Pour en savoir plus sur les projets phare du Centre Inra de Dijon

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Pour en savoir plus sur les projets phare du Centre Inra de Dijon
Pour en savoir plus sur les projets phare du Centre Inra de Dijon Les projets phares de l’UMR CSGA (Opaline, HabEat, TeRiFiQ) ‐
OPALINE (Observatoire des Préférences Alimentaires du Nourrisson et de l’Enfant) Financé par INRA, l’INSERM, le Conseil régional, le CNRS et des mécènes industriels (Blédina, Cedus, Nestlé) et labellisé par VITAGORA, OPALINE (Observatoire des Préférences Alimentaires du Nourrisson et de l'Enfant) est un programme de recherche publique qui a pour but de comprendre la formation du goût chez les enfants. Pour ce faire, OPALINE privilégie 3 axes d’études : les expositions sensorielles prénatales et postnatales, la réactivité olfactive et gustative et enfin, l’influence du contexte familial. Ce programme réunit 7 équipes de recherche aux compétences complémentaires (sciences du goût, comportement alimentaire, éthologie, pédiatrie, psychologie, sociologie). En observant une cohorte de plus de 300 couples mère‐enfant (de 0 à 2 ans), OPALINE a mis en évidence les facteurs qui expliquent la variabilité des préférences alimentaires chez l’enfant. Là où les études sur l’alimentation des bébés portent sur les qualités nutritionnelles, OPALINE innove en axant sa recherche sur les aspects hédoniques et sensoriels de leur alimentation. L’Observatoire a permis de mettre à jour le rôle de l’expérience (perceptions gustatives et olfactives) dans les préférences alimentaires, mais aussi celui de l’environnement alimentaire (pratiques éducatives parentales). Face au succès d’OPALINE et à ses résultats innovants, le projet d’étude se poursuit aujourd’hui en étudiant les préférences alimentaires des enfants jusqu’à 8 ans. Une histoire de goût qui s’écrit aujourd’hui à l’international. Liens : www.opaline‐dijon.fr ‐
HabEat Lancé en janvier 2010, porté par l’UMR CSGA et labellisé par le pôle de compétitivité VITAGORA, HabEat (Determining factors and critical periods in food habit formation and breaking in early childhood : a multidisciplinary approach) est un projet européen qui réunit 11 partenaires dont le CSGA. Il a pour objectif de mieux comprendre les périodes et les mécanismes clés dans la formation des préférences alimentaires chez l’enfant, depuis la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans. Grâce à des cohortes d’enfants de 4 pays européens, la Grande Bretagne, la France, le Portugal et la Grèce, le projet associe des pays du nord et du sud de l’Europe, qui ont des habitudes alimentaires et des pratiques de diversification alimentaire différentes. À Dijon, l’équipe du CSGA a en charge les enfants les plus jeunes, à la période de diversification alimentaire. L’étude est menée selon deux axes : les mécanismes clés de l’apprentissage (enfants de 6 mois à 2‐3 ans) et de nouvelles stratégies pour observer s’il est possible au‐delà de 3 ans et jusqu’à 5 ans de faire disparaître les mauvaises habitudes alimentaires précédemment mises en place. À l’horizon 2013‐2014, les résultats du projet HabEat permettront de définir de nouvelles recommandations en matière de pratiques alimentaires chez le jeune enfant. Celles‐ci seront adressées aux professionnels de la petite enfance mais aussi aux industriels du secteur agroalimentaire. Lien : http://www.habeat.eu ‐
TeRiFiQ Initié en janvier 2012 et coordonné par le CSGA, le programme européen TERIFIQ associe 16 partenaires. Il vise à une réduction significative du sel, du gras et du sucre dans différents aliments (fromages, viandes, charcuterie, produits panifiés et plats cuisinés). Sur les 4 années du programme, trois seront consacrées à la recherche et la dernière année consistera à son application industrielle avec les partenaires adhérents. L’équipe du CSGA travaillera sur l’association gras/sucre dans les gâteaux et sur l’association gras/sels dans les sauces. L’étude sera axée sur les mécanismes en action lors de la mise en bouche et visera à identifier quels arômes pourraient être employés pour diminuer le sel ou remplacer la matière grasse dans l’alimentation. Grâce à ces substituts alimentaires et ces nouvelles formulations, transférables à l’échelle industrielle et aux activités de plusieurs PME de différents pays européens, des solutions innovantes allant dans le sens d’une lutte contre l’obésité ou les problèmes cardio‐vasculaires seront apportées. Lien : http://www.terifiq.eu/ Les projets phares en Agroécologie (EcoFINDERS, ECOFUN, ANAEE‐S, PeaMUST, PHENOME) ‐
EcoFINDERS Coordonné par l’INRA, le projet européen EcoFINDERS (Ecological Function and Biodiversity Indicators in European Soils) réunit 23 partenaires de 10 pays européens ainsi que la Chine. Il regroupe différentes expertises dans les domaines de l’écologie, la biodiversité, l’économie environnementale, la modélisation, la bio‐informatique et les bases de données. Initié en 2011 pour une durée de 4 ans, ce projet vise à proposer des bio‐indicateurs de l’état de fonctionnement des sols et des méthodes pour caractériser leur biodiversité et leurs fonctions. Ses objectifs principaux sont une meilleure connaissance de la biodiversité et de sa traduction en services éco‐systémiques selon le mode d’usage des sols ; élaboration de bio‐indicateurs de l’état et du fonctionnement biologique des sols, méthodes pour caractériser la biodiversité et ses fonctions ; enfin, évaluation de la valeur ajoutée de l’utilisation de ces bio‐indicateurs et de l’application de stratégies promouvant des services éco‐systémiques. Lien : http://ecofinders.dmu.dk/ ‐
