, l’adolescent découvre les espaces, il se
les approprie, s’y réinvestit et découvre des valeurs personnelles telles la fierté, la dignité, la confiance à autrui, etc. « L’artiste est non
seulement une porte vers l’universel et l’humanité, mais aussi une aide pour s’ouvrir à soi, à ses peurs, à ses limites, à la reconnaissance de son corps et de ses émotions ». Référence : jeudevi.org
8
Certification
d’excellence
pour le programme
de prévention
« Niveau de sécurité
dans les unités de vie »
Assises : Guylaine Couture, chef de service
de l’unité « L » et Sharon Gravel, éducatrice.
Derrière : Marc Thibeault, directeur général,
Maxime Tremblay, éducateur, Jean-François
Gaudreault, éducateur, Maxime Siless,
éducateur, Valérie O’Connor, éducatrice,
Danièle Bouchard, directrice DSJF, Sara
Gauthier, éducatrice, Carl Dufour, éducateur
et Jean-François Potvin, agent d’intervention.
Le 25 octobre dernier, lors de l’activité de sensibilisation du CPSST, le directeur
général, monsieur Marc Thibeault, le directeur du développement organisationnel
et de la planification (DDOP), monsieur Pierre Ouellet et la directrice des services
aux jeunes et à leur famille (DSJF), madame Danièle Bouchard ainsi que les
représentants syndicaux : Guy Laurion, Louise Thibeault, Louise Gauthier et
Sylvie Blackburn ont visité l’unité de vie « L ».
Lors de cette visite, l’unité a reçu la certification d’excellence pour le programme
de prévention « Niveau de sécurité dans les unités de vie ». Chaque membre de
l’équipe a aussi reçu un certificat personnalisé et un présent symbolisant
l’obtention de cette certification.
Félicitations à l’équipe de l’unité « L », continuez votre beau travail!
Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw s’engagent à offrir à ses usagers
des services qui respectent leur culture et dans leur langue lorsque c’est possible.
C’est en ayant cet objectif en tête qu’ils ont produit un guide des ressources des
communautés culturelles (Multicultural Community Resource Guide) puisque la langue,
la culture et la race ont un impact certain dans la prestation des services à rendre.
L’établissement tenait à ce que les intervenants et les usagers aient accès à des
ressources qui permettraient d’assurer aux usagers que tous les aspects de leur culture
et de leur race soient respectés et compris par tous ceux amenés à intervenir auprès
d’eux.
GUIDE DES RESSOURCES DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES
Ce guide offre des informations générales sur différentes communautés présentes au
Québec. Ces informations portent tant sur les valeurs familiales que l’étiquette ou la
façon d’entrer en contact. Le guide se veut un outil permettant de mieux comprendre
l’usager, un point de départ à toute démarche d’intervention. Le guide traite, entre
autres, des communautés afro-canadiennes, asiatiques, autochtones, égyptienne,
ghanéenne, grecque, iranienne, irakienne, italienne, jamaïcaine, juive, nigériane,
portugaise, russe, sikhe, etc.
Bien que disponible seulement en anglais, vous pouvez le consulter sur notre
Intranet sous la section « Documents cliniques \ Références ». S’il s’avérait
pertinent d’en traduire des sections pour une intervention, n’hésitez pas à en
faire part à votre chef de service.
9
Qu’est ce que le comité
de programmes?
Attention, toute initiative
clinique n’est pas un
programme!!!
Le comité de programmes agit comme
filtre pour tous les programmes à
implanter au Centre jeunesse et
comme vigile suite à l’implantation.
Il est sous la responsabilité de la
Direction du développement professionnel et de la qualité (DDPQ).
Un programme doit :
• Être étroitement lié à une
problématique;
• Être offert à l’ensemble de la clientèle visée par ladite
problématique;
• Contenir un ensemble d’activités diversifiées;
• Viser plusieurs objectifs;
• Avoir un système d’évaluation pour mesurer l’atteinte des objectifs.
Les membres du comité de programmes ont pour mandat de :
• Analyser les programmes soumis au comité;
• Supporter l’élaboration suite à un besoin organisationnel, individuel ou d’équipe;
• Formuler des recommandations au comité de direction;
• Assurer le suivi lors de l’implantation d’un programme.
Des sous-comités peuvent être créés
pour répondre à des demandes
spécifiques.
Vous désirez être
conseillé dans
l’élaboration d’un
programme
ou
vous désirez mettre en
place un programme au
Centre jeunesse du
Saguenay–Lac-Saint-Jean,
qu’il soit déjà existant
ou de votre propre
conception?
Qu’est ce qu’un
programme clientèle?
« Un programme est un système
cohérent et organisé d’objectifs,
d’activités et de ressources
humaines, matérielles et financières. Le but est de produire des
services particuliers à une population déterminée afin d’en changer
l’état et de satisfaire ses besoins. »
(Bégin, 1979)
Plus précisément, au Centre
jeunesse, un programme doit
constituer une solution pour
résoudre un problème présent
chez le jeune et sa famille. Un
programme doit offrir une série
d’activités prédéterminées en vue
de changer l’état de la clientèle
cible (LSSSS, LPJ, LSJPA).
