GRANDE SALLE - CRÉATION SAINTE JEANNE DES ABATTOIRS

Transcription

GRANDE SALLE - CRÉATION SAINTE JEANNE DES ABATTOIRS
la
lettre
dp
l'Odéon
THEATRE
DE
L'EUROPE
DU 14 JANVIER AU 14 FÉVRIER 99 - GRANDE SALLE - CRÉATION
SAINTE
JEANNE
DES ABATTOIRS
de BERTOLT BRECHT | traduction PIERRE DESHUSSES | mise en scène ALAIN MILIANTI
AVEC Michaël Abiteboul, May Bouhada, Agnès Dewitte, Christian Drillaud, Christophe Giordano, Jean-François Lapalus,
Emmanuelle Michelet, Natacha Mircovich, Clotilde Mollet, Jerzy Radziwilowicz, Julie Sicard, Laurent Stocker, Serge Valletti
ET Fanny Avram, Ronan Beauperin, Agathe Bosch, Marjorie Currenti, Marie Delmas, Julien Duval, Estelle Galarme,
Anne Marion-Gallois, Frédéric Garbe, Frédéric Grosche, Sébastien Lenthéric, Jean-Christophe Meurisse,Yoan Mourles,
Elise Orsetti, Eisa Pokrovsky.
production Le Volcan - Le Havre | coréalisation Odéon-Théâtre de l'Europe
avec le soutien de la SPEDIDAM, la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l'École Régionale d'Acteurs de Cannes (ERAC)
DU 12 AU 30 JANVIER 99 | TROIS SEMAINES, 15 HEURES DE PROGRAMME - PETIT ODÉON
DUOS, SOLOS,TRIOS ET RESTOS !
1976-1996
Un parcours d'écriture
LECTURES^ MISES EN ESPACE., SPECTACLES DE SERGE VALLETTI
AVEC Anne Alvaro, Gilles Arbona, Marc Betton, Jérôme Derre, Jean-François Lapalus,
Christian Mazzucchini, Philippe Morier-Genoud, Sylvie Orcier, Annie Perret,
Marie-Paule Trystram, Serge Valletti.
production Odéon-Théâtre de l'Europe
N
° 1
6
SAISON
98/99
SAINTE
JEANNE
Dans un Chicago de convention digne des meilleurs
films de gangsters, sur lequel règne le richissime
« roi de la viande » Pierpont Mauler, Brecht lance sa
Jeanne Dark à la découverte, puis à l'assaut de
l'égoïsme et de la misère avec pour seules armes
la foi, l'espérance et la charité. Mais si la vertu reste
impuissante dans la tourmente économique, si les
crises boursières dictent leurs lois aux hommes,
la sainteté risque de n'être qu'un dernier leurre et
un obstacle au vrai combat pour la justice - car le
réel aura toujours le dernier mot. Sainte Jeanne des
Abattoirs, dont Brecht entreprend la rédaction peu
après le début de la grande crise de 1929, est à peu
près contemporaine des deux œuvres de Pirandello
que l'Odéon présente cette saison. Mais tandis que
Pirandello, par un exil volontaire de plusieurs
années, prend ses distances avec le régime mussolinien, crée ses pièces à l'étranger et suggère à demimot le caractère fasciste de ses mythiques Géants,
Brecht étudie l'économie politique, se passionne pour
la description marxiste des crises de surproduction
et emploie toute son énergie de lutteur et son génie
parodique à la composition d'un de ses drames
les plus ambitieux. Démarquant tour à tour Schiller
(dont tous les écoliers allemands connaissaient
La Pucelle d'Orléans) et certains passages célèbres du
Faust de Goethe, mêlant les vers à la prose et aux
manchettes de journaux, Brecht emprunte aux plus
grandes voix de la littérature allemande leurs plus
nobles accents et à l'histoire de France sa figure la
plus émouvante et la plus épique pour mieux mettre
à nu, sous les grandes formules et les tourments des
« belles âmes », les mécanismes réels d'une crise
qui prive de travail six millions de ses concitoyens à
la veille de l'arrivée de Hitler au pouvoir.
