Circulaire C - Extranet CDG76
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Circulaire C - Extranet CDG76
Fiche pratique n°1 du 10/08/2007 Document mis à jour le 15/02/2013 sous réserve de modifications législatives et réglementaires ultérieures 1- Base légale 3440 route de Neufchâtel B.P. 72 76233 BOIS GUILLAUME Cedex 02.35.59.41.75 02.35.59.41.73 www.cdg76.fr Service juridique et de documentation Tél. 02.35.59.41.75 Fax 02.35.59.41.73 E-mail [email protected] Horaires d’ouverture Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h15 à 17h00 Le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h15 à 16h00 L’article 59 3° de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 prévoit que « des autorisations spéciales d’absence qui n’entrent pas en compte dans le calcul des congés annuels sont accordées (...) aux fonctionnaires, à l’occasion de certains événements familiaux ». La loi renvoie à un décret en Conseil d’État pour fixer les conditions d’application. Or, ce décret n’est jamais paru. Il est donc conseillé, en l’absence de précisions par voie réglementaire, à chaque collectivité de fixer sa propre réglementation. 2- Procédure de mise en place ou de modification En application de l’article 7-1 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, la collectivité doit définir, après avis du comité technique paritaire, les évènements ou situations familiales ouvrant droit à autorisations d’absence (ex : décès, mariage, enfant malade...) et déterminer par délibération, les modalités de décompte des autorisations spéciales d’absence correspondantes (nombre de jour accordés, etc...). La décision est prise par le maire ou le président de la structure en sa qualité d’autorité territoriale ayant le pouvoir d’organisation des services. Elle peut prendre la forme d’un arrêté ou toute autre forme. 3- Nature et durée des autorisations d’absence Il n’existe pas de liste réglementaire ainsi que cela l’a été précisé ci-dessus. Toutefois, à titre d’exemple, il est possible de se référer aux circulaires de l’Etat dans ce domaine, ainsi qu’au Code du travail. En effet, bien que non applicables aux collectivités territoriales, ces références donnent des pistes intéressantes pour la mise en place des autorisations. * Autorisations d’absence pour événements de famille Congés L’article L 3142-1 du Code du travail prévoit que tout salarié bénéficie, sur justification et à l'occasion de certains événements familiaux, d'une autorisation exceptionnelle d'absence : - 4 jours pour le mariage du salarié ; - 3 jours pour chaque naissance survenue à son foyer ou pour l'arrivée d'un enfant placé en vue de son adoption (non cumulables avec le congé de maternité) - 2 jours pour le décès d'un conjoint, d’un partenaire PACS ou d'un enfant ; - 1 jour pour le mariage d'un enfant ; - 1 jour pour le décès du père, de la mère, du beau-père, de la belle-mère, d'un frère ou d'une soeur. Il est à noter que, dans le secteur privé, les conventions collectives ou les accords de branche peuvent prévoir un nombre de jours plus élevé ou d’autres cas d’absence. Pour ces mêmes événements, l’instruction ministérielle du 23 mars 1950 prévoit, pour les fonctionnaires d’État, que la durée des autorisations ne peut excéder : - 5 jours ouvrables pour le mariage du fonctionnaire ou PACS. - 3 jours ouvrables pour le mariage d’un enfant. - 1 jour ouvrable pour le mariage d’un ascendant, frère, sœur, oncle, tante, neveu, nièce, beau-frère, belle-sœur. - 3 jours ouvrables pour le décès ou la maladie très grave du conjoint, ou Pacsé ou concubin, des père, mère et enfants. - 1 jour ouvrable pour le décès d’un ascendant, frère, sœur, oncle, tante, neveu, nièce, beau-frère, belle-sœur. De plus, compte tenu des déplacements à effectuer pour ces motifs, la durée de l’absence peut être majorée des délais de route qui, en tout état de cause, ne sauraient excéder 48 heures aller-retour. Deux réponses ministérielles, QE n° 44068JO AN Q du 14/04/2000 et QE n° 300471 JO Sénat Q du 29/03/2001 ont rappelé que les collectivités pouvaient s’inspirer de ce qui est en vigueur à l’Etat. * Autorisations d’absence liées à la naissance La circulaire du 21 mars 1996 prévoit plusieurs types d’autorisations d’absence liées à la maternité : - autorisation de droit pour se rendre aux examens médicaux antérieurs ou postérieurs à la naissance dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement ; - autorisation pouvant être accordée pour les séances de préparation à l’accouchement par la méthode psychoprophylactique (accouchement sans douleur), sur avis du médecin de prévention, et lorsque les séances ne peuvent avoir lieu en dehors du temps de travail ; - autorisation d’absence d’au maximum une heure par jour, à partir du début du troisième mois de grossesse, sur avis du médecin de prévention. Il n’est pas prévu au sein de cette circulaire d’accorder des autorisations spéciales aux mères allaitant leur enfant. Toutefois, elle prévoit que les administrations disposant d’une organisation matérielle propre appropriée à la garde d’enfants accordent à ces mères la possibilité d’allaiter leur enfant. De même, elle précise que des autorisations d’absence ou « facilités de service » peuvent être accordées aux mères allaitantes en raison de la proximité du lieu où se trouve l’enfant (crèche ou domicile voisin, etc. ...). Le congé de naissance prévu par la loi n°46-1085 du 28 mai 1946 : - autorisation d’absence de 3 jours au père de famille, pris dans les quinze jours qui suivent l’évènement, cumulables avec le congé de paternité. Ces trois jours sont attribuables, dans les quinze jours qui suivent l’arrivée de l’enfant au foyer, au père, en cas d’adoption. * Autorisation d’absence pour soigner un enfant malade La circulaire du 20 juillet 1982 précise les règles applicables en matière d’autorisations d’absence pouvant être accordées, dans la mesure compatible avec le bon fonctionnement du service, aux agents de l’Etat parents ou ayant la garde d’un enfant pour soigner celui-ci ou pour en assurer momentanément la garde. Le principe est qu’un agent à temps plein peut bénéficier, sur présentation d’un certificat médical ou toute autre pièce justifiant la présence auprès de l’enfant, d’autorisations d’absence dont la durée totale ne peut excéder les obligations hebdomadaires de service plus un jour. Ex : agent travaillant sur 5 jours = 5+1 = 6 jours d’absence possible. La circulaire précise également les cas de doublement de la durée normale des absences, les modalités de répartition des autorisations entre parents fonctionnaires, le nombre maximal de jours d’absences consécutifs et diverses règles d’application. Ces jours d'absence n'entraînent pas de réduction de la rémunération. Ils sont assimilés à des jours de travail effectif. En cas de refus de l’autorisation, lorsque celle-ci n’est pas de droit, l’autorité territoriale doit motiver sa décision. Références : Art. L3142-1 du Code du travail, Instruction ministérielle n°7 du 23 mars 1950, Circulaire FP n°1475 B-2A/98 du 20 juillet 1982, Circulaire NOR/FPP/A/96/10038/C du 21 mars 1996, Question écrite n°44068 du 14 août 2000.