10
Pour garantir une certaine pérennité aux
programmes, le comité a la préoccupation
de s’assurer que l’implantation repose sur
plus d’une personne et que toutes les
dispositions de la Loi sur les droits
d’auteurs soient respectées.
Exemples de programmes déjà
existants au Centre jeunesse auxquels
vous pouvez vous référer :
J’en Barque
Pacis
PQJ
Les liens naturels
etc.
Adressez-vous au comité
de programmes.
Comment?
• Assurez-vous qu’il s’agit bel et bien d’un programme et non d’un projet clinique;
• Obtenez l’autorisation de votre chef de service;
• Complétez le formulaire No 20-10 dans l’Intranet;
• Faites parvenir votre demande à Claude Poitras, conseiller.
Atelierdécouverte
Planetree
Depuis le mois de septembre, a débuté une tournée Planetree
afin de rencontrer toutes les équipes du Centre jeunesse, et
ce, de La Baie à Chibougamau! Cette tournée, sous forme
d’atelier-découverte, se veut une activité de sensibilisation et
d’appropriation du modèle Planetree. Elle est animée par
Pierre Ouellet, Véronique Pedneault ou Geneviève Couillard
de la DDOP, et ce, en collaboration avec le chef de service de
l’équipe visitée.
Ensemble, nous explorons les 10 composantes du modèle à
l’aide de petites vidéos réalisées en collaboration avec la
troupe de théâtre La Ria et sollicitons la participation des
employés tout au long de l’atelier. Si nous ne sommes pas
encore passés dans votre équipe, ça ne saurait tarder!
Geneviève Couillard,
coordonnatrice Planetree
et Pierre Ouellet, directeur DDOP
Prochaine étape : l’évaluation organisationnelle faite par
le réseau Planetree Québec les 16,17, 18 et 19 janvier
prochains.
Merci de faire vivre l’approche Planetree à votre façon dans
notre organisation!
Geneviève Couillard,
Coordonnatrice Planetree
De passage au bureau de La Baie
… et au bureau de Roberval
11
Le 17 novembre dernier avait lieu la Soirée Reconnaissance annuelle à
l’hôtel Le Montagnais de Chicoutimi. Plus d’une centaine de convives y
étaient réunis sous le thème « La reconnaissance, une affaire de cœur »
pour rendre hommage plus particulièrement aux retraités de l’année ainsi
qu’au personnel accumulant 25 ans de service.
Pour une deuxième année, huit personnes avaient gagné l’opportunité de
participer à cette soirée d’exception… privilège qu’elles nous ont dit avoir
grandement apprécié! Si vous êtes intéressés à participer l’an prochain,
n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous procéderons de nouveau à un
tirage pour l’édition de novembre 2012.
Comité organisateur
Devant : Pierre Ouellet, directeur DDOP, Guillaume Racine
en support informatique pour la soirée, France Simard,
Guy Pelletier. Derrière : Geneviève Couillard, Christine
Asselin, Brigitte Savaria, Céline Gagnon, Gina Gaudreault,
Christiane Riverin et Sylvaine Paradis.
Les membres du comité reconnaissance tiennent à souligner l’excellent
travail de Mme Sylvaine Paradis qui a mis à profit ses nombreux talents
d’artiste pour la décoration, et ce, depuis plusieurs années. Sa petite
touche spéciale va nous manquer puisque la retraite approchant, c’était
sa dernière participation en tant que membre du comité organisateur…
l’an prochain, elle en profitera comme invitée! Merci et bravo Sylvaine!
Retraités 2011
Devant : Michel Saint-Gelais
et Mario Pineault
Derrière : Martine Brodeur,
Josette G. Tremblay, Suzanne
Frigon, Célyne Gravel, Paulette
Pedneault, Muriel Simard
et Line Munger.
La reconnaissance…
une histoire
de cœur!
Mille petits gestes, mille pensées
accrochés aux sourires timides
d’enfants si fragiles
au coeur barbouillé et gonflé d’espoir
S’inscrivant en douce
dans l’histoire si riche
d’hommes et de femmes de coeur
Mille souvenirs marquent le temps
passé à protéger et guider
Le coeur en fête, léger et lourd à la fois
S’ouvrant à de nouveaux horizons
Mille mercis fusent
et illuminent le ciel d’innombrable
étoiles...
La reconnaissance...
une histoire de coeur!
Poème composé par Brigitte Savaria
25 ans de service
De gauche à droite :
Sylvie Mailhot, Céliane Savard, Denis Gagnon,
Jean-Pierre Gagnon et Gérard Bergeron.
30 ans de service
De gauche à droite :
Sophie Turgeon, Roger Pellicelli,
Suzanne Frigon et Sylvie Gagnon.
35 ans de service
De gauche à droite :
Danièle Bouchard, Pierre Villeneuve
et Linda Desbiens.
Qu’est-ce que la santé?
Voilà une question qui demande réflexion et qui peut
nous donner autant de réponses que de répondants.
