de WITOLD GOMBROWICZ Mise en scène ANNE BARBOT

Transcription

de WITOLD GOMBROWICZ Mise en scène ANNE BARBOT
scène
conventionnée
de villejuif et
du val de bièvre
PRODUCTION
DÉLÉGUÉE
Théâtre Romain Rolland
de Villejuif
de WITOLD GOMBROWICZ
Mise en scène ANNE BARBOT
COPRODUCTION
Cie Narcisse
La Grange Dîmière,
Théâtre de Fresnes
ECAM - Le Kremlin-Bicêtre
Soutiens
CONTACTS
DIFFUSION
Régis Ferron
06 68 02 75 75
[email protected]
Alexandrine Peyrat
06 38 01 96 80
[email protected]
www.trr.fr
Conception graphique Atelier Chévara | Marge Design – Photographies Dominique Vallès
DRAC Île-de-France
Adami
Conseil Général
du Val-de-Marne
Mairie de Villejuif
Jeune Théâtre National
Théâtre 13 - Paris
CFA du Studio-Théâtre
d’Asnières
Théâtre
des lucioles
du 6 au
28 juillet 2013
à 19h15
Relâche le 18 juillet
10 rue Rempart St-Lazare
Avignon
avec
Aurélie Babled
Cédric Colas
Daniel Collados
Benoît Dallongeville
Alexandre Delawarde
Audrey Lamarque
David Lejard-Ruffet
Fanny Santer
Benoît Seguin
Marie-Céline Tuvache
Auteur
Witold Gombrowicz
collaboration artistique
Alexandre Delawarde
assistanat mise en scène
Malgorzata Kasprzycka
masques
Yngvild Aspeli
scénographie
Charlotte Maurel
musique
Vincent Artaud
lumières
Fabrice Bihet
chorégraphie
Jean-Marc Hoolbecq
costumes
Bruno Marchini de l’Atelier
de Costumes du StudioThéâtre d’Asnières
Yvonne, Princesse
de Bourgogne
De Witold Gombrowicz
Mise en scène Anne Barbot
Compagnie Narcisse
Création 2011
Une production du Théâtre Romain Rolland
de Villejuif et de la Compagnie Narcisse
« Introduite à la Cour royale comme fiancée
du prince, Yvonne y devient un facteur de décom­
position. La présence muette, apeurée, de ses
multiples carences, révèle à chacun ses propres
failles, ses propres vices, ses propres saletés…
La Cour n’est pas longue à se transformer en
couveuse de monstres. Et chacun de ces monstres
rêve d’assassiner l’insupportable Yvonne.
La Cour mobilise enfin ses pompes et ses œuvres,
sa supériorité et ses splendeurs, et, de toute
sa hauteur, la tue. »
Witold Gombrowicz,
Extrait de Testament, Entretiens avec Dominique de Roux
Folio, Gallimard, 1996
2
NOTE D’INTENTION
Yvonne est le corps étranger introduit de
force à la Cour de Bourgogne par le Prince.
Son intégration forcée se révèlera un échec.
La situation d’Yvonne me touche intimement
car elle me rappelle le goût amer de l’incompréhension et de l’infantilisation vécues
lors d’une longue période de travail au
Japon. Je voulais respecter l’autre, mais je
ne connaissais pas les codes, je voulais
m’intégrer sans abandonner aucune partie
de moi-même.
J’ai offensé et blessé sans en avoir la moindre
idée et je me suis sentie privée de toute
liberté. Yvonne offense, choque, humilie
inconsciemment en ne respectant pas les
codes de la société de Bourgogne.
Ainsi, elle devient le cancer de la Cour
de Bourgogne. La force de son mutisme
va ébranler le fondement de l’identité
de chacun.
Quand plus rien ne nous structure et ne
nous définit dans une société, à quoi nous
raccrocher ? Qui sommes-nous réellement ?
Que reste-t-il sous notre carapace ? Allonsnous chercher ce qu’il y a de plus profond
en nous, tout ce qui a été réprimé, refoulé
par la société ? Gombrowicz pousse la perte
d’identité et la dislocation du groupe à
l’extrême. Ces processus de bouleversement
du groupe par un corps étranger m’intéressent et me questionnent : pouvons-nous
faire table rase d’une société, de notre
culture, de notre éducation... ? Mettre en
scène la question de la différence m’amène
nécessairement à traiter les réactions face
à cette différence : l’exclusion, l’assimilation,
l’intégration forcée, la désintégration,
l’élimination... avec le cortège qui l’accompagne : la perte de repères et la recherche
de soi.
