Améliorer son habitat : les aides

Transcription

Améliorer son habitat : les aides
’
N°55
le magazine de la communauté urBaine de cHerBourg
CONVERGENCES
EquEuRdREviLLEHAinnEviLLE
EnERgiEs MARinEs
REnOuvELAbLEs
un nouveau
quartier à l’étude
thétis à La
Cité de la Mer
Page 4
Page 7
JUILLET
2013
Améliorer
son habitat :
les aides
L’OPAH s’achève fin 2013. Renseignez-vous !
pages 2-3
tourLaviLLe
quartier DeS BaSSinS
Des aménagements
en cours Page 4
La métamorphose
se poursuit Page 6
2 | 3
En détails
LE
POINT
SUR
LES
AIDES
améliorer son habitat :
la Cuc peut vous aider
Jusqu’au 31 décembre 2013, avec l’oPaH, un programme d’aide à l’amélioration de
l’habitat est en cours sur l’agglomération. Des démarches simples, qui s’articulent
avec le programme national de lutte contre la précarité énergétique.
D
epuis une vingtaine d’années,
des dispositifs incitatifs
permettant l’obtention
de subventions pour des
travaux d’amélioration de
l’habitat ont été mis en place sur la
communauté urbaine de Cherbourg.
Le dernier en date, l’OPAH (Opération
Programmée de l’Amélioration de
l’Habitat) se termine au 31 décembre
2013. Il s’adresse en particulier aux
propriétaires-occupants de logements
situés sur l’agglomération qui souhaitent
effectuer des travaux d’économie
d’énergie ou d’aménagements de leur
intérieur pour compenser une perte
d’autonomie (sièges de douche, barres
d’appui...). À la fin de l’année 2012,
on comptait près de 450 logements
améliorés pour près de 9 millions
d’euros de travaux effectués.
L’OPAH, comment ça marche ?
La démarche est très simple. Elle
consiste dans un premier temps à
se rapprocher du CDHAT (Centre
de Développement pour l’Habitat et
l’Aménagement des Territoires), situé
57 rue François Lavieille à CherbourgOcteville, qui vérifiera votre éligibilité
à ces aides (au 1 er juin les critères
d’attribution sont étendus - Tél 02
33 01 72 78). Une fois ce point
administratif validé, une visite au
domicile du propriétaire est proposée,
puis un diagnostic est effectué, qu’il
concerne une évaluation énergétique
ou une amélioration des installations.
des aides sont possibles pour lutter contre la précarité énergétique.
Dixit
> aLain CiviLiSe - vice-président en charge de l’habitat.
« L’oPaH, pour le bien de tous »
C
ette seconde opération programmée de rénovation
de l’habitat arrive à échéance à la fin de l’année
2013. A six mois de son terme, c’est déjà une réussite
ne serait-ce qu’au niveau du centre ville de CherbourgOcteville, anciennement très dégradé.
Mais il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin,
et j’ai envie de dire aux propriétaires de logements sur
l’agglomération : « Dépêchez-vous ! Car compte-tenu du
délai d’instruction des dossiers, il n’y a pas de temps à
perdre ! »
Près de 150 logements vacants ont été réhabilités et remis
sur le marché. C’est un fait à ne pas négliger. Tout le monde
y gagne. Les propriétaires, les locataires, et la Communauté
urbaine à qui ce flux de population fait du bien.
Tous ces rendez-vous sont gratuits car
pris en charge intégralement par la Cuc.
quels types de travaux peuvent
être financés ?
Le technicien du CDHAT élabore avec
le propriétaire les projets de travaux. Il
n’est pas rare que les projets soient
déjà là, mais ce dialogue technique
permet d’envisager un diagnostic
global (isolation du toit, changement
d’huisseries ou de chaudière...)
qui améliore considérablement les
performances énergétiques. Si tous
les cas sont différents et si tous
sont donc traités au cas par cas, un
point demeure : le calcul des gains
énergétiques après travaux devra être
d’au moins 25% pour pouvoir prétendre
à ces aides. (Le dispositif « Habiter
Mieux » devrait être également proposé
aux propriétaires bailleurs. Renseignezvous)
une règle essentielle
Si le CDHAT aide au montage du
dossier de financement et suit le bon
En bref
une résidence HLM basse
consommation
déroulement des travaux, il n’est en
aucun cas maître d’œuvre. C’est
donc au propriétaire de rechercher
les artisans qui réaliseront les travaux
et de faire établir des devis. Attention !