L’Organisation mondiale de la santé la définit comme
suit :
« Un état de total bien-être physique,
psychologique et social, et non pas seulement
l’absence de maladies ou d’infirmités ».
sera distribué dans votre boîte de réception personnelle à la fin janvier afin de compléter l’information
déjà recueillie sur nos habitudes de vie. Les résultats
du sondage permettront au comité d’élaborer un plan
d’action adapté aux besoins des employés. Il est donc
très important que vous preniez quelques minutes de
votre temps pour le compléter.
En vivant sans fumée, en ayant une bonne alimentation
et en pratiquant des activités physiques régulières, on
améliore notre qualité de vie et on réduit les risques de
développer une maladie chronique (cancers, maladies
cardiovasculaires et pulmonaires, diabète de type 2, etc.).
Il y aura un tirage de certificats-cadeaux parmi les
partenaires du Défi 0-5-30 équilibre (IGA, Sports Experts,
St-Hubert et Familiprix) d’une valeur de 20 $ chacun.
Chaque employé qui complète le sondage se rend
éligible au tirage (un coupon de participation par
employé). Chaque point de service se verra attribuer
des prix selon le nombre de participants (20 répondants
donnent accès à un prix, 40 à 2 prix, etc.). Plus les
employés complètent le sondage, plus vous avez de
chances de gagner! Les membres du comité santé
mieux-être seront présents dans chaque point de
service durant la pause du matin ou de l’après-midi
selon le calendrier suivant. Une collation vous sera
servie afin de vous sensibiliser au programme 0-5-30
combinaison prévention.
Jour après jour, nos milieux de vie (à la maison, au
travail, dans notre municipalité) ont un impact sur la
qualité de l’air que nous respirons, notre façon de nous
alimenter et de bouger. C’est pourquoi le Centre
jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean a mis sur pied
le comité santé mieux-être qui aura pour mandat de
promouvoir l’adoption d’un mode de vie sain. L’un des
moyens pour atteindre cet objectif, est la participation
au programme 0-5-30 combinaison prévention de
l’Agence régionale de la santé et des services sociaux.
Au mois de juin dernier, vous avez complété un sondage
pour la salle de conditionnement physique du Centre de
réadaptation Saint-Georges. Un nouveau sondage vous
Au plaisir de vous rencontrer!
Le sous-comité Défi 0-5-30 combinaison prévention
TOURNÉE DU PROGRAMME 0-5-30 • HORAIRE
23 janvier
24 janvier
25 janvier
26 janvier
La Baie
Roberval
Jonquière
Dolbeau
30 janvier
31 janvier
1er février
2 février
3 février
Alma
St-Georges
Don Bosco
Chibougamau
Chibougamau
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La chronique
éthique
Par Geneviève Couillard, membre du comité
d’éthique en ressources humaines
Vous connaissez probablement l’existence du comité
éthique en ressources humaines, mais êtes-vous au
courant des avis éthiques que ce comité a soumis au
comité de direction depuis sa création? Nous vous
proposons donc d’en prendre connaissance dans
l’Intranet sous l’onglet comités; comité éthique en
ressources humaines. Vous trouverez 4 avis bien
détaillés. Voici un bref résumé des sujets traités :
mode de vie particuliers. Par exemple, l’apparence punk
est communément liée au rejet des conventions, de
l’autorité et à un mode de vie ponctué d’abus de drogues
et d’alcool. Mais les généralités ne doivent pas faire
oublier que chaque personne possède son propre
cheminement. Les membres des jurys d’entrevue se
demandent s’ils peuvent ou doivent tenir compte de
l’apparence dans le choix d’un candidat.
Les médias sociaux et la cyberconduite des
employés du Centre jeunesse du Saguenay–
Lac-Saint-Jean
Conduite en dehors des heures de travail
On observe présentement dans le monde du travail une
préoccupation importante à l’égard des médias sociaux
et leur utilisation (au travail et en dehors du travail).
L’usage inapproprié d’un moyen de communication
comme les médias sociaux peut entraîner des
répercussions dramatiques pour une organisation, les
employés et sa clientèle. Vous trouverez donc dans cet
avis la démarche qui a amené le comité vers une
proposition au comité de direction.
Embauche et condition personnelle
Vous devez procéder à l’embauche de nouvelles
ressources pour votre organisation. Lors du processus
de sélection, vous apprenez certaines informations
concernant la condition personnelle (antécédent de
dépression, maux de dos, alcoolisme, crise de panique/
anxiété, eczéma, fragilité émotionnelle, etc.) d’une
personne candidate qui peuvent nuire à sa prestation
de travail. Est-ce que vous devez tenir compte de cette
information?
Embauche et apparence
Lors d’entrevue d’embauche, les membres du jury
observent que certains candidats présentent une
apparence particulière, que celle-ci soit négligée,
provocatrice, très sexy, montrant des manques à
l’hygiène ou encore s’inspirant d’une mode
communément associée à des valeurs et à un
14
Considérant la mission du Centre jeunesse à l’égard de la
protection de la jeunesse et de la réadaptation sociale, il
semble facile d’établir un lien entre nos valeurs et celles
de la société québécoise en général. Par association,
tout employé du Centre jeunesse est identifié comme
étant porteur de ces valeurs. Cependant, il est légitime
de poser les questions suivantes : le fait d’être porteur de
ces valeurs implique-t-il une responsabilité particulière,
et ce, en tout temps (extérieur des heures de travail)?
