Adoptez le doggy bag

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Adoptez le doggy bag
10 / territoires
Horizons Nord – Pas de Calais
N°11 • 18 mars 2016
SEMAINE DE LA PRESSE ET DES MÉDIAS AU LYCÉE BAUDIMONT D’ARRAS
Adoptez le doggy bag !
Depuis début 2016, les restaurateurs de l’Arrageois utilisent le doggy bag ; un principe qui permet d’éviter le gaspillage alimentaire.
D
éjà très répandu dans
les pays anglo-saxons, le
doggy bag, qui y connait
un grand succès, arrive dans
les restaurants français et
plus particulièrement dans
notre région. Littéralement,
ce « sac à toutou » est un
emballage servant à récupérer les restes de votre repas
au restaurant. À l’origine,
le doggy bag était destiné
aux animaux de compagnie.
Aujourd’hui ce concept s’est
élargi et s’allie à la vente à
emporter.
Une solution
contre le gaspillage
Suite au Plan anti-gaspillage alimentaire mis en
place le 1er janvier 2016, le
gouvernement encourage
les restaurateurs à proposer
l’utilisation du doggy bag.
Cette pratique n’est pas obligatoire mais vivement re-
 Le doggy bag : une initiative plus ou moins récente
prise par les restaurateurs. Un concept simple que l’on
peut emporter chez soi.
commandée afin de réduire
les déchets.
Pour mieux comprendre
le principe du doggy bag,
Gaëlle Chudzik, gérante du
restaurant Amarine situé sur
la Place des Héros à Arras
explique : « Le doggy bag,
c’est lorsque les clients ont
fini de déjeuner et nous
leur offrons la possibilité
d’emmener chez eux les
restes de leur repas ». Cette
restauratrice n’a pas attendu les consignes données
par le gouvernement pour
prendre l’initiative : « Avant
même que soit passée la loi,
nous le proposions déjà, depuis maintenant trois ans ».
Afin de satisfaire tous les
consommateurs, les emballages sont disponibles sous
différents formats. Pour
cet établissement, « faire
du doggy bag est simplifié car nous avons déjà des
récipients adéquats pour la
vente à emporter ». Gaëlle
Chudzik insiste sur le fait
que le doggy bag « n’est
pas ancré dans les habitudes
actuelles des clients. Nous
leur expliquons le principe
et c’est à eux de décider ».
D’un point de vue sanitaire, les restaurateurs sont
intransigeants en matière
d’hygiène. Ainsi la gérante
refuse l’utilisation du doggy
bag pour les produits crus
et les organismes vivants
comme les huîtres ou les
palourdes.
Le saviez-vous ?
Le « sac à toutou » permet également aux clients
de pouvoir terminer chez eux
une bouteille de vin entamée
au restaurant. C’est un droit
peu connu des consommateurs.
« Les clients apprécient le
concept original quand on
leur propose !  ». Léa, une
cliente, sort satisfaite et
agréablement surprise de
son diner, avec un doggy bag
à la main. « J’apprécie l’initiative, d’autant plus qu’elle
MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE
Qu’est-ce-que le Comité
d’échelon local ?
 Gaëlle Chudzik, gérante du restaurant Amarine,
applique ce concept au sein de son établissement.
est gratuite. D’abord j’ai été
étonnée que les serveurs me
proposent d’emporter ce que
je n’avais pas fini de manger.
C’est une grande première
pour moi. ».
Plusieurs restaurateurs
dans l’Arrageois adhèrent
au concept, qui ne porte
pas forcément l’appellation
de « doggy bag ». C’est
l’exemple de La Boucherie
sur la zone commerciale
Auchan, qui propose d’emballer la fin de votre commande, si elle n’est pas terminée.
La prochaine fois que vous
réserverez une table, n’hésitez pas à demander le doggy
bag ! 
Eva Delabarre et
Marie-Kerguelen Guyard
(Elèves de terminale)
Les Hauts de France, un nom,
des critiques et une polémique
Répondant aux valeurs de mutualisme et de solidarité, les Comités d’échelon local
constituent un maillon essentiel entre le monde agricole et rural et la MSA.
