I.U.F.M. ORLÉANS-TOURS ADMISSION PE 2004 FRANÇAIS

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I.U.F.M. ORLÉANS-TOURS ADMISSION PE 2004 FRANÇAIS
I.U.F.M. ORLÉANS-TOURS
ADMISSION PE 2004
FRANÇAIS, CULTURE GÉNÉRALE ET T.I.C.
L’Europe se penche sur ses systèmes scolaires
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Les palmarès d’établissements scolaires affinent leurs critères année après année. L’Europe regarde
ses écoles à la loupe pour en garder le meilleur. Mais, au fond, que compare-t-on et pourquoi ?
Deux loups observent une meute de congénères hurlant à la lune. Le premier dit au second : « Un
effet très impressionnant évidemment, mais quel en est l’impact ? ». C’est par cette parabole, placardée sur
la porte de son bureau, qu’un chercheur en éducation de l’université de Harvard, aux Etats-Unis, affiche ses
doutes quant à l’intérêt scientifique des comparaisons de systèmes éducatifs. Doutes que partage Régine
Sirota, chercheuse à l’Institut national de la recherche pédagogique et membre de l’Observatoire européen
des innovations en éducation et en formation. La scientifique exprime sa perplexité sans faux-fuyants dans
un essai intitulé Autour du comparatisme en éducation (PUF-éducation, 2001).
L’idée de l’ouvrage est née dans les couloirs des colloques internationaux. Il révèle le mal-être
d’intervenants qui s’interrogent sur les motivations de leurs commanditaires. Qu’est-ce qui se passe quand on
compare ? Quels critères utilise-t-on ? Pourquoi l’Europe finance-t-elle tant d’organismes chargés de
confronter tout ce qui se fait dans les États membres ?
Observatoires en tout genre
Dans un inventaire à la Prévert, Régine Sirota se penche tout d’abord sur la notion même
d’observatoire. Observatoire européen de la violence en milieu scolaire, Observatoire européen des sans-abri,
Observatoire européen des pratiques innovantes de la formation professionnelle, Observatoire des coûts de
l’enseignement supérieur, Observatoires régionaux de la santé, Observatoire de la lecture, Observatoire de la
parité, Observatoire international des prisons, Observatoire des ressources multimédias en éducation… Les
observatoires se multiplient mais que scrutent-ils ? « Des problématiques sociales "chaudes " », répond la
chercheuse, en se demandant si la structure « observatoire » ne serait pas une nouvelle thérapeutique du
social, une solution visible et rassurante permettant, au moins, de signifier l’intérêt politique accordé au sujet
et, au plus, d’en améliorer la gestion sociale.
Qui observe ? « Des partenaires institutionnels, aux cultures, aux modes de fonctionnement, aux
modes de communication et aux enjeux et intérêts politiques de natures parfois bien différentes. » Ils ne sont
pas employés à plein temps pour effectuer une tâche précise, ce sont des pions « empruntés » à des structures
existantes qui légitiment que l’on fasse appel à eux. L’Union européenne les utilise pour leurs compétences
antérieures et extérieures. Ils sont chercheurs, responsables administratifs ou éducatifs. Ils œuvrent dans le
public ou le privé. Ils ont des profils distincts et n’ont pas l’habitude de travailler ensemble. Cette
caractéristique, cette organisation en réseaux plutôt qu’en structure centralisée, constitue l’originalité de ces
nouvelles instances de dialogue. Elles permettent à des personnes naviguant dans des sphères et des cultures
étanches d’apprendre à s’écouter, à se comprendre et à vivre ensemble plusieurs jours d’affilée.
Au sein de l’Observatoire européen des innovations en éducation et formation, quarante
correspondants nationaux dissèquent officiellement l’ensemble des systèmes éducatifs européens. Mais,
après six années de participation à « conduire sans jamais regarder dans le rétroviseur », Régine Sirota a dit
stop. Elle a proposé une pause à la Commission européenne pour prendre du recul et comprendre pourquoi
l’Observatoire avait tant de mal à fonctionner et à produire des analyses. Elle a élargi la sphère des
observateurs et contacté des sociologues, des psychologues, des anthropologues et des spécialistes de
l’éducation comparée. Elle les a réunis trois jours durant. De leurs interventions est né Autour du
comparatisme, essai qui met l’accent sur les contradictions et les risques qu’il y a à comparer.