Est-ce que l’employeur peut /doit encadrer les agissements des employés lorsque ceux-ci ne sont pas au
travail?
Ces sujets sollicitent votre intérêt? Vous êtes donc invités
à prendre connaissance de la démarche complète
menant à l’avis final dans l’Intranet.
Kiosque santé
et sécurité 2011
Par André Dufour,
technicien en prévention
Le tirage
du concours
« Quel est le slogan du
tableau d’affichage CPSST? »
a eu lieu à la fin de cette
journée. Les deux gagnantes
se sont mérité un certificatcadeau de 50 $ chacun :
Katherine Villeneuve,
psychoéducatrice unité G,
Centre Saint-Georges
Claudia Pitt, agente de
relations humaines,
bureau de Roberval
Dans le cadre de la semaine nationale
de la santé et sécurité du travail, le
25 octobre 2011, le comité CPSST a
débuté une tournée au Centre SaintGeorges avec un kiosque de sensibilisation afin de promouvoir les différents
projets réalisés et ceux à venir en santé
et sécurité. Lors de cette journée, plus
de 25 prix de présence ont été donnés.
La tournée se déplacera prochainement
dans les différents points de service et
plusieurs autres prix de présences
seront distribués.
Colloque CSST
octobre 2011
Quelques membres du comité
CPSST ont assisté au colloque
régional de la Commission de
la santé et sécurité au travail
(CSST). Pour vous faire profiter
des informations reçues, voici
un cours résumé de quelques
conférences visitées :
Instaurer et développer une culture
durable en santé et sécurité au
travail par André Houde
Le conférencier amène à nous questionner sur les
comportements à adopter pour développer une culture
durable en prévention. On se doit de passer par cinq
étapes pour s’assurer du résultat. Tout d’abord, on doit
faire le constat de la culture et des valeurs actuelles de
l’organisation et du personnel. Un partenariat syndical
et patronal se doit d’être établi dès le départ de la
démarche. Par la suite, on établit les valeurs de notre
nouvelle culture, on met en place un plan de mobilisation
pour tout le personnel et finalement on procède à
l’implantation de nos nouvelles valeurs, afin de se
doter d’une culture durable en santé et sécurité.
Sylvain Deschenes
L’entraide, un défi au cœur de la prévention par Alain Ponsard
Chaque individu, au travail comme à la maison, est responsable de sa propre sécurité. La théorie de M. Ponsard est que
l’humain oublie et devient inconsciemment dangereux. Je vais
vous illustrer par le biais d’un exemple son concept.
Inconsciemment
incompétent
Consciemment
compétent
Prenons l’exemple d’un jeune qui veut conduire une voiture.
Au début, il est inconsciemment incompétent, il croit qu’il
peut conduire sans cours de conduite; il se sent compétent
jusqu’au jour où il lui arrive un accrochage ou un accident. Il
prend alors conscience qu’il est incompétent. Il suit alors un
cours de conduite et passe son permis de conduire. Il est alors
consciemment compétent, il est alerte et suit le Code de la
route. Le temps passe et il redevient inconsciemment incom-
pétent, car il mange, parle au cellulaire en conduisant. Cela
nous est presque tous arrivé de conduire sur le « pilote
automatique » et de ne plus nous rappeler quel chemin on a
emprunté pour aller quelque part, car on le fait inconsciemment. Il faut alors redevenir consciemment compétent en
étant alerte et en se concentrant sur la route.
Cet exemple s’applique dans notre travail de tous les jours,
car on accomplit parfois des tâches de façon automatique
sans être vigilant. L’entraide en milieu de travail débute avant
tout par prendre conscience de sa sécurité à chaque moment
de la journée afin de devenir une équipe et une organisation
qui a à cœur la prévention de la santé et sécurité.
Emmanuelle Baillargeon
15
« La prévention, j’y participe! »
16
Au mois d’octobre 2011, j’ai eu la chance d’assister à une journée
de colloque très intéressante, présentée par la CSST, sous le
thème : « La prévention, j’y participe! ». J’avais hâte de voir à
quoi pouvaient ressembler les acteurs des autres milieux. Sans
grande surprise, j’ai constaté la présence massive de gens travaillant en usine, autant la partie patronale que syndicale. Leurs
cultures de santé-sécurité existent depuis plus longtemps que la
nôtre! En discutant avec les autres participants, j’ai pu voir que
peu importe le milieu, peu importe l’allégeance, la santé-sécurité
au travail, c’est vraiment l’affaire de tous. Tout le monde a son
histoire d’horreur qui aurait pu être évitée si tout le monde avait
fait un peu plus attention, s’était senti un peu plus concerné.
