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Du 6 au 15 novembre
théâtre Garonne
théâtre
(7 représentations)
jeu 6, ven 7, sam 8, mer 12, jeu 13, ven 14, sam 15 à 20h
Edward Albee / Compagnie De Koe
QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ?
Création de la version française
QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ? / Tournée 2008
18, 19, 20, 21 novembre 2008 – Théâtre de Nîmes – NÎMES
27, 28, 29 novembre & 1,2, 3, 4, 5 décembre 2008 – Théâtre Bastille – PARIS
9, 10, 11, 12, 13 décembre 2008 – Théâtre Le pont du Jour – LYON
16 décembre 2008 Le Bateau Feu – DUNKERQUE
tarifs de 8€ à 20€
le café Garonne
Cet automne, le café Garonne ouvre les soirs de spectacle, et en septembre, les jeudis, les vendredis, les
samedis, de l’heure de l’apéritif jusqu’à la fin du dîner. Réservation au 05 62 48 54 77 ou 05 62 48 56 55
comment se rendre au théâtre ?
Le théâtre Garonne est situé en bord de Garonne, rive gauche, face au Musée des Abattoirs.
En métro : ligne A station St Cyprien / République, sortie Abattoirs (10 mn à pied)
En bus : n°1 circulaire boulevards, arrêt « Les Abatt oirs »
En voiture : parking gratuit au théâtre et aux alentours
contacts presse
Toulouse : Bénédicte Namont / [email protected] / 05 62 48 56 52
Paris : Myra / Rémi Fort et Yannick Dufour / [email protected] / 01 40 33 79 12
théâtre Garonne
1, av du Château d’eau 31300 TOULOUSE
Tél. billetterie : + 33 (0)5 62 48 54 77
Tél. administration : + 33 (0)5 62 48 56 56
Fax : + 33 (0)5 62 48 56 50
[email protected]
www.theatregaronne.com
LE THÉÂTRE GARONNE EST SUBVENTIONNE PAR Le Ministère de la Culture et de la Communication/Direction
Régionale des Affaires Culturelles Midi-Pyrénées, La Ville de Toulouse, Le Conseil Général de la Haute-Garonne, Le
Conseil Régional Midi-Pyrénées
BÉNÉFICIE DU CONCOURS DE l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique) pour la diffusion
de certains spectacles.
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Edward Albee / Compagnie De Koe
QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ?
Création de la version française
Auteur Edward Albee
L’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en
accord avec The William Morris Agency Inc, New York.
Traduction française Martine Bom
De et avec Natali Broods, Karolien De Beck, Nico Sturm et Peter Van den Eede
Mise en place Hanneke Van de Kerkhof
Concept lumière Jan Goedemé
Concept son Pol Geusens
Technique Steven Brys
Production et promotion Marlene De Smet
Assistance production Hilde Kenens
Une production De KOE
Coproducteurs de la version française Festival d’Automne–Paris, Théâtre de la Bastille–Paris, Théâtre
Garonne–Toulouse, Théâtre de Nîmes, Le Bateau Feu-Dunkerque, Le Point du Jour-Lyon
Durée 2h20
Martha, fille du doyen de l’université et son mari Georges, professeur d’histoire, de retour d’une réception et
éméchés, reçoivent un jeune couple inconnu pour boire un dernier verre. Disputes, cris, règlement de
compte… Le chromo convenu de l’amour conjugal explose à la face des invités, voyeurs puis complices d’une
descente aux enfers qui, l’alcool aidant, va durer jusqu’à l’aube. Martha et George, tels deux fauves, prennent
un malin plaisir à s’entredéchirer, inventent des jeux cruels pour ne pas sombrer sous le poids des
mensonges et des illusions qui les lient. Virtuose – elle fut immortalisée à l’écran par le duel ravageur Liz
Taylor-Richard Burton – la partition composée par Albee se révèle un matériau idéal pour De KOE. Sur le
plateau encombré d’un fouillis invraisemblable se trame un jeu subtil et jubilatoire entre la réalité et la fiction
qui touche à l’essence même du théâtre, une partie de cache-cache sous tension entre le personnage,
l’acteur qui lève son masque à loisir et le public, pris à témoin. C’est la première présentation en France de
cette compagnie flamande essentielle, proche de Tg Stan et dont l’inspirateur, Peter Van Den Eede fut l’un
des convives irrésistibles de My Dinner with André.
