L`ensemble Barbara Furtuna puise son inspiration au plus profond
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L`ensemble Barbara Furtuna puise son inspiration au plus profond
Barbara Furtuna L’ensemble Barbara Furtuna puise son inspiration au plus profond de la tradition insulaire, mais c’est par son travail de création qu’il se distingue aujourd’hui. Depuis une dizaine d’années le groupe est présent sur la scène internationale, multipliant des scènes prestigieuses. On le retrouvera notamment début 2012 salle Pleyel à Paris et au Carnegie Hall à New York. Le quatuor a su nous démontrer que la musique d’essence traditionnelle garde intacte sa capacité à nous surprendre et à nous émouvoir. Références scènes : Théatre de la Ville (Paris) L'alhambra (Genève) Concertgebouw (Amsterdam) Zuiderpershuis (Anvers) Festival MusicAtlantico (Portugal-Açores) Planète Musique (La Maroquinerie-Paris) L'Européen (Paris) Salle Mercure (Montréal-Canada) Manresa (Espagne) Notre Dame de la Chapelle (Bruxelles) De Doelen (Rotterdam) St Peter's Church (Londres) Salle Gaveau (Paris) Festival de Musique Sacrée (Abbaye de Sylvanès) Basilique du Sacrée Cœur (Paray le Monial) Itinerari Folk (Trento-Italia) Théatre le Quai (Angers) Cathédrale St Etienne (Bourges) Basilique Sainte-Marie-Madeleine (Vezelay) Sinfonia en Perigord (Perigueux) Festival de Musique Sacré (Québec- Canada) Tend ays on the island – Tasmanie (Australie) Konzerthaus-Vienne (Autriche) Festival de musique sacrée de Fès (Maroc) Lotus Festival - Bloomington (USA) Landfall Festival – Cedar Rapids (USA) Union Theater – Madison (USA) Chicago World Music Festival – Chicago (USA) St Peter’s Church – New York (USA) Festival de Musique sacrée de Brighton (Royaume Uni) Festival du Bois qui Chante – Château d’Oex (Suisse) Théâtre de la ville – Longueil (Canada) Eglise Trinity St Paul’s Centre – Toronto (Canada) Polyphonie corse : Le chant polyphonique insulaire puise ses racines au plus profond de la société agropastorale présente dans l’île depuis des siècles. Dès le départ, les habitants de Corse se réfugient dans les montagnes pour fuir les rivages infestés de malaria ou les razzia des maures et autres invasions. Ils cultivent leur identité enrichie par de nombreuses influences extérieures, l’île ayant tour à tour été grecque, romaine, carthaginoise, aragonaise, pisane, génoise….etc. L’implantation franciscaine, très marquée en Corse comme en témoignent les nombreux édifices de cet ordre, apporte une influence savante aux chants préexistants, contribuant à donner ce mélange inédit du sacré et du profane. Le chant devient communautaire, et tout naturellement polyphonique et revêt une forme sociale. Tous les membres de la communauté s’identifient clairement par le chant. Chants de labeur accompagnant les durs travaux agricoles, scandés au rythme des pas de l’animal de trait, nanne ou voceri pour les femmes s’occupant des travaux domestiques. Le rituel chrétien tient une place importante grâce à la constitution de confréries. La messe est chantée par les hommes, avec un temps fort à Pâques ou l’on célèbre la passion du Christ. La pratique de ces chants est à la fois communautaire et très personnelle. Les versi (mélodies), se diversifient d’un village à l’autre, d’un individu à l’autre pourrait-on dire. Cette pratique vocale, si elle persiste jusqu’à nos jours, voit son déclin après la première guerre mondiale, véritable hémorragie humaine dans l’île. Les confréries sont dissoutes faute de membres. L’arrivée progressive de l’harmonium vient remplacer les chants polyphoniques. Enfin, après l’adoption de Vatican II au début des années soixante, le chant latin disparaît peu à peu des églises et avec lui toute la richesse et la variété des chants sacrés pratiqués depuis des siècles. Seul un sursaut à la fin des années soixante dix permettra de sauver une partie de ce patrimoine. Extraits de presse « A présent les voix profondes et troublantes du groupe Barbara Furtuna emplissent les recoins de cet écrin baroque. Vêtus de noir, la main proche de l’oreille comme il se doit, les quatre hommes entonnent des chants sacrés ou d’amour, ainsi que d’envoûtantes mélopées …» Le Figaro Magazine « L’ensemble Barbara Furtuna est profond, dense, pudique, dramatique, presque intimiste. Et de là, d’autant plus saisissant que ces quatre hommes s’imposent en douceur, aussi bons diseurs que chanteurs, aussi bon musiciens qu’acteurs délicats, attentifs, liés entre eux par une gestuelle sobre, dans une étonnante économie de moyens. » Anne-Sophie Jacouty – Via Crucis – Salle Gaveau « Quand tout se tait, s’est consumé, on ne peut se défendre de l’impression d’être descendu en nous très loin et d’y avoir croisé un inconnu. Dans un silence plus profond que jamais, nos corps, après avoir été portés par ces voix, retrouvent leur densité et se révèlent aussi pesants qu’au sortir de l’océan. Mais nos âmes ont été délivrées et nous éprouvons le sentiment d’avoir plongé dans l’abîme pour nous rapprocher des cimes… » Claude Lechopier pour le Théâtre de la Ville « Forte, vibrante, profonde, la musique sort ici des entrailles de la terre. Elle a cet accent des âges immémoriaux qui touche le public au tréfonds de lui-même. » La Provence « Sur scène, la distance entre chaque chanteur paraît étudiée. Un soupçon de chorégraphie naît et les corps chantent. Un déchirement de « ricuccate » ténébreux envahit l’espace infini. L’un pousse l’autre jusqu’à atteindre une osmose. Alors, la voix ne devient plus qu’une. » Gayle Welburn pour Mondomix