Le m-commerce, nouvel eldorado de la distribution
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Le m-commerce, nouvel eldorado de la distribution
COMMUNIQUE DE PRESSE – 14 juin 2011 Le m-commerce, nouvel eldorado de la distribution ? XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre : « Le m-commerce : quelle place dans la distribution – communication, fidélisation, commercialisation, quelles stratégies dans la mobilité ?». Auteur de l’étude : Delphine David. Voici quelques-uns des principaux enseignements de cette analyse de 180 pages : A quel point les distributeurs se sont-ils appropriés l’internet mobile ? Selon l’audit réalisé par les experts de Xerfi sur les 100 premières enseignes françaises, il ressort que 40% d’entre elles seulement ont déjà investi dans la mobilité. L’internet mobile est pourtant devenu un véritable enjeu pour les opérateurs. Les ventes de smartphones et de tablettes numériques enregistrent en effet des taux de croissance à deux chiffres. Sans oublier qu’un quart des mobinautes (près de 4 millions de personnes) affirme avoir déjà effectué un achat via son téléphone portable. Nombre d’enseignes présentes en mobilité dans le top 100 de la distribution française unité : nombre d’enseignes Le marché du m-commerce (y compris les ventes d’applications mobiles) a ainsi été estimé par Xerfi à 500 millions d’euros en 2010, soit 1,5% du ecommerce et 0,04% de la consommation totale des ménages français. Et les ventes depuis les smartphones devraient atteindre plus de 13 milliards d’euros en 2015, pronostiquent les experts de Xerfi. Cela représente une croissance annuelle moyenne de 90% par an, liée à la hausse du nombre de smartphones et de mobinautes. Le m-commerce à l’horizon 2015 unité : milliard d’euros Source : Xerfi, audit des 100 premières enseignes de distribution françaises, avril 2011 Pourtant, peu de distributeurs semblent avoir pris la pleine mesure du potentiel de croissance offert par l’internet mobile, et notamment par le mcommerce. Sur les 40% d’enseignes présentes en mobilité, il apparait que les trois secteurs les plus impliqués sont la grande distribution alimentaire (avec des acteurs tels que Carrefour, E. Leclerc, Intermarché et Auchan), les enseignes de prêt-à-porter (avec les véadistes traditionnels La Redoute et 3 Suisses et des spécialistes de l’habillement comme Kiabi, H&M et Zara) et enfin, les distributeurs de produits culturels (comme la Fnac, Mag Press et Relay). Estimation et prévisions Xerfi 1 COMMUNIQUE DE PRESSE – 14 juin 2011 L’analyse des experts de Xerfi révèle que les disparités sont très fortes entre les acteurs. D’un côté, des distributeurs proposent déjà la commande et le paiement depuis leur site et/ou application mobile. C’est notamment le cas de Vente Privée, Carrefour, Fnac ou encore La Redoute. De l’autre, des enseignes offrent du contenu à caractère purement informatif comme Nocibé ou Ikéa. L’intérêt d’une stratégie web mobile Les enseignes ont pourtant tout intérêt à mettre en place une stratégie web mobile et développer leur marketing mobile. Contact permanent, communication ultra-personnalisée, augmentation de la fréquence de visite du client grâce à la géolocalisation ou au street mobile marketing, processus d’achat facilité en raison des applications pratiques, carte de fidélité… le smartphone devient un outil incomparable de fidélisation. Malgré le potentiel de croissance du m-commerce, plusieurs questions restent en suspend du côté de la demande comme de l’offre. Parmi celles-ci : l’inquiétude des mobinautes sur l’utilisation de leurs données personnelles mais aussi les risques d’atteinte à la vie privée avec le développement de la géolocalisation. Sans oublier la persistance des réticences sur la sécurité du paiement depuis un mobile. Les futurs m-commerçants, eux, hésitent. Faut-il attendre l’évolution des technologies et le retour d’expérience des pionniers ? Ou bien faut-il au contraire se lancer tout de suite pour prendre une longueur d’avance sur les concurrents. C’est toute la question de la rentabilité des distributeurs qui est posé. Le « portable intelligent » facilite également le processus d’achat, principal objectif des stratégies cross canal. Grâce aux applications pratiques synonymes de gain de temps et d’une expérience d’achat davantage conviviale et donc plus volontiers renouvelée, il crée du trafic en magasin et peut aussi être utilisé sur le lieu d’achat comme média d’accès à d’autres informations en provenance du web. Parce qu’il favorise le social shopping, le téléphone est donc aussi un outil d’aide à la décision d’achat. Et ses fonctionnalités ne s’arrêtent pas là. Il peut servir de support à des données dématérialisées (cartes de fidélité, coupon promotionnel…) et jouer ainsi le rôle de véritable assistant d’achat. Le mobile est également sur le point de devenir un porte-monnaie électronique. Le smartphone est aussi appelé à devenir un canal de vente à part entière. Comment en effet les enseignes peuvent-elles faire l’économie de ce nouveau canal de commercialisation. D’autant plus qu’elles sont engagées dans une course aux parts de marché sur fond de croissance molle de la consommation. C’est pourquoi le fossé risque de se creuser rapidement entre les enseignes présentes à la fois dans le e-commerce et le m-commerce et les autres. 2 COMMUNIQUE DE PRESSE – 14 juin 2011 BESOIN DE PLUS D’INFORMATIONS ? Un dossier de presse est à votre disposition, sur demande. Contact presse : [email protected] 01.53.21.81.51 _________________________________________________________________________________ QUI SOMMES-NOUS ? Le groupe Xerfi est en France le leader des études économiques sectorielles. Il présente le plus grand catalogue de travaux sur la France et l’International. Editeur indépendant, il apporte à ses clients par son expertise professionnelle, sa liberté éditoriale, son ouverture intellectuelle, l’accès rapide, fiable, clair, à la connaissance actualisée des évolutions sectorielles, des stratégies des acteurs économiques et de leur environnement. www.xerfi.fr 3