Aucune subvention ne sera versée si
les travaux ne sont pas réalisés par
des professionnels ou s’ils ont été
commencés avant que le dossier
ne soit totalement validé et déposé
par le CDHAT auprès de l’ANAH. En
revanche, une fois les devis établis et le
dossier de subvention accepté, il reste
trois ans pour terminer tous les travaux.
un nouveau
programme local
de l’habitat
bientôt adopté
Zoom
Logement étudiant,
une convention avec
Presqu’île Habitat.
V
ille universitaire, riche de plusieurs
établissements d’enseignement
supérieur (Esix Normandie, Institut
national des sciences et techniques de la
mer, IUT, BTS, classes préparatoires...),
l’agglomération cherbourgeoise
compte plus de 2 000 étudiants postbaccalauréat, un effectif stable.
La ville ne disposant pas d’un CROUS
(Centre Régional des Œuvres Universitaires
et Scolaires), c’est la Communauté urbaine
qui, par convention, facilite les relations
entre Presqu’île Habitat et les étudiants en
recherche de logement.
217 logements (du studio au F3, compter
de 190 à 260 euros de loyer mensuel hors
charges) sont ainsi réservés par ce bailleur
aux étudiants de l’agglomération. Ils sont
situés à proximité des établissements
d’enseignement supérieur et du réseau
de bus. Meublés dans plus de 50%
des cas (lit, bureau, table, chaise...) et
équipés (frigo, plaques électriques...), la
quasi-totalité est raccordée à Internet.
De plus, tous ces logements ouvrent,
sous conditions, des droits à l’Aide
personnalisée au Logement (APL) auprès
de la Caisse d’Allocations Familiales.
Pour obtenir un logement étudiant HLM
réservé auprès de Presqu’île Habitat, il
est nécessaire de constituer un dossier
auprès du service public du logement de
la Cuc, 7 rue Tour Carrée à CherbourgOcteville (02 33 08 26 45).
Le site www.cuc-cherbourg.fr, rubrique
logement « demande de logement
étudiant », saura également répondre à
bon nombre d’interrogations.
La Cuc fait quoi ?
2013 : dernière année !
Le 31 décembre 2013, le programme d’aide à l’amélioration de l’habitat mis en place par la
Communauté urbaine de Cherbourg s’achève. vous êtes propriétaire ? vous avez jusqu’à cette
date pour déposer un dossier de demande d’aides auprès du CdHAT, et trois ans maximum
pour réaliser les travaux.
Depuis 2007, la Communauté urbaine
de Cherbourg dispose d’un programme
local de l’habitat (PLH) qui lui a permis
d’engager une série d’actions en faveur
du logement et du développement
de l’habitat. Elaboré pour une durée
de 6 ans en partenariat avec les
communes, l’Etat et les principaux
acteurs du logement, le PLH permet de
répondre aux besoins en logements
de la population de l’agglomération,
en particulier par la programmation
de logements locatifs sociaux ou le
développement de l’accession sociale à
la propriété.
Depuis quelques mois, la Cuc travaille
avec ces différents partenaires sur un
nouveau PLH qui devrait être adopté
dans les prochaines semaines. Les
logements locatifs sociaux proposés
dans ce cadre présentent plusieurs
avantages : des loyers maîtrisés,
des règles d’accessibilité pour les
personnes âgées ou handicapées et des
performances énergétiques renforcées
(BBC).
En matière d’accession sociale à la
propriété, le prochain PLH prévoit la
programmation de 150 logements en
location-accession, sur l’ensemble
du territoire de la Cuc. Ce type de
logement comporte de nombreux
avantages, dont des prix de vente
plafonnés, une exonération de la
taxe foncière pendant 15 ans sur les
propriétés bâties et des garanties
de relogement ou de rachat en cas
d’ « accidents de la vie » (décès,
chômage, divorce...). Nous reviendrons
plus en détail dans une prochaine
édition sur la présentation complète
du PLH et sur le dispositif d’accession
sociale à la propriété.
LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg
Le 24 mai dernier était inaugurée
rue Jacques Cartier à CherbourgOcteville, une nouvelle résidence de 19
logements collectifs appartenant aux
Cités Cherbourgeoises. La résidence
« Luis Bustamante », située à proximité
du groupe scolaire de la Polle et
du lycée Jean-François Millet, est
composée de deux bâtiments reliés
par une coursive, accessibles aux
personnes à mobilités réduites. Deux
chaudières à gaz à condensation et
une production d’eau chaude sanitaire
par l’installation de panneaux solaires,
permettent à cette résidence HLM de
répondre aux normes Bâtiments Basse
Consommation (B.B.C).
1er juin 2013,
une date à retenir !
Au 1er juin 2013, les critères d’attribution
des aides à l’amélioration de l’habitat
évoluent permettant à un plus grand
nombre de propriétaires situés sur le
territoire de la Cuc, d’être aidé dans le
financement de travaux d’économie
d’énergie ou de travaux liés à la perte
d’autonomie. Renseignements gratuits
auprès du CDHAT au 02 33 01 72 78.
Equeurdreville-Hainneville :
16 logements
Le conseil municipal d’EqueurdrevilleHainneville vient de voter la
construction de 16 logements aux
charges réduites et d’un cabinet
médical, rue Pasteur, à proximité
de la résidence Mansart. Prévu pour
une livraison en fin d’année 2014, ce
chantier se répartira en dix logements
de type III, trois de type II et trois
de type IV. Cette nouvelle résidence
disposera également d’un parking et
de conteneurs à ordures ménagères
enterrés.
regarD
4 |5
En diagonales
TôT-SUD-MARgANNES
un nouveau quartier à l’étude
bénéficie de la préservation des
espaces environnants via une trame
verte (reliant boucle piétonne et gR
223) et un maintien de la qualité
paysagère. Pilotée par la Cuc, la
Ville d’Equeurdreville-Hainneville et
Normandie Aménagement, cette
opération devrait être complétée
par l’implantation de quelques
commerces de proximité.
> andré rouxel
président
de la communauté urbaine
L
a fermeture, décidée par l’Université de
Caen Basse-Normandie, de la licence de
physique-chimie, ouverte depuis vingt
ans dans le Cotentin, est tombée brutalement.
Au-delà du caractère symbolique de la
disparition d’une filière qui inaugura l’arrivée des
enseignements universitaires dans le Cotentin en
1991, il faut en comprendre le sens.
L’université s’adapte à l’évolution de son
environnement. Celle de Caen, comme toutes les
autres en France, veut se rapprocher de la réalité
socio-économique des territoires sur lesquels
elle est implantée, tout en conservant une offre
répondant aux attentes des étudiants et de
leurs familles. Dans ses antennes, comme celle
de Cherbourg-Octeville, elle veut mieux tenir
compte des besoins locaux dans ses formations.
Il ne s’agit pas pour elle de répondre aux attentes
exclusives des entreprises du bassin d’emploi
mais plutôt de former des jeunes diplômés qui
pourront trouver un emploi chez eux ou exporter
un savoir propre à leur région.
L’attractivité d’un territoire en matière
d’enseignement et de recherche relève d’un
équilibre complexe au sein duquel le caractère
opérationnel des formations ne doit pas être
négligé.
Ainsi en est-il de l’école d’ingénieur, orientée
vers l’industrie, qui propose depuis la dernière
rentrée une spécialisation dans les énergies
marines renouvelables. D’autres viendront afin
de répondre aux besoins locaux mais aussi afin
de faire du Cotentin un pôle d’excellence, qu’il
s’agisse d’enseignement, de recherche ou de
production.
Les travaux devraient débuter courant 2015.
Environ 400 logements devraient
voir le jour sur le secteur Tôt-SudMargannes. Située sur les hauteurs
d’Equeurdreville-Hainneville, cette
ZAC, en continuité de l’urbanisation
existante, bénéficiera de la proximité
d’équipements sportifs et culturels
(Agora, le Totem, fort du Tôt…) et
A
Plus de 45 enseignements supérieurs sont
aujourd’hui dispensés sur la Cuc. Cette offre
de formation, large et diversifiée, s’est enrichie
depuis les années 90. Aujourd’hui plus de 2000
jeunes suivent des études supérieures dans
l’agglomération. C’est une chance pour le
Cotentin. C’est une chance aussi pour l’université
bas-normande qui sait posséder ici la plus
importante et l’une des plus prometteuses de ses
antennes. Université qui sait compter ici sur la
force de ses partenariats avec les acteurs locaux.
