Poésie chantée de l`île de Karpathos

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Poésie chantée de l`île de Karpathos
19e FESTIVAL
DE L'IMAGINAIRE
Du 10 octobre
au 20 décembre 2015
Locaton FNAC à partr du 24 août
Renseignements :
Maison des Cultures du Monde
01 45 44 72 30
www.maisondesculturesdumonde.org
www.festvaldelimaginaire.com
AVANT-PROGRAMME
(sous réserve de modifcaton)
Kerala (Inde)
Le nangyar kuthu
L'art du kutyatam féminin
Kapila Venu et son ensemble
(spectacle surttré en français)
Art de temple vieux de neuf siècles, le nangyar kuthu est le pendant féminin du
kutiyattam. Accompagnée par une chanteuse narratrice et trois tambours
virtuoses, l'actrice mime et danse tous les rôles, faisant revivre sous nos yeux
les héroïnes du Mahabharata, du Ramayana et des célèbres pièces du poète
Kalidasa, à travers leurs rêves, leurs joies, leurs chagrins face à un système
social, politique, religieux avec lequel elles doivent continuellement composer.
À 33 ans, Kapila Venu est une des plus grandes interprètes de nangyar kuthu.
La grâce et l’extrême précision de ses expressions du visage (abhinaya) et des
mains (mudra) rendent son jeu particulièrement intelligible pour un public peu
familier de cet art.
2 et 3 octobre, Opéra de Lyon
7 et 8 octobre, Teatro dell’Arte (Milan)
10 et 11 octobre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
12 octobre (scolaire), Maison des Cultures du Monde (Paris)
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Trois regards sur le théâtre d’ombres
et de marionnetes de Taïwan
Marionnetes à fls kuileixi
Compagnie Jin Fei Feng
(spectacle surttré en français)
Le théâtre de marionnettes à fils peut se flatter d'une tradition deux fois millénaire. Théâtre funéraire,
c'est sous les Song qu'il devint un divertissement aristocratique et populaire et se répandit dans toute
la Chine. À Taïwan, toute représentation continue d'éloigner les démons et de protéger le temple, la
maison, le village. Les grandes marionnettes en bois, vêtues de brocard, sont animées par 16, 20 ou
28 fils selon la précision requise. Les mouvements des bras, des mains et de la tête sont gracieux, mais
c'est la marche qui révèle la valeur d'un marionnettiste. Entre les mains d'un virtuose, la poupée est
capable de tirer une épée de son fourreau, de s'éventer, essuyer ses larmes, se lisser la barbe, boire,
écrire… La troupe Jin Fei Feng a été fondée dans les années 20. Outre les spectacles qu’il donne
dans son théâtre, son directeur Xue Ying yuan est souvent appelé pour chasser les mauvais esprits
jusque sur les docks du port de Kaohsiung.
16 octobre (scolaire), Musée du quai Branly (Paris)
17 et 18 octobre, Musée du quai Branly (Paris)
Marionnetes à gaine budaixi
Compagnie Jin Kwei Lo
(spectacle surttré en français)
Invitées à fêter une naissance, un mariage ou l'anniversaire d'une divinité dans un temple, les petites
marionnettes à gaine budaixi sont appréciées à Taïwan depuis le XVII e siècle. Espiègles et virtuoses
dans leur petit castelet de velours et de bois doré, ces petites figures de bois vêtues de satin et tenues
entre le pouce, l'index et le majeur, interprètent à un rythme d'enfer des légendes ou des classiques de
la littérature chinoise, accompagnées par la musique d'opéra d'un petit ensemble instrumental.
Fondée en 1967 par Ko Chiang Szu-Mei, la compagnie Jin Kwei Lo (littéralement : du Vrai Bonheur)
perpétue l’esprit des troupes familiales d’antan en se produisant lors des fêtes de temple ou de
villages.