Alain Milianti a été frappé par l'humour féroce et
l'ampleur haletante du récit brechtien, mais surtout
par son impitoyable actualité et sa charge intacte de
provocation polémique à une époque où le libéralisme passe pour le dernier mot de l'Histoire et le
capitalisme pour le synonyme définitif et scientifique
de la Fatalité : derrière l'affrontement entre la sainte
et le financier se profile en effet le véritable protagoniste de la pièce - un héros qui, selon Milianti,
«prête aux rires, à la colère et à toutes les émotions,
comme n'importe quel personnage de théâtre» :
l'économie et sa puissance sans visage. Après
Quatre heures à Chatila et Le Pélican, Milianti retrouve
l'Odéon pour y créer cette fable démystifiante, .
grinçante et lucide sur l'«horreur économique».
DES
ABATTOIRS
Qu'est-ce qui explique un climat aussi joyeux ?
Il y a d'abord le plaisir de la découverte. Sainte
Jeanne est complexe, variée, beaucoup plus surprenante encore que je ne l'imaginais avant de passer
sur le plateau. C'est comme si Brecht, qui aimait tant
la scène, nous faisait un cadeau... en nous demandant d'approcher Sainte Jeanne, comment dire?
sans complexes, sans préjugés...
Quels préjugés?
Ceux qui relèvent du malentendu brechtien en
France, qui fait de Brecht avant tout un professeur de
morale, un militant ou un donneur de leçons politiques. Avec la misère et l'économie comme sujets de
Sainte Jeanne, l'inquiétude pouvait être grande.
Aurions-nous affaire à un catéchisme politique ? Les
répétitions dissipent nos dernières craintes : ce que
révèlent les acteurs - et eux seuls pouvaient le faire c'est une liberté de ton, une audace et une absence
totale d'intimidation qui appartiennent vraiment à
Brecht. Il met en avant ce qu'aucun manuel d'économie politique, aussi savant soit-il, ne peut décrire :
les opérateurs boursiers, bien plus que des experts qui pourrait le croire encore après le Crédit
Lyonnais ? - sont avant tout des pitres. Oui, des pitres
affolés par le pouvoir et l'argent. Benno Besson, qui
a beaucoup monté la pièce, utilise une belle image : ce
champ clos qu'est la Bourse ressemble à une cour de
récréation dans laquelle des gamins capricieux joueraient, non pas avecdes pistolets à eau, mais avec
des P38 ou des pistolets mitrailleurs. Vous voyez le
carnage et le cauchemar... les dégâts sont énormes,
mais au fond il y a quand même cette dimension
ludique et sinistre : une énorme pitrerie aux conséquences atroces. Et cet aspect absurde et scandaleux
du monde incontrôlé de la finance, Brecht le dénonce comme personne, en nous le faisant ressentir. On
passe sans arrêt du rire à la colère et je souhaite que
l'un n'empêche pas l'autre.
Y a-t-il un Brecht didactique dans Sainte Jeanne?
Je ne crois pas que les spécialistes français de Brecht
fassent de Sainte Jeanne une pièce didactique.
Croyons-les. De toute façon, au delà des classifications, ce didactisme m'ennuie. Cette volonté d'enseigner - je pense que Brecht voulait autre chose - est
ENTRETIEN
AVEC ALAIN MILIANTI
Quelles nouvelles des répétitions?
Nous allons de surprise en surprise. La première et
la plus agréable, c'est l'énergie, la vitalité que le travail nous apporte. Le contraire était possible : après
tout, Sainte Jeanneest la plus longue pièce du répertoire brechtien, et certainement la plus énigmatique... Mais c'est d'abord une pièce très drôle et nous
nous amusons beaucoup. D'ailleurs, cette gaieté est
une des couleurs du spectacle... Je n'ai que très rarement rencontré une telle énergie joyeuse dans une
pièce depuis que je fais du théâtre.