ECOFUN‐MICROBIODIV Initié en août 2010, ce projet a pour objectif de développer et d’évaluer des outils innovants, afin d’estimer l'impact éco‐toxicologique des pesticides à faible dose, utilisés dans l'agriculture (herbicide sulfonylurée), sur la biodiversité microbienne des sols fonctionnelle. ECOFUN est fondé sur une approche interdisciplinaire menée à différentes échelles, de la serre à la parcelle. L'impact éco‐toxicologique des désherbages chimiques sera estimée à l'aide des méthodes standard visant à étudier la taille, la diversité et l'activité de la microflore du sol. Ce projet interdisciplinaire fournira de nouvelles connaissances sur l'impact éco‐toxicologique des pesticides à faible dose sur la biodiversité fonctionnelle microflore du sol. Lien : http://www4.inra.fr/ecofun_microbiodiv ‐
ANAEE‐S Vaste projet européen, lancé par l’INRA et le CNRS en novembre 2012, le programme ANAEE‐S (Analysis and Experimentation on Ecosystems) a pour but d’analyser et de prédire l’évolution des écosystèmes. Il réunit 12 pays européens et consiste à mettre en place en Europe un réseau d’infrastructures qui réunit des plateformes d’observation, d’analyse et de modélisation des écosystèmes continentaux, terrestres et aquatiques. Son objectif ? Détecter, analyser et prévoir l’évolution de ces écosystèmes, face aux changements environnementaux globaux, pour définir des techniques de gestion appropriées et développer une biologie intégrée des systèmes. La plateforme GENOSOL est impliquée sur la thématique en microbiologie environnementale et le SOERE « lacs alpins » (Systèmes d’Observation et d’Expérimentation pour la Recherche en Environnement) sur celle de l’écosystème des lacs. ANAEE‐S est une plate‐forme expérimentale unique en Europe dédiée aux écosystèmes, qui aura un impact majeur sur les futures orientations en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement. ‐
PeaMUST PeaMUST (Adaptation Multi‐STress et Régulations biologiques pour l’amélioration du rendement et de la stabilité du pois protéagineux) a pour objectif de développer de nouvelles variétés de pois et d’optimiser leurs interactions avec les micro‐organismes symbiotiques du sol pour stabiliser le rendement et la qualité des graines de pois, dans un contexte de changement climatique et de réduction de l’usage des pesticides. Grâce aux technologies de séquençage, génotypage et phénotypage à haut débit, PeaMUST permettra d’aborder le défi de l’augmentation de la tolérance aux stress multiples. Le projet apportera des solutions innovantes en sélection génomique et fournira de nouveaux outils et des résultats innovants, tels que le clonage de gènes de résistance, une meilleure compréhension de l’impact sur la tolérance aux stress des interactions entre la plante et ses organismes et l’identification des régions du génome impliquées dans la stabilité du rendement. ‐
PHENOME Le projet PHENOME a pour but la création du Centre français de phénomique végétale avec des méthodes innovantes pour mieux caractériser des panels de génotypes des différentes espèces cultivées. Cet ensemble d’équipements de haute technologie et de plates‐formes expérimentales avec des serres automatisées, permettra d’acquérir des données biologiques en quantité et en qualité, jusqu’ici inégalées sur la diversité génétique et l’adaptation des plantes à des conditions variées, afin de détecter des nouveaux gènes d’utilité agronomique. La nouvelle plate‐forme de phénotypage, PPHD, sera l’un des piliers de ce nouveau dispositif. Les projets phares de l’Écologie des écosystèmes aquatiques et microbiens ‐
ANAEE‐S Vaste projet européen, lancé par l’INRA et le CNRS en novembre 2012, le programme ANAEE‐S (Analysis and Experimentation on Ecosystems) a pour but d’analyser et de prédire l’évolution des écosystèmes. Il réunit 12 pays européens et consiste à mettre en place en Europe un réseau d’infrastructures qui réunit des plateformes d’observation, d’analyse et de modélisation des écosystèmes continentaux, terrestres et aquatiques. Son objectif ? Détecter, analyser et prévoir l’évolution de ces écosystèmes, face aux changements environnementaux globaux, pour définir des techniques de gestion appropriées et développer une biologie intégrée des systèmes. La plateforme GENOSOL est impliquée sur la thématique en microbiologie environnementale et le SOERE « lacs alpins » (Systèmes d’Observation et d’Expérimentation pour la Recherche en Environnement) sur celle de l’écosystème des lacs. ANAEE‐S est une plate‐forme expérimentale unique en Europe dédiée aux écosystèmes, qui aura un impact majeur sur les futures orientations en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement.