Crises d`angoisse Découragement : stimuler le positif

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Crises d`angoisse Découragement : stimuler le positif
Voici, en quelques lignes, les bienfaits apportés par la Sophrologie Caycédienne, à l’infirmerie du
Lycée Condorcet de Lens (par souci de confidentialité, les prénoms ont été modifiés) :
 Crises d’angoisse
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En début d’année scolaire 2013-2014, C. demande mon aide pour une crise d’angoisse. Elle réussit à
la calmer grâce à l’IRTER. Cette technique comporte une Inspiration douce et profonde – une
Rétention de l’air – une mise en Tension douce de tout le corps – une Expulsion de l’air – puis un
Relâchement de « l’effort ». Elle explique ensuite qu’elle se met facilement la pression pour réussir
et a peur de ne pas y arriver. De ce fait, ses crises d’angoisse sont relativement fréquentes.
Je lui propose une courte séance axée sur la confiance en soi : elle dit se sentir bien, calme et
sourit. Elle dit qu’elle va refaire cet exercice chez elle ; je la revois deux
mois plus tard pour une nouvelle crise d’angoisse : cette fois, elle me parle
de ce qui la touche : elle a compris ce qui l’angoisse, elle se connaît
mieux et me confie : « Les crises se sont réellement espacées car je
pratique la Sophrologie régulièrement et j’ai compris ce qui provoque
cela »
Par l’entraînement vivantiel, c’est-à-dire l’expérience du corps tel qu’il
est vécu à l’instant présent, Camille a appris à mieux se connaître. Elle se redécouvre peu à peu et
trace son chemin avec un nouvel éclairage …
 Découragement : stimuler le positif !
C’est aussi J., élève de première, qui arrive à l’Infirmerie
découragé et nauséeux : sa maman a un cancer et les parents de sa
petite amie le rejettent. Il pleure… Je l’écoute avec bienveillance et
respect ; puis je lui propose une courte séance de ce que nous
appelons « les techniques clés », nous évoquons les 3 capacités : la
confiance, l’espoir et l’équilibre corps/esprit. Voici ce qu’il a
décrit: « Je me sens mieux, j’ai ressenti du bien être, de la
légèreté, la capacité de réussir, je me sens un peu plus heureux, je
me suis senti un peu plus moi-même, merci! » Il repart en cours
souriant et revient quand il le souhaite.
 Confiance en soi – Gestion du stress …
M, élève de terminale, a su que je suis Sophrologue. Elle vient me voir
pour prendre rendez-vous. Nous nous voyons alors tous les quinze jours
et elle comprend avec tout son être, l’importance de la répétition des
exercices et ainsi la valeur de l’entraînement. Elle pratique chez elle
entre les séances. Voici ce qu’elle décrit quatre mois après le début de
sa pratique :
«Depuis que je fais de la Sophrologie, je constate une amélioration au
niveau de ma personne. Avant, j’étais une fille très réservée, jamais
sûre d’elle. Maintenant, je prends confiance en moi. Je stresse moins
lors de mes devoirs surveillés. J’avais toujours peur pour parler aux autres, ou encore pour régler
certains problèmes avec mes parents alors que maintenant, je prends mon temps pour exposer ce
que j’ai à exprimer. J’ai pris conscience de toute l’importance que j’avais pour certaines
personnes. J’ai aussi pris conscience de la connexion de mon cerveau à mon corps. Dès la première
séance, je me suis sentie bien et j’ai eu beaucoup d’apaisement à cette première séance. Je peux
maintenant ressentir du bonheur qui entre en moi.»
M. participe les séances collectives que nous avons commencée après les vacances de Pâques …
prépa au bac!
 L’individualité, la famille
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C’est A. qui se scarifie et vient m’en parler encouragée par une amie. Elle a de gros soucis à la
maison et n’en peut plus !
Je reçois les parents, volontaires pour une rencontre, même si cela est
difficile car le vécu est éprouvant… Les mots exprimés les soulagent,
amènent une prise de conscience et leur permet de reprendre confiance
dans leur autorité parentale partagée. Les choses bougent à la maison et
s’améliorent. Une espérance dans un avenir meilleur naît.
Je reçois régulièrement A. à l’infirmerie pour suivre son évolution et je
lui propose de découvrir la Sophrologie. Ensemble nous pratiquons… Sa
Confiance en elle-même se renforce. Elle dit apprécier aussi la nouvelle organisation familiale et
que les pratiques (=exercices) lui apportent le relâchement dont elle a besoin pour réussir à prendre
soin d’elle.
 Epilepsie, suivi de la scolarité
C’est enfin, K. qui souffre d’épilepsie depuis plusieurs années et manque souvent l’école pour éviter
de se « donner en spectacle » comme il dit !
Son traitement a dû être renforcé mais malgré cela, il n’ose pas venir
régulièrement au lycée et passe pourtant le BAC en fin d’année !… Après un rendezvous, avec lui et sa maman, il revient pour découvrir la Sophrologie sur ma
proposition. Trois séances lui permettent à chaque fois de ressentir du bien être,
d’avoir le corps tout léger, de reprendre confiance, de retrouver estime de soi et
sourire. Il sent une communication entre son corps et son esprit.
J’ai revu K. deux mois plus tard et il a pu pratiquer à la maison : « Cela espace les
crises, Madame, je suis content et grâce à cela, je suis plus régulier en cours ; j’ai
repris confiance ! »
Ces quelques témoignages parmi d’autres, et relatés en toute humilité n’ont d’autres buts que de
vous montrer les réels bienfaits de cet art merveilleux qu’est la Sophrologie, créée par M. Caycedo!
Merci à ce Maître et merci à la Sophro qui percute encore plus rapidement la conscience positive
chez les jeunes que chez les adultes, je trouve !!!...
Elisabeth Leroy,
Infirmière de l’Education Nationale
Sophrologue caycédienne®, Branche clinique

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