Journal 35, septembre 2009 - Association québécoise en Allemagne

Transcription

Journal 35, septembre 2009 - Association québécoise en Allemagne
Association québécoise en Allemagne
Freundeskreis Québec-Deutschland
Journal de l’AQA
No. 35 - Septembre 2009
!
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r
Bonne
Mot de la présidente
page 2
Société
pages 3 - 5
Spécial Destinations de rêve
pages 6 - 7
Voyages
page 7 - 13
Eckkneipe - Die
Wirtschaftsecke
page 14 - 20
Activités de l’AQA
page 21 - 22
À l’agenda
page 23
Nos annonceurs
page 24
Mot de la présidente
Il me semble que lors de ces
séjours, seul le passé arrive à
m'ancrer : la maison familiale, la
famille, les amis et les vieilles
histoires. J'ai l'impression que
ma famille, mes amis et moi,
nous sortons tous de notre traintrain et nous nous retrouvons
dans une bulle intemporelle flottant au-dessus du quotidien.
Je fais pourtant quelques
efforts pour ne pas être complètement débranchée. J'écoute
Christiane Charette en baladodiffusion tout l'hiver... Je m'informe auprès de mes proches...
Je suis aussi abonnée à Québec
Info. Ma bulle n'est quand même
pas si hermétique!
Et quand j'arrive au Québec,
mes amis me mettent à jour autant que possible! - dans cette
bulle flottante. J'ai parfois l'impression qu'il n'en manque plus
beaucoup pour la faire crever,
pour toucher le sol, et faire un
www.aqa-online.de
Pour le journal, j'aimerais
essayer de faire éclater la bulle
pour quelques instants. Au cours
de quelques lignes, une personnalité québécoise nous ramènera sur la terre natale pour
nous raconter un aspect du
Québec! Une sorte de «Le
Québec vu par...». Et pour commencer cette série, j'aimerais
vous présenter une copine qui
fait de la musique. Vous trouverez donc dans ce journal une
interview
avec
Catherine
Durand.
Et de mon côté, histoire de
flotter en douceur, je vais me
remettre à lire des romans québécois... et j'attendrai une autre
rencontre de l'AQA pour m'aider
à «retrouver le nord»!
Natacha Lafleur
Bienvenue à nos nouveaux
membres
Monique Bergeron (Sömmerda),
Marie-Josée Laliberté (Candiac,
QC),
Catherine
Bryden
(Munich), François Baril et
Kathrin Rhode (Leipzig), Ludovic
Basset (Boccum)
Am Rinkenthal 24
59939 Olsberg
Tél : 02962 / 975 955
www.aqa-online.de
AQA
Et voilà que j'ai parfois l'impression de perdre le nord. Et
ce, au moment même où je me
retrouve au Québec. J'arrive en
effet d'un autre été passé à
Montréal. Je n'y étais pas allée
depuis deux ans et beaucoup de
choses, comme à chaque visite,
ont changé. Le paysage a pris
d'autres allures, on parle de
gens et d'événements que je ne
connais pas, l'univers télévisuel
m'est complètement étranger,
les chansons populaires ne
résonnent absolument pas dans
ma tête... Je suis déconnectée,
déboussolée.
petit bout de chemin avec eux.
Ce sont les moments que j'apprécie le plus. Mes amis prennent une pause de leur quotidien, me rejoignent sur mon
vaisseau spatial et m'expliquent
ce que je vois, ce que j'entends.
Et voilà que j'ai l'impression d'y
être. La bulle est sur le point
d'éclater et je me fais croire
quelques instants que j'ai encore
ma place dans mon Québec
natal. Et je sais bien que ce n'est
qu'un leurre - mais ça fait quand
même un petit chaud au coeur!
Oder?
Heidelberger
Volksbank
Compte : 46 00 35 00
BLZ : 672 900 00
Le montant de la cotisation annuelle est de
20,00 € par personne et
de 30,00 € par
couple/famille.
Comité exécutif
on prem i e r
mot…
mon
quatorzième
automne
en
Allemagne…
ma
huitième
rentrée
scolaire
comme
prof en Allemagne... Voilà pour
moi différentes façons de ponctuer le temps qui passe. Ce sont
mes repères qui jonchent les
mois, les années et qui agissent
un peu comme boussole...
Présidente:
Natacha Lafleur
Vice-présidente:
Anne-Christine Loranger
Secrétaire:
Bernise Rivière
Trésorière:
Stephanie Weil
Adjointe:
Doris Hippeli
Journal
M
Rédaction et
mise en page:
Doris Hippeli et
Stephanie Weil
En soumettant vos
articles, vous reconnaissez que l'AQA a le
droit de les reproduire
en tout ou en partie et
de quelque manière
que ce soit. Veuillez
noter que l'AQA ne
cautionne pas les opinions exprimées.
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 2
Société
Un nouveau mandat
Par Marc Lalonde
D
'abord, laissez-moi féliciter Natacha pour son
élection à la présidence de
l'AQA.
Ensuite, permettez que je
vous parle de mon nouveau
mandat, soit celui de représentant élu au Conseil des étrangers
de
la
ville
de
Dresde
(Ausländerbeirat). Le 7 juin dernier, j'ai exercé le seul droit de
vote dont je dispose au pays et
placé trois croix, comme me
l'autorise la loi allemande, à côté
À la mémoire des
troupes allemandes
Par Doris Hippeli
R
evenons brièvement au
passé. Nous sommes en
1775. Les Américains sont en
pleine révolution d’indépendance. Montréal – et le pays tout
entier – croule sous les attaques
des révolutionnaires. Le Canada
est sur le point de devenir la 14e
colonie américaine. L'Angleterre
et la France sont en guerre et le
roi d'Angleterre, George III, n'a
plus de soldats à sa disposition.
À bout de ressource, il se tourne
vers les Allemands avec qui il a
des liens de sang. Un an plus
tard, il envoie 10 000 soldats au
Canada. Les troupes allemandes
réussissent à repousser l'envahisseur.
Sept ans plus tard, en 1783,
www.aqa-online.de
de mon propre nom! 17 candidats originaires de 16 pays
étaient en lice pour les 11 sièges
alloués aux étrangers - les 9
autres étant partagés entre les
différents
partis
politiques
représentés au Conseil municipal.
Malheureusement, la participation électorale fut très décevante : seulement 1 304 personnes sur les 16 136 éligibles
ou un maigre 8 %. J'ai reçu 205
votes et donc terminé 7ème, ce
qui m’assure d'une place au
Conseil. Les autres élus viennent
de la Grèce, de l'Espagne, du
Chili, de la Grande-Bretagne, de
la Turquie, de l'Ukraine, de la
Chine, de la Russie et deux de
l'Azerbaïdjan.
La
première
assemblée s'est tenue le 2 septembre dernier.
Avec mes collègues, je vais
poursuivre la lutte pour nos
droits, entre autres celui de pou-
c'est la fin de la guerre. Les soldats allemands sont démobilisés. Faute de billet de retour, 2
400 soldats s'établissent au
Canada dont 1 400 au Québec.
Ils s'intègrent si bien aux habitants que peu de descendants
soupçonnent leurs origines.
Ainsi, Koch est devenu Caux;
Besserer, Besré; Maher, Maheu
tandis que Zimmerman et Stein
se
sont
transformés
en
Carpentier et Stone.
voir voter au niveau municipal. À
cette fin, j'ai utilisé le slogan de
la révolution américaine : «No
taxation without representation»! Il faudra aussi se battre
pour assurer le financement des
programmes visant à favoriser
l'intégration, par exemple, offrir
des cours d'allemand et des
séances d’information pour les
étrangers. La vigilance face à
l'extrême droite, surtout à l'est,
demeure un thème qui m'est
cher. Finalement, je me suis
donné comme mandat personnel
celui de mieux faire connaître le
Conseil, inconnu et donc ignoré
par plusieurs.
En passant, pratiquement toutes les grandes villes allemandes
ont de tels conseils, alors n'hésitez pas à vous y présenter afin
de mieux défendre vos intérêts.
Habituellement, les élections ont
lieu en même temps que celles à
la mairie.
construction de la citadelle temporaire.
Revenons maintenant au présent. Afin de rendre hommage
aux troupes allemandes, la ville
de Québec s'est depuis la fin
août dotée d'une plaque commémorative qui souligne leur
contribution et leur héritage. Le
saviez-vous, c'est d'ailleurs à
eux qu'on doit notre sapin de
Noël!
C'est
dans
l'essai
«Les
Mercenaires
allemands
au
Québec» publié en 1984 et
réédité en 1997 que l'historien
Jean-Pierre Wilhelmy relate
cette période peu connue parmi
nous. Il raconte également que
les soldats étaient non seulement sur les champs de bataille
mais aussi présents aux postes
frontaliers, à la réfection des
murs de Québec et à la
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 3
Société
Bienvenue dans la
bulle avec ...
Catherine Durand
Par Natacha Lafleur
D
ans cette rubrique, il
s'agit de créer un pont
entre nous, les expatriés québécois en Allemagne et le Québec.
Une personnalité nous remet à
jour sur le Québec d'aujourd'hui
en nous racontant ce qui a
changé dans son domaine au
cours des dernières années. Un
regard exclusif donc sur un
aspect du Québec.
Natacha: Comme certains
d'entre nous ne te connaîtront peut-être pas, est-ce
que tu pourrais te présenter
brièvement?
jourd'hui, l'offre est beaucoup
plus grande qu'avant. Peut-être
à cause de la facilité plus grande
qu'ont les gens d'enregistrer
eux même leur musique et de la
diffuser. On sent vraiment un
bouillonnement de la musique
au Québec, et de plus en plus
d'artistes font une musique vraiment intéressante, qui sort des
sentiers battus.
Aussi, je trouve qu'on voit et
entend de plus en plus de filles
auteures-compositrices-interprètes. Pour moi, je trouve que
c'est une bien belle nouvelle!
Bref, la scène musicale n'a
jamais été aussi belle, intéressante et diversifiée que maintenant!
Natacha: Qu'est-ce qu'on a
côté musical au Québec
aujourd'hui, qu'on n’avait
pas il y a 20 ans?
Catherine: Ben justement,
beaucoup plus de filles auteures-compositrices interprètes!
Catherine: Je suis auteurecompositrice interprète depuis
maintenant 11 ans. J'ai fait 4
albums, et plusieurs de mes
chansons sont passées à la
radio. J'ai la chance de gagner
ma vie avec mes chansons.
