Le Journal - SEV-TPG

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Le Journal - SEV-TPG
Syndicat du personnel
des transports
Le Journal
Numéro 17
Section Exploitation
Avril 2001
Bulletin d’information de la section syndicale SEV-TPG Exploitation
Rédaction : 6, rue des Terreaux du Temple, 1201 Genève
Tél. & Fax : 022 731.69.27
Tout va pour le mieux docteur
Suite à l'article parue dans notre dernier n° et à une demande d'entrevue il y a eu une réunion fort bénéfique à tous, le bon docteur nous a expliqué qu'emporté par la fougue de vouloir bien faire, il lui était difficile
d'admettre que certains d'entre nous se méfiaient de ces réelles intentions, ou étaient hermétiques à son savoir. Il est vrai qu'aucun raisonnement aussi fondé soit-il ne tien la route devant un pré jugé. C'est regrettable, mais c'est ainsi. Il a donc décidé de prendre un autre itinéraire pour nous approcher. Il nous l'expliquera d'ailleurs plus en détail dans un prochain numéro de « Reflet » En attendant de vous lire, sachez docteur que nous sommes ravis de votre prise de position.
Que vaut l'expérience ?
Que valent les années, le vécu ? Rien de rien ! La sagesse que l'expérience professionnelle et surtout personnelle apporte, non plus cours dans notre entreprise, non plus de valeur aux yeux de nos directeurs
quand vient le choix de notre encadrement. Au diable la pyramide de l'avancement, pour que chacun
puisse espérer aller de l'avant les années faisant. Non, à l'époque des « Start up » il ne fait pas bon de
connaître « les petits trucs » qui aident à résoudre les problèmes, ou d'avoir subit les aléas; les revers, que
la vie nous réserve et qui donne cette sagesse nécessaire aux meilleurs jugements possible. Non, depuis un
certain temps il semble que deux critères prévalent au recrutement hiérarchique : des diplômes en technocratie et surtout de la maniabilité. Pour étayer nos dires nous avons relevé ceci dans le n° 37 de « Fenêtre
sur » « ... la formation moderne n'est pas un produit miracle ni une solution indolore... » promesses de
douleurs à ceux qui ne pourront, ou qui tarderont, à s'accrocher au rouleau compresseur de leur modernité à eux.
Rendons à César…
Chers collègues du journal «Reflet » nous nous permettons de relever une légère omission de votre part
dans l'article sur la sécurité du n° 218 de votre revue. En effet à vous lire, l'impression générale qui s'en
dégage et que seul les directions romandes des transports publics et vous-même sont à l'origine de ce
grand pas dans la lutte contre la violence, qu'est la charte. Je vous cite «l'insécurité à été évoquée en
décembre 1999 et juin 2000 dans nos « Fenêtre sur » ou « les transports publics romands et les syndicats
ont signé la charte que nous présentions en juin dernier» En effet pas une seule fois dans votre dossier de
sept pages vous ne citez soit le GATU soit le SEV. Heureusement pour nous des personnes sonnes au-dessus
de tous soupsons nous viennent en aide par leurs déclarations il s'agit de notre Directeur Général et du
Directeur d'exploitation qui déclarent que c'était «une belle collaboration avec le GATU» pour le premier et
« une initiative du SEV » pour le second. Espérant que se n'était q'un malencontreux oubli de votre part,
nous vous invitons à lire notre prochain n° ou nous traiterons justement de tout cela.
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numéro 17
Le Journal
Avril 2001
Gare au Caribou
II nous vient du froid, et pourtant il est chaud, très chaud, pour nous charger droit dessus, les bois les premiers. Que veut-il ? Qu'elles sont ces intentions ? Quand par exemples il crée de toutes pièces un « Comité
de concertation permanente pour l'élaboration 'des horaires » Dont-il nome lui même les participants sans
en référer aux partenaires sociaux ! Ce comité n'a aucune existence statutaire au contraire de la « Commission des horaires » Qui elle est inscrite aux statuts et représentative des différentes mouvances. Commission qu'il à mis un certain temps, si ce n'est un temps certain à convoquer avant l'arrivé prochaine «
d' HASTUS »
Nous ne mettons nullement les compétences des collègues désignés par notre directeur en cause, non, mais
ceux qui forment la commission sont tout aussi compétant, et ont été eux choisi par leurs pairs.
Où veut-il aller ? Quand-il « invite » chacun de nous à ces réunions pour y exposer nos remarques, nos
griefs. Là, durant ces discussions à bâtons rompus, en fin tacticien, en très bon démagogue qu'il est, il
donne à chacun de nous l'impression d'avoir été entendu, compris, or qu'il n'a fait qu'une seule est unique
chose nous DIVISER ! Car il ne nous écoute qu'à titre individuel, tend l'oreille qu'aux remarques personnelles,
nous laissant croire ainsi qu'il n'est pas nécessaire de se regrouper, de s'unir, de se mobiliser, derrière des
revendications claires, établies par tous, pour tous. Bien sur, il est valorisant de pouvoir discuter d'égal à
égal, mais croyez-vous réellement qu'il tiendra compte de nos suggestions isolées si elles vont à l'encontre de ces intérêts ?
Il apparaît donc de plus en plus clairement qu'il désire « DIVISER POUR REGNER » en misant sur l a lente agonie des commissions, des syndicats, laissant croire qu'ils sont devenus obsolètes. II se trompe !
Un Journal Interactif
Par notre fonction même de conducteur, seul au volant, il est vrai que nous nous voyons peu, que nous
ne pouvons que très difficilement nous réunir et pouvoir ainsi discuter des différentes options que nous devons prendre face à la direction. Il faut reconnaître qu'il n'est pas évident d'être très nombreux aux assemblées, soit parce qu'on commence trop tôt ou trop tard ou que l'on est en congé, sans parler d'une
certaine lassitude qui gagne. C'est pour cela que « Le Journal » va devenir le trait d'union entre nous. Régulièrement vous pourrez donner votre opinion sur des questions importantes. Pour cela il suffira de répondre par l'intermédiaire des bulletins réponse que vous trouverez dans le journal (ce n'est pas trop fatigant,
j'espère) De plus « Le Journal » paraîtra beaucoup plus régulièrement ( certainement mensuel) vous aurez
ainsi un véritable outil pour vous tenir au courant de vos revendications, un outil pour vous faire entendre, (
du moins si vous répondez).
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