RIchARD BoNA - Jazz in Marciac

Transcription

RIchARD BoNA - Jazz in Marciac
SAM 19 oct 2013/21h
Richard Bona
Tatum Greenblatt trompette
Adam Stoler guitare
Etienne Stadwijk claviers
Richard Bona basse
Ludwig Afonso batterie
Quatre jours après son concert à La Cigale à Paris, Richard Bona est attendu à L’ Astrada le 19 octobre.
Il y présentera « Bonafield », son septième album paru en avril dernier chez Universal Music.
« C’est un album de résistance », a déclaré dans une interview à RFI Musique (on peut l’écouter sur Youtube),
le musicien, chanteur et compositeur camerounais qui aura 46 ans le 28 octobre. « Pas en termes de création,
mais au niveau du live : neuf musiques populaires sur dix sont en playback sur scène. Le public ne s’en rend même plus
compte. On est dans une société où l’on consomme sans savoir d’où ça vient. Moi, je dis que ce n’est pas normal…
Je me suis dit que j’allais commencer un album acoustique, revenir à la méthode de mon premier disque ».
Entre jazz et pop africaine, cet album lyrique illustre les atmosphères chaleureuses, fraternelles et tendres qui
sont l’une des signatures de Richard Bona. Ses chansons sont autant de berceuses africaines à utiliser sans
modération pour se consoler d’un monde chagrin. La voix de son grand-père, qui fut le premier à entrevoir les
talents de l’enfant, reste présente entre les vertiges techniques à la Jaco Pastorius, le bassiste US qui a converti
au jazz l’ado du Cameroun.
“Sa musique va bien plus loin que sa façon de jouer” a commenté le trompettiste américain Randy Brecker.
“Les instruments qu’il touche se mettent à chanter”, dit à son sujet le chanteur français Jacques Higelin que Bona
a accompagné. “Il est habité par la musique”, résume Manu Dibango.
« En musique, tout ce que mon oreille entend, je peux l’exécuter », confesse Richard Bona qui était déjà musicien
quand il s’est mis à la basse. « Étant gamin, j’avais une facilité à pouvoir jouer de n’importe quel instrument qu’on me
mettait sous la main. Je ne choisissais pas d’instrument, parce que je n’avais pas d’argent pour choisir un instrument.
Tu joues avec ce que tu as ! Le balafon, on peut le fabriquer facilement, comme les percussions. Quand je suis allé en
ville, à 12 ans, j’ai vu un vieux saxophone dans un club. J’ai commencé à souffler dedans. Personne ne m’a appris.
J’avais un don ».
Alors que le guitariste-bassiste fait carrière en France depuis dix ans aux côtés de Didier Lockwood, Marc Ducret,
Manu Dibango ou Salif Keita, il est rattrapé, en 1995, par les lois Pasqua : sa carte de séjour non renouvelée,
Richard Bona retourne au Cameroun où Harry Bellafonte vient le chercher. Il travaille depuis à New York :
Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Mike Stern, Paul Simon, Chick Corea , George Benson, Bobby McFerrin
et Quincy Jones font appel à lui. Sur les cinq continents, il est considéré comme l’un des meilleurs bassistes
de sa génération.
C’est aux Etats-Unis, alors qu’un soir il accorde sa guitare, en chantant comme il a toujours fait, que les
musiciens qu’il accompagne découvrent sa caressante voix et l’invitent à chanter. En 1999, sa carrière solo est
lancée. Premier album, premier succès, avec « Scène From My Life ».
Richard Bona a remporté le Prix du meilleur artiste international de l’année 2003 aux Victoires du Jazz.
Il est Grand Prix Jazz de la Sacem en 2012.
Sa venue à L’ Astrada est un événement.
www.bonamusic.com
Tarif : de 11 à 28 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
CONTACT PRESSE Marie LASSERRE-CHA
05 62 09 32 95
[email protected]
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