Les travaux pourraient débuter
courant 2015. Au préalable
auront lieu les études inhérentes
à des projets de cette ampleur :
consultation de prestataires de
maîtrise d’œuvre, avant-projet et
cahier des charges architecturales
et paysagères, enquêtes publiques,
mission d’archéologie préventive…
TOURLAVILLE
Des aménagements de carrefours
Afin de rendre la circulation plus
fluide à l’intersection de l’avenue
des Prairies et du chemin de la Noé,
face à l’esplanade de l’Hôtel de
ville de Tourlaville, la Ville a sollicité
la Communauté urbaine pour
l’étude d’un nouvel aménagement
de carrefour. Objectif : sécuriser
l’espace situé au pied du parvis tout
en le rendant plus attractif, faciliter
L’université bas-normande, en créant des
licences professionnelles très spécialisées,
s’est inscrite fortement dans cette démarche. La
fermeture d’une licence, aussi symbolique soitelle, ne doit donc pas occulter un travail moins
visible mais pourtant bien réel mené par les
équipes dirigeantes et enseignantes en relation
avec les collectivités.
Je veux souligner l’engagement de la
Communauté urbaine qui a consenti
d’importants investissements dans la
construction du site depuis vingt ans pour en
faire un campus complet et de grande qualité.
Notre investissement va aussi à la vie étudiante,
en particulier à travers le logement qui concourt
également à l’attractivité de l’agglomération et la
réussite des étudiants.
de la desserte des transports en
commun à proximité (lignes 4 et
9). Cette réalisation permettra de
compléter l’offre de logement de
la ZAC de grimesnil-Monturbert.
Dans les grandes lignes, il est
souhaité que ce nouvel éco-quartier,
transition entre l’urbain et le rural,
ainsi les manifestations culturelles et
l’accueil des mariages.
Les travaux, en cours, prévoient la
création d’un plateau surélevé, de
deux nouveaux accès aux parkings
de la contre-allée en remplacement
de l’accès central actuel, d’une
voie « tourne à gauche » vers le
chemin de la Noé permettant
le stationnement d’un ou deux
véhicules et la mise aux normes du
quai destiné aux bus.
En complément, l’aménagement
du carrefour de l’avenue des
Prairies avec la rue du Moulin
guibert, près de la Poste, va lui
aussi être aménagé en plateau. Le
stationnement va être complété en
face de La Poste et, côté ouest, de
l’avenue des Prairies.
STaTIon d’épUraTIon
Plus de 300 visiteurs
La journée portes ouvertes, samedi 20 avril, à la station d’épuration des Mielles à
Tourlaville a connu un franc succès. Plus de 300 personnes sont venues découvrir
cet équipement de haute technologie, dont le chantier a duré plus de trois ans
et qui permet notamment d’assurer des rejets conformes aux dernières directives
européennes, assurant une préservation des eaux de la rade.
débutés mi-avril, les travaux de l’avenue
des Prairies devraient s’achever fin juillet.
Ces travaux permettront la
suppression des feux devant l’Hôtel
de Ville, la réduction de la vitesse à
30 km/h pour la prise en compte
des piétons et des cyclistes,
ainsi qu’une meilleure perception
de l’espace des traversées par
traitement du sol.
Montant de ces opérations :
300 000 €.
INAUgURé
EN
OCTOBRE
Le château d’eau desservira la ZaC
Il sera inauguré en octobre, alors
que débuteront parallèlement les
premiers aménagements des terrains
à construire dans la ZAC de grimesnilMonturbert : le château d’eau, en
fonctionnement, permettra de
desservir en eau les 850 logements
de ce futur quartier, mais il remplace
aussi le réservoir de la rue Victor
Hugo, présentant une capacité et
une altimétrie insuffisantes pour le
projet. D’une capacité de 1 000 m3,
le château d’eau est constitué d’un
cylindre de 35 m de haut et de 16 m
de diamètre.