L
es 12 et 13 mars, le comité
d’échelon local CalaisisAudomarois a sensibilisé le
public à la bonne hygiène
des mains et aux risques
de chute en hauteur lors
du concours agricole d’Audruicq. Répondant aux valeurs de mutualisme et de
solidarité, les CEL constituent
un maillon essentiel entre le
monde agricole et rural et
la MSA Nord- Pas-de-Calais.
La MSA est le seul régime
de sécurité sociale à disposer
d’un réseau d’élus bénévoles
présents sur tout le territoire.
Etre à l’écoute des adhérents, faire remonter leurs
propositions et impulser
des projets dans les territoires ruraux, telles sont les
missions des quatorze CEL
de la région. Pour piloter
ce réseau, la MSA Nord-Pas
de Calais s’appuie sur son
service « Vie Mutualiste ».
Chaque année, sur tout le
territoire, les différents comités proposent, puis mettent
en place et animent plusieurs
dizaines d’actions. Elles vont
de la sensibilisation au code
de la route jusqu’aux pro-
Les prochains rendez-vous
 Samedi 19 mars : la journée « portes ouvertes » du
Lycée agricole de Tilloy les Mofflaines. Présentation
des risques liés à l’alcool de manière ludique et adaptée à
un jeune public et sensibilisation à la bonne hygiène des
mains. Dimanche 24 avril : journée « portes ouvertes » de
la maison familiale rurale (MFR) de Samer. Sensibilisation
aux gestes de premiers secours et à l’utilisation d’un défibrillateur. Dimanche 8 mai : journée « portes ouvertes »
de la maison familiale rurale (MFR) de Campagne-lesBoulonnais. Sensibilisation aux gestes de premiers secours
et à l’utilisation d’un défibrillateur.
 A Audruicq, les membres du comité d’échelon local
ont sensibilisé le public à l’hygiène des mains.
blématiques de la santé.
Tous les ans, les bénévoles
couvrent ainsi, un champ très
large d’actions en direction
de plusieurs centaines de
personnes (jeunes, retraités,
actifs ou non). Elles reçoivent
ainsi des conseils, de l’aide et
des réponses à leurs questions.
Proches des gens et impliqués dans la vie locale, les
membres des CEL du NordPas de Calais, constituent
un chaînon primordial dans
le maintien de la proximité
de la MSA avec la population des territoires. Ils s’en-
gagent notamment à faire
connaître les services de la
MSA, mobiliser les partenaires locaux pour mener
des actions ciblées et rendre
compte des problématiques
soulevées par les adhérents.
Pour ce faire, des rencontres
sont organisées par le service
« Vie Mutualiste » tout au
long de l’année.
Leur rôle de relais d’information et d’animation de
la vie locale apporte ainsi
une dimension humaine
supplémentaire dans la mise
en œuvre de la protection
sociale. 
Le Conseil Régional Nord-Pas de Calais-Picardie
a tranché à l’issue d’un vote en séance plénière. Les
élus ont proposé, lundi 14 mars, que la nouvelle
région s’appelle désormais « Hauts-de-France » avec,
en sous-titre, « Nord-Pas-de-Calais-Picardie », un
vœu qui devait être validé début juillet en conseil
des ministres.
Les 170 conseillers devaient choisir entre trois
noms : « Nord-de-France », « Terres-du-Nord » ou
« Hauts-de-France ». Ces propositions avaient retenu
l’attention de l’exécutif régional après avoir été
proposées par des lycéens et apprentis lors d’une
consultation organisée par la région pendant deux
semaines.
Le conseil régional a adopté cette proposition du
président Xavier Bertrand (Les Républicains) à l’unanimité des votants tandis que les 54 élus FN se sont
abstenus. Auparavant, plus de 55 000 habitants de
la nouvelle région, qui existe juridiquement depuis
le 1er janvier, avaient voté du 10 au 13 mars sur le
site Internet du conseil régional.
Pourtant ce nouveau nom est loin de faire l’unanimité. Ainsi les réseaux sociaux se sont emparés
du nom et une frénésie de critiques et de moqueries
a vu le jour. Autre souci, pour l’exécutif régional
et pour les habitants de la région, le nom de leur
région est déjà utilisé depuis deux décennies par la
communauté des naturistes. Un réseau d’appui aux
entreprises, les Petits chanteurs de Lambersart mais
aussi par un cargo du service des phares et balises
utilisent également cette appellation.