C'est très précieux, ça. J'ai aussi
écrit pour d'autres interprètes,
et fait des centaines de spectacles, partout en province.
Récemment, j'ai fait les premières parties de Francis Cabrel,
lors de sa tournée au Québec.
J'ai fait paraître il y a un an mon
4e album, Cœurs Migratoires.
Natacha: Certains Québécois
vivant en Allemagne n'ont
même pas connu les Colocs.
Comme tu es musicienne,
est-ce que tu pourrais
essayer de résumer comment la scène de la chanson
et de la musique a changé au
Québec au cours des dernières années?
Catherine: Je trouve qu'auwww.aqa-online.de
Et on prend plus de risque
qu'il y a 20 ans. La musique est
beaucoup plus diversifiée, moins
calquée sur ce qui se fait ailleurs. Plus unique.
bénéfique pour moi. J'aime
beaucoup voyager, mais j'avoue
que Montréal est vraiment ma
ville. Je ne me vois pas vraiment
vivre ailleurs qu'ici. Je trouve
qu'il y a tout, culturellement,
gastronomiquement. La ville est
ni trop grande, ni trop petite.
Natacha: Tu aurais un petit
mot à dire aux Québécois
vivant en Allemagne?
Catherine: Je vous trouve bien
courageux de vivre comme ça,
loin de votre Québec natal. Par
contre, je peux comprendre que
par différentes circonstances, on
décide d'aller habiter ailleurs.
Pour avoir déjà habité en
Allemagne, je sais que c'est un
pays formidable.
Alors profitez bien du temps
qui passe.
Je remercie Catherine pour sa
générosité.
Si vous voulez en savoir plus
sur cette musicienne unique,
voici l'adresse de son site
Internet:
www.catherinedurand.com
Natacha:
Un
expatrié
retourne
au
Québec
aujourd'hui après une longue
absence. Qu'est-ce qu'il doit
absolument aller voir? Un
lieu qui te plaît ou te fascine.
Catherine: Comme je suis
montréalaise jusqu'au bout des
ongles, je dirais d’aller faire un
tour dans le Mile-End, manger
des bagels sur Fairmount. C'est
un des plus grands classiques de
Montréal, et je ne me lasserai
jamais. Et arrêter de chercher
des chocolats chez Geneviève
Grandbois, dans la rue SaintViateur.
Natacha: Pourrais-tu t’imaginer vivre à l’étranger –
t’expatrier? Pourquoi?
Catherine: J'ai déjà vécu à
l'étranger plus jeune, et c'est
une expérience qui a été très
Bibliothèque québécoise à Paris
La Bibliothèque Gaston-Miron
est située dans les locaux de la
Délégation générale du Québec
à Paris.
Les passionnés du Québec, étudiants, chercheurs et grand
public, peuvent y trouver quantité de documents notamment
sur la littérature nationale, la
culture, l'histoire, les sciences
sociales, la diversité culturelle et
les relations France-Québec.
http://bgm-paris.banq.qc.ca
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 4
Société
La mort à distance
Par Patrick Thibeault
N
ous qui vivons à l'étranger, nous avons fait un
choix qui comporte certaines
conséquences.
De mon côté, la plus douloureuse est définitivement celle
d'être loin de la famille. Surtout
quand un de ces membres
tombe malade. Et plus le temps
avance, plus les gens vieillissent
et deviennent plus fragiles.
Mon frère était atteint d'un
cancer sans espoir depuis un
certain temps. Nous savions
tous que son temps était
compté. Sa maladie est allée en
se dégradant au cours des derniers mois. Heureusement, il y a
les courriels pour rester en
contact (dans certaines situations, on écrit mieux que l'on
parle).
Je suis
allé
au
Québec à
plusieurs
reprises;
vite
fait,
du jeudi au
dimanche,
dans
un
bon vieux
AC
871.
J'habitais
dans
un
motel
à
T r o i s Rivières pour ne pas déranger
personne car je restais à l'heure
d'ici. Je me réveillais donc vers 2
heures le matin.
Ceci m'a permis de réaliser
que, malgré les 132 chaînes de
télévision, il n'y a vraiment rien
d'intéressant la nuit sauf de
regarder rentrer la jungle vers 3
heures du matin. Être dans un
motel sans ma douce et dans
ces circonstances était déprimant.
Voyant son état se dégrader
mais étant toujours obligé de
rentrer car j'ai aussi une femme,
des enfants et un travail, ces
départs étaient toujours lourds,
www.aqa-online.de
ne sachant jamais si on se reverrait ou pas. Toute la famille restait près de lui, tous, sauf moi
qui devais repartir. Pas chic. Évidemment, tout le monde était
compréhensif mais quand on
n'est pas là, on n'est pas là.
Après
plusieurs
fins
de
semaine de ce genre, très épuisantes, nous avons décidé de
prendre comme prévu nos
vacances en Égypte. C'est peu
après notre arrivée que j'ai eu
l'appel me disant d'arriver au
plus vite. Plus facile à dire qu'à
faire.
De
Hurghada
à
Shawinigan, le voyage est long 23 heures de voyage. Lorsque je
suis arrivé avec mes sandales et
mon bronzage, il était malheureusement trop tard. Lorsqu'il
est parti, toute la famille était
autour du lit. Tous, sauf moi.
Je raconte ceci parce que c'est
finalement ce qui peut nous arriver à tous, nous qui vivons au
loin.
On
fait
nos
«smattes»
avec notre
chocolat et
n o t r e
b o n n e
bière, mais
on
n'est
plus
là,
définitivement pas
là. Loin des
yeux n'est
pas nécessairement loin des cœurs, mais
c'est loin quand même. J'ai l'arrogance de penser que les gens
sont restés comme ils étaient
lorsque j'ai quitté le Québec
alors que nous évoluons tous.
On change. Certains contacts
resteront pour toujours d'autres
s'éloigneront au fil du temps;
c'est la vie. C'est là que l'on se
rend compte de l'importance
d'avoir une famille, qui est généralement là, qui nous prend tel
que nous sommes, qui est toujours un peu dans une certaine
attente, un mince espoir que l'on
revienne.
Le saviez-vous ?
HEC Montréal au palmarès
Le programme MBA de l'École
des
Hautes
Études
Commerciales (HEC) figure pour
la quatrième fois consécutive au
palmarès biennal des meilleurs
MBA hors États-Unis du magazine économique Forbes. Avec
une
dixième
place,
HEC
Montréal est la seule école en
Amérique à s'y retrouver. La
onzième place est détenue par
l'Université McGill qui déloge
ainsi les États-Unis.
Rappelons que HEC Montréal
est la plus ancienne école de
commerce et d'administration
au Canada. Fondée en 1907, elle
est autonome et n'a aucun lien
avec une université. L'Église, qui
au moment de sa création
contrôlait les universités, s'est
farouchement opposée au projet, tentant aussi de décourager
les étudiants qui voulait s'y inscrire. Son premier directeur
était Auguste-Joseph de Bray,
un jeune professeur belge de 33
ans.
Prix Femina
Le prochain lauréat du prix
Femina sera désigné le 28 septembre à Paris. Ont été retenus
Dany Laferrière et Catherine
Mavrikakis pour leurs romans
L'énigme
du
retour
(Boréal/Grasset) et Le ciel de
Bay City (Héliotrope/Sabine
Wespieser), qui leur ont valu
d'excellentes critiques. Neil
Bissoondath, écrivain d'expression anglaise qui vit et enseigne
à Québec, a été sélectionné
dans la catégorie "romans
étrangers" pour Cartes postales
de l'enfer (Boréal/Phébus).
C'est beau et triste.
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 5
Spécial: Destinations de rêve
Quelle est votre destination vacance de rêve ? Dites-nous aussi pourquoi et si vous
avez déjà réalisé ce projet ? Si non, prévoyez-vous le faire prochainement ?
Hélène Bernatchez
Danielle Neuhaus
D
M
a destination de rêve est
Eleuthera
aux
Bahamas, pour ses plages de
sable rose et la mer turquoise!
Je ne sais pas quand je pourrai
y aller, mais c'est sur ma liste!
Sinon, j'ai déjà réalisé mon rêve
d'Écosse l'an dernier et celui
d'Irlande cette année!
Natacha Lafleur
I
l y a quelques années, nous
avons commencé à faire du
camping lors de nos voyages au
Québec. Comme destination,
nous avons choisi un parc de la
Sépaq (Société des établissements de plein air du Québec),
puis un deuxième... Nous adorons cette formule et c'est pourquoi je me suis donné comme
objectif de faire le tour du
Québec au fil des parcs de la
Sépaq.
Ces parcs sont en général situés
sur les plus beaux sites naturels
du Québec. Il y a donc de merveilleux paysages à voir et ce qui
est aussi très intéressant, c'est
qu'en été, des activités de
découverte de la faune et de la
flore y sont offertes - presque
toutes gratuites - par des guides
compétents.
structure de bois élevée derrière un rideau noir opaque),
d'une cuisine (incluant casseroles et vaisselle) et d'une table
(et chaises!) pour 4 à 6 personnes. Elles sont idéales pour des
voyageurs outremer qui ne peuvent transporter tout leur équipement de camping.
En plus, les enfants adorent les
vacances en camping. Ils participent avec enthousiasme aux
activités (hourra en français!)
qui sont très bien conçues pour
les enfants de tous les âges - les
adultes y trouvent aussi leur
compte!
Il faut réserver son terrain /
Huttopia à l'avance car la
demande est très forte pour nos
parcs nationaux! Et voilà... je
me demande juste combien de
temps il me faudra pour faire le
tour!
www.sepaq.com
epuis ma tendre enfance,
quand j'ai commencé à
jouer du piano et à devenir très
rêveuse en écoutant la musique
de Chopin, je rêve d'aller à
Majorque, cette île où il a passé
un hiver plutôt infernal avec son
amante Georges Sand. Ce fut
pour moi un choc culturel quand
mon mari allemand m'a expliqué
que cette île était à ses yeux la
«Putzfrauinsel», l'endroit où les
gros épais vont passer leurs
vacances, un peu l'équivalent de
la Floride pour les Québécois!
Mais après toutes ces années,
j'ai enfin réussi à le convaincre.