Le cabinet parisien d’architecture
atelier Lab a mené à bien ce projet,
sobre et singulier. Des encoches
réalisées sur la structure permettent
d’accrocher la lumière naturelle et
dynamisent l’ensemble en introduisant
une notion de mouvement et de
torsion. L’ouvrage bénéficie d’un
éclairage nocturne écologique. Les
encoches réalisées sur le cylindre
sont éclairées par des luminaires
économes en énergie, de type
Led. Elles sont alimentées par des
panneaux photovoltaïques situés sur
le toit et des batteries disposées dans
le local technique.
Accompagnant ce nouveau château
d’eau, une station de pompage a
également été construite. Semienterrée et végétalisée, elle s’intègre
dans le paysage bocager existant.
Le château d’eau se pare d’une couleur différente
chaque soir de la semaine.
Montant des travaux : 3 078 038
euros HT et financés à 100 % par la
Communauté urbaine.
ToUr dES porTS dE La ManchE
départ de Cherbourg-Octeville
La 29e édition du Tour des Ports de la Manche a
lieu du 14 au 19 juillet, avec une première journée
de course au large de Cherbourg-Octeville. Les
concurrents rallieront ensuite Diélette, BarnevilleCarteret, Jersey puis Granville, lieu d’arrivée.
www.tourdesports50.fr
LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg
a Suivre
Les jeunes recrutés
bénéficient d’un tutorat.
Dix emplois d’avenir
sous trois ans
La Communauté urbaine va
recruter trois emplois cette année,
aux services techniques. Sept
autres jeunes pourraient être
embauchés d’ici trois ans.
Dix emplois d’avenir recrutés dans les trois ans à venir : la Communauté urbaine de Cherbourg souhaite
poursuivre la démarche volontariste qui est la sienne
depuis de nombreuses années déjà. La Cuc favorise
en effet depuis longtemps l’intégration dans un cadre
statutaire d’agents non titulaires en situation de précarité sur des emplois temporaires. Quinze agents ont
ainsi été recrutés en 2012, essentiellement dans les
services techniques. Ce fut encore le cas pour sept
agents en 2013.
Acquérir de réelles compétences, par le biais de
formations qualifiantes, certifiantes ou diplômantes,
tel est l’objectif de la Cuc pour ces emplois d’avenir, au nombre de trois pour cette première année
2013. Trois postes ont d’ores et déjà été validés par
le conseil communautaire fin mai, pour lesquels les
recrutements sont en finalisation : ouvrier voirie et
réseaux divers (VRD) au sein de la direction de la
voirie et des déplacements urbains, agent d’exploitation de la distribution d’eau potable à la direction du
cycle de l’eau et électromécanicien, au cycle de l’eau
toujours, au sein du service assainissement). Les trois
jeunes bénéficieront d’un tutorat tout au long de leur
formation, un pied à l’étrier qui leur permettra ensuite
de mettre leur expérience et leurs acquis professionnels au service d’un autre employeur.
Rappelons que les emplois d’avenir sont accessibles
aux jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour les travailleurs
handicapés), sans emploi et répondant aux critères
suivants au moment de la signature du contrat :
- sans diplôme
- titulaire d’un CAP/BEP, en recherche d’emploi depuis au moins six mois sur les douze derniers mois
- à titre exceptionnel, les jeunes à bac + 3 résidant
dans les zones prioritaires, en recherche d’emploi
depuis au moins 12 mois dans les 18 derniers mois.
Renseignements : Mission Locale du Cotentin –
Tél. 02 33 01 64 65 – www.mef-cotentin.com,
rubrique « Accompagner »
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En cours
qUARTIER
DES
BASSINS
la métamorphose se poursuit
Hôtel, place jacques Hébert, jardins de la Divette :
la transformation se poursuit sur les bassins. Visite guidée.
du centre commercial, le long du canal de
retenue. Après l’enlèvement de l’enrobé, le
terrain sera préparé progressivement de sorte
que les plantations soient faites au printemps
2014. Successions de jardins aux ambiances
différentes, de haies et de massifs, ce vaste
espace sera sillonné par une piste cyclable et
une promenade piétonne. La végétation y sera
assez dense et les essences variées. Le résultat
devrait être spectaculaire mais garantira une
certaine intimité au lieu, le but étant d’en faire un
espace calme et préservé au cœur de la cité.
Des passerelles enjambant le canal permettront
de rejoindre l’avenue Carnot.