N
° 1
6
S AISON
98/99
archaïque, datée, issue de
l'ère du « tout politique » où
le théâtre se devait de participer à la diffusion d'idéologies
politiques, ou pire, à l'édification d'une vérité. Moi qui
aborde Brecht pour la première fois, dix ans après la
chute du mur de Berlin, je n'ai
pas sacrifié au rite qui fait lire
et commenter ses écrits sur
le théâtre avant d'ouvrir ses
pièces. J'aborde Brecht pour
ce qu'il est à mes yeux et ce
qu'il était aux yeux de Giorgio
Strehler : avant tout un artiste, un poète plongé tous les
jours de sa vie dans le travail
de la langue. Hannah Arendt
a écrit les plus belles pages
qui soient à ce sujet : Brecht
était un poète et c'est en tant
que tel qu'il faut le lire. Cette remarque si simple
consomme le divorce d'avec la tradition française de
la réception de Brecht. Il n'était pas un marxiste dogmatique et orthodoxe qui écrivait des pièces de
théâtre, mais un écrivain à qui Marx - mais pas seulement, loin de là... - a fourni de nouveaux thèmes et
ouvert des perspectives nouvelles, un éclairage sur
des pans de réalité à conquérir littérairement. C'est
par ce chemin de la langue que je suis entré dans la
pièce et j'y ai découvert plus plus d'énigmes, belles
et troublantes, bien plus de mystères que de vérités
tranchées.
Sainte Jeanne n'est donc pas une pièce à thèse?
C'est une pièce qui déborde de vie, Brecht a dit
quelque part que le théâtre épique pouvait être comparé à un ver dont chaque tronçon continue à vivre
quand on le coupe en morceaux. Dans Sainte Jeanne
- c'est encore une autre belle surprise des répétitions chaque scène tient par elle-même, va droit au but.
C'est une pièce sans graisse, qui avance à toute vitesse. Et en même temps, elle est fourmillante. Il y a du
vers et de la prose, il y a des chants, il y a un rythme
de feuilleton et un parcours initiatique, il y a des
rebondissements et un duel entre deux protagonistes fascinés l'un par l'autre... Il y a des choses
d'une cruauté terrible et en même temps une virtuo^
sité étourdissante dans l'humour : parodie, ironie,
insolence, Brecht déploie toute sa panoplie... Et il y a
des personnages, une foule de personnages vivants.
Alors à l'issue de tout cela, dégager une leçon ou une
thèse? Regardez les dernières lignes de la pièce :
« Homme, tu abrites deux âmes dans ta poitrine. Ne
cherche pas à faire un choix, car il te faut les deux.
Reste toujours en lutte, unique sans cesse écartelé.
Garde la part de noblesse et la part de bassesse, la
part de dureté et la part de loyauté, garde les deux ! »
Pour moi, ces « deux âmes », ce sont Jeanne et
Mauler : deux pôles impossibles à réconcilier, en chacun
de nous, et qui luttent sans fin... Personnellement,
mon cœur me porterait plutôt du côté de Jeanne,
mais quand je m'imagine un monde où elle régnerait
sans partage, une chose est sûre : je prendrais le
maquis !
Propos recueillis le 25 novembre 1998
DU 12 AU 30 JANVIER 99 | TROIS SEMAINES, 15 HEURES DE PROGRAMME - PETIT ODÉON
LE GRAND
DUOS, SOLOS,TRIOS
MALENTENDU
On a trop parlé du Brecht « politique ».
11 est un grand écrivain, un grand poète,
un grand dramaturge et -je crois- il a été le
plus grand metteur en scène de son temps.
C'est surtout le côté artistique de Brecht
auquel il faut s'intéresser.
Les premiers responsables du malentendu
au sujet du style et de l'interprétation
de Brecht sont ceux qui ont aimé Brecht.
Nombre de ses disciples, ou qui croyaient
l'être, l'ont trahi. Parce qu'ils ont fait du
mauvais « théâtre ». Ils sont d'une telle
grisaille, tous ces gens qui déambulent
mécaniquement sur la scène !.. .Tout est
complètement mécanique... Il n'est pas
vrai que Brecht le voulait ainsi. Mais il
vivait en RDA et, plus tard, il est mort.