Tout nous conduit à poser la question
de l’identité comme centrale.
NOTE DE MISE EN SCèNE
Très vite le jeu masqué s’est imposé à moi
pour mettre en scène la différence : la Cour
de Bourgogne masquée confrontée à une
Yvonne, non masquée. Cela permet de ne
pas traiter une différence en particulier mais
toutes les différences. La différence s’exprime
par l’opposition entre forme et informe, entre
masque et non masque, thèmes chers à
Gombrowicz. La différence que j’ai choisie
n’est ni physique, ni sociale, ni ethnique, ni
religieuse, elle est artistique. La différence
d’Yvonne est donc la plus indéfinissable
possible, la rendant d’autant plus menaçante
pour la Cour et angoissante pour nous.
Le masque est le prolongement du visage
de l’acteur.
Je me suis volontairement écartée des
archétypes que nous retrouvons dans le
masque traditionnel, afin de retrouver notre
réalité : une forme qui nous parle aujourd’hui.
En face, Yvonne, joue dans un état général
de passivité et de mollesse avec la dynamique d’un corps sans carapace.
La rencontre entre ces deux styles, masque
et non masque, est explosive : le jeu masqué
disparaît pour laisser place à un jeu
anarchique, tous les artifices théâtraux
sont mis à nu.
L’informe corrompt la forme, la langue se
déconstruit et se vulgarise, les costumes
se détériorent, la musique se déstructure...
créant le chaos au plateau.
Le chœur, démantelé dès le premier acte
laisse place à des individualités et se reforme
au dernier acte pour conduire Yvonne à l’autel
du sacrifice, tel un héros tragique.
3
La scénographie, les costumes,
la lumière et la musique
Une scénographie épurée : simple mur ouvert
en transparence sur le lointain (lieu de
l’espionnage, du fantasme, de la perdition).
Quelques éléments signifiants pour indiquer
l’espace (un lustre pour une salle du palais,
une nappe blanche pour la salle de
réception…).
En lumière, le clair-obscur pour stratifier
l’espace et composer dans la profondeur.
Les personnages émergent de l’ombre
et le contraste entre zones éclairées et
zones d’ombres concentrent l’attention
sur le sujet.
Des costumes baroques-gothiques presque
élisabéthains entre le classique et le
contemporain pour la Cour et un costume
sans forme, sans époque pour Yvonne.
Un univers musical classique (la Cour)
et contemporain, répétitif, voire anxiogène
(Yvonne), toujours dans ce souci d’opposition
entre la forme (classique) et l’informe
(contemporain).
Anne Barbot
« Ainsi nous enfilons modestement le costume sous lequel on
nous connaît. Et, vêtus de la sorte, nous nous rendons en société,
c’est-à-dire parmi les déguisés. Nous aussi nous faisons comme
tous les masques avisés (...) »
Nietzsche, Le gai savoir
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COMPAGNIE NARCISSE
Fondée en juin 1997, la compagnie se définit
plus par l’assemblée des artistes qu’elle
soutient que par une personnalité particulière. Ce collectif de créateurs se veut
résolument ouvert aux différentes esthétiques
mais travaille principalement sur le corps,
le mouvement, l’image et traverse les
styles : du burlesque à la tragédie en
passant par le conte et la marionnette.
Parmi leurs créations Du vent dans les mots
de Z. Apikian (1998), Liberté à Brême de R.W.
Fassbinder et un extrait du Joueur, d’après
F. Dostoïevski (1999), Ailleurs ? de Z. Apikian
(2000), Le jeu sans fin de Z. Apikian d’après
A. de Musset (2001), La Reine des neiges
d’Andersen (2006), Les P’tites Grandes
Choses (2007) de D. Collados et A. Lamarque,
Shitz de H. Levin (2008), La vie de Galilée de
B. Brecht (2009), Le dragon d’E. Schwartz
(2012). Tout dernièrement La bande du Tabou,
Cabaret Saint-Germain-des-Prés (mai 2013,
Théâtre 13) et Love et Money (2013, Concours
du Théâtre 13).