Essences variées
Les jardins de la divette.
L
’ouverture des Eléis en mai a marqué une
étape importante dans la transformation
du quartier des Bassins. Mais elle ne met
pas un point final à la métamorphose de ces
espaces qui va se poursuivre encore pendant
plusieurs mois.
Le chantier de l’hôtel qui fera face au centre
commercial va débuter dès cet été. C’est au
Dixit
terme des 18 mois de travaux que la place
jacques Hébert pourra être achevée et donner
sa pleine mesure à cet espace public de qualité,
à la fois lieu de passage, de rencontre et épine
dorsale du quartier qui est en train de naître.
Autre étape importante dans l’aménagement du
secteur : les jardins de la Divette qui vont se
déployer en lieu et place du parking provisoire
> anDré rouxeL - président de la communauté urbaine
N
ous assistons à la transformation du centre-ville de Cherbourg-Octeville et
à la création d’un véritable cœur d’agglomération, moderne, accueillant
et attractif. Il mêle tous les usages : commerce, habitat, loisirs et fait
cohabiter toutes les formes de circulations.
PLACE
jACqUES
HéBERT
une moitié pour commencer…
La place jacques Hébert, sur laquelle s’ouvre
le centre commercial des Eléis n’est que
partiellement praticable. Elle est coupée en
son milieu par une palissade qui isole du
chantier de l’hôtel qui commencera cet été et
devrait durer 18 mois. Ce n’est pas avant que
l’on pourra profiter de la totalité de cet espace
nouveau, vaste et accueillant qui a vocation
à devenir un lieu de passage très fréquenté,
point de passage naturel entre l’ouest depuis
la passerelle et l’est vers l’hôpital et le nouveau
quartier Carnot. Encore un peu de patience…
De l’autre côté, entre l’avenue Carnot et l’hôpital,
un nouveau quartier est également en train
de voir le jour. Logements HLM construits par
Presqu’île Habitat, résidence hôtelière, promotion
mais aussi rues et commerces : c’est un lieu de
vie entièrement nouveau qui sort de terre.
A son achèvement, il sera possible de passer
à pied ou en vélo, du quartier du Val de Saire
et de l’hôpital à celui du théâtre par un itinéraire
entièrement nouveau, sécurisé et mis en lumière
parallèle au circuit unique actuel qui passe par le
pont-tournant.
CaLenDrier
Passerelle sur le bassin du Commerce :
lancement des travaux en octobre 2013.
Mise en service : mi 2014.
Jardins de la divette : lancement des travaux en
septembre 2013. Ouverts au public : printemps 2014.
Hôtel : lancement des travaux à l’été 2013.
Ouverture : 18 mois plus tard.
ENERgIES
MARINES
RENOUVELABLES
THéTIS
le cotentin a rendez-vous
avec la lune
Une première
hydrolienne assemblée
aux CMN, des zones
propices définies dans
les raz du Cotentin.
L’énergie des courants
de marée, appelée
aussi énergie de la
lune, commence à
se faire une place à
Cherbourg.
Le salon Thétis 2013, à brest.
La première hydrolienne, assemblée aux CMn.
L
e 24 mai dernier, les CMN levaient
le voile sur la première hydrolienne
assemblée dans leurs ateliers devant
un parterre d’élus et d’industriels
parmi lesquels gDF-Suez et le turbinier
allemand Voith, concepteur et constructeur
de l’engin. Cette machine aux proportions
impressionnantes a été embarquée quelques
jours plus tard sur le port de Cherbourg et a
rejoint le nord de l’Ecosse où elle sera testée
sur le site d’expérimentation de l’Emec.
L’événement avait ceci d’intéressant qu’il
est l’une des premières concrétisations
industrielles de l’émergence des énergies
marines renouvelables dans le Cotentin.
Signé quelques mois plus tôt, le partenariat
entre les CMN et Voith prévoit que le chantier
cherbourgeois pourra assembler les éléments
de machines avant que celles-ci ne rejoignent
les fonds marins. Ce nouveau partenariat
franco-allemand a permis aussi de tester
les capacités du port à transporter ces colis
lourds et volumineux qui pourraient à l’avenir
transiter régulièrement sur ses quais.