Fondé en 1989, à Anvers, par deux étudiants du Conservatoire, Peter Van den Eede et Bas Teeken, De KOE
– trad : La Vache - est un collectif d’artistes créateurs qui jouent souvent leurs propres textes. Leur projet
artistique : faire du théâtre totalement enchanteur à partir du désarroi que leur inspire la marche du monde,
explorer sur le plateau les recoins les plus obscurs de l’esprit, de l’âme et du cœur en y insufflant un mélange
de poésie légère, d’humour et de réflexion. Antidote à l’incompréhension, à la violence, le théâtre tel qu’ils
l’envisagent, s’invente chaque soir dans cette confrontation directe, vivante, entre le regard du public et
l’acteur qui s’efforce de se débarrasser des « trucs », des conventions du métier, pour toucher au cœur.
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DE KOE
« Il s’agit toujours pour De Koe de briser quelque chose qui s’est mortellement installé, quelque chose qui est
rendu détectable par le théâtre et qui est donc artificiel, sacré et classique. (...) Le théâtre est l’agonie bien
vivante de l’ordre et du repos. »
Stefan Van Brabandt et Peter Van den Eede
« De KOE, c’est une mentalité, une philosophie : comment nous comportons-nous ensemble sur la scène,
pourquoi faisons-nous du théâtre, quelles sont nos motivations, et quand nous parlons de conscience
politique, doit-elle se manifester par un engagement politique clair, par un discours, politiquement correct ou
pas, ou par la colère de la forme, la révolte de la composition ? Chaque représentation de De KOE est une
pièce de construction d’un répertoire, une pérégrination, une quête de manières de vivre. Nous voulons
continuer à faire du théâtre dans l’esprit de Tchekhov : “La vie est ainsi faite que les hommes ne s’entretuent
pas, ne se pendent pas, ne se déclarent pas leur amour à tout moment. Ils ne font pas à tout moment des
remarques caustiques. Ils mangent, boivent, flirtent, parlent de tout et de rien et c’est justement cela qu’il faut
montrer au théâtre... Les hommes mangent, ils se contentent de manger et pendant qu’ils mangent, se joue
leur bonheur ou leur destruction totale.’ (Tchékhov dans une lettre à Gorki). »
Stefaan Van Brabandt et Peter Van den Eede
EDWARD ALBEE
Edward Albee est un auteur dramatique américain né en 1928 à Washington. Il est adopté à la naissance par
un couple fortuné et, « trop aimé, mal aimé » est, dès l'enfance, attiré par le théâtre. Il remporte ses premiers
succès en Allemagne surtout, avec des pièces en un acte : The Zoo story (1958), Sandbox (1959) et The
death of Betty Smith (1959), où il critique ‘the American way of life’. Très vite, il est considéré comme un
auteur dramatique de premier plan, comparé à Ionesco et Pinter. Il obtient un succès considérable avec
Who’s afraid of Virginia Woolf ? créé en 1962 à Broadway par Alan Schneider, metteur en scène de Beckett
aux USA. La pièce est traduite dans de nombreux pays ; son adaptation à l’écran en 1966 par Mike Nichols,
interprétée par le couple vedette Richard Burton et Liz Taylor, remporta cinq oscars à Hollywood.