On ne jouait de lui qu'une forme mal
comprise, vide, et on le faisait presque
mourir, même de son vivant. Pas au
Berliner Ensemble. Du vivant de Brecht,
on y jouait un magnifique théâtre, plein
de valeurs esthétiques et humaines. On a
cependant souvent été conduit à faire de
l'œuvre de l'un des plus géniaux dramaturges de notre époque de véritables
temples de l'ennui et de la schématisation
idéologique : un intellectuel engagé n'a
pas le droit de s'amuser au théâtre de
Brecht. Jamais. En aucun cas il ne doit
l'avouer. Et le public encore moins. Si le
public rit, s'amuse, est ému, c'est qu'il est
touché... Et ça, c'est la preuve que Brecht
n'a jamais été compris. Et alors on dit,
comme pour moi, que le message de
Brecht est devenu « digeste ».
Pourtant Brecht avait toujours l'idée d'un
théâtre humain, où les gens se parlent,
où ils ont des liaisons, font l'amour, ou...
se haïssent. Un vrai théâtre, quoi ! Il disait :
« si les critiques regardaient mon théâtre
comme les spectateurs, c'est-à-dire sans
penser à mes théories, ils y verraient un
théâtre simple, plein de fantaisie, d'humour
et d'esprit ».
ETRESTOS!
1976-1996
Un parcours d'écriture
Vendredi 1S janvier à 18 h
Au-delà du Rio (1976)
Sylvie Orcier, Jérôme Derre
Samedi 16 janvier à 18 h
L'assassinat de John Fitzgerald
Kennedy raconté à Aristote Onassis
par Jacqueline Kennedy (1979)
Marie-Paule Trystram, Marc Betton
DEUXIÈME SEMAINE
Mardi 19 janvier à 18 h
Mary's à minuit (1984)
Annie Perret
Lectures, mises en espace, spectacles
de Serge Valletti
Avec
Anne Alvaro, Gilles Arbona, Marc Betton,
Jérôme Derre, Jean-François Lapalus,
Christian Mazzucchini, Philippe Morier-Genoud,
Sylvie Orcier, Annie Perret,
Marie-Paule Trystram, Serge Valletti.
production Odéon-Théâtre de l'Europe
Je me laisse entraîner par des histoires qui
me rentrent dans le cerveau et qui ont de la peine
à en sortir, il en reste toujours des bribes,
des fragments, des débuts, desjîns, parfois un
type qui parle tout seul.
Serge Valletti - Au bout du comptoir, la mer.
Mercredi 20 janvier à 18 h
Pourquoi j'ai jeté ma grand-mère
dans le Vieux-Port (1993)
Marc Betton
Jeudi 21 janvier à 18 h
Plus d'histoires (1994)
Annie Perret, Anne Alvaro, Marie-Paule Trystram
Vendredi 22 janvier à 18 h
Renseignements généraux (1985)
Jérôme Derre
Samedi 23 janvier à 18 h
Balle perdue (1981)
Philippe Morier-Genoud
TROISIÈME SEMAINE
D'un magasin d'Avignon au Petit Odéon en passant
par une cave de la Place des Vosges, d'un restaurant
italien du XIeme arrondissement au quai du Pont
d'Austerlitz en passant par le Théâtre de l'Athénée,
du Théâtre Dejazet au Théâtre de la Colline en
passant par le Théâtre de Chaillot, j'ai arpenté depuis
vingt ans les endroits les plus divers pour les
transformer en lieux de rendez-vous avec des gens
que je ne connaissais pas.
Il en reste des textes, ces mots sur des pages,
les uns à la suite des autres : comme des souvenirs
qu'il faudrait faire revivre devant d'autres gens que
je ne connais toujours pas.