Si cette machine, qui transforme l’énergie de
la lune, – celle des courants de marée – en
électricité, a rejoint les eaux écossaises des
îles Orkney, il se pourrait que les prochaines
rejoignent bientôt le raz Blanchard.
Ferme expérimentale
Hasard du calendrier, une semaine après
cet événement, le Préfet de la Manche et le
Préfet maritime concluaient la concertation
en vue de la définition de zones propices
à l’implantation de fermes hydroliennes
expérimentales en mer de la Manche.
En février dernier, lors de son passage à
Cherbourg, Delphine Batho, ministre de
l’environnement, leur avait confié le soin
de mener à bien cette étude, préalable
indispensable à la création de ces fermes où
seront testés des parcs de 4 à 5 machines
en situation réelle. Les deux préfets et leurs
services ont défini deux zones répondant aux
critères technologiques (profondeur, vitesse
des courants, distance de raccordement
électrique à la terre…), environnementaux
(limitation des emprises) et sociaux (respect
des usages existants et notamment de
la pêche). La première zone susceptible
d’accueillir une ferme expérimentale est une
ellipse de 12 km2 dans la raz Blanchard à
3-4 km au large dans le plein ouest du Cap
de la Hague. La seconde est une ellipse plus
petite de 8km 2 dans le raz de Barfleur, à 8km
dans le plein Est de la pointe de Barfleur.
On connaît donc aujourd’hui avec précision les
sites potentiels d’implantation de ces fermes
hydroliennes. On sait aussi cependant qu’ils
empiètent sur des zones de pêche et que le
conflit d’usage qui en découle devra trouver
une solution acceptable pour les pêcheurs.
Prochaine étape au cours du second
semestre 2013 avec l’appel à manifestation
d’intérêt lancé par l’Etat qui permettra aux
industriels de se positionner pour venir
tester leurs machines en mer de la Manche.
Ils sont aujourd’hui une demi-douzaine, tous
d’envergure mondiale, à vouloir se lancer dans
l’aventure de l’hydrolien. La plupart d’entre
eux a déjà approché le port de Cherbourg
pour être en bonne place lorsque l’or blanc
des raz leur sera ouvert.
Les eMr
à La Cité de la Mer
En avril 2014, la troisième édition de Thétis
aura lieu à La Cité de la Mer à Cherbourg.
Après Bordeaux et Brest, le plus important
salon français consacré aux énergies marines renouvelables (EMR) s’installera pour
deux jours dans le Cotentin. Un choix évident compte-tenu de la place qu’est en train
de prendre la presqu’île ainsi que toute la
Basse-Normandie – l’un des tout premiers
champs éoliens off-shore français va voir
le jour au large de Courseulles- dans ce
domaine.
Environ 150 exposants participaient à l’édition 2013. Mais au-delà des stands, ce sont
les conférences et la qualité des rencontres
B to B qui ont fait de Thétis l’un des événements de référence des EMR dès sa deuxième édition.
A l’instar d’autres pays européens, la France
se devait de pouvoir réunir les professionnels
d’une filière dont le poids économique va
croissant sur notre continent. En 2014, c’est
donc à Cherbourg, à La Cité de la Mer que
cela aura lieu. 2014 sera également l’année
de la construction des usines Alstom-LM
Wind Power où seront fabriquées les pâles
et assemblés les mâts des futures éoliennes
géantes d’Alstom. L’occasion pour la BasseNormandie, le département de la Manche et
la Communauté urbaine de Cherbourg, de
promouvoir auprès des acteurs européens
des EMR, un territoire à la pointe de la transition énergétique.
LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg
En pratique
8
Les 5 communes de la Communauté urbaine de Cherbourg (Cuc)
Querqueville
5 384 habitants
5,56 km²
Equeurdreville
Hainneville
17 942 habitants
12,83 km²
Tourlaville
Cherbourg
Octeville
16 377 habitants
17,18 km²
39 772 habitants
14,74 km²
La Glacerie
EN BREF
5 638 habitants
18,70 km²
•
•
•
•
•
Cherbourg-Octeville
Equeurdreville-Hainneville
Tourlaville
La Glacerie
Querqueville
communauté urbaine de cherbourg
10 place napoléon - BP 808 50108 cherbourg-octeville cedex
tél : 02 33 08 26 00
Fax : 02 33 93 82 04
Site : www.cuc-cherbourg.fr
mél : [email protected]
ouvert du lundi au vendredi de 8h00
à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
LeS CoMPétenCeS
> environnement (assainissement,
déchets ménagers, contrôle de l’air)
> aménagement de l’espace et du
cadre de vie (urbanisme, logement,
voirie)
> grands services publics
d’agglomération (transports urbains,
production et distribution de l’eau,
abattoir)
> Stratégies de développement
(enseignement supérieur, recherche,
grands projets structurants,
développement économique,
développement social urbain,
la cité de la mer).