« Une des vertus d’Albee est de saisir avec une habileté prodigieuse, quasi diabolique, ce qui est dans l’air du
temps. Son identité et sa filiation problématiques font que, tel Genet, son regard sur la société est à la fois de
l’intérieur (d’où la justesse) et de l’extérieur (d’où la drôlerie, l’exagération féroce). Le hic et nunc du théâtre
est ce qui convient à cet exilé de l’intérieur qui peut faire sienne la formule « Je est un autre », et se délecter
des jeux de l’illusion et de la réalité. (…) L’autre vertu d’Albee, plus directement professionnelle, c’est son
sens musical du déroulement d’une scène dramatique, son tempo, ses crescendos, ses pauses. Il est le
maître de l’instant suspendu avant l’acte de violence, ou l’insulte, ou la révélation… »
M-C Pasquier, Dictionnaire Encyclopédique du théâtre, Bordas
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LA PRESSE
Fred Six, Ons Erfdeel, 2005
En 1989, Peter van den Eede et Bas Teeken créaient la Compagnie De Koe. La même année, Lucas Vandervost
devenait directeur artistique du journal ‘De Tijd’ et la compagnie tg Stan faisait son entrée dans le paysage théâtral.
Avec des compagnies telles que Dito Dito, De Parade, De Onderneming ou De Roovers, ils jettent un pont entre la
première Vague flamande des années quatre-vingts (Decorte, Fabre, Lauwers, Peyskens, Dehert, Van Hove,…) et
la jeune avant-garde flamande. Ils insistent moins sur le théâtre physique, ne se préoccupent pas tant
d’expérimentation scénographique et s’opposent au théâtre de metteur en scène formel. A leur manière propre, ils
dorlotent les textes plus qu’ils ne les assaillent.
En 2005, bien que de nouveaux acteurs soient entre-temps venus les rejoindre, Van den Eede est toujours le
moteur de la compagnie De Koe. Sur scène, il est fasciné par le dialogue et la tension entre acteur et personnage.
D’une manière subtile, il visualise la manière dont l’acteur se dévoile jusqu’à devenir le personnage en question,
comment cela le surprend, comment il l’approuve ou le désapprouve en ironisant. Tout ceci fait partie du jeu. Les
représentations de la compagnie De Koe sont légères, humoristiques et intelligentes. La limite entre ce qui est
calculé et ce qui arrive inopinément à l’acteur n’est pas toujours claire. Selon Van den Eede, un acteur doit laisser
libre cours à l’incontrôlable, lui donner sa chance, mais aussi le garder en quelque sorte sous contrôle. C’est cette
relation qui constitue la base de la transparence de son jeu: laisser transparaître l’acteur derrière le personnage (ou
l’inverse) et, sur cette base, provoquer la sublime communication avec le public. Ceci ne mène pas seulement à un
style de jeu typique, mais définit également le type de personnages et de relations qu’il met en scène, bref, la
thématique de ses représentations. Il s’agit le plus souvent de personnages qui aiment se bousculer eux-mêmes,
s’interrogent, sont empêtrés dans leur propre nature mais sont également capables de prendre du recul.
Dans les représentations de la compagnie De Koe, la scène a quelque chose de désordonné. Les acteurs jouent au
beau milieu d’une profusion d’attributs. Un agréable fouillis qui, à y regarder de plus près, est cependant un chaos
structuré. Une définition qui peut également qualifier la structure de leurs pièces. C’est donc impatiemment qu’on
attendait leur version de Who is afraid of Virginia Woolf ?, un classique d’envergure sur la joute verbale de George,
un professeur d’histoire, et de sa femme Martha. Van den Eede et les siens ont facilement trouvé dans la pièce la
longueur d’onde leur permettant d’être le plus possible eux-mêmes en tant qu’acteurs.
« Je ne sais jamais si vous mentez ou si vous dites la vérité », statue Nick, qui rend visite pour la soirée à George et
Martha avec sa femme. C’est ainsi qu’il résume l’essence de leur existence et de la pièce d’Albee. George et
Martha ne cessent de jouer à des « jeux de société » qui à la fois soutiennent et sapent le coup monté qu’est leur
mariage. Il s’agit de masquer et de démasquer. (…) Ils vivent très consciemment la tension entre « être » et « faire
comme si ». C’est justement cette zone intermédiaire qui fait la substance intrinsèque de ces deux personnages.
