1 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des
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1 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des
1 Date : 22/04/2014 Heure : 14h30 Lieu : Isnes Objet de la réunion GT PEB « Exigences PEB et suivi des coûts » Pilote UWA (Joël Coupez) Personnes présentes Aymé Argeles (CCW); Christian Bayet (ORI); Salim Chamcham (CCW) ; Joël Coupez (UWA) ; Lieven De Boever (CTIB) ; Kim De Heyn (CTIB) ; Jacques Delhez (Tweed) ; Luc Dumont (FIV) ; Nicolas Heijmans (CSTC) ; Jérôme Lemaitre (T-Palm) ; Jean-Christophe Louis (UWA) ; Laurent Minguet (Tweed) ; Sabine Pauquay (CAP2020) ; Tudor Popa (SIA) ; Bernard Piron (Thomas&Piron) ; Nicolas Spies (CCW); Sylvain Terryn (PMC) ; Georges Timmermans (CIR) ; Jean-Pierre Wintgens (Thomas&Piron) Thème(s) de la réunion Feuille de route PEB 2014-2020 : Evolution des exigences PEB et suivi des coûts Sommaire 1 Approbation du PV du 19/03/2014 1. 2. 3. 4. Rapporteur CCW (Nicolas Spies) Approbation du PV du 19/03/2014 Etat de la réglementation PEB dans les régions et pays voisins Indicateurs PEB Méthode de calcul PEB Le PV est approuvé. Les précisions suivantes sont données par les participants : les travaux de peinture, cuisine, abords, revêtements de sol etc. ne sont pas pris en compte dans le calcul des coûts pour le calcul du cost-optimum. Par contre, ces coûts doivent être considérés dans le calcul de la capacité de financement des ménages, car certains sont indispensables pour vivre dans une maison. L. Minguet précise que la Directive PEB décrit une méthodologie qui exclut du calcul des coûts les éléments qui n’ont pas d’impact sur la PEB du bâtiment. 1 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts 2 2 Etat de la réglementation PEB dans les régions et pays voisins Présentation de N. Heijmans du CSTC. N. Heijmans souligne que le CSTC est un centre de recherche indépendant qui ne souhaite pas prendre position sur les différents points défendus par les participants. Le seul point sur lequel le CSTC souhaite mettre l’accent est de veiller à une uniformité de la méthode PEB dans les 3 régions du pays. B. Piron : Comment se fait-il que l’étude cost-optimum de la Flandre se situe aux alentours de E40 à E50 alors qu’en Wallonie la valeur de l’optimum semble être au-delà de E60 et se situer plutôt à un E80 tel qu’actuellement imposé par la réglementation ? L. Minguet : avec les valeurs Umax 2014 on arrive à un optimum au niveau de la performance de l’enveloppe. Suivant les choix qui seront fait au niveau des techniques, le bâtiment atteindra des niveaux Ew inférieurs au Ew 80 réglementaire. Remarque G. Timmermans : la définition de la Flandre de la rénovation lourde n’est pas conforme au texte de la directive européenne (qui laissait le choix entre 2 définitions possibles). L. Minguet : les valeurs Umax pour les sols sont trop strictes et ne correspondent pas à l’optimum économique. N. Heijmans précise que la résistance thermique du sol est prise en considérant dans le calcul de la valeur U des parois en contact avec le sol. Exigences sur le recourt aux énergies renouvelables, avis UWA : le recours au ER ne devrait pas être strictement prévu sur le bâtiment en lui-même. La proposition de la Flandre va dans ce sens : soit approche simplifiée technique par technique, soit approche performancielle : min 10 kWh de renouvelable / m² de plancher chauffé. Les informations présentées au niveau de la Flandre sont disponibles sur le site internet : www.energiesparen.be Les informations qui concernent les autres pays européens proviennent du rapport www.buildup.eu qui compile l’état des réglementations dans les différents pays européens. 2 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts 3 B. Piron : comment se fait-il que la définition française du NZEB corresponde aux exigences de la RT2012. Personne ne peut donner une réponse précise à cette question. Les modalités de définition du NZEB par les états membres à la Commission européenne ne sont pas claires pour les participants : quelle sont exactement les obligations des états membres en la matière ? Il est à noter qu’en France la RT2012 ne garde déjà que 3 indicateurs. 2 Etat de la réglementation PEB dans les régions et pays voisins (suite) J. Coupez demande à J-P. Wintgens s’il est possible de comparer les indicateurs PEB de bâtiments identiques construits en Wallonie et en France (voire, peut-être, au Luxembourg). J-P Wintgens prend note de la demande et précise que la comparaison sera probablement plus pertinente en ce qui concerne la France car la situation luxembourgeoise est moins comparable à celle de la Wallonie. Les exigences PEB au Luxembourg sont très strictes. Ils seront déjà au niveau du standard passif en 2015-2016 mais bénéficient d’un haut niveau d’interventions publiques (B. Piron cite 30.000 € de primes). J. Coupez rappelle que les marchés wallons et bruxellois sont très différents. S. Pauquay : la définition NZEB est-elle définitive ? L. Minguet indique que différentes organisations souhaitent revoir la définition du NZEB car celle-ci n’a pas été motivée par l’administration. De plus, le secteur n’a pas été consulté pour en évaluer la pertinence et la faisabilité. A. Argeles relève les points positifs en Flandre : niveau optimal sur l’enveloppe qui correspond à 2014. Une difficulté en Wallonie est que la définition du NZEB qui a été remise à la Commission européenne reste peu précise mais balise déjà de manière stricte les performances de l’enveloppe en parlant de performance comparable aux bâtiments passifs. D’autre part, il faut rappeler qu’il serait nécessaire d’avoir d’autres indicateurs qu’uniquement le cost-optimum comme par exemple l’accessibilité. Les indicateurs doivent être révisables en fonction de l’évolution du marché. N. Heijmans souligne que la Flandre a l’avantage de s’être donné un cadre législatif avec des exigences qui dépassent la durée d’une législature. L’étude flamande ressort-elle des conclusions largement différentes ? A. Argeles indique que la CCW dispose de cette étude et pourrait la transmettre aux participants. 