Un moment dangereux
Antonio Novoa, professeur à l’université de Lisbonne, se demande pourquoi historiens,
sociologues, pédagogues et philosophes « traditionnellement si critiques quant à la tentation de rendre
égales les choses inégales et inégales les choses égales, s’adonnent aux jeux de la comparaison ». D’où
vient le récent engouement pour le comparatisme ? « Une certaine éducation comparée est trop populaire,
affirme l’enseignant, en faisant notamment allusion à nos palmarès scolaires, l’éducation comparée est en
train de vivre un moment dangereux. » Il met en garde contre la tyrannie des échelles internationales qui font
correspondre réussite scolaire et performances économiques. Depuis 1945, l’éducation comparée a permis la
reconstruction et l’expansion des systèmes éducatifs. Les démarches comparatives, porteuses de l’idée de
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progrès, ont soutenu ces efforts d’amélioration. Organisé sur cet élan, le comparatisme en est resté
prisonnier. Il fonctionne encore comme un levier qui permet de faire sauter les résistances « à n’importe quel
niveau où elles se situent, aussi bien au niveau de la recherche scientifique qu’au niveau politique »,
renchérit Norberto Botanni, membre du Centre pour la recherche et l’innovation (CERI) et administrateur de
l’OCDE. Difficile pourtant d’accuser ce dernier de parti pris ethnocentrique puisque l’homme n’est autre que
celui qui a mis en place et dirigé la réalisation de l’ensemble des indicateurs internationaux de
l’enseignement publié par l’OCDE. Dix ans de classification selon ces indicateurs ont rendu possible la
révision de la classification internationale type de l’enseignement.
La comparaison a des atouts, le premier étant de « dé-nationaliser » le discours. L’Autrichien KarlHeinz Grüber sélectionne quelques-unes des « vérités autoévidentes » dont il conviendrait de se libérer. Les
mathématiques, sujet d’une extraordinaire valeur socioculturelle en France, ne sont ailleurs qu’une brique
parmi d’autres dans le mur de la connaissance.
Une approche trop simple
Comparer sert aussi à classer. La difficulté consiste alors à déterminer les critères qui serviront de
référence. Le procédé habituellement utilisé est la comparaison avec des réalités similaires. En éducation, on
utilise fréquemment l’évaluation du rendement éducatif et l’on classe les établissements à partir de la
passation d’épreuves standardisées. La plus grande partie des indicateurs internationaux se fondent sur cette
approche.
Elle est claire et simple. Trop simple justement. L’information fournie est souvent incomplète. Il
est difficile de réunir toutes les données nécessaires à la comparaison pour des raisons techniques ou
économiques et les indicateurs retenus finissent pas être les plus facilement accessibles et non les plus
pertinents. Pour effectuer une évaluation juste, trois principes doivent être respectés : la véracité, la
cohérence et la justice. Il faudrait alors inclure des variables comme l’origine sociale des élèves,
l’implication des familles dans l’éducation de leurs enfants, l’ambiance de la classe, le style pédagogique des
enseignants ou l’organisation de l’établissement. Il conviendrait aussi de déterminer les facteurs sur lesquels
il est possible d’intervenir (programmes, formation des enseignants, pédagogie…) et ceux qui ne sont pas
modifiables (origine sociale et culturelle des élèves par exemple). Tout en reconnaissant les failles du
système comparatif, chacun se satisfait de ce minimum commun.
L’analyse des systèmes éducatifs met en relief leurs similitudes. Sommes-nous face à un processus
de mondialisation ? Pas tout à fait. Antonio Novoa récuse le terme de « globalisation » pour lui substituer
celui de « glocalisation ». Chaque société s’approprie la globalité de l’approche éducative pour la
transformer en un instrument d’identité propre, donc « local ». Global et local feraient partie d’un même
phénomène qui consisterait pour l’individu à reconstruire sa particularité au sein du monde qui s’impose à
lui.
L’ensemble des travaux comparés existants, même imparfaits, reçoivent une reconnaissance
internationale de la part des décideurs politiques et de la presse. Au niveau européen, la Commission
concentre ses efforts sur la mise en avant des innovations. Axer son action sur les différences est sans doute
une manière astucieuse de continuer à comparer tout en se gardant de le reconnaître car le dispositif européen
n’a pas vocation à homogénéiser des politiques éducatives qui restent nationales.