Cette tension fait en elle-même référence à l’essence du théâtre en général, mais a également une valeur quasiprogrammatique du style théâtral de la compagnie De Koe. L’acteur joue quelqu’un d’autre, le montre au public et
aux autres comédiens, et y trouve un plaisir évident en tant qu’acteur et personnage. Le concept stylistique de la
compagnie De Koe adhère parfaitement à la zone de tension thématique de la pièce.
Le jeu de George et Martha est raffiné et complexe. Ils ne se contentent pas de se retrancher derrière les
mensonges afin de pouvoir adopter de manière conséquente un comportement factice. Avec un plaisir presque
diabolique, ils jouent à cache-cache avec le mensonge, l’avalent, le repoussent, le redressent, l’utilisent l’un contre
l’autre.
Leur relation au mensonge est une relation de provocation.
C’est ainsi que Peter Van den Eede, qui joue George, aborde le texte. Quelqu’un dit quelque chose et, très
calmement, il en reprend le mot-clé auquel il ajoute un point d’interrogation. Ah bon, vraiment ? Que dis-tu ? Oui oui.
Non, fais ce que tu veux. Qu’est-ce que tu veux dire ? Avec un large sourire adressé d’abord au public, puis à son
interlocuteur. Comme s’il voulait dire : maintenant, on va bien entendre. Il effiloche ainsi sans peine le flux littéraire
de cette joute oratoire. Tantôt avec un sourire narquois, tantôt avec un sérieux affecté. Le cynisme et le sarcasme
avec lesquels Martha et George s’attaquent mutuellement sont dans cette représentation teintés d’ironie, notamment
parce que le reflet sur le public est constamment sensible. En tant que spectateur, vous êtes pour ainsi dire pris
dans une relation triangulaire, dans laquelle Nick et Honey sont également impliqués.
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GARONNE PRATIQUE
COMMENT ACHETER SA PLACE ?
Au théâtre : du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30 et lundi, samedi de spectacle.
1h avant chaque représentation.
Par internet www.theatregaronne.com (paiement sécurisé par carte bancaire).
Par téléphone : 05 62 48 54 77 (horaires billetterie, paiement sécurisé par carte bancaire).
Chez nos partenaires : Fnac www.fnac.com / Carrefour / Géant : 0892 68 36 22
COMBIEN çA COÛTE ?
20 € Entrée générale
16 € Réduit 1 (accompagnateur d’un abonné, carte Toulouse Culture, + 60ans)
11 € Réduit 2 (- 28 ans, demandeurs d’emploi)
certains spectacles hors abonnement font l'objet d'une tarification particulière mentionnée en tête des
pages concernées
COMMENT PAYER MOINS CHER ?
Toute la saison, vous serez informés de l’actualité du théâtre
(envoi des publications et newsletters)
13 € avec le carnet Garonne
(8 coupons à échanger, à acheter seul ou à plusieurs)
12,50 € avec la carte Garonne 1
(5 spectacles min, puis 9,50 € à partir du 6ème)
8,50 € avec la carte Garonne 2 (réservée aux - de 28 ans et demandeur d'emploi)
(4 spectacles min, puis 6,50 € à partir du 6ème)
8 € avec l’abonnement class’ (réservé aux scolaires)
(3 spectacles min, puis 6,50 € à partir du 6ème)
6 € avec l’abonnement Etudiant Découverte (réservé aux étudiants)
3 spectacles (puis 9 € au-delà de 3 spectacles)
sélection de spectacles mentionnés par une * dans le bon d'abonnement
Réservations en ligne, informations et dernières minutes
sur www.theatregaronne.com
théâtre Garonne
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