Symposium de I`IFRA : Les systèmes d`archivage - WAN-IFRA
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Symposium de I`IFRA : Les systèmes d`archivage - WAN-IFRA
SYMPOSIUM DE L’IFRA Symposium de I’IFRA : Les systèmes d’archivage modernes Un symposium sur les systèmes d’archivage modernes pour journaux s’est tenu à Barcelone les 22 et 23 avril 1997 à I’Hotel Princesa Sofia sous la présidence de Victor de la Serna du groupe Unidad Editorial qui édite, entre autres, le quotidien «El Mundo». Nous publions ci-après une partie des exposés prononcés à cette occasion. Les systèmes d’archivage : la technologie clé pour les journaux RICHARD EVERETT Directeur des Central Office Newspapers Axe1 Springer Verlag, Hambourg, Allemagne Laissez-moi commencer cette conférence par des propos délibérément provocants : les journaux peuvent exister sans système d’archivage ! Et cette affirmation - en soi - est certainement plus vraie aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été. Laissez-moi cependant ajouter : les journaux qui se dispensent de systèmes d’archivage ne peuvent ressembler aux journaux tel que nous les connaissons aujourd’hui. Nous ne cherchons pas à exagérer le rôle que jouent les systèmes d’archivage lorsque nous prétendons qu’ils sont déterminants pour la qualité du journal. Toute personne sensée confirmera également que des informations fiables sont les meilleurs atouts que puisse avoir un journal en concurrence avec d’autres médias. Cela nous amène à la question essentielle : « De quel genre de systèmes d’archivage mon journal a-t-il besoin ? » J’entends par là : « De quel genre de services de documentation ? » Malheureusement, il n’existe pas de solution passe-partout. La réponse doit être adaptée à chaque cas particulier, c’est-à-dire à chaque groupe de presse. La fonction et le rôle du système d’archivage Pour commencer, essayons de définir le rôle et la fonction d’un système d’archivage. Les décisions et les actions en résultant sont dictées par des paradigmes conscients ou non. Sur quel paradigme nous sommes-nous basés en ce qui concerne les systèmes d’archivage ? La définition traditionnelle d’un système d’archivage pour journaux est la suivante : les archives représentent la « mémoire » de la rédaction. Elles ont été configurées sur le principe du « rappel », ou plus précisément de « l’appel à la demande ». Les documents et les informations doivent être archivés de façon que le rappel soit rapide et efficace. A cet effet, les outils de documentation - thésaurus, classification, etc. - ont été développés de manière intense par quelques-unes de nos sociétés pour être exactement adaptés aux besoins particuliers de chacun. 6 pour journaux Cependant, en considérant les développements technologiques récents et prévisibles, on est en droit de se poser la question : notre paradigme précédent est-il toujours valable Y Le rôle et la fonction d’un système d’archivage sont peut-être à redéfinir ? Devons-nous faire face à de nouveaux défis, y a-t-il de nouvelles possibilités qui nous attendent ? Développements technologiques Trois facteurs technologiques principaux sont à considérer pour la mise en place d’un système d’archivage électronique pour nos journaux : 1) la capacité de mémoire, 2) la production entièrement numérique d’un journal et 3) le facteur « Internet ». 1. La capacité de mémoire : les progrès rapides effectués ces dernières années en matière de capacité de mémoire ont considérablement modifié le rapport qualité/ prix au profit des systèmes d’archivage. C’est déjà une raison suffisante pour certaines sociétés d’édition de penser ou repenser à l’introduction d’un tel système électronique pour leur documentation. Mais ce facteur en lui-même n’a pas d’impact majeur sur ce que nous pensons des systèmes d’archivage. C’est juste un simple transfert d’un support (le papier) à un autre (les disques électroniques). Ce qui est important dans notre contexte, c’est que le développement technologique ne modifie pas forcément les données du paradigme. 