En production pour 2014 Roméo et Juliette, un
thriller médiatique de William Shakespeare.
l’Immaturité en 1933, une première pièce
Yvonne, Princesse de Bourgogne en 1935 et
Ferdydurke en 1937, l’impose comme l’enfant
terrible de la littérature moderne polonaise.
Arrivé en Argentine pour un court séjour en
1939, l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie le dissuade de rentrer en Europe
et il restera vingt-cinq ans en Argentine.
L’œuvre de Gombrowicz, interdite en Pologne
par les nazis puis par les communistes,
tomba dans un relatif oubli jusqu’en 1957
où la censure fut levée provisoirement.
Gombrowicz revient en Europe en 1963.
Son œuvre connaît alors un succès croissant.
Les œuvres de Gombrowicz sont caractérisées
par une analyse psychologique profonde, un
certain sens du paradoxe, un ton absurde
et anti-nationaliste.
WITOLD GOMBROWICZ
(4 août 1904, Pologne - 24 juillet 1969,
France) est un écrivain polonais. Aujourd’hui,
reconnu comme l’un des plus grands auteurs
du XXe siècle, il a influencé de nombreux
écrivains, tels que Milan Kundera. Il étudie
le droit à l’Université de Varsovie, puis la
philosophie et l’économie à l’Institut des
Hautes Études Internationales de Paris.
La publication des Mémoires du temps de
5
ÉQUIPE ARTISTIQUE – PARCOURS
ANNE BARBOT
Metteur en scène
YNGVILD ASPELI
Factrice de masques
VINCENT ARTAUD
Compositeur
Elle débute sa formation à l’École Dullin
et l’achève en 2005 à l’École Lecoq.
Elle fonde la compagnie Ahuri Théâtre et part
au Japon : à côté des spectacles burlesques
joués à Tokyo, Osaka et Kyoto, elle y débute
la danse traditionnelle japonaise (Nô) et
intervient à l’université de Tokyo sur “Le corps
en jeu et la notion de temps”. Elle a assisté
P. Giusti dans sa reprise du Grand Cahier
d’A. Kristof. En tant que comédienne, elle joue
sous la direction d’A. Recoing, de. J-L. Martin
Barbaz et travaille régulièrement avec le
collectif In Vitro dirigé par J. Deliquet.
Après une formation en Norvège sur la
confection de costumes, de marionnettes
et de masques ; elle intègre en 2003 l’École
Lecoq.
Elle a créé des masques et des marionnettes
pour Persus par Purple Fish Productions,
pour Berta la Larga par le Far Flung Theatre,
La reine des neiges (Cie Narcisse) et pour
Peer Gynt (Ahuri Theatre, Japon). Par ailleurs,
elle a joué aussi à Londres, Édimbourg,
ainsi qu’avec A. Gautré.
Depuis 2001, il participe à l’ensemble des
projets de l’Héliotrope. En 2004, pour sa
bande-son de L’homme sans tête de
J. Solanas, il a reçu le prix de la meilleure
création sonore au Festival du court-métrage
de Clermont-Ferrand. Repéré par Alain
Bashung, il a participé au “Domaine privé”
offert au chanteur par la Cité de la Musique.
Il se produit également avec les saxophonistes P. Pédron et J. Lourau. Dernièrement
il a arrangé, orchestré et dirigé l’album de
l’orchestre national de jazz “Around Robert
Wyatt”.
JEAN-MARC HOOLBECQ
Chorégraphe
Charlotte maurel
Scénographe
Aurélie babled
Isa, une Dame dans la Cour
Il fait ses premiers pas sur scène en
travaillant pour la chorégraphe O. Azagury.
Il poursuit son aventure de danseur auprès
de Y. Iatrides, S. Mayer, V. Maury, M. Dahllu,
M. Guillaumes, C. Marcadé. Parallèlement
il chorégraphie et très rapidement entre
dans le monde du théâtre comme chorégraphe
associé à la mise en scène auprès de :
J. Rochefort, M. Bozonnet, P. Desveaux,
J. Lassalle, D. Podalydès et F. Bélier-Garcia.
Formée à l’École Nationale Supérieure
des Arts Décoratifs de Paris, elle réalise
la scénographie de nombreux spectacles
des metteurs en scène tels que F. Duval,
Collectif In Vitro… Elle a travaillé en tant
qu’assistante-scénographe sur les deux
dernières créations de L. Terzieff. Elle a
assisté R. Platé sur Les Oiseaux mis
en scène par A. Arias pour La Comédie
Française.