L’Observatoire européen des innovations est un outil de transformation, sans doute permet-il
d’établir des préalables à la mise en œuvre d’une identité européenne. Malgré ses buts particulièrement
ambigus, il a réussi à faire sauter certains blocages. A force d’user leurs fonds de culotte de colloque en
colloque, à force de vivre à l’heure du pays de l’autre, à force de s’entendre poser les mêmes questions, les
partenaires européens se découvrent et s’écoutent.
« Sortir de son propre ethnocentrisme est redoutablement difficile, avoue Régine Sirota, mais rien
que le fait de mettre les gens ensemble est productif. C’est une chose d’entendre et de lire nos différences,
c’en est une autre de les vivre et d’intérioriser la multiplicité des spécificités en entrevoyant le système
danois sans compétition avec l’épanouissement de l’enfant au cœur de la structure éducative ou en étant
constamment rappelé à l’ordre pour notre perception centralisée de l’école par les Allemands fédérés.
L’expérience est forte et riche. Elle nous a permis de nous constituer un carnet d’adresses original, de créer
une sorte de collège invisible apte à construire un discours politique basé sur des points communs. »
Chercher qui est le meilleur n’a aucune valeur scientifique. Pourtant l’exercice permet de faire
passer bien des changements pour lesquels nombre de ministres ont, chez nous du moins, perdu leur mandat.
Catherina Catsaros et Claude Dubois
in « Le Monde de l’éducation » octobre 2001
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•
QUESTION 21
Quel est le titre le plus proche du sens général du texte ?
A : défense et illustration du comparatisme en matière d’éducation
B : les systèmes scolaires européens : écarts et similitudes
C : une approche historique de l’éducation comparée en Europe
D : pour un examen critique de la méthode comparative en éducation
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 22
Parmi les fonctions suivantes du comparatisme, laquelle n’est pas explicitement mentionnée
dans le texte ?
A : classer les systèmes éducatifs
B : favoriser les emprunts mutuels entre les systèmes éducatifs
C : valoriser les innovations
D : unifier les références des discours scientifiques et politiques sur les systèmes éducatifs
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 23
En considérant le passage (l. 25-33) « Qui observe ? […..]. à plusieurs jours d’affilée. » laquelle
de ces phrases est vraie ?
A : Les observatoires européens sont des instances décentralisées de la commission européenne.
B : Les observatoires européens mettent en réseaux des partenaires institutionnels qui se sont
cooptés.
C : Pour favoriser le dialogue au sein des observatoires européens, on a établi des réseaux de
communication entre les administrations nationales.
D : Pour constituer les observatoires européens, on a fait le choix de réunir des experts issus de
structures hétérogènes.
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 24
Ligne 101 : « les Allemands fédérés » signifie :
A : ralliés à l’idée de comparatisme
B : inscrits collectivement à l’observatoire de l’innovation
C : membres d’un état fédéral
D : réunis dans un groupe caractérisé par une forte cohésion
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•
QUESTION 25
Ligne 23 – Dans « ……de signifier l’intérêt politique accordé au sujet…… », au sujet veut
dire :
A : à l’individu
B : aux problématiques sociales
C : à la société
D : à l’observatoire
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 26
Lequel de ces quatre termes ne pourrait pas être substitué à « véracité » (l.74)
A : la vraisemblance
B : la véridicité
C : l’authenticité
D : l’exactitude
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•
QUESTION 27
Le mot « …ethnocentrisme…. » (l. 97) signifie :
A : doctrine qui fait de l’homme le centre de l’univers
B : tendance à faire du groupe social auquel on appartient, le seul modèle de référence
C : tendance à être centré sur soi-même et à ne considérer le monde extérieur qu’en fonction de
l’intérêt que l’on se porte
D : courant théorique de l’ethnologie
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 28
L’origine du mot « parabole » est :
A : hébraïque
B : grecque
C : latine
D : germanique
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•
QUESTION 29
Laquelle de ces phrases est une métaphore dans le texte ?
