Le Rouleau d`Esther

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Le Rouleau d`Esther
Le Rouleau d'Esther
A l'occasion de la fête de Pourim et de la parution du fac-similé du Rouleau
d'Esther aux éditions TASCHEN, la compagnie Le Réséda en association avec
TASCHEN vous convie à une soirée exceptionnelle : lecture du Rouleau d'Esther
par le comédien Zohar Wexler accompagné au Violoncelle par Sarah Hammel, et
illustrée par les images du Rouleau de Hanovre datant de 1746.
Sarah Hammel Gueta accompagnera la lecture avec des extraits d'œuvres de Niccolo Paganini,
David Popper, J.S. Bach, Max Bruch, Tchaikovsky, et bien d'autres...
Mardi 26 février 2013 à 19h30
Centre d'Art et de Culture
Espace Rachi - Guy de Rothschild
39 rue Broca - Paris 75005
Tarif unique : 10 €
Réservations : 01 43 31 93 60 ou sur www.culture-juive.org
Métro : Censier Daubenton (ligne 7)
Bus : 21-27-47-91-83
Parking : les Patriarches
L'histoire de la Reine Esther
L'histoire de la reine Esther se déroule en Empire Perse, au Vème siècle avant notre ère. C'est une histoire
à rebondissements. Le sort des Juifs se renverse du pire, pour le mieux, de la perspective de
l'extermination, à la délivrance. Au cœur du récit se trouve une jeune femme juive. Par sa beauté, elle
devient Reine, par son courage, elle sauve son peuple. Cette histoire a donné naissance à la fête de
Pourim – la fête des sorts. On la célèbre dans la joie avec des masques et déguisements, en buvant et en
chantant, en offrant des mets et des gâteaux les uns aux autres, sans oublier les plus démunis.
Résumé :
L’histoire d’Esther évoque la délivrance miraculeuse des Juifs de Perse au Vème siècle avant Jésus-Christ.
Les protagonistes du drame sont: le roi Assuérus (Xerxès Ier 485–464 av. J.-C.); la jeune et belle Juive
Hadassa, également appelée Esther; son parent proche et son tuteur, Mardochée; enfin l’ennemi de
Mardochée, Aman, un favori du roi. Aman incarne, dans l’histoire, le Mal, celui qui veut la mort de
Mardochée et l’extermination des Juifs vivant dans l’Empire perse. Le récit débute par un banquet
qu’Assuérus offrit aux grands de son royaume. Lorsque la reine Vasthi, désobéissant à son époux, refusa
d’y paraître, elle tomba en disgrâce. Parmi les nombreuses jeunes filles vierges du royaume, Esther fut
choisie pour reine à sa place. Elle ne révéla toutefois pas son appartenance au peuple juif. Quelque temps
après, le souverain éleva Aman au rang de premier dignitaire et ordonna que tous ses serviteurs
s’inclinent devant lui. Mais Mardochée refusa de fléchir le genou et de se prosterner. En dépit
d’admonestations répétées, Mardochée repoussa les exigences d’Aman, engendrant la fureur de ce
dernier. Aman prémédita alors de faire disparaître Mardochée et tous les Juifs du royaume, un projet qui
devait être mis en exécution, d’après le calendrier juif, le treizième jour du mois d’Adar, après que le sort
(pûr en hébreu, purim au pluriel) eut été tiré sous ses yeux et fut tombé sur cette date. Mardochée
enjoignit à Esther de plaider auprès du roi la cause du peuple juif. Obtempérant à ses ordres, elle parut,
sans y avoir été invitée et, partant, au péril de sa vie, devant Assuérus. Plein de clémence, le roi acquiesça
à sa demande et l’autorisa à préparer un banquet pour lui et Aman, cependant que ce dernier faisait déjà
dresser une potence pour Mardochée. Or, ayant appris, la nuit même, que Mardochée avait jadis déjoué
un complot de meurtre fomenté contre lui, Assuérus commanda à Aman de lui rendre les honneurs dus
et de le conduire en triomphe sur la grand-place. L’ascension de Mardochée annonça la déconvenue
d’Aman. Continuant de se fier à la diplomatie féminine, Esther fit donner un second banquet pour
Assuérus et Aman. Lorsque le roi apprit, ce jour-là, que son ministre avait été l’instigateur du projet
d’extermination des Juifs, son courroux fut si grand qu’il ordonna sans hésiter qu’on pende Aman au
gibet que le misérable destinait à Mardochée. Suite à ce retournement de situation, les Juifs gagnèrent la
faveur du roi. Mardochée se vit remettre l’anneau royal, et Esther obtint dans un second édit royal la
permission pour les Juifs de se venger cruellement de leurs ennemis, le jour même où ces derniers
voulaient les écraser, soit le treizième jour du mois d’Adar. En guise de remerciement et afin de
pérenniser le souvenir de cet heureux dénouement, Mardochée institua Pourim, la fête des Sorts, laquelle
est célébrée, depuis lors, par les Juifs du monde entier le quatorzième et le quinzième jour d’Adar.