21 et 22 octobre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
Un atelier sera proposé aux enfants le 22 octobre à la Maison des Cultures du Monde (Paris)
Théâtre d’ombres piyingxi
Compagnie Fu Hsing Ko
(spectacle surttré en français)
Le théâtre d'ombres de Taïwan est issu de celui de Chaozhou dans le Guangdong, mais s'il a disparu
de Chaozhou, il demeure vivant dans le sud de Taïwan. Les figurines en cuir translucide teint de
couleurs vives dansent contre l'écran dans la lumière des lampes aux sons des luths, des vièles et des
percussions. D'une grande virtuosité gestuelle, les scènes lyriques alternent avec les bouffonneries
suscitant de multiples sensations : curiosité, étonnement, amusement, attendrissement, hilarité. La
troupe Fu Hsing Ko est la plus importante à Taïwan, elle vient de la ville de Kaohsiung, centre de
grands temples devant lesquels les pièces sont données au moment des fêtes. Fondée en 1957 par le
marionnettiste Chang Ming Shou, elle reste depuis une affaire de famille.
24 et 25 octobre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
28 octobre, Centre culturel Jacques Duhamel (Vitré)
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Corée - dans le cadre de l’Année France-Corée
Sanjo et sinawi
Ensemble The Sinawi
Le sanjo est une suite pour instrument solo accompagné par un tambour, un genre emblématique de la
musique traditionnelle coréenne, sans doute en raison de ses sonorités contemporaines et de la
virtuosité qu’il impose à ses interprètes. D’abord calme et méditative, la pièce gagne peu à peu en
rapidité et en virtuosité, entraînant l’auditeur dans une spirale jubilatoire. À l’origine du sanjo, on
trouve le sinawi, l’improvisation instrumentale collective qui accompagne les rituels chamaniques.
Aujourd’hui, le sinawi est toujours joué lors des rituels mais aussi sur scène, pour le plaisir d’un
public d’amateurs de jazz et de musiques improvisées. Un festin de timbres, de rythmes et de sonorités
par les plus grands dépositaires de cette tradition, notamment Lee Jae-hwa à la cithare à frettes
geomungo, Kim Young-gil à la cithare à archet ajaeng, Ahn Sung-woo à la flûte daegeum et Park
Hyun-sook à la cithare à chevalets gayageum accompagnés de percussionnistes.
23 et 24 octobre, Auditorium du musée Guimet (Paris)
En écho au concert : paruton début octobre d'un CD de musique sinawi dans la collectuon INEDIT de la Maison des Cultures du Monde.
Syrie
Syrie, musiques de l’exil
avec Waed Bouhassoun, chant et luth
Ibrahim Keivo, chant et luths
Hamam Khairy et son ensemble
Ce concert exceptionnel réunit des musiciens syriens réfugiés en France et en Allemagne. La
chanteuse Waed Bouhassoun interprétera avec son luth ses chants d’amour et de sagesse inspirés par
les anciens poètes mystiques arabes. Ibrahim Keivo, virtuose des luths saz, buzuq, jumbush, évoquera
l’extraordinaire cosmopolisme culturel de la région de l’Euphrate avec des chants kurdes, yezidi,
arméniens, bédouins et syriaques. Enfin le « motreb » Hamam Khairy et ses musiciens nous
plongeront dans l’extase merveilleuse des « sahrat musiqiya », les soirées musicales qui animaient les
salons et patios d’Alep.
27 octobre (lieu à préciser)
Argentne
Malambo
une créaton chorégraphique de Diana Theocharidis
avec Aníbal Jiménez, danse
et Pablo Mainet, bandonéon
Le malambo est la danse des cavaliers de la pampa argentine, les gauchos : un zapateo énergique,
aux postures viriles et provocantes, dont les pas improvisés le soir autour d’un feu de camp reflètent
l’imaginaire de ces hommes épris de grands espaces et de liberté. La chorégraphe argentine Diana
Theocharidis, passionnée par les danses traditionnelles de son pays, revisite cette forme galvaudée
par les spectacles folkloriques et en fait ressortir la beauté rude, l'intrépidité grâce à la complicité du
danseur Anibal Jiménez, héritier de plusieurs générations de danseurs traditionnels.