en CHiFFreS
85 113 habitants
au 1er janvier 2010
69
cuc
au 1er janvier 2013
31
HôTEL CUC EN TRAVAUx
une nouvelle place
retrouvez-nous rue des Bastions
L’aménagement de l’îlot Bigard et
des rues adjacentes vient parachever
l’opération Cœur de ville menée
de 2006 à 2012 par la municipalité
d’Equeurdreville-Hainneville, en
collaboration avec la Cuc. Trois
anciennes maisons acquises par la
Ville et aujourd’hui démolies ont
laissé place à 3 000 m² d’espaces,
où une place va voir le jour. « Une
respiration au cœur des deux grandes
rues commerçantes de l’axe central
de la commune », explique le
maire, Bernard Cauvin. La Ville et la
Communauté urbaine ont confié au
cabinet d’architecte et d’urbanisme NIS
ce projet. Mobilier urbain, jets d’eau,
végétalisation (mimosas, érables) en
feront un lieu convivial où pourraient
Superficie de la
communauté urbaine
546 agents
EqUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
Dès le 5 septembre, l’accueil de la Cuc
déménage 2 rue des Bastions, dans les
anciens locaux de Presqu’île Habitat,
où sont transférés provisoirement nos
services administratifs*. L’hôtel de la
Communauté urbaine va faire l’objet
de travaux de grande envergure,
des mises aux normes s’avérant
indispensables dans les domaines
de l’accessibilité pour les personnes
à mobilité réduite, de l’accueil et
du confort tant des usagers que du
personnel, de la sécurité incendie...
km2
Mf
montant des investissements
inscrits au budget général
Au programme des travaux :
réaménagement de l’accueil du public
et de la salle du conseil, améliorations
thermiques et désamiantage des
locaux, remplacement de gros
équipements (chaudière, ascenseur…),
réfection de la façade donnant sur la
place de la République. Les travaux
devraient s’achever en mars 2015.
* les services concernés : accueil général de la
Communauté urbaine, administration générale,
direction générale et juridique de la Cuc,
vice-présidents et leur secrétariat, direction
des ressources humaines, services généraux,
service communication.
ponctuellement être donnés des
spectacles. L’offre de stationnement
sera pérennisée par la création de 25
places avenue de Tourville grâce à une
emprise sur la rue, ainsi que 38 places
sur une parcelle acquise à GDF-Suez.
La rue Jean-François Millet, à sens
unique, offrira 20 nouvelles places.
Ces deux rues passeront à 30 km/h,
tandis que la circulation dans les rues
Bigard, Albert 1er et Beuzeville sud
s’effectuera à 20 km/h, favorisant la
cohabitation entre piétons, cyclistes et
automobilistes. Débutés en mars 2013,
les travaux vont se poursuivre jusqu’en
novembre. A noter que cette opération
est réalisée avec le concours financier
de la Région (100 000 €).
Le Journal de la Communauté de Cherbourg - N°55 -Trimestriel d’information de la Communauté urbaine de Cherbourg – 10, place Napoléon – BP 808 – 50108 Cherbourg-Octeville Cedex – Tél : 02 33 08 26 00
Directeur de la pubication : André Rouxel, président - Rédaction : service communication Cuc et Spinnaker, Tourlaville – Conception graphique : aprim-caen.fr - Mise en page : Spinnaker, Paris - Impression : Le Révérend,
Valognes – Crédit photos : Baptiste Almodovar, Jean-Michel Enault, Jenny Balavoine, Audrey Cabon, Fabrice Bridoux, Arka Studio, Agathe Lehodey, D.Daguier-CG50, Perspective d’architecte : Osta 3D / Aménagement urbain :
Cabinet NIS - ISSN : 1168-321X

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