3 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts 4 S. Pauquay trouve que la complexité de la réglementation PEB est excessive. 3 Indicateurs PEB Présentation de N. Heijmans du CSTC. Si on souhaite supprimer des critères, il serait intéressant de savoir sur quels éléments on juge qu’un indicateur est intéressant ou non. C’est donc utile de regarder en arrière pour savoir pour quelles raisons un indicateur a-t-il été implémenté et les raisons de l’utilisation d’un indicateur sont-elles toujours d’actualité ? J. Coupez rappelle la distinction entre une exigence et un indicateur : l’exigence est caractérisée par une valeur limite réglementaire qui, si elle n’est pas respectée, entrainera une infraction. Certains indicateurs peuvent être maintenus sans pour autant faire l’objet d’exigences. L. Minguet insiste sur le fait qu’il est important de ne pas complexifier la réglementation PEB. Sur cet aspect, il faut être attentif à ne pas avoir d’indicateurs redondants. J. Coupez pose la question de savoir quel indicateur serait retenu s’il fallait n’en garder qu’un seul ? S. Pauquay est d’avis qu’il faut d’abord discuter des indicateurs avant de parler d’exigences. N. Heijmans est d’avis que l’indicateur E est un indicateur intéressant car il est assez simple et stable dans le temps. Avantage de l’indicateur Ew : lorsque la méthode de calcul est modifiée, il y a modification du numérateur et du dénominateur. Ch. Bayet pose la question de savoir s’il est nécessaire d’avoir un indicateur tel que le Ew qui regroupe tous les autres paramètres ? Une question se pose sur l’obligation ou pas de réaliser un test d’étanchéité à l’air à Bruxelles en 2018. D’après N. Heijmans, cette exigences est réglementaire et sera bien une obligation en 2018. 4 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts 5 3 Indicateurs PEB (suitre) Indicateur de surchauffe (J. Coupez) : cet indicateur devrait être plus ciblé sur les pièces les plus sensibles telles que les chambres par exemple. La méthode de calcul qui est liée à cet indicateur n’est pas très fiable et entraine des mauvais choix du concepteur pour respecter l’exigence liée au critère de surchauffe. S. Pauquay : un problème des bâtiments très isolés c’est la surchauffe. C’est réellement un risque important d’inconfort. Exigence sur les surfaces vitrées : la FIV a transmis un avis concernant l’apport de lumière naturelle dans les logements et la proportion de surfaces vitrées recommandées par la FIV pour les logements. Il est rappelé qu’une exigence en matière de surfaces vitrées existe déjà en matière de règles de salubrité (1/12 de la surface au sol en Wallonie). Un point d’attention est souligné par J. Coupez : la définition d’une « pièce de vie » risque d’être discutable et entrainer des choix de surface de vitrage qui ne sont pas nécessaires à l’usage qui sera fait de la pièce. La proportion de surfaces vitrées pourrait peut-être devenir un indicateur mais pas une exigence, mais cela va à l’encontre de la volonté de simplification de la PEB et de ses indicateurs. La discussion sur ce point se poursuivra lors d’une réunion ultérieure. 4 Méthode de calcul PEB Ch. Bayet explique que certains paramètres de la méthode de calcul sont très pénalisants comme par exemple les consommations des auxiliaires. Il n’est pas toujours facile de savoir sur quelles variables il est possible d’intervenir. L. Dumont trouve que la pénalisation de certaines valeurs par défaut est parfois totalement déconnectée de la réalité. Il faudrait que ces valeurs par défaut restent réalistes. J. Coupez appuie cet avis en rappelant que toute une série de valeurs fantômes viennent grever le résultat du calcul PEB. Le sujet de la méthode de calcul sera rediscuté lorsque l’administration sera présente. Chacun devrait venir à la prochaine réunion en synthétisant les valeurs de la PEB la plus problématique. A lister pour la réunion du 8/5. En raison d’un empêchement de dernière minute, l’administration n’a pas pu être présente à cette réunion. Le sujet des priorités d’amélioration de la méthode de calcul PEB seront discutées lors de la prochaine réunion. 5 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts 6 N° Actions Qui 1 2 Evaluer la pertinence des typologies retenues dans l’étude COZEB et proposer des améliorations dans l’optique Présenter la méthodologie de travail proposée par CAP2020 pour effectuer un suivi de l’étude COZEB Tous CAP2020 Délai 8/5 8/5 Pièces jointes : Présentation sur l’état de la réglementation PEB dans les pays et régions voisins (N. Heijmans, CSTC) Présentation des indicateurs PEB (N. Heijmans, CSTC) Etude COZEB Flamande 6 GT PEB : Evolution des exigences et suivi des coûts