30 et 31 octobre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
6 novembre, Cayenne, Guyane française
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Burkina Faso
Yé Lassina Coulibaly avec Yan Kadi Faso
Chants, balafons et tambours
Yé Lassina Coulibaly, musicien traditionnel et compositeur burkinabé, a grandi à l'école de la
tradition mandingue. Fortement marqué par les rites du koré, l’initiation masculine qui enseigne le
rapport à la nature et tout ce qui touche à la destinée humaine, il en respecte les formes musicales
qu’il interprète avec son groupe Yan Kadi Faso aux balafons, aux tambours, à la cloche. Mais plus
encore, ses compositions et ses textes font vivre ce patrimoine en l’inscrivant dans les réalités de
l'Afrique d'aujourd'hui : la déforestation, la raréfaction de l’eau, le problème de l'emploi et de la
formation des jeunes, le mariage forcé, la liberté d’expression, le respect aux personnes âgées, le
communautarisme…
7 et 8 novembre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
Grèce
Poésie chantée de l’île de Karpathos
Poètes musiciens du village d’Olymbos
Le village d’Olymbos est niché sur les pentes arides du nord de l’île de Karpathos, dans le
Dodécanèse, à mi-chemin de la Crète et de Rhodes. Lors des fêtes patronales et familiales, les
habitants se rassemblent pour festoyer autour d’une table couverte de mezzé, de vin et de raki et
interpréter des ballades, des chants épiques et historiques, à se mesurer dans des joutes vocales
improvisées. Ces chants populaires peuvent être interprétés soit sur des mélodies de danse soit sur des
airs non dansés et sont accompagnés par les instruments locaux : la viole à trois cordes lyra dont les
grelots fixés à l’archet soulignent le rythme, la cornemuse tsambouna et les luths laouto qui ont un
rôle essentiellement harmonique et rythmique. On a affaire à une tradition orale toujours vivante
grâce à une communauté villageoise soucieuse de préserver la forme et l’esprit de ses fêtes.
14 et 15 novembre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
Un programme proposé par Mélanie Nits, lauréate du Prix de la Maison des Cultures du Monde.
Estonie
Polyphonies vocales Seto leelo
Chœur Verska Naase
Le leelo, ancienne tradition chorale polyphonique, est un pilier de l'identité des Seto du sud-est de
l'Estonie. Ces chants accompagnaient autrefois toutes les activités quotidiennes et sociales de cette
communauté rurale. Aujourd'hui le leelo conserve tous ses caractères traditionnels : harmonies
dissonantes, rudesse des timbres vocaux. Les onze femmes du chœur Verska Naase, âgées d’une
trentaine d’années tout au plus, font revivre les chants de leurs aïeules et poursuivent la tradition avec
des compositions nouvelles mais respectueuses de cette étonnante grammaire musicale.
18 novembre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Japon
Heike monogatari — Le dit des Heike
Junko Ueda, chant et satsuma biwa (spectacle surttré en français)
La chronique épique “Heike monogatari” raconte la lutte qui opposa les clans Minamoto et Taira (ou
Heike) pour le contrôle du Japon au XII e siècle. Recueillie de la tradition orale en 1371 et considérée
comme un grand classique de la littérature japonaise médiévale, elle constitue l'héritage des biwa
hôshi, bonzes aveugles qui sillonnaient le pays et gagnaient leur vie en déclamant et en chantant des
poèmes épiques tout en s'accompagnant au luth biwa. Cette tradition s'est notamment développée
dans la région de Satsuma (Kagoshima) et a nécessité un modèle de luth plus grand et joué avec un
plectre large et massif qui permet les bruitages les plus variés pour accompagner notamment les
scènes de bataille. Disciple de la célèbre Tsuruta Kinshi, Junko Ueda a su développer
l’extraordinaire palette de techniques vocales que nécessite cet art du chant et de la déclamation et
nous replonge dans cette étrange atmosphère du Japon médiéval. Son enregistrement de L'épopée des
Heike a été primé en 1991 par l'Académie du disque Charles Cros.