A : « Les mathématiques, sujet d’une extraordinaire valeur socioculturelle en France, ne sont
ailleurs qu’une brique parmi d’autres dans le mur de la connaissance » (l. 61-63)
B : « L’Europe regarde ses écoles à la loupe pour en garder le meilleur » (l. 1-2)
C : « Il fonctionne [le comparatisme] encore comme un levier qui permet de faire sauter les
résistances … » (l. 53)
D : Antonio Novoa, [….],se demande pourquoi historiens, sociologues, pédagogues et
philosophes « traditionnellement si critiques quant à la tentation de rendre égales les choses
inégales et inégales les chose égales, s’adonnent aux jeux de la comparaison. » (l. 44-46)
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 30
Ligne 60 - Dans la phrase : La comparaison a des atouts, le premier étant de « dénationaliser » le discours. Les guillemets expriment :
A : une citation
B : un néologisme
C : une distance de l’auteur par rapport au propos
D : un extrait de dialogue
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 31
Ligne 71 - « Trop simple justement. » est :
A : une phrase adverbiale
B : une proposition complétive
C : une phrase averbale
D : une proposition circonstancielle
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 32
Ligne 87 - Dans la phrase « L’ensemble des travaux comparés existants……. », « existants »
est :
A : un gérondif
B : un passif
C : un adjectif
D : un participe présent
_____________________________________________________________________________
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•
QUESTION 33
Parmi ces phrases laquelle est correctement orthographiée :
A : Les institutions que l’Europe a examinées se sont révélées très hétérogènes.
B : Les institutions que l’Europe a examiné se sont révélées très hétérogènes.
C : Les institutions que l’Europe a examinées se sont révélé très hétérogènes.
D : Les institutions que l’Europe a examiné se sont révélé très hétérogènes.
____________________________________________________________________________
•
QUESTION 34
Parmi ces quatre propositions, laquelle est correcte :
A : un plétore
B : une pléthore
C : un pléthore
D : une plétore
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 35
Parmi ces quatre propositions, laquelle est correcte :
A : Trois heures et demies
B : Trois heures et demie
C : Trois heures et demi
D : Trois heures-et-demie
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 36
Les élections européennes prévues au mois de juin 2004 sont destinées à élire les membres :
A : du Conseil européen
B : de la Commission européenne
C : du Parlement européen
D : de la Cour de Justice européenne
_____________________________________________________________________________
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•
QUESTION 37
Laquelle de ces affirmations est juste ?
A : L'avènement de la religion chrétienne est postérieur à celui de la religion musulmane.
B : Le bouddhisme est une religion monothéiste.
C : La religion juive et la religion chrétienne ont en commun l'Ancien Testament et le Nouveau
Testament.
D : Musulmans, juifs et chrétiens se considèrent comme enfants d'Abraham.
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 38
Lequel de ces hommes célèbres n'a pas pu rencontrer George Sand ?
A : Gustave Flaubert
B : Frédéric Chopin
C : Marcel Proust
D : Alfred de Musset
_____________________________________________________________________________
•
QUESTION 39
Connaissance de l’usage de l’ordinateur
En traitement de texte, l’interlignage :
A : est imposé par le logiciel
B : peut-être modifié par l'utilisateur
C : dépend de l'alignement du texte
D : varie automatiquement en fonction de votre imprimante
_____________________________________________________________________________
• QUESTION 40
Connaissance de l’usage de l’ordinateur
Dans la cellule d’un tableau, avec un traitement de texte, vous désirez écrire du texte sur deux
colonnes :
A : Le traitement de texte vous propose une fonction pour scinder, fractionner le tableau.
B : Vous utilisez la fonction "dessin" afin de tracer un trait vertical pour marquer une séparation
dans la cellule.
C : Le traitement de texte vous propose une fonction pour scinder, fractionner les cellules.
D : Vous utilisez les tabulations.
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I.U.F.M. ORLEANS-TOURS
ADMISSION PE 2004
MATHEMATIQUES ET T.I.C.
• QUESTION 1 :
On sait que 30 repas coûtent 126 euros de plus que le prix de 12 repas.
Quel est le prix d’un repas ?
A:3€
B : 4,20 €
C:7€
D : 10,50 €
• QUESTION 2 :
La voiture d’Anatole a un vieux compteur kilométrique qui fait des bruits bizarres à chaque fois
qu’un chiffre nouveau apparaît. Il lui arrive même quelquefois de faire deux, voire trois bruits, en
même temps.
• Il fait PIM à chaque changement du chiffre de droite.