Dans un milieu où il y a de la grosse machinerie, de gros outils,
ces histoires sont souvent spectaculaires, avec des impacts très
apparents. C’est du moins ce que je me disais en écoutant les
conversations autour de moi en me rendant à la conférence sur
« Les conséquences d’un accident de travail », donné par
Jonathan Plante, consultant-conférencier. Nous sommes reçus
dans la salle par un homme d’une trentaine d’années, souriant et
plein d’entrain… en fauteuil roulant. J’avoue avoir pris un malin
plaisir à regarder le visage des gens qui entraient derrière moi.
Gêne, malaise, surprise, l’impact semblait agir tel que souhaité!
Je n’avais rien vu encore… Après nous avoir montré sa vie
« d’avant », des photos de voyage, de hockey de haut niveau,
de sport extrême, de sa famille, il nous raconta son accident.
Comme plusieurs accidents de travail, il aurait pu être évité
facilement. En quelques minutes, ses employeurs, ses collègues
et lui auraient pu poser le geste qui lui aurait épargné bien des
souffrances. Mais pour épargner ces quelques minutes, par
paresse ou habitude, ni lui, ni ses collègues, ni son employeur
ne l’a fait. Jonathan est tombé de deux étages de haut et restera
paralysé des pieds à la taille toute sa vie. Il nous raconta alors
comment chacune des personnes sur les photos était touchée
par « son » accident, toutes les étapes de réadaptation qu’il a
traversées, tous les nouveaux outils qu’il devait maitriser pour
pallier à son handicap (le cathéter urinaire restera marqué dans
la mémoire de plusieurs participants). Il termina tout de même
en disant qu’il est chanceux et qu’il restera positif encore
longtemps, il peut se le permettre, il est en vie…
Après une rencontre qui replace les perspectives, je suis allé
assister à la conférence de M. Bruno Bégin, psychoéducateur, sur
le présentéisme au travail. Je tenais à assister à cette conférence
et je m’y suis présenté avec beaucoup d’attentes. Encore une fois,
j’ai appris plus que je ne le pensais. Le présentéisme, en gros,
c’est être au travail de corps et non d’esprit. Il nous arrive à tous
d’en faire, à plus ou moins grande échelle, certains plus que
d’autres. C’est aussi quand toutes les autres sphères de la vie
deviennent plus prenantes que le travail, tellement on ne fait que
les gérer, même au bureau, ou que l’on s’en repose au travail.
Il nous a aussi fait voir à quel point il peut être insidieux. La
présence au travail n’est pas synonyme de performance ou de
productivité. Lorsque les « symptômes » suivants se présentent
de façon récurrente, il y a un problème. On parle de : manque de
motivation, baisse de productivité, retards fréquents, sentiment
d’être dépassé ou coincé, être de moins en moins concerné et
engagé dans son milieu, plaisir de plus en plus rare au travail…
même de l’apparition de certaines maladies physiques. Un des
symptômes m’a fait bien rire, la « paspirite » ou le besoin de
changement qui devient si grand que n’importe quoi serait mieux,
que ça ne serait pas pire, au risque d’être inapproprié ou pire!
Quand on fait du présentéisme, sans le vouloir, on contamine les
autres, on devient insécurisant, parfois irrespectueux envers nos
collègues, notre travail, nous-mêmes. M. Bégin nous a entretenus
de comment faire pour enrayer ce malaise, en commençant par
travailler sur nous-même. Comme quoi, même en santé psychologique en milieu de travail, ça commence par nous! Il faut se
parler et surtout s’écouter, se demander ce qu’il faut faire ou pas
pour garder sa motivation, savoir pourquoi nous avons choisi
notre travail et si cela correspond encore à la réalité. Notre
conférencier, très dynamique, nous a présenté comment les
employeurs et les syndicats peuvent permettre aux employés
d’éviter de vivre du présentéisme : créer un équilibre entre effort
et reconnaissance, redonner un sentiment de contrôle sur ses
tâches et ses conditions de travail, voir à ce que toute nouvelle
tâche revienne à la bonne personne, avoir foi en la réussite, la
valoriser, permettre de relever de nouveaux défis en lien avec le
travail, donner une possibilité d’avancement et d’évolution,
soutenir les gens dans le bon et le moins bon, avoir des moyens
mis en place qui permettent de gérer les risques inhérents à
toutes les professions et j’en passe. M. Bégin nous a donné
beaucoup d’autres trucs comme employé, patron ou syndicat,
mais celui que je préfère est : faire en sorte que notre travail
ait du sens. (Pour plus d’information sur les conférences de
M. Bégin : brunobegin.com.)
En après-midi, nous avons tous assisté à la remise des prix
régionaux en santé-sécurité. J’ai pu voir à quel point l’esprit
d’initiative et l’ingéniosité régionale étaient à l’honneur! Les
gagnants, pour la plupart, sont des gens qui ont su reconnaître
une problématique et qui ont fait en sorte que cela se règle.
Autrement dit, des gens qui se sont sentis concernés et qui ont
été proactifs pour leur sécurité et celles de leurs collègues.