Le rouleau de Hanovre
Le rouleau d’Esther aujourd’hui conservé dans la Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek, Niedersächsische
Landesbibliothek, à Hanovre, compta longtemps parmi les trésors trop peu considérés de cette
importante institution culturelle et scientifique. Il fut montré pour la première fois en 2009, lors d’une
exposition présentée par la Kestnergesellschaft. Parmi les objets de grande valeur appartenant au fonds
de la bibliothèque figurent des manuscrits richement illustrés médiévaux. Mais c’est l’œuvre laissée en
héritage par celui dont la bibliothèque porte le nom qui fut, de tout temps, l’objet de la plus grande
attention. En inscrivant la correspondance de Leibniz, en 2007, dans le registre « Mémoire du monde »,
l’UNESCO la déclara patrimoine documentaire mondial. L’auteur du rouleau est resté longtemps
inconnu. En regroupant des informations glanées à diverses sources et une analyse et une analyse
stylistique poussée d’autres œuvres de la même époque, l’auteur Falk Wiesemann a récemment fait
une découverte capitale : le rouleau de Hanovre est l’œuvre d’un scribe et illustrateur juif natif de
Hildesheim, Wolf Leib Katz Poppers. Le manuscrit prend la forme d’un rouleau. Quatorze feuilles de
parchemin de différentes longueurs, collées les unes aux autres, servent de support à l’écriture. Au total,
le volume mesure environ 6,5 m de long et 33,5–33,9 cm de haut, des dimensions qui font de lui l’un des
plus grands rouleaux d’Esther illustrés du XVIIIe siècle.
Le fac-similé de rouleau proposé par TASCHEN est un défi rarement relevé dans l’histoire de
l’édition.
Zohar Wexler
Né à Haïfa en 1971. Après quatre ans de service militaire en Israël, il
décide de se consacrer au théâtre et quitte Israël pour faire ses études à
l’étranger. Il se forme comme comédien à Chicago puis à Paris où il
entre au Conservatoire comme stagiaire étranger en 1998 dans la classe
de Stéphane Braunschweig et de Daniel Mesguich. En parallèle à sa
formation pratique, Zohar Wexler poursuit des études de théâtre à Paris
III où il obtient un Master sur « Le théâtre israélien pendant la
deuxième Intifada 2000-2005 » sous la direction de Joseph Danan. En
1999 Zohar Wexler fonde la Compagnie « Le Réséda » et met en scène
Jéhu de Gilad Evron au Théâtre de l'Épée de Bois. Dès cette première
mise en scène, Zohar Wexler s’interroge sur la manière de tourner son
regard vers Israël depuis la France et sur le rôle de « pont » qu'il se doit
de jouer. En 2004 il met en scène la pièce de Dan Wolman: Yadja où la
tête ailleurs. Il écrit et met en scène Kichinev 1903 à La Maison de la
Poésie à Paris en février 2010, un spectacle intime autour du poème de
Bialik Dans la ville du massacre. Zohar Wexler est le collaborateur
artistique de Charles Tordjman pour le spectacle Vers toi terre promise
de J-C Grumberg (prix de la critique 2009) et pour La Fabbrica
d’Ascanio Celestini et Moi je crois pas de J-C Grumberg. En tant que comédien Zohar Wexler joue
notamment sous la direction d'Alain Timar, Julien Feder, Stéphanie Corréia, Deborah Warner, Michel
Burstin et Fabien Arca. Il est aussi à l'affiche du film Le cochon de Gaza de Sylvain Estibal (César du
meilleur premier film 2011) et Alyah de Elie Wajeman (La Quinzaine des réalisateur Cannes 2012).