1er novembre, Musée des Beaux-Arts (Montréal)
20 et 21 novembre, Maison des Cultures du Monde (Paris)
Corée - dans le cadre de l’Année France-Corée
Hommage à Choi Seung-hee
Yang Sung-ok et son ensemble
Sans Choi Seung-hee, les danses coréennes présentées en solo depuis quarante ans dans le monde
entier n’auraient sans doute pas existé. Ce n’est pourtant que depuis quelques années que l’apport de
cette danseuse chorégraphe, qui eut le malheur de choisir de vivre en Corée du nord où elle disparut
dans les années soixante, est enfin reconnu. Véritable vedette dans les années trente sous le nom
japonisé de Sai Shoki, elle parcourut les Etats-Unis puis l’Europe, vécut six mois à Paris où elle
remplit la salle Pleyel et le théâtre de Chaillot, suscitant l’admiration de Picasso, Matisse, RomainRolland et du Tout-Paris. En revisitant les danses classiques, religieuses et populaires coréennes,
Choi Seung-hee créa un art de la scène original et proprement coréen qu’elle contribua à populariser
et à transmettre. Accompagnée de ses disciples et de ses musiciens, la danseuse Yang Sung-ok, dont le
cheminement créatif fut assez semblable, rend hommage à celle qu’on surnomma l’Isadora Duncan de
Corée.
22 novembre, Espace culturel l’Hermine (Sarzeau, Morbihan)
24 novembre, Le Trident (Cherbourg)
28 et 29 novembre, Musée du quai Branly (Paris)
Corée - dans le cadre de l’Année France-Corée
Samulnori
Kim Duk-soo et ses musiciens
Samulnori, littéralement le “jeu des quatre objets”, est le nom du groupe que créa le musicien Kim
Duk-soo en 1978 en s’inspirant de la tradition du pungmulnori, un genre musical populaire destiné à
favoriser la récolte du riz et combinant le jeu des tambours, des gongs et des cymbales, la danse,
l’acrobatie et les pratiques rituelles chamaniques. Le groupe connut un succès immédiat, en
particulier auprès des jeunes. Nombre d’autres groupes se sont créés au fil des années, faisant du
samulnori un genre à part entière combinant les percussions et la danse. En presque 40 ans, Kim
Duk-soo et son groupe ont donné pas moins de 5500 concerts à travers le monde entier.
16 au 20 décembre, Théâtre du Soleil (Paris)
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Conférences, projectons, table ronde, colloque
dimanche 11 octobre 2015, Maison des Cultures du Monde – projecton
KUTIYATTAM, LE PLUS VIEUX THÉÂTRE DANSÉ DU MONDE de Milena Salvini & Roger Filipuzzi, 1994, 34 mn
JOUER LE KUTIYATTAM AVEC LE MAÎTRE de Jean Queyrat et Virginie Johan, 2014, 52 mn, prod. ZED
vendredi 16 octobre 2015, Maison des Cultures du Monde – projecton et débat
SIMHA de Jérôme Blumberg, 2015, 78 mn, prod. Le Miroir.
Avant-première en présence du réalisateur et de l’ethnomusicologue Simha Arom.
samedi 17 octobre 2015, Musée du quai Branly – projecton
TAÏWAN ET SES MARIONNETTES de Jean-Robert Thomann, 2013, 52 mn, Acrobates Films
jeudi 12 et vendredi 13 novembre 2015, Maison des Cultures du Monde – colloque
ORCHESTRER LA NATION. REPENSER LES NATIONALISMES AU PRISME DES PRATIQUES MUSICALES ET DANSÉES
Un colloque internatonal coordonné par Alice Aterianus-Owanga et Elina Djebbari avec le souten de Labex
CAP – Paris, Modern Moves - King’s College London, IIAC-LAHIC, Maison des Cultures du Monde.