Formée au CNR de Versailles en danse et art
dramatique, elle intègre ensuite l’École du
Studio d’Asnières et la Cie J.L. Martin-Barbaz.
Depuis 2006, elle travaille avec plusieurs
compagnies dont l’Idiomecanic Théâtre,
l’Explique-Songe et crée Pacamambo de
W. Mouawad (saison 2011-2012).
Au cinéma elle joue sous la direction
d’Y. Lavandier dans Oui, mais... et
d’Y. Attal dans Ma femme est une actrice.
Cédric colas
Le Roi
Daniel collados
Cyprien
BENOÎT DALLONGEVILLE
Cyrille
Formé au théâtre par A. Vassiliev, F. Seigner,
D. Mesguish et surtout M. Galabru avec lequel
il joue une vingtaine de pièces. Il a interprété
plus d’une cinquantaine de spectacles
dont récemment : Le dragon d’E. Schwartz,
m.e.s. S. Douret (2012), Les Serments
indiscrets de Marivaux, m.e.s A-M Lazarini
(2011), Léocadia d’Anouilh, m.e.s T. Harcourt
(2010), Le voyage de M. Perrichon de Labiche,
m.e.s. M. Galabru (2009).
Il débute au Cours Florent, puis aux ateliers
du Théâtre National de Chaillot avant de
rejoindre l’École Lecoq. Il joue, au théâtre,
avec O. Blin, M. Vielajus, J.L. Falbriard et
au cinéma sous la direction de C. Boussant
dans Insiders.
Il réalise également deux courts-métrages
primés dans différents festivals en Suisse.
Il débute à l’Atelier de la Scène Nationale
du Channel à Calais sous la direction
d’A. Duclos.
En 2003, il suit une licence Arts du spectacle.
En 2007 il intègre l’École du Studio-Théâtre
d’Asnières et entre au CFA pour ensuite
travailler avec J.L. Barbaz.
Il joue entre autres dans Lorenzaccio et
La dame de chez Maxim.
6
ÉQUIPE ARTISTIQUE – PARCOURS
ALEXANDRE DELAWARDE
Chambellan
AUDREY LAMARQUE
La tante, une dame de Cour,
le juge, le tailleur du roi
DAVID LEJARD-RUFFET
Le Prince
Formé aux conservatoires du 18e et 19e ;
il intègre en 2000, l’École puis la Cie du
Studio d’Asnières. Il interprète des auteurs
aussi divers que Molière, Ionesco,
Shakespeare et met en scène La Dispute
de Marivaux et Shitz d’H. Levin. Il assiste
P. Desveaux sur Pollock et La Cerisaie.
Il est également le directeur artistique
de la Cie Narcisse depuis 2008.
Comédienne et metteur en scène formée à
l’École Lecoq et au Studio Théâtre d’Anières,
elle travaille durant six ans au sein de la
Cie J-L Barbaz. Attirée par la mise en scène,
elle collabore à diverses mises en scène.
Elle forme en 2008 le collectif La Pomme de
Newton. Sous l’impulsion de J. Houben, elle
crée le spectacle Les P’tites Grandes Choses.
Il entre en 2003 à l’École du Studio d’Asnières
et intègre le CFA en 2006. Entre 2006 et 2008,
il joue dans Le petit tailleur de Grimm,
L’Opéra de quat’sous de Brecht, Les trente
millions de Gladiator de Labiche. En 2009
il crée sa propre compagnie “Volen / Nolens”
avec laquelle il monte Alpenstock et
Conviction intime de R. de Vos.
FANNY SANTER
Yvonne
BENOÎT SEGUIN
Valentin, l’Innocent
MARIE-CÉLINE TUVACHE
La Reine, une dame de Cour
Après un DE de professeur de danse contemporaine, elle entre en 2008 au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique où
elle travaille sous la direction de Y-J Collin,
N. Strancar, O. Py, D. Valadié et A. Françon
et participe à diverses créations d’élèves
au sein de l’école. Sur la saison 2012-2013
elle a participé à la création de C. Thibaut
L’enfant.