Par la suite, les quelques dames dans l’assistance ont été bien
contentes de pouvoir assister à la dernière conférence donnée
par un des beaux messieurs qui ouvre des valises dans l’émission
« Le Banquier »! Je me demandais bien ce qu’ il pourrait nous
apprendre en santé-sécurité, lui qui ouvre des valises… Très
dynamique, très proche de l’assistance, il s’est livré à une belle
performance. Il nous a parlé d’un voyage qu’il a fait dans le
désert, pour se retrouver et trouver des réponses à ses questions,
où il a rencontré, au bord de la mort après s’être perdu, un sage
touareg. Il nous a communiqué quelques perles de sagesse et des
moments privilégiés qu’il a vécus avec cet homme. En gros, nous
sommes notre propre moteur de changement, le premier sur
(et avec) lequel nous devons travailler. Nous devons faire avec
ce qu’il nous est possible de changer, nous approprier ces
changements, sinon c’est la démotivation qui nous guette.
Cette journée fut très enrichissante, pleine de surprises et
d’apprentissages. J’aurais aimé la partager en direct avec
tous mes collègues du Centre jeunesse pour que, comme
moi, tous aient envie de dire : La prévention, j’y participe!
Maxime Tremblay,
éducateur
RECRUTEMENT EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX
Réseau de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Par Marc-Antoine Tremblay
Conseiller en communication
La démographie est implacable. Avec le déclin des naissances, les départs massifs à la retraite, la main-d’œuvre
se fait rare, donc précieuse. Comment attirer et retenir les
employés compétents?
Dans le réseau de la santé et des services sociaux du
Saguenay–Lac-Saint-Jean, la planification de la maind’œuvre (PMO) est au cœur de nos préoccupations.
Soucieux d’apporter des solutions tangibles au défi que
représente, notamment, le recrutement de 1 700 personnes
par année, tous s’entendent sur la nécessité de se démarquer
et d’utiliser différentes stratégies d’actions pour attirer et
retenir les ressources afin que notre milieu soit en mesure
de répondre à des besoins toujours grandissants, au bénéfice
de notre population.
Plusieurs réalisations en PMO sont déjà en cours.
Par exemple :
• des activités régionales concertées de recrutement;
• des emplois d’été pour étudiants et des projets d’externat;
• des activités de partenariat avec le milieu de l’éducation;
• des programmes de soutien clinique en préceptorat;
• des projets locaux pour favoriser l’attraction, le
recrutement et la rétention;
• des processus de certification tels que Entreprise
en santé, Planetree.
Plus précisément, trois grandes réalisations ont marqué
l’année 2010-2011 :
• Nouveaux outils d’information sur le Web : le réseau a développé le portail Espace carrières et mis en place une page Facebook, pour aider au recrutement. Le site Internet a été visité par plus de 12 000 internautes et près de 2 000 curriculum vitae ont été envoyés en ligne depuis le début de l’année;
• Événement PMO régional : cet événement a réuni 125 personnes pour contribuer à la réalisation du plan d’action régional en PMO pour les trois prochaines années;
• Groupes de discussion en soins infirmiers : compte tenu des besoins importants en soins infirmiers et de la percep-
tion des jeunes face à cette profession, des étudiantes et étudiants en soins infirmiers des établissements d’enseignement ont été rencontrés pour une consultation sous
forme de groupes de discussion.
Nous avons présentement un réseau performant et dynamique, grâce à des gens passionnés et dévoués qui font en
sorte que notre région se démarque positivement dans la
province. Pour continuer dans la même voie dans le futur,
nous devrons disposer d’une main-d’œuvre qualifiée pour
répondre aux besoins du réseau et favoriser l’utilisation
optimale des compétences et des ressources humaines
disponibles.
Par les services et les soins directs qu’il offre à la population,
le personnel du réseau constitue sa principale ressource.
Le réseau en chiffres et en catégories d’emploi
Rappelons que le secteur de la santé et des services sociaux
au Saguenay–Lac-Saint-Jean compte sur le dévouement de
10 700 employés (81 % de femmes, 19 % d’hommes), dont la
moyenne d’âge est de 41 ans. D’ici les trois prochaines
années, 3 693 départs à la retraite sont projetés (36 % de
l’effectif), incluant tous les mouvements de main-d’œuvre.
Bien que la région tire bien son épingle du jeu, certaines
catégories d’emploi sont actuellement en vulnérabilité, par
exemple : infirmière technicienne, ergothérapeute, physiothérapeute, audiologiste, psychologue, orthophoniste,
nutritionniste, technologue en radiodiagnostic et pharmacien.
Tandis que d’autres catégories d’emplois sont en demande :
infirmière clinicienne, préposé aux bénéficiaires, travailleur
social et éducateur.
Visitez le portail d’offres d’emploi et d’informations du réseau
de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-SaintJean au : www.santesaglac.gouv.qc.ca
Nous embauchons
1 700 personnes
par année.
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Infoon
Formati
Votre profil de formation
Saviez-vous que votre profil de formation est disponible sur la
plate-forme Logibec Paie Web à partir de l’Intranet ?
Sous l’onglet formation, vous trouverez votre profil
« académique » et votre profil « continu ». Vous pouvez
donc faire imprimer cet écran si vous avez besoin de la liste
à jour de toutes vos formations suivies au Centre jeunesse.