Ah, le regard étonné de la
madame de l'agence de voyage
hollandaise quand je lui spécifié
que je ne voulais pas courir les
plages touristiques pour buveurs
de bière teutons, mais aller me
perdre dans un vieux cloître désaffecté,
la
chartreuse
de
Valdemosa, où le pauvre Chopin
a passé un hiver à cracher ses
poumons et à composer ses
magnifiques préludes pendant
que Georges scandalisait tout le
monde en s'habillant en homme,
fumant des cigares, écrivant des
histoires peu recommandées par
l'Église Catholique, et commettant un adultère affiché avec son
Frédéric!
C'est bien sûr aujourd'hui un
endroit agréable et accommodé
au confort des touristes un peu
originaux.
Depuis deux ans dans les parcs:
on peut louer des tentes
Huttopia. Ce sont de grandes
tentes montées pour la saison
sur une structure de bois. Elles
sont équipées d'une zone dodo
(4 matelas en rangée sur une
Et cette année, mon anniversaire tombe pendant les vacances de la Toussaint des enfants,
alors c'est je que me fais offrir
en cadeau.
Marc Lalonde
A
près avoir voyagé pas mal
partout en Europe de
l'Ouest et avoir vu une bonne
partie de l'Est, j'aimerais entreprendre une expédition dans le
Sahara. Cela devra attendre
quelques années probablement,
mais c'est définitivement un de
mes rêves.
www.aqa-online.de
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 6
Spécial: Destinations de rêve
Stephanie Weil
D
as
Land
Amariusque
Admare ist mein persönliches Traumreiseziel. Es ist von seiner Lage zwischen zwei großen
Gewässern geprägt und bietet eine
unglaubliche Vielfalt der Natur. Die
ausgedehnten Wälder, die großen
Seen und die monumentalen Berge
ermöglichen Naturerlebnisse, wie
sie auf der Welt einzigartig sind.
Die Menschen sind geprägt von einer wundervollen Mischung aus
Warmherzigkeit und Pragmatismus, die es jedem Fremden leicht
macht, Freundschaften zu schließen.
Ich war mehrfach in diesem wundervollen Land, zum Studium und
zum Arbeiten, im Osten und im Westen, und mein Wunsch, es wieder zu besuchen, wird mit jedem Tag stärker. Ein Traumziel, das ich
nur jedem empfehlen kann.
PS: Der Landesname wird häufig auch folgendermaßen geschrieben:
A mari usque ad mare
Klaus Grewer
M
ein Traumziel ist eine Straße, eine dünnes schwarzes
Asphaltband, das mich auf meinem Motorrad durch die
Landschaften führt.
Die Straße lässt mich die Kühle und den Duft des Waldes im eigentümlichen Sinne des Wortes wahrhaft erfahren. Sie zeigt mir die
monumentale Größe der Berge, indem sie mich zu immer neue
Kehren führt, an denen ich meine Richtung immer wieder ändern
muss, als ob ich mein Handeln überprüfen sollte, um meinem Ziel,
dem Gipfel, näher zu kommen. Die Straße weht mir den Wind des
Meeres ins Gesicht und hüllt mich ein in den Duft des Salzwassers.
Sie reflektiert die Kraft der Sonne und umgibt mich mit dem wohligen Gefühl schützender Wärme.
Die Straße verschafft mir den Überblick über die Weite der Landschaft
und zeigt mir ihre atemberaubend
schönen Aussichtspunkte. Sie verbindet mich in kurzer Zeit mit all
diesen wunderbaren Orten, reiht
die unterschiedlichsten Eindrücke
unmittelbar
aneinander
und
demonstriert mir dabei die unvergleichliche Schönheit der Vielfalt.
Voyage au pays du
Leprechaun
Par Danielle Neuhaus
D
u 20 juin au 5 juillet dernier, nous avons eu la
chance Alex, Emma et moi de
visiter une partie de l'Irlande.
Quel magnifique voyage! Et
croyez-le ou non, nous avons eu
du très beau temps, pas de
pluie!
Nous arrivons le soir et passons la nuit à Dublin et le lendemain, nous prenons notre voiture pour nous diriger vers la
péninsule de Dingle, au SudOuest de l'île verte. Nous avons
loué une maison tout près de la
mer, à Dun an Oir, Ballyferiter,
au bout complètement de la
péninsule.
Le lundi matin, nous partons
pour Inch Beach. Une magnifique plage s'étendant sur sept
kilomètres. Emma est ravie, on
se trempe les pieds (c'est un
peu froid) et on fait des châteaux de sable. À l'heure du
midi, on fait un pique-nique à la
plage pour se rendre ensuite à
Minard's Castle. C'est beaucoup
plus une ruine (un château brisé
comme dit Emma) qu'autre
chose, mais c'est un site
superbe avec une très jolie
plage. Pour y accéder, on doit
d'abord traverser d'énormes
pierres, ce qui plaît beaucoup à
notre petite aventurière!
Le mardi 23 juin, on se
réveille avec un magnifique ciel
bleu et plein de soleil! Une journée parfaite pour aller visiter
Great Blasket Island, tout près
de nous. Cette île fut évacuée en
1953 alors qu'il n'y restait plus
www.aqa-online.de
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 7
Voyages
qu'un nombre faible d'habitants.
C'est une île superbe avec une
plage de sable blanc et de l'eau
turquoise. Il s'y dégage une
sorte de paix, de magie, ou estce mon imagination ? En tout
cas nous y passons une journée
extraordinaire. Il n'y a pas de
bâtiments à visiter comme tels
puisque la plupart des maisons
sont maintenant des ruines. Par
contre on y garde encore des
moutons et deux ânes. On peut
s’y promener mais il faut aimer
les vents forts. Sinon on reste
du côté qui était habité, avec
moins de vent, on va à la plage
(on peut même y nager avec des
phoques gris tout curieux), ou
on se laisse aller à la magie des
lieux.
Après cette journée inoubliable, nous arrêtons en chemin à
l'atelier de poterie de renommée
internationale Louis Mulcahy. Il y
a plusieurs pièces vraiment très
belles. Toutes ont ceci en commun : elles sont très dispendieuses!
Après une pause douche à la
maison, nous allons manger
dans un des (2 ou 3 ?) pubs de
Ballyferriter : ragoût d'agneau
pour Alex (plat national), roastbeef pour moi,
croquettes de
poulet
pour
Emma. Ce sera
le premier de
trois repas que
nous prendrons
dans ce Pub
super
sympa
avec de la vraie
bonne cuisine
maison! Et je
ne vous ai pas parlé des desserts!
Pour faire passer les calories,
nous allons regarder le coucher
de soleil, qui se couche vers
22h30 sur Clogher Head. C’est
une sorte de promontoire naturel avec beaucoup de pierres
pour faire grimper les enfants
ayant besoin d'exercices pour
bien dormir, et faire bouger les
adultes gourmands. Ces mêmes
pierres nous cachent du vent et
www.aqa-online.de
nous évitent de s’asseoir sur le
gazon humide. Cet endroit
devient notre endroit favori,
d'autant plus
qu'on ne doit le
partager avec
presque
personne.
Une
autre
qualité
dans
ce
voyage, pas de
foule, pas de
trafic, la paix!
Le mercredi, nous en profitons pour aller à Dingle et nous
allons faire un tour de bateau
dans la Baie du même nom pour
aller «visiter» le dauphin Fungie
qui y a élu domicile depuis
1983! On nous promet même de
nous redonner notre argent si
on ne l'aperçoit pas! Après seulement quelques minutes, nous
voyons surgir Fungie, qui nage
avec le bateau! C'est assez spécial, étant donné que les dauphins vivent en groupe d'habitude. Mais Fungie semble très
heureux où il est, et il nage avec
nous presque une demie heure!
En après-midi, c'est la joie:
visite de sites historiques! Reasc
Monastic Site, Gallarus Oratory
et Kilmalkedar Church. On y voit
de vieilles pierres avec des
inscriptions et
des
dessins,
des croix celtes, des pierres
inscrites avec
l'Ogham, l'alphabet celte.
C'est fascinant!
C'est un aprèsmidi captivant.
Et bien sûr, tous ces sites sont
dans un décor splendide. On y
voit toujours la mer et les collines à l'horizon et tout est vert,
vert.
Le lendemain, nous allons à la
plage, histoire de satisfaire tous
les goûts dans la famille. C'est
tout près de notre maison et
nous y sommes seuls! Bon c'est
un peu froid, il y a plus de nuages que les autres jours, mais
on ne doit partager avec per-
sonne! En après-midi, visite de
l'aquarium Ocean World à Dingle
et crème glacée de chez
Murphy's
Ice
Cream.
Le vendredi
nous passons la
journée au Parc
National
de
Killarney, sur la
péninsule
d'Iveragh. On y
visite
Ross
Castle,
Muckross
House,
Muckross Abbey, Ladies' View et
Torc Waterfall. Tout cela avec du
soleil et dans des décors formidables!
Petite anecdote sur Muckross
House: elle a été construite par
un père pour sa fille comme
cadeau de mariage entre 1839
et 1843. Le couple y entreprit de
grands travaux de rénovation et
de redécoration pour se préparer à la visite de la Reine Victoria
qui s'annonça six ans à l'avance
pour ne rester finalement que
trois jours!
Le samedi a été la journée
pour le Slea Head Drive, une
route étroite de montagne longeant la côte et la mer avec des
vues spectaculaires et de nombreux endroits à visiter. Nous
nous
sommes
arrêtés
à
Dunquin, où le film Ryan's
Daughter fut filmé. Il y a une
magnifique plage mais où malheureusement la baignade est
interdite à cause des courants.
Un peu plus loin, on peut visiter
les Beehive Huts datant de 2
000 ans avant J-C! Ce sont de
petites habitations de pierres,
en forme de ruche d'abeilles,
habitées jusqu'à il y a environ 1
200 de notre ère par des fermiers du début de l'ère chrétienne. Et certaines sont encore
complètes! Apparemment on
trouve des huttes identiques en
Dordogne. Encore un peu plus
loin, on arrive à Dunbeg Fort,
datant de l'âge de fer.
Le reste de la journée, nous
l'avons passée à la plage de
Clogher. Par contre, nous y
avons seulement trempé les
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 8
Voyages
pieds puisque la baignade y est
interdite également à cause des
courants forts. C'est à cet
endroit que plusieurs scènes du
film Far and Away
avec Tom Cruise
et Nicole Kidman
ont été tournées.
Dimanche a été
notre
journée
relaxe (et seule
journée de pluie).
Nous avons visité
un musée celtique et d'antiquités. Avec des objets de l'âge de
bronze et de l'époque celte.