Serge Valletti - décembre 1998
Giorgio Strehler (Extrait de Brecht après la chute,
ed. de L'Arche, 1994, ppl 13-114)
PREMIÈRE SEMAINE
Mercredi 13 janvier à 18 h
Bravo & Son (1977)
Annie Perret, Philippe Morier-Genoud
° 1
6
SAISON
Jeudi 28 janvier à 18 h
Réception (1995)
Jean-François Lapalus, Christian Mazzucchini
Samedi 30 janvier à 18 h
Salle XIII
Serge Valletti
Jeudi 14 janvier à 18 h
Just Hamlet (1977)
Anne Alvaro, Marc Betton
N
Mercredi 27 janvier à 18 h
Autour de Martial (1995)
Anne Alvaro, Marie-Paule Trystram,
Philippe Morier-Genoud, Annie Perret,
Christian Mazzucchini, Marc Betton
Vendredi 29 janvier à 18 h
Gens d'ici et autres histoires
(1977-1998)
Christian Mazzucchini
Mardi 12 janvier à 18 h
Oeuf de Lynch (1978)
Sylvie Orcier, Gilles Arbona
Sainte Jeanne.../ Photo de répétitions, novembre 98
Mardi 26 janvier à 18 h
A l'arrêt du 21 (1998)
& La conférence de Brooklyn
sur les galaxies (1979)
Gilles Arbona & Christian Mazzucchini
Représentations au Petit Odéon
du mardi au samedi à 18 h
(relâche le dimanche et lundi)
98/99
LA
LETTRE
DE
L'ODÉON
Les Carrefours de l'Odéon
ACTUELLEMENT
Atelier Krystian Lupa
SPECTACLE EN POLONAIS
LES TROIS SŒURS
d'Anton Tchékhov
mise en scène Krystian Lupa
avec d'anciens élèves de l'institut d'Études
Théâtrales de Cracovie
Krystian Lupa, qui enseigne depuis des années à
l'Institut d'Études Théâtrales de Cracovie, présentera
à l'occasion de sa première venue en France une
mise en scène des Trois Sœurs interprétée par
quelques-uns des acteurs qu'il y a formés. Au cours
des six mois qu'a demandés cette présentation de
fin d'études, les étudiants se sont pliés aux exercices
qui font de Lupa l'un des pédagogues les plus
respectés de son pays : tirage au sort fréquent des
rôles ou tenue d'un journal de bord sur tous les
aspects du travail. Pour Lupa, en effet, la maîtrise
de l'émotion, nécessaire à l'acteur, exige de lui
qu'il apprenne à l'exprimer d'abord sous des formes
qui lui en permettent l'observation, afin de mesurer
le degré de son engagement intérieur et de jouer
à la fois de l'implication et de la distance.
Les 10,11 et 12 décembre - 19h30
le 13 décembre -15 h
Durée du spectacle : 4 h environ
Au Conservatoire National Supérieur d'Art
Dramatique de Paris
2 bis, rue du Conservatoire - 75009 Paris
Renseignements : 01 44 41 36 36
VOS RENDEZ-VOUS
Mystique et philosophie
Rencontre préparée et animée par Françoise Proust
Le samedi 6 février à 15 h.
Entrée libre - Grande Salle
Renseignements : 01 44 41 36 44
DU 14 JANVIER AU 14 FEVRIER 99
À la maison Heinrich Heine
Deux soirées consacrées à HanS EÎSler
(Compositeur de Bertolt Brecht)
samedi 16 et lundi 18 janvier 1999
Horaires, renseignements et réservations :
01 441613 00
Maison Heinrich Heine -Cité Internationale
27C bd Jourdan - 75014 Paris
BRÈVES
La bibliothèque
Jean-Louis Barrault
Fondée en 1995 à partir de la bibliothèque privée
du couple Renaud-Barrault, la bibliothèque
de l'Odéon contient aujourd'hui plus de 8000
ouvrages et programmes de théâtre,
en provenance de toute l'Europe.
Les principaux thèmes représentés sont :
le théâtre contemporain (textes, essais, programmes)
le répertoire de l'Odéon
l'histoire de l'Odéon
l'histoire du théâtre en général,
des techniques théâtrales (essais, revues...)
La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi
de 14h30 à 18h30 sur rendez-vous au 0144 413612.
Les rencontres du jeudi
Autour de Sainte Jeanne
des abattoirs
Les jeudis 21 et 28 janvier et les jeudis 4 et 11 février
à l'issue des représentations, en présence
d'Alain Milianti et des comédiens.
Entrée libre - Grande Salle
Renseignements : 01 44 41 36 90
L'Odéon en tournée
La noce chez les petits-bourgeois et
Tambours dans la nuit
du 26 novembre au 2 décembre à Brest (Le Quartz),
les 15 et 16 mai 1999 à Shizuoka (Japon),
sur invitation de l'International Committee
of Theater Olympics.
LE 30 DÉCEMBRE 98 - GRANE)E SALLE
Pour Sainte Jeanne des abattoirs
(pour toutes les représentations)
Tarifs : 170 F, 130 F, 80 F, 50 F, 30 F (séries 1,2,3,4,5)
Représentations : du mardi au samedi 20h,
le dimanche15h, relâche le lundi.
SAINTE JEANNE
DES ABATTOIRS
de Bertolt Brecht
mise en scène Alain Milianti
DU 7 AVRIL AU 9 MAI 99
PINOCCHIO
d'après Carlo Collodi
adaptation, mise en scène Bruno Boëglin
Né du bois dont on fait les bûches, à peine Pinocchio
est-il venu au monde qu'il se jette dedans comme un
affamé, à ses risques et périls... Sa magie d'enfant
très peu sage avait tout pour séduire Bruno Boëglin,
l'un de nos derniers vrais poètes. Ce maître de
l'adaptation, qui rêvait depuis des années de
réinventer Pinocchio, a conçu autour de son héros
un spectacle plein de surprises, grave et léger, ouvert
à toutes les aventures, afin de tenter à nouveau de
remplir ce qu'il appelle la « modeste fonction de
l'art : couper quelques fils du pantin humain ».
PROCHAINS SPECTACLES
DU 4 AU 17 MARS 99 - GRANDE SALLE
EN ITALIEN SURTITRÉ
CE SOIR ON IMPROVISE
(questa sera si recita a soggetto)
de Luigi Pirandello
mise en scène Luca Ronconi
DU 16 AU 27 FEVRIER 99 - PETIT ODEON
ECCHYMOSE
de et par Jean-René Lemoine
avec Jenny Alpha, Nicole Dogué, Michèle Lemoine
(distribution en cours)
A votre service
L'Odéon pratique
OUVERTURE DE LA LOCATION TOUT PUBLIC
IL EST ENCORE TEMPS
DE S'ABONNER
Avec l'abonnement DUO : 260 F (en série 1)
les deux créations, en langue française,
de la Grande Salle
Renseignez-vous au : 0144 41 36 38
Règlement et retrait des billets le jour de
la représentation. Les réservations sont garanties
jusqu'à 1/4 d'heure avant le début du spectacle.
Le guichet est ouvert une heure avant
la représentation.
Représentations du mardi au samedi à 18h00
(relâche les dimanche et lundi).
LE 26 NOVEMBRE 98
Où se restaurer après le spectacle :
Sur présentation du billet du spectacle
ou de la carte d'abonné :
Pour L'atelier Krystian Lupa
Tarif unique 50 F
Les 10,11 et 12 décembre -19 h 30
le 13 décembre -15 h
LE 30 DÉCEMBRE 98 - PETIT ODÉON
Duos, Solos, Trios et Restos !
1976-1996
Un parcours d'écriture
de Serge Valletti
(pour toutes les représentations)
Tarifs : 50 F, 30 F (uniquement pour les Cartes
Complice Jeune)
Renseignements par téléphone au 01 44 41 36 36,
tous les jours de 11 h à 19 h.
Aux guichets du Théâtre, du lundi au samedi,
de 11 h à18h30.
N
° 1
6
SAISON
Pour faire garder vos enfants :
Afin de faciliter votre sortie au théâtre, l'Odéon
Théâtre de l'Europe et l'association Babychou
vous proposent un tarif préférentiel :
160 F le forfait de 4 heures ou 224 F le forfait de 6 h
• Réservation avant 13 heures par téléphone au
01 42 79 80 02 ou par télécopie au 01 42 79 80 04
98/99
• 15 % de réduction. Au Bouillon Racine,
3, rue Racine 75006 Paris / tél : 01 44 32 15 60
• Menus à 140 F ou 170 F après 22H. Les Bookinistes,
53, rue des Grands Augustins 75006 Paris
Tél : 01 43 25 45 94