Il suit les cours de l’Atelier International
de Théâtre, puis ceux de l’Atelier Premier Acte.
En 2003, il entre à l’École du Studio d’Anières
et parallèlement joue dans Roberto Zucco
de Koltès, Le Théâtre ambulant Chopalovitch
de Simovitch ou encore L’Opéra de quat’sous
de B. Brecht. Il monte Love et Money de D.
Kelly dans le cadre du concours du Théâtre
13 (2013).
Après avoir été formée à l’Atelier-École
C. Dullin, elle travaille le masque avec
P. Hottier et le Théâtre du Soleil. Entre 2002
et 2007 elle joue avec E. Labrusse,
F. Chappuis, C. Thibaut. Au cinéma dans
L’instant suivant de C. Dalfin, La nuit est belle
de L. Firode. Dernièrement elle a joué dans
Le Cercle de craie caucasien de B. Brecht,
m.e.s. F. Chappuis.
7
REVUE DE PRESSE
LE MAGUE.NET
Thierry de Fages
15 novembre 2011
(...) Pour exprimer cette violence
de tous envers son personnage
“bouc émissaire”, Anne Barbot,
avec beaucoup de finesse, sculpte
le potentiel émotionnel des corps.
Dotés d’étranges grimaces, les
comédiens nous font pénétrer
dans un effrayant conte burles­
que, dans lequel chaque
gestuelle, chaque mouvement
corporel, peut prendre une valeur
menaçante.
L’HUMANITÉ
Marie-Josée Sirach
21 novembre 2011
Anne Barbot signe sa première
mise en scène et propose une
version de la pièce de Gombrowicz
joyeuse et cruelle dans un monde
éminemment sensible et
troublant. (...) La mise en scène
d’Anne Barbot est à la fois
intuitive et sacrément bien
construite, qui lui permet de
naviguer sur plusieurs registres
(commedia dell’arte, théâtre nô,
farce). Il en ressort un travail
chorégraphique précis mais
jamais asséné, une légèreté et
une souplesse dans le mouvement
des corps des acteurs extrêmement bien mené, qui imprime
un tempo vif dans les échanges.
(...) Du beau travail servi par une
bande d’acteurs qui ne jouent
pas à l’économie. C’est généreux,
drôle, cruel. Car derrière le
grotesque Anne Barbot a su
déceler le tragique, le désespoir
qui se niche derrière les éclats
de rire.
AU POULAILLER.COM
Myrto Reiss
24 novembre 2011
Naviguant entre le burlesque et
le tragique, avançant pas à pas
vers l’engloutissement final de
cette autre qu’est Yvonne et
pointant avec humour et légèreté
les simagrées du masque social,
la mise en scène d’Anne Barbot
décèle et met en valeur les
nuances de l’incontournable
œuvre de Gombrowicz tout en la
dotant d’un univers esthétique
personnel et très réussi. Si la
force d’une mise en scène réside
dans sa capacité à graver des
images dans les mémoires, il
est certain que, de cette Yvonne,
on retiendra le vif le jeu visuel
des angles et des rondeurs.
Une première mise en scène
qui révèle une artiste à suivre.
FROGGY’S DELIGHT
MM
27 novembre 2011
Anne Barbot ose un pari hardi
qu’elle tient de manière époustouflante en naviguant sans
fausse note entre le grotesque,
le burlesque et le tragique
harmonieusement soutenus
et valorisés par un vrai parti
pris esthétique de fort belle
facture. (...) La combinaison
de la bouffonnerie et de la
codification gestuelle dote les
personnages masqués d’une
apparence d’automate qui se
dérègle pour finir, affolé, par
se dérégler et virer à la folie
meurtrière (...) Tous les comédiens réussissent de belles
compositions par la maîtrise
de la gestuelle et un jeu choral
qui fait de ce spectacle une
exceptionnelle réussite.
CONDITIONS FINANCIÈRES
PRIX DE CESSION
1 représentation : 7 500 € HT 2 représentations : 13 000 € HT
Série : nous consulter
Défraiements et hébergements pour 15 personnes.
Tarif Syndéac ou prise en charge directe.
Transports du décor et de l’équipe sur devis.
SACD/SACEM à la charge de l’organisateur.
Tournée envisagée du 1er janvier au 30 avril 2015
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