samedi 14 novembre 2015, Maison des Cultures du Monde – conférence-projecton
MUSIQUE ET POÉSIE DANS L’ÎLE DE KARPATHOS par Mélanie Nits
suivi de OLYMPOS, ATTENTION FRAGILE ! de Dominique Bertou, 2015, 52 mn, Les flms de l’œil sauvage
samedi 21 novembre 2015, Maison des Cultures du Monde – conférence
LE DIT DES HEIKE : UNE ÉPOPÉE JAPONAISE ? par Daniel Struve
mardi 24 novembre 2015, Maison des Cultures du Monde – projecton
34E FESTIVAL INTERNATIONAL JEAN ROUCH
Soirée exceptonnelle de projecton des flms récompensés des prix dotés par la Directon générale des
Patrimoines
Le Festval internatonal Jean Rouch, la Directon générale des patrimoines (Ministère de la Culture et de la
Communicaton) et la Maison des Cultures du Monde donnent rendez-vous à tous les passionnés de
documentaires sur l’homme et ses sociétés à la soirée de projecton des flms en compétton distngués des
prix du PREMIER FILM et du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL. À nouveau, l’écran du théâtre de
l’Alliance française permetra aux spectateurs de découvrir des flms rares qui nous font voir autrement le
monde et de débatre de la riche diversité des cultures qui nous entourent.
mercredi 25 novembre 2015, Maison des Cultures du Monde – rencontre
12E JOURNÉE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
À l'occasion du 20e anniversaire de la fondaton de l'ethnoscénologie
PATRIMOINE IMMATÉRIEL ET ETHNOSCÉNOLOGIE : QUELLES PERSPECTIVES ?
Samedi 28 novembre 2015, musée du Quai Branly – projecton
CHOI SEUNG-HEE, HISTOIRE D’UNE DANSEUSE un flm de Won Jong-sun, Arirang TV, 2008, 52 mn.
Dates à préciser - expositon
CORPS/DÉCOR
au Centre français du patrimone culturel immatériel – Maison des Cultures du Monde à Vitré.
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015
Nous poursuivons l’année France-Corée en 2016…
Lee Myeng-kook
L’art du pansori
Théâtre d’origine populaire, le pansori est interprété par une actrice-chanteuse ou un acteurchanteur et un joueur de tambour. Avec un éventail et un mouchoir pour seuls accessoires, elle (ou il)
narre, déclame et chante un long récit picaresque et édifiant, faisant vivre des heures durant paysans,
roturiers, nobles et mandarins devant un public émerveillé. Lee Myeng-kook est reconnue comme
l’une des rares chanteuses capables d’interpréter les cinq drames dans leur intégralité et elle est
l’unique dépositaire de la version du Chant de la Falaise Rouge (Jeokbyek-ga) dans le style de l’école
de Jeong Gwang-su.
dans le cadre de l’Année France-Corée
4 mars 2016, Opéra de Rennes
Ssitgimgut de l’île de Jindo
Rituel chamanique et chants funéraires
Située au sud-ouest de la péninsule coréenne, dans la province du Jeolla du sud, l'île de Jindo est
séparée par un étroit bras de mer. Les pratiques musicales et rituelles de l'île de Jindo se rattachent à
la culture du sud-ouest de la Corée mais du fait de son long isolement, elles sont restées
particulièrement pures et intenses. À l'instar de Bali, autre île asiatique célèbre, Jindo est à la fois
l'île des dieux et de la musique. Et pourtant, aucune programmation ne lui a été jusqu'à présent
consacrée. Ce spectacle, présenté par une vingtaine d'habitants de Jindo, présente quelques aspects
de leur vie traditionnelle articulée autour du chamanisme, la religion la plus ancienne de Corée
toujours très vivante, et des funérailles. Ce spectacle présente le rite chamanique ssitgimgut destiné à
consoler les esprits des morts et des chants funéraires manga.
dans le cadre de l’Année France-Corée
8 avril 2016, Les Dominicains de Haute-Alsace (Guebwiller)
10 avril 2016, Paris (lieu à préciser)
13 avril 2016, Théâtre natonal de Budapest (Roumanie)
19ème Festival de l'Imaginaire – du 10 octobre au 20 décembre 2015