2. La production entièrement numérique d’un journal : si nous savons comment utiliser correctement ce développement, il se répercutera de deux façons distinctes sur nos systèmes d’archivage. Jusqu’à maintenant, les archives de textes et de photos étaient des entités séparées, séparées du cycle de production quotidien et nécessitant des opérations essentiellement manuelles. Avec les systèmes de production numériques, nous avons la possibilité d’intégrer la préparation technique des documents et de leur allouer des attributs formels au sein du flux de production d’un journal. Deuxièmement, après l’indexation des contenus dans les archives, nous pouvons permettre à la rédaction de faire des recherches elle-même directement à partir de ses stations de travail et de réimporter les données en question dans les systèmes rédactionnels ou de production. économisant ainsi du temps et de l’argent. Ce second développement technologique aussi révolutionnaire qu’il soit - et cette intégration de la production et des systèmes d’archivage est effectivement révolutionnaire - nous permet de travailler tout simplement selon le paradigme d’« appel à la demande ». 3. Le facteur « Internet » : en peu de temps, Internet n’a pas seulement permis à la technique de faire un grand bond en avant, mais il est aussi devenu le symbole d’un nouveau style de vie en ce qui concerne les médias de masse. Même un observateur prudent doit admettre en considérant le développement d’Internet pendant ces deux dernières années qu’il est difficile de ne pas se laisser gagner par tout cet enthousiasme et cette euphorie. Nous sommes en plein milieu d’un processus de « Médiamorphosis » (pour reprendre le titre d’un livre de Roger Fidler). Les changements intervenant dans l’environnement des médias auront un impact certain sur les fonctionnalités que nous souhaitons attribuer à nos documentations dans le futur. A mon avis, le facteur Internet nous forcera à chercher et à trouver un meilleur paradigme pour les systèmes d’archivage qui sera valide pour la prochaine ère médiatique et qui guidera nos décisions stratégiques pour les systèmes d’archivage de demain. L’« appel à la demande » ne jouera qu’un petit rôle pour les systèmes d’archivage modernes des journaux. En plus de cette fonction sans aucun doute essentielle, axée sur la demande, je prévois une autre fonction axée sur la fourniture de services pour les systèmes d’archivage de journaux. Les fonctions axées sur la fourniture de services impliquent deux choses. Premièrement, nous devons développer des stratégies de réduction de la redondance et d’augmentation de la pertinence. Sinon, l’utilisateur amateur sera désespéré devant tout ce matériel redondant que nous archivons. Peut-être trouverons-nous la solution à ce problème dans le développement futur des bases de données et de nouveaux programmes de recherche basés sur la logique floue, le classement par ordre de pertinence ou l’intelligence artificielle. Deuxièmement, que nous l’appelions information recyclée ou information réutilisée, nous pouvons facilement fournir sur le marché des médias une famille de produits (almanachs, critiques de livres, comptes rendus du marché de l’automobile, informations touristiques) donnant des informations glanées à partir des documents stockés dans notre documentation électronique qui complètent le produit clé, le journal. De telles informations rassemblées autour d’un sujet particulier peuvent être fournies en ligne ou hors ligne. C’est également le rôle d’un fournisseur de contenus. La fiabilité des informations étant un facteur dont l’importance croît de jour en jour dans notre société, quel pourrait être le meilleur garant de la qualité sinon le nom du journal ? Au-delà de la technologie en matière d’organisation : les conséquences Si on considère ces trois développements technologiques - capacité de mémoire, production du journal entièrement numérique et Internet, un changement fondamental dans le rôle et la fonction d’un système d’archivage moderne pour journaux est à prévoir. De plus, c’est peut-être la première fois qu’un investissement pour un système d’archivage électronique pourrait être réellement techniques de presse juin 1997 es entièrement tomatlsés avec rosses rotatives >nettoyantes dotées de balade . . . des blanche& et des cylindres de marge sur les rotatives offset de presse! Economiques + écologiques 90% de réduction sur la consommation de produits et jusqu’à 90% de réduction des temps consacrés aux lavages. Pas de chiffons. Economiques + ergonomiques Les lavages sont commandés à partir de la centrale informatisée. Pas de vapeurs de produits. Intervalle allongé entre deux lavages. 