Comment bien choisir son crédit pour un achat immobilier

5 mai 2014
Comment bien choisir son crédit pour un achat immobilier
Avoir recours à un courtier peut permettre d'obtenir un meilleur crédit immobilier.
Lors d’un achat immobilier, un courtier peut comparer les offres de prêt des banques et vous permettre
d’obtenir un meilleur crédit.
Les taux sont bas, les prix stables voire en baisse : l'année est favorable pour concrétiser un projet
immobilier. Les meilleurs crédits ne s'obtiennent plus forcément avec l'appui du courtier. Son
intervention peut néanmoins être utile pour certains détails. Seul ou accompagné?
Pour son crédit, l'acquéreur peut se tourner vers un courtier en crédit immobilier ou s'adresser
directement aux banques. «Les courtiers font gagner du temps car ils référencent de nombreuses
banques et évitent au particulier d'en faire le tour, analyse Maxime Chipoy, chargé de mission banque et
assurance chez l'UFC-Que Choisir. Il saura présenter le dossier de l'emprunteur plus favorablement que
celui-ci ne serait en mesure de le faire, car il entretient des relations commerciales régulières avec les
banques et sait quels types de clients elles attendent.»
S'il démarche lui-même les banques, le particulier obtiendra peu ou prou le même taux qu'un courtier. Mais
le recours au courtage se révèle très utile pour certains emprunteurs. «Le courtier peut appuyer des dossiers
spécifiques. On parle ici d'une demande de prêt longue durée (sur plus de 25 ans), du cas d'une personne
qui ne tire pas ses revenus du salariat classique, ou d'un emprunt concernant un achat à plusieurs en
indivision», observe Serge Maître, secrétaire général de l'Association française des usagers des banques
(Afub).
Un investissement rentable
Les courtiers jouent aussi pleinement leur rôle pour aider le consommateur à trouver une assurance adaptée
à leurs besoins réels, qui est souvent moins coûteuse que celle proposée par la banque. «Ils négocieront
mieux l'assurance emprunteur que le particulier», relève Maxime Chipoy.
Les courtiers sont rémunérés habituellement 1% du montant du prêt, une somme qui peut se
substituer aux frais de dossier bancaire. «Comme dans les banques, ce taux peut être plafonné ou
négocié», rappelle Philippe Taboret, président de l'Association professionnelle des intermédiaires
en crédits et directeur général adjoint du courtier Cafpi. Et aucun honoraire ne sera demandé jusqu'à
l'obtention du crédit. Le calcul mérite d'être fait.