Sarah Hammel
Sarah Hammel étudie le violoncelle au Conservatoire
National de Région de Bordeaux avec Etienne Péclard et
est diplômée des médailles d'or à l'unanimité. Elle
poursuit ses études supérieures à la Royal Academy of
Music à Londres dans les classes de Colin Carr et de
Philip Sheppard et obtient son diplôme de Bachelor of
Music avec first class honours (mention très bien) en
2003. L’année suivante, boursière du Rotary
International, elle étudie avec Aldo Parisot à l'université
Yale aux Etats Unis en Masters (troisième cycle). En
décembre 2005 elle entre dans la classe du Quatuor
Ysaÿe au Conservatoire Supérieur de Paris. Sarah a
étudié, lors de nombreux stages et masterclasses avec
Gary Hoffman, Bernard Greenhouse, Philippe Muller, Roland Pidoux, Zara Nelsova, Aldo Parisot et
Shauna Rolston. A Londres Sarah jouait régulièrement avec l'Orchestre Symphonique de la Royal
Academy, notamment sous la direction de Yann-Pascal Tortellier et de Sir Colin Davis. Elle enseignait le
violoncelle et la musique de chambre à la Junior Academy de cette école. Aux Etats-Unis, elle a joué à
Carnegie Hall avec l’orchestre de Yale et a enregistré un disque pour le label Naxos avec l’ensemble The
Yale Cellos. En France elle a été invitée à se produire dans divers festivals en Dordogne. Elle a participé
au festival Nancyphonies et au festival Amadeus à Genève avec l'Ensemble de violoncelles de Paris, s’est
produite à Essaouira et a joué avec l’Ensemble le Musiche au festival Opera Barga (Italie). Elle a fait ses
débuts comme soliste avec l'Orchestre Ostinato sous la direction de Simone Bernardini à Paris en 2005.
En juillet 2009 elle s’est produite au Festival de Casablanca au Maroc avec Liz Mc Comb. Sarah joue au
sein de plusieurs orchestres, dont l’Orchestre National de Radio France, l’Orchestre de Chambre de
Paris, l'Orchestre National d'Île de France. Elle allie l’orchestre avec le quatuor à cordes, variant styles et
événements musicaux.
Pour les plus petits le 26 février à 14h :
"LE SECRET DE LA REINE ESTHER"
de Zohar Wexler et Smadi Wolfman
"Le Secret de la Reine Esther" est un spectacle tous publics, qui convient
particulièrement aux élèves du primaire. En plus des chansons traditionnelles de
la fête, il comprend aussi des chansons originales… « rapées » !
D’une durée de 55 minutes, il intègre une participation des enfants, et met en
scène 2 comédiennes qui jouent plusieurs personnages.
L’histoire
Esther n’aime pas son prénom. Elle aurait préféré un prénom « français »
comme ses copines. Elle a peur qu’on se moque d’elle. C’est pourquoi ce soir,
dans sa chambre, avant de se coucher, elle est bien décidée à ne pas aller le
lendemain à l’école.
Sauf qu’une fois les parents sortis de sa chambre, une voix lui parle. Elle découvre la Reine Esther sortie
tout droit de l’histoire de Pourim. Celle-ci lui fait une confidence sur son prénom et l’invite à faire un
voyage dans le temps, vers le pays des Perses d’antan.
Esther, telle une petite souris dans le palais de Suse, va faire des rencontres extraordinaires et revivre
cette page inoubliable de l’histoire juive.
Une fois de retour chez elle, après ce long voyage, Esther est réconciliée avec son prénom qu’elle portera
avec fierté en retrouvant ses copines à l’école.
Le Rouleau d’Esther, fac-similé édité par TASCHEN
Rouleau manuscrit dans un présentoir en bois, avec un cahier explicatif signé Falk Wiesemann
(quadrilingue : français, allemand, anglais, hébreu), 642 x 33,5 cm, 194 pages, 500, en édition limitée à
1746 exemplaires. www.taschen.com
CONTACTS
Cie Le Réséda : [email protected]
Cie de la Toupie : [email protected]
TASCHEN Presse : Lou Mollgaard [email protected] ou 01 40 51 73 08