Roquefort. Trompé par son GPS, un chauffeur routier en galère

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Roquefort. Trompé par son GPS, un chauffeur routier en galère
Roquefort. Trompé par son GPS, un chauffeur routier en galère
Un camion chargé de maïs bloque la route menant au château de Roquefort depuis lundi soir et une grue
sera nécessaire pour le sortir de la mauvaise position où il s'est mis dans un virage.
Le GPS est devenu l'instrument indispensable aux chauffeurs routiers pour faire leurs livraisons jusque
dans les coins les plus reculés. Mais les erreurs d'aiguillage sont possibles comme le prouve la mésaventure
arrivée lundi après-midi à l'un d'eux.
Avec sa semi- remorque chargée de maïs, le chauffeur s'est retrouvé sur la route conduisant au château de
Roquefort avant de s'apercevoir qu'il avait fait fausse route. Il a alors fait demi-tour, mais dans un virage en
épingle à cheveux, il s'est retrouvé dans une position inconfortable, ne pouvant ni avancer ni reculer sans
risque de voir sa remorque chavirer.
Les riverains empêchés d'aller au travail
Le chauffeur a donc fait la seule chose qu'il lui restait à faire : rester sur place en attendant que l'on vienne
le tirer de ce mauvais pas. Mais pour cela, il a dû garder le moteur allumé pour que le système de freinage
puisse continuer à fonctionner. C'est ainsi que, depuis lundi et durant toute la nuit et la journée d'hier, les
quelques riverains de cette petite route ont été bercés par le bruit du moteur. Outre cette nuisance
sonore, ceux qui résident entre le château et l'endroit où le poids lourd est resté bloqué, n'ont pu se
rendre à leur travail avec leurs véhicules.
Un casse-tête que le maire de la commune, Jean-Pierre Pin, tentait de résoudre hier après-midi. Seule la
venue d'une grue peut tirer le mastodonte de sa situation inconfortable et permettre aux résidents de
circuler de nouveau. Mais la venue de cette grue salvatrice n'était toujours pas résolue hier, en fin d'aprèsmidi. Et il n'était pas impossible que les résidents passent une deuxième nuit consécutive avec en bruit de
fond le ronronnement du moteur, si la réserve en carburant le permettait.
Le moins que l'on puisse dire, et même si le chauffeur accuse son GPS de la situation dans laquelle il s'est
retrouvé, c'est qu'il n'aura sûrement pas droit à la prime de bonne conduite si l'entreprise pour laquelle il
travaille en distribue en fin d'année.

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