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L’organisation de la gestion des données pour la production ne correspond pas toujours aux besoins d’une gestion pour le système d’archivage. Par exemple, les systèmes de mise en page - surtout si leur nom commence par un « Q » - ne sont forcément capables de fournir les données contenues dans un article à votre documentation. Je suppose aussi que votre rédaction a ses habitudes de travail qu’il faudra prendre en compte. Le mot clé dans ce contexte est « réorganisation du flux de production ». Nous devons trouver une réponse pratique à la question : Comment minimiser le montant de travail nécessaire pour gérer un maximum de données servant à la production et au système d’archivage ? Parallèlement à la réorganisation du flux de production, nous devons penser au problème de liaison entre des documents de type différent (à l’heure actuelle, nous avons des textes, des photos, des graphiques et bientôt nous aurons des documents audio et vidéo) ; il faut pouvoir les stocker ensemble comme des pièces d’un même puzzle pour obtenir des dossiers axés sur un sujet ou un événement précis ou sur des produits. Cela peut devenir un casse-tête. 2. Archivage de données indépendant du support : le format sous lequel vous archivez vos documents déterminera la fonctionnalité de votre système d’archivage et dans quelle mesure ce contenu peut être utilisé dans le futur. Votre système d’archivage devra stocker des données dans des formats standardisés (par exemple, SGML et/ou PDF pour les textes, TIFF ou JPEG pour les images, etc.). Cela garantira une réutilisation de vos données sans problème et peu onéreuse pour toutes sortes de publications électroniques en ligne ou hors ligne. Cela garantira aussi la portabilité de vos données si vous deviez être amenés un jour à remplacer votre système d’archivage. 3. Ouverture des archives : Un autre facteur stratégique important est l’ouverture de vos archives au public. Le public devra-t-il avoir un accès illimité à toutes les informations électroniques ou limité ? Ce service sera-t-il payant ou gratuit ? Cette ouverture pourra-t-elle avantager vos concurrents ? 4. Droits d’auteur : La législation en matière de droits d’auteur n’est pas la même d’un pays à l’autre. Il est de toute façon d’une importance capitale de s’assurer des droits d’auteur pour le matériel archivé et l’utilisation multiple de ce matériel. C’est une procédure à observer par la rédaction quand elle commande des documents. Le système d’archivage devrait être également en mesure de 8 fournir les renseignements en ce qui concerne les droits d’auteur pour que les droits d’auteur soient fixés en cas de réutilisation des documents. 5. Les coûts : Enfin, nous devons également penser au côté financier. Quelle est la somme que votre société a l’intention de débourser pour cet extraordinaire système d’archivage ? Un système d’archivage moderne, multi-plate-forme, adapté aux multimédias et à Internet reste un investissement lourd. Il ne faut pas non plus sous-estimer les coûts d’exploitation. Par exemple, de combien de personnel avons-nous besoin pour effectuer le travail de manière efficace ? D’un autre côté, beaucoup d’avantages apportés par un système d’archivage sont difficiles à calculer en monnaie sonnante et trébuchante : les effets de synergie dans le processus de production, davantage d’informations à portée de main de votre rédaction, le renforcement de l’image de marque de votre journal pour ne citer que quelques-uns de ces avantages. Conclusion Pour faire de votre système d’archivage la technologie maîtresse de votre journal, il faut planifier sur la base de nouvelles données et en dépassant les barrières existant généralement entre les différents services, décider et agir selon un nouveau paradigme adapté au nouvel environnement multimédia. Même si vous ne songez pas à introduire un nouveau système d’archivage à court terme, il y a assez de questions difficiles auxquelles vous devez répondre maintenant. Ce qui est en jeu, ce n’est rien d’autre que la sécurité et l’utilisation future de tout notre contenu journalistique. J’ai commencé mon discours par des propos volontairement provocateurs : les journaux peuvent exister sans système d’archivage ! Cette affirmation signifie néanmoins que les journaux céderont délibérément une niche commerciale importante sur le marché des médias à leurs concurrents. Cela serait une faute irréparable et, si on laisse faire les choses sans intervenir, impardonnable. Dix facteurs facilitant l’entrée dans le monde des systèmes d’archivage numériques HARALD RITTER Rédacteur en chej Süchsische Zeitung Dresde, Allemagne L’introduction d’un système d’archivage numérique pour journaux donne la possibilité de tirer un meilleur profit de la documentation. Il va de soi que les possibilités offertes par un système d’archivage numérique sont plus