Par Guylaine Bouchard,
agente de formation
Conseil multidisciplinaire
Je prends quelques minutes de votre temps pour
vous tenir au courant des travaux en cours de
l’exécutif du conseil multidisciplinaire.
Voici un rappel des objectifs du plan d’action :
Objectif #1 :
Être un vigile de la santé de la vie clinique au Centre
jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Objectif #2 :
Participer à toutes les actions permettant de vérifier
que les outils cliniques des processus d’intervention
cliniques soient utilisés.
Objectif #3 :
Promouvoir les rôles et responsabilités clarifiés de
chaque professionnel au Centre jeunesse du
Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Vos propositions et préoccupations cliniques sont
toujours les bienvenues.
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Nous amorçons déjà nos réflexions sur le thème de
la prochaine assemblée annuelle. Nous vous
rappelons le volet reconnaissance et l’importance
d’observer les activités de projets produits à travers
vos équipes de travail.
Lors de la dernière assemblée annuelle, dans les
évaluations, des demandes avaient été formulées au
sujet du conférencier. Le tout a été pris en considération et nous travaillons à vous proposer une
activité en ce sens. Dans les prochains mois, soyez
à l’affût, car il est possible que vous nous rencontriez
dans vos bureaux.
Au plaisir!
Lili-Claude Turcotte,
Présidente de l’exécutif
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Chronique
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CHRONIQUE INFORMATIQUE
Une fois votre travail terminé sous Windows, vous n’avez pas besoin de fermer votre ordinateur. Vous avez le choix entre
verrouiller l’ordinateur ou autoriser un autre utilisateur à ouvrir une session.
Vous pouvez sécuriser votre ordinateur en le verrouillant chaque fois que vous n’êtes pas devant et en définissant un écran
de veille protégé par mot de passe. Vous empêchez alors l’accès à votre ordinateur à des utilisateurs non autorisés. Vous
seul ou les membres du groupe « administrateurs » sur cet ordinateur, généralement un technicien informatique, pouvez le
déverrouiller.
Vous pouvez également définir un écran de veille afin qu’il démarre et verrouille automatiquement l’ordinateur chaque fois
que celui-ci est inactif pendant une période de temps donnée. Dans notre établissement, le temps d’inactivité est de
20 minutes.
VERROUILLER SON POSTE INFORMATIQUE
Pour verrouiller un ordinateur dans un environnement de domaine :
1. Appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR.
2. Cliquez sur Verrouiller l’ordinateur.
Windows affiche la boîte de dialogue Ordinateur verrouillé. Votre système est maintenant verrouillé, ce qui empêche
toutes les personnes sauf vous et un administrateur système de le déverrouiller et d’afficher les fichiers ou programmes
ouverts.
Remarque
Pour déverrouiller votre ordinateur, appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR, tapez votre mot de passe, puis cliquez sur OK.
FERMER UNE SESSION WINDOWS
Pour fermer une session Windows dans un environnement de domaine :
1. Appuyez sur CTRL+ALT+SUPPR.
2. Cliquez sur Fermer la session.
ou
1. Cliquez sur le bouton Démarrer.
2. Cliquez sur Fermer la session.
Lorsque vous fermez une session Windows, tous les programmes en cours d’utilisation sont fermés, mais l’ordinateur ne
s’éteint pas.
Remarque
Après la fermeture d’une session, un autre utilisateur peut ouvrir une session sans avoir à redémarrer l’ordinateur.
De plus, vous ne perdrez pas vos informations si un autre utilisateur éteint l’ordinateur.
19
MARATHON
Seule Irène
peut freiner Thériault
Par Sébastien Genest,
éducateur, Centre La Chesnaie
Pour une deuxième année consécutive, l’agent d’intervention
Frédéric Thériault s’est présenté dans une forme remarquable (plusieurs kilos en moins) au marathon de Québec qui se
tenait en août dernier. Malheureusement pour lui, l’épreuve
de 42 km a dû être annulée en raison du passage de la
tempête tropicale Irène qui déferlait sur le Québec à ce
moment-là. Frédéric a toutefois pu se consoler en participant
à l’épreuve du demi-marathon en y allant d’une excellente
performance. En effet, il a complété le parcours d’une
distance de 21 km en un peu plus d’une heure trente
minutes, se classant ainsi 366e sur un grand total de
4 500 coureurs. Bravo Fred, tu es un exemple de dépassement pour nous tous!
UN COMITÉ SOCIAL ACTIF
À JONQUIÈRE
Par Cécile Boily, agente administrative
Il se passe de belles choses
au bureau de Jonquière… À
l’occasion de l’Halloween, le
comité social avait organisé
un concours de la plus belle
porte décorée. En voici un
petit aperçu. Il y a des
talents de décorateur au
bureau de Jonquière!
La grande gagnante
fut la porte de
Sandra Brisson.
