richard bona
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richard bona
La carrière de Richard Bona ressemble à un Hall of Fame qui fait tourner la tête : Higelin, Zawinul, Benson, Bellafonte, Hancock, Metheny… Pas un qui n’ait fait appel à sa délicatesse et sa précision, son art du contrepoint et ce toucher visionnaire plus puissant que le doigt d’un roi. Mais il y a plus : bassiste de renommée internationale, Richard Bona a transformé l’essai en devenant un chanteur de la même stature, équipé de chansons en forme de contes modernes d’où perle une sagesse étudiée chez les griots comme chez les jazzmen new yorkais. Un afro-modernisme sophistiqué qui parle en paraboles et s’orchestre en symphonies. Un style unique qui a fait de son petit village du Cameroun un village global. PRÉCÉDENTS LAURÉATS 2011 : Baptiste Trotignon 2010 : Sylvain Luc 2009 : Ivan Jullien 2008 : Louis Sclavis 2007 : Patrice Caratini Grand Prix du jazz Quelques dates 1967 – Naissance à Minta (Cameroun) 1980 – Premier orchestre 1989 – Départ pour l’Allemagne, puis la France. Premiers engagements dans des clubs de jazz. 1992 – Installation à New York 1999 – Scenes from my life, premier album solo 2009 – The ten shades of blue, sixième album solo © Bona : Herfelder Virtuose de la basse né dans un petit village camerounais, passé par les studios parisiens et les orchestres new yorkais, il a su allier sensibilité traditionnelle et technologies modernes, jusqu’à rendre palpable ce chemin souterrain qui relie l’Afrique à l’Amérique, l’Amérique à l’Europe et l’Europe au reste du monde. La virtuosité de Pastorius, le sens de l’harmonie de Coltrane, le feu sacré de Miles Davis. RICHARD BONA L’Atlantique noir Foudroyé par le style de Jaco Pastorius à l’âge de 10 ans, Richard Bona range alors balafons et guitares pour se consacrer à la basse. Une décision radicale à l’origine d’une des plus belles carrières du jazz international. 11