Nous sommes retournés à notre
Pub et avons mangé les meilleurs Fish and chips ever! En
plus de pouvoir écouter de la
musique irlandaise en direct. Au
moins quinze musiciens jouant
ensemble flûtes, harpe, violons,
flûtes traversières et tambourin.
Le lundi 29 juin est la journée
la plus excitante. Nous faisons
deux heures de route pour nous
rendre à Portmagee, juste en
face de Valentia Island sur la
péninsule
d'Iveragh.
On
emprunte une partie de la
fameuse route Ring of Kerry. Il
fait un temps superbe! À 10
heures, nous embarquons sur
un petit bateau avec 12 autres
personnes, plus notre capitaine,
un vieux loup de mer. De là nous
nous apprêtons à visiter un
endroit
absolument
génial:
Skellig Micheal. Situé à environ
12 kilomètres de Valentia Island
dans l'Atlantique, Skellig Micheal
est un ancien site monastique
datant du 6e ou 7e siècle. La
route est longue pour s'y rendre,
les vagues sont hautes! Pas pour
rien que le capitaine nous donne
imperméables et pantalons
avant de partir! Certains de
nous, moi bien sûr, arrivent
quand même bien mouillés, car
les vagues sont très hautes!
Nous arrivons tous un peu dizzy,
mais contents. Skellig Michael,
c'est plus un rocher qu'une île et
le monastère se trouve tout en
haut, à quelque 218 mètres (l'île
fait 230 mètres de haut). Pour
ceux qui ne connaissent pas,
allez voir sur Google images, ça
www.aqa-online.de
vaut vraiment la peine.
Nous commençons donc notre
visite de l'endroit. Nous grimpons les marches
étroites construites par les moines et nous dirigeons vers le
monastère. Wow!
Nous avons une
vue magnifique!
Les marches sont
croches et il n'y a
pas de rampes.
Heureusement pour nous, il fait
soleil et donc les marches ne
sont pas glissantes, ce qui rendrait la montée encore plus
ardue. De merveilleux macareux
volent autour de nous pour revenir ou partir de leur nid. Et ils se
laissent photographier!
Enfin arrivés en haut, nous
entrons sur le site du monastère
avec ses huttes en pierres en
forme de ruche. Elles sont très
bien conservées et on peut toutes les visiter. Il y a aussi un
petit cimetière où on enterrait
les moines «plus hauts placés».
Ces hommes de foi étaient tout
de même très ingénieux. Ils ont
construit des bassins sous les
huttes qui récupéraient l'eau de
pluie puisqu'ils n'avaient pas
l'eau potable sur l'île. Douze
moines à la fois y vivaient probablement.
Après avoir réussi à descendre
les marches sans m'évanouir
(Alex et Emma eux n'ont pas le
vertige et sont un peu plus vite
que moi), nous retournons prendre le bateau et notre capitaine
passe tout près de Little Skellig,
une île connue surtout pour ses
27 000 fous de bassan qui y
habitent. Le bruit de tous ces
oiseaux est très spécial, l'odeur
aussi! On aperçoit également
quelques têtes de phoques qui
sortent de l'eau pour nous
observer. Le retour est moins
houleux, dieu merci! On arrive
quand même au milieu de
l'après-midi, complètement claqué! Alors nous en profitons
pour aller se reposer, dans un
Pub!
Avant de repartir vers Dun an
Oir, nous faisons un petit tour
sur Valentia Island qui offre des
vues spectaculaires sur la mer,
la côte et les Skelligs.
La journée d'après, nous
relaxons et faisons quelques
promenades dans les environs,
histoire de se reposer un peu. Le
mercredi, nous prenons le Conor
Pass, un passage dans les montagnes à 396 mètres et allons
visiter l'autre côté de la péninsule. Nous allons jusqu'à
Brandon Point et Castlegregory
et encore une fois nous avons
droit à des paysages magnifiques.
Le jeudi et vendredi, nous en
profitons pour aller revoir nos
endroits favoris et aller manger
un dernier Fish and Chips! Et
puis le samedi c'est le départ
vers Dublin. Tout se déroule bien
sur la route, encore une fois, il
fait beau. Nous logeons près de
l'aéroport puisque notre vol de
retour est à 6h40 le lendemain.
Visite de Temple Bar à Dublin et
dodo!
Fait intéressant, sur la péninsule de Dingle, le gaélique irlandais est la langue de tous les
jours chez les habitants. Et les
panneaux routiers sont seulement dans cette langue. Bien
sûr, tous parlent également l'anglais.
En terminant, je recommande
hautement une visite de ce merveilleux pays. Ça vaut absolument le détour (et les dépenses)! Et il ne pleut pas tous les
jours. Ah oui et le Leprechaun?
Ça reste mon secret.
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 9
Voyages
L’irlande (août 2009)
Par Marc Lalonde
28.07 – averses et pluie:
L'autoroute à partir de l'aéroport
de Dublin vers le nord - rien de
spectaculaire et
quelques petites
a v e r s e s .
Première destination : Belfast,
environ 150 km.
On passe la frontière sans s'en
rendre compte
sauf lorsque le
panneau commence à indiquer des milles
plutôt que des
kilomètres!
La ville est assez animée,
mais mon collègue irlandais prétend que seules les murales politiques valent le détour, c'est
d'ailleurs la raison principale
pour notre passage au nord de
l'île, mais on a peiné à les trouver et il a fallu demander à plusieurs passants. De plus, c'est
l'heure de pointe et il pleut, donc
on s'en est tenus aux tableaux
catholiques.
Notre pension (couette et
café) se situe sur la côte nord à
Ballycastle, mais il y a un bouchon monstre sur l'autoroute.
On opte pour la route panoramique et nous voilà enfin réconciliés avec l'Irlande même sous la
pluie. Premier château : celui
de Carrickfergus. L'hôtesse de la
pension est super gentille et la
chambre excellente.
29.07 – soleil et averses:
Gros petit-déjeuner irlandais:
saucisses, jambon, œufs, patates, pain, marmelade et céréales. Ensuite, le Rope Bridge qui
n'est pas encore ouvert si tôt,
mais on en a plein la vue sur la
côte. Au Giants Causeway, je
suis fasciné par ces formations
volcaniques ressemblant à des
colonnes grecques. Selon la
légende, un brave guerrier, ne
sachant pas nager, l'a construit
pour rejoindre sa douce.
www.aqa-online.de
Tout près, il y a la célèbre distillerie Bushmills où on prend la
visite guidée avec dégustation.
Contrairement au whisky écossais, celui en Irlande s'écrit
whiskey avec un «e» et il est
distillé trois fois plutôt que deux,
ce qui lui donne
sa douceur.
Cap sur Derry.
On traverse la
ville
fortifiée
pour admirer les
superbes murales catholiques
près de l'endroit
où a eu lieu le
Bloody Sunday.
Ensuite, on va
au musée dédié
à ces événements sanglants et on y
apprend que les Catholiques
étaient traités comme des
chiens sans droits. Courte visite
de la cathédrale et des fortifications.
On voulait arrêter à Omagh
où il doit sûrement y avoir un
monument aux 29 victimes du
bombardement de 1998, mais il
se fait tard et on est attendus à
la pension d'Enniskillen.
30.07 – soleil et averses:
Exploration
du
château historique de la ville
avec une intéressante expo sur
l'enfance irlandaise dans les
années 50, autre
période de très
grande pauvreté.
Ensuite, la forteresse ayant servi
de siège à un
régiment très célèbre, la présentation devient un peu trop
militariste à notre goût même si
on y apprend que les gens
buvaient de la bière car cette
dernière était meilleure pour la
santé que l'eau souillée!
Café et scones au centre-ville
et visite guidée du Château de
Coole. En fait, il s'agit plutôt
d'un somptueux manoir du 18e
siècle, avec tous ses meubles
originaux, que le propriétaire
aristocrate habite toujours. Le
système de 160 clochettes pour
domestiques nous rappelle le
film The remains of the day avec
Anthony Hopkins.
On quitte l'Irlande du nord
pour retourner en République,
mais, ici aussi, aucun panneau
n'annonce le passage d'un pays
à un autre. À Westport, pittoresque village de pêcheurs, on
soupe dans un resto de fruits
mer.
Notre prochaine pension est
située à Kinvarra, au sud de
Galway, donc il faut rouler plus
de deux heures sur ces petites
routes de campagne étroites et
sinueuses. Rendus au village, on
ne trouve pas notre gîte car les
indications sont fausses – Mary,
notre hôtesse, viendra à notre
rescousse!
31.07 – pluie: On emprunte la
route panoramique du Burren
duquel Cromwell aurait dit qu'il
n'y avait pas d'arbre pour se
pendre, pas d'eau pour se noyer
et pas de terre pour creuser sa
tombe! C'est un paradis pour
randonneurs, mais il pleut tellement qu'on ne tente pas notre
chance.
À Ennis, on
traîne dans une
librairie et un
café pour rédiger
des cartes postales. On prévoit
dîner
à
Limmerick, mais
un
bouchon
monstre
nous
force à éviter la
ville. Irish stew
et
agneau
à
Rathkeale après avoir traversé
l'élégant Adare. Tout le long de
la route, des châteaux.
J'ai réservé une chambre dans
une auberge de style «jeunesse» à Killarney. Enfin, on
assiste à un excellent concert de
musique traditionnelle en soirée.
Des chants tristes, politiques ou
grivois. La bière, le cidre et le
whiskey coulent à flots puisque
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 10
Voyages
l'auto est garée pour la
nuit!
01.08 – ensoleillé
avec 2 petites averses: Déjeuner aux
croissants et baguette
dans un café pour faire
changement et reposer
nos estomacs. Journée
québécoise: deux au
café, quatre dans l'autobus et deux en haut des falaises!
Je n'ai pas envie de me taper
les 170 km de serpentins du
spectaculaire Ring of Kerry donc
on achète un tour en bus. On
s'arrête bien dans quelques pièges touristiques, mais cela me
permet quand même de profiter
pleinement du paysage et des
explications intéressantes du
chauffeur. On voit plusieurs
tourbières que les gens découpent pour chauffer leur maison,
des montagnes de 1000 mètres
sans arbre et l'Atlantique.
Après l'excursion, on reprend
la voiture vers Cork. Dans un
cimetière, on photographie les
tombes montées de croix celtes.
Orgie gastronomique dans un
resto indien à Cork. C'est suivi
d'une courte promenade dans
cette ville universitaire où on
aperçoit nos premiers sansabris. L'auberge de style «jeunesse» est plus bruyante.
02.08 – pluie: On décide de
prendre la route pour Cobh. Là,
déjeuner typique dans un café
avec serveuse polonaise, ce qui
est aussi typique de la restauration au pays. Cobh est connu car
il fut le dernier port d'escale du
Titanic avant son naufrage. De
plus, c'est au large de ses côtes
que les Allemands ont coulé le
Lusitania en 1915. Il y a une
touchante exposition sur l'émigration du 19e siècle surtout lors
de la grande famine de 1847. En
tout, plus de 3 millions
d'Irlandais ont fui la pauvreté et
la misère pour tenter leur
chance en Amérique du nord ou
en Australie. Ce fut un long et
périlleux voyage dans des conditions atroces où plusieurs mouwww.aqa-online.de
raient avant d'avoir pu
voir la Statue de la
liberté. Il est même
question de Grosse Île,
près de la ville de
Québec, car beaucoup
y ont été mis en quarantaine. Aujourd’hui,
l’Irlande ne compte que
4,5 millions d’habitants
alors qu’il y a 19 millions d’Irlando-Américains!
À notre grand étonnement, on
n’a pratiquement rien vu, ni
appris, sur les Celtes jusqu’à
maintenant. Le village de Cashel
dispose d’un centre d’interprétation de la culture celte alors on
s’empresse
d’y
aller.
Malheureusement, celui-ci n’est
pas ouvert le dimanche. On se
rabat sur sa cathédrale datant
du 9e siècle, même St-Patrick
est passé par là comme en
témoigne sa croix, et le guide
est génial!
Notre pension se trouve à 10
km de Kilkenny, magnifique ville
médiévale. Il se fait tard et les
principaux monuments sont fermés, donc on les admire de l’extérieur, surtout le magnifique
château et la superbe cathédrale.
03.08 – averses, chaud soleil
et pluie abondante: Notre dernier vrai déjeuner irlandais et,
ensuite, on roule 80
minutes jusqu’à l’aéroport de Dublin
pour y remettre
notre auto de location sans accident!
On prend le bus
vers le centre-ville
et notre auberge
située près du jardin
St-Stephen’s Green.
Après avoir déposé nos sacs, on
traverse le parc aux nombreuses
statues d’écrivains dont Joyce et
Yeats. On monte à bord d’un
autobus touristique question
d’avoir une impression générale
de la capitale. Le chauffeur nous
raconte plein d’anecdotes cocasses et interprète des chansons
de U2 à Haendel en passant par
le folklore dublinois.
On descend à O’Connell Street
et, de là, on va dîner dans le
quartier de Temple Bar : fish &
chips pour moi et Irish stew pour
Kerstin qui adore. Je prends
enfin ma première Guinness
pour la forme car je ne raffole
pas de cette bière trop épaisse.
On retraverse la rivière Liffey via
le Ha’ Penny Bridge, gratuit
aujourd’hui! On va marcher au
Trinity College, mais il est trop
tard pour visionner le Book of
Kells.
On passe devant le Merrion
Square avec sa statue et sa plaque en l’honneur d’Oscar Wilde.
Petite pause à l’auberge avant de
chercher un pub avec de la musique
traditionnelle.
Malheureusement,
ceux-ci
débordent de gens alors on
prend un verre dans un bistro
tranquille et on rentre à la pluie
battante.
04.08 – beau et chaud: Balade
jusqu’au Musée national et son
expo sur l’histoire de l’Irlande :
la préhistoire, les Vikings et le
Moyen Âge. Fascinant surtout
ces momies découvertes en très
bon état dans les tourbières.
Photo du parlement Taoiseach.
On assiste ensuite à un très beau
concert de musique baroque au
National Concert Hall. Sur
Grafton Street, on mange notre
première salade en une semaine
pour échapper à la
friture. Par après,
très longue promenade : Château de
Dublin, Cathédrale
de St-Patrick, Christ
Church,
Brasserie
Guinness
et
Distillerie Jameson.
On retourne dans
le quartier des pubs
et on s’installe au célèbre Temple
Bar pour de la bière, du cidre et
des chants folkloriques. Je préfère la bière blonde Harp, mais le
serveur m’explique qu’elle n’est
pas
vraiment
irlandaise
puisqu’elle vient du nord alors il
me verse la rousse Smithwicks
dont il ne faut pas prononcer le
«w»!
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 11
Voyages
Wimbledon für
Kurzentschlossene
Von Klaus Grewer
W
ie lange im Voraus muss
man einen Besuch des
Grand-Slam Tennisturniers von
Wimbledon planen? Ein Jahr? Ein
Monat? Eine Woche? Nein, ein
Tag genügt!
Unmöglich, oder? Wimbledon
ist schließlich nicht nur das
älteste und prestigeträchtigste
Tennisturnier der Welt, es ist
eines
der
berühmtesten
Sportereignisse überhaupt. In
seinem Bekanntheitsgrad steht
es auf einer Stufe mit den olympischen Spielen und übertrifft
andere
weltbekannte
Sportereignisse wie beispielsweise die Tour de France oder
die Formel Eins bei weitem. In
einer
Mischung
aus
Selbstbewusstsein und britischen Understatement wird es
dementsprechend offiziell auch
einfach als "The Championships"
bezeichnet, als ob es gar keine
anderen Meisterschaften geben
würde, weder im Tennis noch in
irgendeiner anderen Sportart.
Und da soll man einfach einen
Tag vorher beschließen können:
"Ich geh da morgen mal hin", wo
doch heutzutage jedes Konzert
einer halbwegs bekannten Band
Monate im Voraus ausverkauft
ist. Unmöglich. Und wenn überhaupt,
dann
nur
mit
Schwarzmarktkarten zu bizarr
hohen Preisen.
Falsch! Es geht. Ganz offiziell
und zu ganz zivilen Preisen, wie
der folgende Erlebnisbericht
beweist.
www.aqa-online.de
Eigentlich wollten wir uns ja
nur ein wenig London ansehen,
um
der
notwendigen
Geschäftsreise
noch
einige
angenehme Aspekte hinzuzufügen. Da aber nun zufällig in der
gleichen
Woche
das
Tennisturnier von Wimbledon
begann, wollten wir doch wissen, ob sich da nicht irgendwas
– zur Not auch über den
Schwarzmarkt – machen ließe.
Also hörten wir uns am Dienstag
mal um und erfuhren, dass es
durchaus möglich sei, Karten
offiziell zu erwerben, wenn man
früh genug in der Schlange
stünde. Vor unserem geistigen
Auge entstanden die üblichen
Bilder von Zeltenden und in
Schlafsäcken
gehüllten
Verzweifelten, deren Mobilität
sich seit Tagen auf einen
Umkreis von drei Metern beschränkt, da sie ihren hart
erkämpften
Platz
in
der
Schlange unter keinen Umstand
aufgeben wollen. Von den menschlichen Dramen, die sich
angesichts knapper werdender
Vorräte und ansteigender menschlicher Bedürfnisse – den
Luxus einer Dusche nicht mal
erträumend – in solchen Fällen
abspielen mussten, wollten wir
uns kein näheres Bild machen.
Das war nichts für uns. Dennoch
fragten wir vorsichtig, wie viel
früher man denn wohl vor Ort
sein müsse. Die Antwort war
einfach unglaublich:
"Wenn Sie gegen sieben Uhr
morgens hier sind, dann kommen Sie mit Sicherheit rein!"
Unglaublich. Am selben Tag.
Ohne
Schwarzmarktaufpreis.
Auf den Platz meiner Wahl. Das
konnte nicht wahr sein, und
natürlich mussten wir es ausprobieren.
Also sind wir am Mittwoch um
fünf Uhr morgens aufgestanden,
oder sollte ich vielleicht besser
sagen, um 5 Uhr nachts? Da uns
die Sonne freudig begrüßte, fiel
uns dies auch gar nicht so
schwer, wie ich gedacht hatte.
Mit der U-Bahn sind wir dann
nach Southfields gefahren und
wurden
überaus
freudig
begrüßt.
Ein grüner Filzboden auf dem
Bahnsteig,
mit
weißen
Markierungen als Tennisfeld
gekennzeichnet, grün bespannte
Sitzgelegenheiten
mit
den
Namen vergangener Titelträger
und an den Lärmschutzwänden
die lebensgroßen Bilder der
Stars von heute und morgen
sorgten
für
die
ideale
Einstimmung. Hier waren wir
richtig.
Vor der U-Bahn Station warteten hilfsbereite Stewards, die
einem gerne den Weg wiesen
oder hilfreiche Tipps gaben.
Nach
etwa
zehn
Minuten
Fußmarsch waren wir dann
angekommen und reihten uns in
die Schlange der Wartenden ein.
Hier zeigte sich das großartige
britische Organisationstalent,
oder besser gesagt die Passion
der Briten für das Schlage stehen. Es wurde nicht einfach eine
lange Schlange gebildet, bei der
jeder versuchte, sich so gut er
konnte nach vorn zu drängeln.
Nein, dieses in Deutschland leider viel zu häufig zu beobachtende Drängeln und Quetschen
blieb
uns
dank
britischer
Organisationserfahrung erspart.
Die Schlange der Wartenden
Journal de l'AQA | Édition no. 34 | Avril 2009 | page 12
Voyages
wurde in mehrere Kolonnen aufgeteilt, und jeder Wartende
erhielt ein "queueing line ticket".
Nur gegen Vorlage dieses Tickets
konnten
die
Eintrittskarten
erworben werden, und dies auch
nur dann, wenn die auf dem
Ticket vermerkte "queueing line"
an der Reihe war. Vordrängeln
sinnlos! Dementsprechend breitete sich eine entspannte
Atmosphäre aus und zwischen
den Reihen der Wartenden
zogen
Zeitungsund
Getränkehändler ihre Runden.
Wer den Tag mit einem deftigen Frühstück – Burger & Chips
– beginnen wollte, konnte dies
an einem eigens aufgestellten
Imbisswagen tun. Für das leibliche Wohl war bestens gesorgt.
Tischtennisplatten und andere
Sportgeräte sorgten für die
Unterhaltung der Wartenden.
Zur Not gab es ja noch die
Zeitung.
Um 10.30 Uhr wurden die
Kassen
geöffnet,
und
die
Schlange begann rapide kürzer
zu
werden.
Das
Fassungsvermögen
der
Tennisanlage beträgt aktuell ca.
40 000 Zuschauer, so dass wir
wirklich wie versprochen eine
Karte erwerben konnten. Die
Preise waren dabei für ein
Sportereignis
dieser
Größenordnung bemerkenswert
niedrig. Für ein Ground Ticket,
das für den ganzen Tag den
Zugang auf alle Plätze mit
Ausnahme des Centre Courts
und der Courts No. 1 und No. 2
erlaubte, waren 20 £ (ab 17:00
Uhr verbilligt auf 14 £) zu zahlen. Ganztageskarten für den
Centre Court hätten 40 £ gekostet. Wir haben uns für die
www.aqa-online.de
Ground Tickets entschieden und
das nächste Spiel mit deutscher
Beteiligung aufgesucht.
Da es keine vorreservierten
Sitze auf den Außenplätzen gab,
galt das Prinzip "Wer zuerst
kommt, sucht sich die besten
Plätze aus". Entgegen dem – vor
allem auf der britischen Insel –
vorherrschenden
Vorurteil
haben wir unsere Plätze nicht
mit einem Handtuch reserviert
und sind dann frühstücken
gegangen,
sondern
haben
unsere Plätze frühzeitig eingenommen und in aller Ruhe die
akribischen Vorbereitungen der
Veranstalter beobachtet.
Der Rasen glich eher einem
Filzboden als einer gut gepflegten Wiese. Ein wirklich perfekter
Zustand. Wie genau es die
Veranstalter
mit
der
Rasenqualität nehmen, zeigte
die
Messung
des
Ballabspringverhaltens vor dem
Spiel. An unterschiedlichen
Stellen des Platzes wurde mit
geschultem
und
geübtem
Expertenauge überprüft, ob ein
aus Normhöhe (ca. 3,5 m)
herab fallender Tennisball nach
einmaligem Bodenkontakt auch
die
vorgeschriebene
Mindesthöhe erreicht.
Zu unserem großen Glück
schien dies der Fall zu sein,
denn das Spiel wurde nicht
abgesagt.
Bemerkenswert
erschien uns auch die Auswahl
der Linienrichter. Hier zeigte sich
wieder einmal deutlich, dass
Routine und Coolness deutlich
höher einzuschätzen sind als
altersbedingte Einschränkungen
der
Sehkraft
oder
des
Reaktionsvermögens. Die im
Bild dargestellte Linienrichterin
(die sitzende Dame!) symboli-
sierte diese Einstellung
Organisatoren
auf
Vortrefflichste.
der
das
Auf den Plätzen herrschte eine
besonders sympathische, fast
intime Atmosphäre, da man als
Zuschauer sehr nah am Ort des
Geschehens war und auf den
Außenplätzen nur wenige Plätze
für Zuschauer vorhanden waren.
Häufig handelte es sich nur um
zwei oder drei Reihen, gelegentlich sogar nur um einige wenige
Holzbänke, die an der Längsseite
des Platzes aufgestellt waren.
Der Abstand zwischen Spielern
und Zuschauer betrug daher oft
nur wenige Meter, was den einen
oder anderen bemerkenswerten
Dialog entstehen ließ. Tennis
hautnah!
Für die Besucher, die sich für
das Ground Ticket entschieden
hatten
und
dennoch
das
Geschehen auf dem Centre
Court verfolgen wollten, gab es
eine Direktübertragung auf eine
riesige Leinwand. Public Viewing
direkt am Ort des Geschehens!
Unser Fazit dieses Tages ist
überaus positiv: sehr gute
Organisation, faire Preise, gute
Verfügbarkeit (wahrscheinlich
hätten wir auch erst um acht Uhr
da sein können und noch Karten
bekommen) und ein hautnahes
Spitzensporterlebnis.
Absolut
empfehlenswert!
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 13
Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke
Von Klaus Grewer
Z
ur Premiere der ersten
offiziellen Ausgabe von
Eckkneipe – die Wirtschaftsecke
möchte ich im Folgenden die
Opelkrise eingehender beleuchten - also Vorhang auf!
Wir sind Papst und nun auch
noch Opel?
"Wir sind Papst", mit dieser
Schlagzeile feierte 2005 die
Bildzeitung in unnachahmlicher
Weise die Wahl Josef Ratzingers
zum Papst. "Wir sind das Volk"
war 1989 das Schlagwort der
Wende in der DDR. Nun also
"Wir sind Opel"?
Seit Anfang des Jahres
bekommen wir nun ein trauriges
Drama dargeboten, das vor
allem von politischem Taktieren
und einem nicht enden wollenden Hin und Her geprägt ist.
Schon mehrfach wurde von den
Beteiligten der Durchbruch verkündet, dennoch befand sich
Wochen später wieder alles in
der Schwebe. Und so ist es bis
heute. Leidtragende des Ganzen
sind vor Allem die Männer und
Frauen, die in den gelben TShirts mit der Aufschrift "WIR
SIND OPEL" für den Erhalt ihrer
Existenzen demonstrieren. Seit
Dezember 2008 müssen sie nun
um die Arbeitsplätze bei Opel
zittern, ohne dass Klarheit oder
gar ein Ende der Zitterpartie in
Sicht wäre. Ein ungeheurer psychischer Druck, unter dem die
Menschen nun schon seit fast
einem Jahr leben müssen.
Die
uns
www.aqa-online.de
dargebotene
Aufführung um die Rettung, die
Übernahme, den Verkauf, die
Zukunftssicherung von Opel –
oder wie immer man den
Vorgang nun bezeichnen möchte
– zeigt alle Kennzeichen eines
klassischen Dramas.
Da haben wir das arme Opfer,
die Braut Opel, die vermeintlich
unverschuldet in die ärgste
Notlage gestürzt wurde. Als
Täter wurde sehr schnell der
böse Vormund GM ausgemacht,
der das arme Mädel seit Jahren
auf übelste Weise ausnutzte und
selbst jetzt nicht seine gierigen
Finger von ihr lassen kann.
In der allergrößten Not traten
dann die guten Feen vor die
Fernsehkameras, um die arme
Braut wieder aufzurichten und
dafür zu sorgen, dass sie mit
dem richtigen Bräutigam ihr
Lebensglück fände. Die Feen –
verkörpert durch die deutsche
Kanzlerin, den Vizekanzler und
die Ministerpräsidenten der
betroffenen
Bundesländer
Hessen, Nordrhein-Westfalen,
Rheinland-Pfalz und Thüringen –
kümmerten sich sogleich liebevoll um die arme Braut
Nun begann die Brautschau,
und früh verliebten sich die Feen
– und mit ihnen auch die Braut –
in den strahlenden Ritter Magna.
Dass der Auserwählte jedoch
nur gestützt auf seine russische
Freundin die Bühne betreten
konnte, schmälerte die Liebe der
Feen zu ihm in keinster Weise.
Doch er blieb nicht der einzige
Kandidat. Wie es sich für ein
ordentliches Drama gehört, trat
bald der große Verführer RHJI
auf, der immer verlockendere
Angebote machte und dennoch
immer nur wie der vorgeschobene Strohmann des bösen
Vormunds GM aussah. Noch vor
allen Anderen jedoch warb der
lustige Tölpel Fiat um die Braut.
Weder die Feen noch die Braut
oder der Vormund mochten ihn,
und sie sagten ihm das auch
ganz deutlich, aber dennoch
versuchte er es immer wieder
von Neuem. Zu guter Letzt
gesellte
sich
der
große
Unbekannte,
der
exotische
Kavalier BAIC, in den Reigen der
Bewerber. Er schien von allen
Kandidaten der Reichste zu sein,
aber irgendwie wirkte er auch
ein wenig wie ein verkleideter
Menschenhändler, der das arme
Mädchen verschleppen oder
zumindest seiner kostbarsten
Schätze berauben wollte.
Inmitten
dieses bunten
Völkchens
e r s c h i e n
immer wieder
der mahnende
Seher
KarlTheodor zu Guttenberg mit
Donnerhall und stritt mit den
Feen. Er warnte davor, einen
Bräutigam
zu
bevorzugen,
schließlich könne das arme
Mädel ja vielleicht auch alleine
glücklich werden, wenn man es
nur vorher ordentlich sauber
schrubben würde und dann sehe
man schon, was passiere.
Nun konnten sich aber die
Feen und der böse Vormund
partout
nicht
auf
einen
Bräutigam einigen. Erst feierte
man Verlobung mit dem Ritter
Magna, dann wiederum trafen
sich der Vormund GM und der
Verführer RHJI heimlich in einer
Ecke der Bühne, um anschlie-
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 14
Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke
ßend zu verkünden, sie hätten
sich auf die Mitgift geeinigt und
würden
nun
an
die
Hochzeitsplanung
gehen.
Daraufhin riefen die Feen
empört, dass sie das nicht
akzeptieren wollten und dass sie
ihre Geschenke zurück verlangen würden, wenn der Ritter
Magna nicht erwählt würde.
Karl-Theodor warf noch mal die
Sache mit dem Schrubben und
der Eigenständigkeit in den
Raum, aber keiner wollte auf ihn
hören.
Dann sagte der böse Vormund
GM, er wolle jetzt gar keine
Hochzeit mehr und er habe noch
ein paar alte Kittel, die er den
Feen zum Tausch für ihre
Geschenke anbieten wolle, und
außerdem gäbe es ja auch noch
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andere Feen im Ausland. Wieder
waren die guten Feen auf das
äußerste empört und drohten
mit
den
schlimmsten
Konsequenzen. Als es aber so
schien, als würden sich die Feen
durchsetzen können, widersetzten sich ihnen ausgerechnet ihre
eigenen Abgesandten, die sie
zur Bewachung des bösen
Vormunds GM an die Seite der
Braut Opel gesandt hatten.
Plötzlich willigte nun aber der
Vormund GM gegen den Rat der
Abgesandten der Feen doch
noch ein und erklärte sich
bereit, einen Hochzeitsvertrag
mit dem Ritter Magna zu unterschreiben. Das gute Ende der
Geschichte? Wohl kaum, denn
der listige Vormund postulierte,
dass in dem Hochzeitsvertrag
stehen müsse, dass er bei den
Brautleuten wohnen dürfe und
zu allen Entscheidungen befragt
werden müsse.
So weit ist das Drama nun
aufgeführt,
mit
viel
Theaterdonner,
künstlichem
Nebel, potemkinschen Dörfern,
Ablenkungsmanövern und nicht
zuletzt Politikern, die sich im
Wahlkampf gegenseitig in der
Rolle der Retter zu übertreffen
suchen. Ein nicht sehr ansehnliches Stück, das auf Kosten der
Opelaner und ihrer Angehörigen
aufgeführt
wird,
die
seit
Monaten zwischen Hoffen und
Bangen hin- und her gerissen
werden. Versuchen wir dennoch,
im Folgenden mal einen Blick
hinter die Kulissen und in das
Regiebuch zu werfen.
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Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke
Die Entscheidung
Das Konsortium aus Magna
und Sberbank soll 55% der
Opel-Anteile erhalten, GM
will 35% behalten, und 10%
gehen an die Arbeitnehmer.
Das Konsortium stellt dafür
Eigenkapital in Höhe von 450
Millionen € zur Verfügung.
Magna erwartete staatliche
Bürgschaften in Höhe von
4,5 Milliarden €.
Europaweit sollen 10.500
Stellen abgebaut werden,
davon alleine 4.000 in
Deutschland. Die deutschen
Werke bleiben jedoch erhalten.
Opel
soll
eng
im
Produktentwicklungs- und
Einkaufsverbund von GM
eingebunden bleiben.
GM erhält ein Vetorecht, falls
Technologie nach Russland
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transferiert werden sollte.
GM verlangt in dem neuen
achtköpfigen Vorstand von
New
Opel
vier
Vorstandsposten,
unter
anderem
die
Ressorts
Marketing/Vertrieb
und
Entwicklung.
Den
Vorstandsvorsitz und drei
weitere Sitze solle Magna
ernennen. Ferner verlangt
GM
Garantien
bei
der
Finanzierung und ein AktienVorkaufsrecht,
falls
die
neuen Eigner wieder aussteigen sollten.
Der neuen Opel-Gesellschaft
könnten auf Drängen von GM
die Märkte in China und den
USA verschlossen blieben.
Die Rolle
Politik
der
deutschen
Alle vier Bundesländer mit
Opel-Werken und Kanzlerin
Merkel
und
Vizekanzler
Steinmeyer favorisierten von
Beginn an Magna.
Die Entscheidung wurde
durch
den
fünfköpfigen
Ausschuss
der
Treuhandgesellschaft getroffen.
Darin
saßen
als
Vertreter
des
Bundes
Manfred Wennemer (ehemaliger Chef und Sanierer des
Autozulieferers Continental),
und für die Länder Dirk Pfeil
(Insolvenzverwalter
und
hessische FDP-Politiker). Des
Weiteren zwei GM-Vertreter
(u. A. der Vizepräsident der
GM-Group, John Smith) und
- als eine Art Schiedsrichter der Präsident der amerikanischen Handelskammer in
Deutschland, Fred Irwin.
Manfred Wennemer stimmte
gegen den Verkauf an
Magna. Er bezweifelte, die
Wettbewerbsfähigkeit von
Opel. Mit geplanten 1,5
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Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke
Millionen Autos produziere
das neue Opel-Unternehmen
in den Jahren 2012/13 "viel
zu wenig, um effizient zu
sein". Das gesamte Risiko
liege "auf den Schultern der
Steuerzahler". Opel verliere
"Milliarden pro Jahr (...)
Wenn sie alle ihre Pläne
erreichen, werden sie 2010
überschuldet sein und zum
Konkursrichter gehen müssen."
Dirk Pfeil enthielt sich der
Stimme, äußerte aber vor
der Abstimmung, er habe
den Eindruck, dass von der
Politik
Druck
auf
die
Treuhänder ausgeübt würde
und
dabei
politische
Interessen über betriebswirtschaftliche Interessen
gestellt würden.
Dirk Pfeil sagte ferner, dass
von den 4,5 Milliarden €
staatlicher
Bürgschaften
nach dem Magna-Konzept
über 600 Millionen € zur
Modernisierung der russischen
Automobilindustrie
eingesetzt werden sollen.
Dem widersprach Thomas
Schäfer, Mitglied der Opel
Taskforce
der
Bundesregierung: von den
4,5 Milliarden € Garantien
gingen
keineswegs
600
Millionen nach Russland. Den
in
Russland
geplanten
Investitionen von etwa 570
Millionen € ständen in
Russland
generierte
Einnahmen
von
400
Millionen € gegenüber, und
über die Absicherung der
restlichen 170 Millionen €
gäbe es noch Gespräche.
Ein streng vertrauliches
Gutachten
der
Investmentbank Lazard, das
im
Auftrag
der
Bundesregierung erstellt und
am 24. Juli 2009 öffentlich
bekannt wurde, kommt zu
dem Schluss, dass weder
Magna noch RHJI den angeschlagenen Autobauer retten
können. Opel und Vauxhall
blieben in allen vorgelegten
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Konzepten für ein Überleben
als
eigenständiger
Autokonzern
zu
klein.
Hessens Ministerpräsident
Roland Koch (CDU) widersprach
jedoch
dieser
Meinung: "Es ist allen
Beteiligten immer klar gewesen, dass ein eigenständiges
Opel Europa nur in enger
Kooperation mit GM Amerika
funktioniert."
Die Prognose
Der Automarkt wird weiter
schrumpfen
und
die
Absatzzahlen werden sinken. VW
rechnet wegen des Auslaufens
der Abwrackprämie mit einem
massiven Einbruch, so dass für
2010 nur etwa 2,6 Millionen
Neuzulassungen in Deutschland
erwartet werden. Das wären
rund eine Million weniger als in
diesem Jahr.
Autohersteller und Zulieferer
werden
Überkapazitäten
abbauen und ihre Produktivität
steigern. Es wird zu einer
Marktbereinigung kommen, d.h.
durch Fusionen, Übernahmen
und Pleiten wird die Anzahl der
eigenständigen Unternehmen
abnehmen. Diese Prozesse werden
von
einem
massiven
Stellenabbau begleitet werden.
Opel wird in diesem Umfeld als
eigenständiges
Unternehmen
nicht überleben können. Es produziert zu wenige Fahrzeuge und
kann somit nicht genug Druck
auf seine Zulieferer ausüben, um
zu den gleichen günstigen
Konditionen einzukaufen wie
seine größeren Konkurrenten.
Gleichzeitig fehlt Opel das
Prestige, um am Markt höhere
Preise zu erzielen. Darüber
hinaus ist die Produktpalette von
Opel derzeit auf Kleinwagen und
Mittelklassefahrzeuge
beschränkt und GM, immerhin der
größte Einzelaktionär neben der
Sberbank, besteht weiterhin auf
einen Ausschluss von Opel von
den
Schlüsselmärkten
Nordamerika und China. Die
Einnahmesituation bei Opel wird
entsprechend niedrig ausfallen.
K o s t s p i e l i g e
Entwicklungsarbeiten wird Opel
nicht in Eigenregie durchführen
können. Opel wird nur in einem
Verbund mit einem großen
Partner überleben können.
Die Interessenslagen der beiden größten Anteilseigner, GM
und Sberbank, stehen sich in
vielen Punkten diametral gegenüber. Insbesondere an der
Frage des Know-How-Transfers
nach Russland und dem russischen Zugriff auf Patente und
Technologien wird sich früh ein
Streit
zwischen
den
Hauptaktionären entzünden. Aus
Sicht der Amerikaner sichert
Opel GM den Zugang zum europäischen Markt ebenso wie zum
russischen und zum zentralasiatischen. Opel ist für GM von
unschätzbarem strategischem
Wert, da es die globale Position
von GM sichert. Die russische
Seite sieht in dem Opel-Kauf
hauptsächlich den Erwerb von
Technologien und Know-How.
“500 Millionen € für geistiges
Eigentum”, titelte dementsprechend
auch
die
russische
Wirtschaftszeitung Wedomosti.
Die Sberbank, die die Interessen
des
russischen
Automobilhersteller GAZ vertritt,
erwartet, dass die russische
Seite das Recht erhält, alle
neuen Entwicklungen des deutschen Konzerns zu nutzen.
Gleichzeitig drohen Magna
große Probleme in seinem
eigentlichen Kerngeschäft, da
BMW und VW mit dem Abbruch
der Geschäftsbeziehungen drohen. BMW und VW fürchten bei
einer weiteren Zusammenarbeit
mit dem Zulieferer Magna einen
Abfluss ihres Technologiewissens
nach Russland. Angesichts der
von mehreren Autoherstellern
angekündigten Stornierungen
von Aufträgen könnte Magna,
das schon jetzt teilweise mit
Verlust
arbeitet,
weiteren
Umsatz verlieren und eventuell
selbst auf den Staatskredit für
Opel zugreifen.
Und nun der tiefe Blick in die
Kristallkugel: Es ist anzunehmen, dass sich in absehbarer
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 19
Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke
Zeit
einer
der
beiden
Neuaktionäre,
Magna
oder
Sberbank, wieder von seiner
Beteiligung an Opel trennt und
GM die Chance nutzen wird, die
Kontrolle über Opel erneut zu
übernehmen. In jedem Fall werden schwere Zeiten auf Opel
zukommen und die nun verbleibenden Arbeitsplätze sind keinesfalls gesichert.
Die Bewertung
Bürgschaften in Höhe von 4,5
Milliarden € zur Rettung von ca.
21.000 deutschen Arbeitsplätzen
sind ein großes Risiko, das die
Politik
wohl
nur
in
Wahlkampfzeiten bereit ist einzugehen. Für jeden Arbeitsplatz
wird eine Bürgschaft von ca.
210.000 € garantiert, und das
obwohl
den
handelnden
Politikern klar ist, dass die
Wahrscheinlichkeit, die Mehrzahl
dieser Arbeitsplätze dauerhaft zu
sichern, nicht überdurchschnittlich hoch ist.
Die
letzte
große
Rettungsaktion der deutschen
Politik fand im November 1999
statt und galt dem Frankfurter
Bauunternehmen
Philipp
Holzmann AG. Auf Initiative des
damaligen
Bundeskanzlers
Gerhard Schröder wurde ein
„Rettungspaket“
geschnürt,
indem Banken Übergangskredite
von einer Milliarde DM und die
Bundesregierung
eine
Bürgschaft von 250 Millionen DM
zur Verfügung stellten. Mit
knapp 750 Millionen € ein im
Vergleich zu den riesigen aktuellen Summen ein eher kleines
Paket, aber dennoch vergleichbar, da es damals um 28.300
Arbeitsplätze ging. Kurz nach
Verkündigung
des
Rettungspaktes sah man auf fast
allen Baustellen der Philipp
Holzmann AG Plakate mit der
Aufschrift „Danke Gerhard!“.
Kaum zweieinhalb Jahre später,
am 21.03.2002, wurden neue
Verluste und insgesamt 1,5
Milliarden DM Verbindlichkeiten
bei der Philipp Holzmann AG
festgestellt, die zur endgültigen
Insolvenz wegen Überschuldung
führten.
Die
Anzahl
der
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Arbeitsplätze
war
in
der
Zwischenzeit um mehr als die
Hälfte auf 10.600 gefallen.
Letztlich sind alle Arbeitsplätze
verloren gegangen.
Diese Erfahrungen lassen an
dem
Sinn
staatlicher
Rettungsaktionen zweifeln. Die
Zusage einer Bürgschaft bedeutet zwar nicht, dass die Gelder
nun unmittelbar fließen müssen,
jedoch sind im Falle Opel bereits
1,5
Milliarden
€
zur
Liquiditätssicherung als Überbrückungsfinanzierung abgeflossen. Und es steht fest, dass der
Restbetrag auch abfließen wird.
Dem Staat werden diese Gelder
also auf jeden Fall fehlen, und ob
sie zurückgezahlt werden können, ist nicht gesichert. Eine
zukünftige Insolvenz von Opel
ist
durch
die
aktuellen
Handlungen in keiner Weise ausgeschlossen. Es ist Zeit erkauft
worden,
aber
die
Zukunftsaussichten sind auf
Grund der allgemeinen Krise der
Automobilindustrie nicht sehr
viel versprechend. Wenn es das
Ziel der Politiker war, die Lage
bei Opel bis zur anstehenden
Bundestagswahl zu beruhigen,
so haben sie dieses Ziel erreicht.
Nur zu welchem Preis?
Doch die entscheidende Frage
lautet: welche Alternativen gab
es?
Ein Nichteingreifen der Politik
mit der möglichen Folge einer
sofortigen Insolvenz von Opel zu
Beginn des Jahres wäre angesichts der anstehenden Wahlen
einem politischen Selbstmord
gleichgekommen.
Eine
Insolvenz
nach
Gewährung der 1,5 Milliarden €
Brückenfinanzierung hätte den
sicheren Verlust des Teils der
Brückenfinanzierung bedeutet,
der bereits ausgezahlt wurde.
Da diese Mittel Monat für Monat
zur
Existenzerhaltung
(Liquiditätssicherung) bei Opel
eingesetzt wurden, stieg der
mögliche Verlust mit jedem
Monat drastisch an, wodurch die
Wahrscheinlichkeit der „Option
Opel Insolvenz“ im gleichen
Maße sank. Alle Beteiligten werden
sich
dieser
Tatsache
bewusst gewesen sein.
Eine Auswahl eines anderen
Käufers hätte im Wesentlichen
zu vergleichbaren Ergebnissen
geführt.
Die
chinesischen
Interessenten waren wie die russische Seite primär nur an den
Technologien und dem Know-t
nun einen ähnlichen Weg durch
Verdrängung einer der beiden
Neuaktionäre zu gehen. Aus
staatlicher
Sicht
war
das
Angebot von RHJI finanziell um
einiges attraktiver, aber es wäre
in Wahlkampfzeiten nur schwer
politisch vermittelbar gewesen.
Das böse Wort von den
Heuschrecken hätte unweigerlich in den Wahlkampf Einzug
gehalten. Fiat schied auf Grund
eigener Probleme von Anfang an
als ernsthafter Kandidat aus.
Also
doch
alles
richtig
gemacht? Nein. Die Politik hat
sich mit der Drohung eines massiven Stellenabbaus im Wahljahr
erpressen lassen und 4,5
Milliarden € in ein Unternehmen
investiert, das nach eigenen
Erkenntnissen dauerhaft allein
nicht überlebensfähig ist. Das
Problem ist nicht gelöst. Man hat
sich Zeit erkauft und den Schock
eines plötzlichen Verlustes tausender Arbeitsplätze in einen
langsamen, gewissermaßen kontrollierten
Abbau
von
Arbeitsplätzen verwandelt. Es
werden bei Opel in Deutschland
mehr Arbeitsplätze verloren
gehen als die momentan diskutierten 4.500. Nur wird dies keinen Schock auslösen. Womit
sich eine weitere Parallele zum
Fall Philipp Holzmann ergeben
würde.
Und wer führte nun Regie in
diesem traurigen Stück? Der
Regisseur wird wohl bei GM zu
finden sein. GM hat nun zwar
eine Sanierung von Opel mit
staatlichen Mittel erreicht, der
Gesamterfolg
hängt
aber
entscheidend davon ab, ob GM
die Kontrolle über Opel wieder
erlangen kann. Die Schritte dazu
werden wir in den nächsten
Akten sehen ...
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 20
Activités de l’AQA
Épluchette 2009
Par Natacha Lafleur
N
ous étions près d'une
trentaine de participants
lors de la dernière épluchette
chez Doris où nous avons été
chaleureusement accueillis. En
plus, sa petite demeure en campagne munichoise nous a offert
un cadre idéal pour nous retrouver à partir de 16 heures.
L'activité du tour de ville en vélo
avait malheureusement été
annulée vu le peu d'inscription
www.aqa-online.de
ce qui a par contre permis aux
visiteurs de l'extérieur de visiter
Munich à leur propre rythme
samedi.
Nous avons eu beaucoup de
chance avec le temps: le soleil a
brillé pour nous toute la journée.
Nous avons donc pu profiter du
jardin de Doris jusqu'aux petites
heures du matin. Et que dire du
blé d'Inde: tout simplement délicieux! On en avait déjà l'eau à la
bouche en arrivant chez Doris
puisque, pour se rendre chez
elle, il faut pratiquement traver-
ser des champs de blé d'Inde!
Pour ce qui est des enfants,
après avoir colorié la rue, ils ont
dessiné quelques impressions de
l'épluchette que vous pouvez
admirer dans le Coin des jeunes.
J'aimerais donc remercier
Doris d'avoir organisé pour nous
cette activité qui fut une belle
occasion encore une fois de se
retrouver.
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 21
Coin des jeunes
Retour sur l'épluchette de blé d'Inde - Munich, septembre 2009
Les artistes
Luca, 4 ans
Jean-Pascal, 9 ans
Le blé d'Inde était très bon. J'ai
vu Munich pour la première fois.
On est allés à la Marienplatz et
au Hofbräuhaus. On a été chanceux avec le temps: il a fait
beau.
J'ai mangé du blé d'Inde avec du
beurre et du sel. J'en avais déjà
mangé à Québec chez Opa.
J'aime ça.
Sarah, 6 ans
J'ai dessiné le buffet et une
madame. J'ai aimé le blé d'Inde.
Je me suis fait des nouvelles
amies: Ann-Frédérique et Clara.
Ann-Frédérique, 7 ans
Pendant l'épluchette, on a dessiné sur la rue. J'ai rencontré
des nouveaux amis: Hannah,
Sarah, Clara et Luca. Le blé
d'Inde était bon.
Hannah, 4 ans
J'ai dessiné le feu et le maïs. Le
blé d'Inde était bon. J'en avais
déjà mangé chez grand-maman
à Saint-Lambert.
Et toi?
As-tu déjà mangé du blé d'Inde? Où? Est-ce que tu as aimé ça?
Est-ce que tu sais pourquoi on appelle le maïs 'blé d'Inde' au Québec?
Demande à tes parents si tu ne le sais pas et tu nous l'expliqueras lors de notre prochaine rencontre.
À bientôt!
Tes amis de l'AQA
www.aqa-online.de
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 22
À l’agenda
Table ronde de Francfort
Premier mercredi du mois
Info: Danielle Robert-Neuhaus
0178 / 65 46 321
[email protected]
Soirée du cinéma de
l'AQA
Novembre 2009
Munich et Dresde
(date à déterminer)
Table ronde de Munich
L'Éneide (Die Aeneis)
Premier et troisième vendredis du mois
Info: Michaël Constantin
0172/894 18 41
6 novembre, Potsdam
Pièce d’Olivier Kemeid
Hans-Otto-Theater-Potsdam
www.hansottotheater.de
Table ronde de Berlin
bODY_rEMIX/gOLDBERG
_vARIATIONS
Info: Stéphanie Drainville
26 novembre, Francfort
Companie Marie Chouinard de
Montréal
Mousonturm Frankfurt
Jahrhunderthalle
www.mousonturm.de
[email protected]
Festival du film de
Hambourg
Deux longs métrages de réalisateurs québécois sont présentés en première allemande:
30 septembre, Metropolis
2 octobre, Abaton KL
J’ai tué ma mère
29 septembre, Zeise 1
1er octobre, Cinemaxx 2
Carcasses
Nouveaux petits membres
de l’AQA
Olivia
Née le 8 juillet 2009
Fille de Guy et Karen Barbeau
Louise Lecavallier
3 décembre, Düsseldorf
Première, chorégraphies
d'Edouard Lock et Nigel
Charnock
Tanzhaus Düsseldorf
www.tanzhaus-duesseldorf.de
Journée Canada-Québec
3 octobre, Brème
Bremer Institut für Kanadaund Québec-Studien (BIKQS)
Übersee-Museum
Wer spricht kanadisch? Who
speaks Canadian? Qui parle
canadien?
Diversité, identités et politiques linguistiques
www.festival.unibremen.de/sprachtage.aspx
Les 7 jours de Simon
Labrosse (Die 7 Tage des
Simon Labrosse)
7 - 24 octobre, Munich
Pièce de Carole Fréchette
BeME Theatre
www.aqa-online.de
Cabane à sucre de l’AQA
5 - 7 février 2010
Winterberg
(Hochsauerland)
Contact: Natacha Lafleur
[email protected]
Tél: 02962 / 975 955
Elisabeth Emmanuelle
Née le 27 avril 2009
Fille de Lise Bjerre et de
Christoph Läer
Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 23
Nos annonceurs
Doris Hippeli M.A.
EDV-Fachfrau
Traduction
allemand - anglais - français - espagnol
Marie Schmalhofer
Chanteuse d’opéra et de concert
Pose de voix, correction de la dysphasie
Technique de respiration et de soutien de la voix
Sessions pratiques intensives en groupes pour choristes et
enseignants
Dietrich-Bonhoeffer-Str. 49
Encart publicitaire
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au [email protected].
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