20
Halloween
FONDATION POUR
L’ENFANCE ET LA JEUNESSE
Souper gastronomique 2011
20 000 $
pour les jeunes
Pour une 4e édition, le 17 novembre dernier, au restaurant-école
La pomme d’Api du Centre de formation professionnelle de Jonquière,
200 convives ont pu à la fois déguster des mets raffinés préparés par
les étudiants et contribuer à la cause des jeunes les plus fragiles
de notre région.
Bravo au comité organisateur : Mme Carole Messaoudi, présidente
du C.A. de la fondation, Mme Lise Gauthier, directrice DRFTI,
M. Jean-Pierre Côté, responsable des activités de financement
à la fondation, Mme Brigitte Savaria, coordonnatrice ainsi qu’à tous
les administrateurs de la fondation qui ont contribué au succès
de ce souper.
Un grand merci, également, à M. Carl Dumas, directeur adjoint au
centre de formation professionnelle et à toute son équipe, pour son
appui et son engagement à notre cause.
BOURSE UQAC
FONDATION POUR L’ENFANCE
ET LA JEUNESSE
Il s’agit d’une bourse d’études de 1 000 $ attribuée
par l’Université du Québec à Chicoutimi selon les
recommandations du comité de sélection de la
Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Cette bourse
vise à encourager un jeune fréquentant le Centre
jeunesse à poursuivre des études universitaires.
Critères d’admissibilité :
• Recevoir des services du Centre jeunesse du
Saguenay–Lac-Saint-Jean.
• Fréquenter le cégep ou être en secondaire V
et prévoir fréquenter le cégep dans la prochaine année.
• Être en situation de réussite scolaire.
• Remplir tous les champs du formulaire de mise en candidature et l’acheminer avant la date limite au siège social de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse.
Critères de sélection :
• Cheminement personnel du jeune (motivation,
mobilisation, comportement).
• Cheminement scolaire du jeune (intérêts
pour études supérieures).
Vous connaissez un jeune
pour qui ça ferait la différence…
Soumettez sa candidature avant le 31 janvier 2012.
Le formulaire est disponible dans l’Intranet
du Centre jeunesse sous l’onglet fondation.
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GILLES AUCLAIR
Technicien
en bâtiment
YANNICK SAVARD
Journalier
JEAN-DANIEL
TREMBLAY
Agent
d’intervention
JONATHAN DOYLE
Journalier
VALÉRIE NAUD
Agente
administrative
Bienvenue
parmi nous…
ILS ONT PRIS LEUR RETRAITE...
Nom
Titre d’emploi
Date départ
Michel St-Gelais
Éducateur
Bureau de Jonquière
2011 -11-11
Célyne Gravel Surveillante de nuit
Centre Saint-Georges
2011-11-30
Paulette Pedneault
Agente de relations humaines
Bureau de Chicoutimi
2011-12-02
Claire St-Gelais Surveillante de nuit
Centre Saint-Geroges
2011-12-18
23
Anniversaires de service
Années
de service
Nom
Prénom
Titre d’emploi
Port d’attache
Date d’entrée
en fonction
35
VILLENEUVE
SERGES
Agent de relations humaines
Chicoutimi
1977-01-24
35
DESBIENS
LOUISE
Technicienne en administration
DRFTI
1977-01-24
35
MORIN
RACHEL
Agente administrative
DRFTI
1977-03-26
30
LADOUCEUR
DIANE
Éducatrice
Chibougamau
1982-01-22
25
Gaudreault
Gina
Chef de service / Services régionaux
Chicoutimi
1987-03-03
20
LIZOTTE
ANDRE
Ouvrier, entretien général
Centre La Chesnaie
1992-01-08
15
DUFOUR
DOMINIQUE
Spécialiste en activités cliniques
Roberval
1997-03-10
15
BEAUPRE
NATHALIE
Réviseure
Roberval-Dolbeau
1997-03-10
10
RENAUD
NADINE
Agente de relations humaines
Chicoutimi-Alma
2002-01-21
10
BEAUMONT
KATHY
Avocate
Chicoutimi
2002-03-11
10
GAUDREAULT
JEAN-FRANCOIS
Éducateur
Centre Saint-Georges
2002-03-14
10
CANTIN
SANDRA
Agente de planification recherche
DDPQ
2002-03-18
10
GIRARD
SYLVIE
Agente de relations humaines
Chicoutimi
2002-03-18
10
PERRON
ALEXANDRA
Éducatrice
Centre Saint-Georges
2002-03-19
10
NORMANDIN
KARINE
Éducatrice
Centre Saint-Georges
2002-03-19
10
PEARSON
NATHALIE
Agente de relations humaines
Jonquière
2002-03-27
Rédaction
Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la direction du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean et se présente sous deux formats :
un bulletin papier et un bulletin électronique en format PDF.
L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin. Les personnes intéressées à présenter un article doivent
le faire en s’adressant à l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse
du Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.ca.
Les personnes intéressées à recevoir L’Écho-Centre par courriel, gratuitement, peuvent en faire la demande
directement auprès de l’éditrice à l’adresse : [email protected]
Éditrice : Brigitte Savaria
Agente administrative à la correction : Karine Morissette
Prochaine date de tombée : 24 février 2012
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