• Il fait PAM à chaque changement du chiffre du milieu.
• Il fait POUM à chaque changement du chiffre de gauche.
Anatole met son compteur à zéro avant d’entreprendre un voyage.
A son arrivée, le compteur marque 247 km.
Combien de bruits Anatole a-t-il entendu pendant son voyage ?
2 4 7
A : 253
B : 273
C : 347
D : 427
• QUESTION 3 :
Quatre candidats se présentent à une élection. Lors du dépouillement, on comptabilise 5 220
bulletins de vote valablement exprimés. Le candidat arrivé en tête possède 22 voix de plus que le
second, 130 voix de plus que le troisième et 272 voix de plus que le quatrième.
Combien de voix a recueilli le candidat arrivé en tête ?
A : 1 199
B : 1 305
C : 1 411
D : 1 696
• QUESTION 4 :
Dans une colonie de vacances, quatre groupes d’enfants mélangent du jus de citron et de l’eau.
Quel groupe a fait le mélange qui a le plus le goût de citron ?
volume de jus de citron (en
4
8
11
12
volume d’eau (en verres)
7
13
21
20
groupe d’enfants
A
B
C
D
3
• QUESTION 5 :
On peut voir, au total, six rectangles dans la figure 1 ci-après.
figure 1
figure 2
Combien peut-on voir, au total, de rectangles différents dans la figure 2 ?
A:6
B:9
C : 12
D : 18
• QUESTION 6 :
Dans un département, un foyer sur quatre est abonné à Internet. Dans le département voisin, moitié
moins peuplé, c’est seulement un foyer sur dix qui est abonné à Internet. Les deux départements
forment une région.
Quelle est, en moyenne dans cette région, la proportion de foyers abonnés à Internet ?
A : 1 sur 5
B : 1 sur 6
C : 1 sur 7
• QUESTION 7 :
On trace, à l’intérieur d’un carré, trois segments joignant un sommet
au milieu d’un côté comme l’indique la figure ci-contre.
Quelle est l’aire de la partie grisée ?
A : 10 % de l’aire du carré
C : 20 % de l’aire du carré
B : 15 % de l’aire du carré
D : 25 % de l’aire du carré
• QUESTION 8 :
Le chapelier fou dit à Alice : « Si je vois un lapin rouge, je mange mon chapeau ».
Le chapelier a beau être fou, ses actes sont en parfaite cohérence avec ses paroles.
Or, il a effectivement mangé son chapeau.
Parmi les évènements suivants, lesquels ont pu se produire ?
1 - Le chapelier fou a vu un lapin rouge.
2 - Le chapelier fou a vu un lapin bleu.
3 - Le chapelier fou n’a pas vu de lapin.
4 - Le chapelier fou avait faim et il a mangé son chapeau.
A : l’évènement 1 mais pas les évènements 2, 3 et 4
B : l’évènement 3 mais pas les évènements 1, 2 et 4
C : les évènements 1 et 4 mais pas les évènements 2 et 3
D : les quatre évènements 1, 2, 3 et 4
• QUESTION 9 :
4
D : 1 sur 9
Un champion cycliste monte une côte de 12 km à la vitesse moyenne de 12 km/h, puis il roule à
une vitesse moyenne de 60 km/h dans une descente de 12 km. Il termine sa randonnée sur terrain
plat, à une vitesse moyenne de 40 km/h, toujours sur une distance de 12 km.
Quelle est la vitesse moyenne du cycliste sur la totalité du parcours ?
A : 24 km/h
B : 33,48 km/h
C : 37,3 km/h
• QUESTION 10 :
Voici quatre propositions relatives au pavé droit
ABCDEFGH représenté ci-contre en perspective
cavalière :
1 - Le triangle FGH est isocèle en H.
2 - Le quadrilatère BDHF est un rectangle.
3 - Les droites (CG) et (BC) sont perpendiculaires.
4 - Les segments [HF] et [AC] ont la même longueur.
Combien de ces propositions sont vraies ?
D : 38 km/h
D
C
A
B
H
E
G
F
A : une seule proposition est vraie
B : deux propositions sont vraies et deux sont fausses
C : trois propositions sont vraies et une est fausse
D : les quatre propositions sont vraies
• QUESTION 11 :
On dispose de 292 petits cubes, tous identiques. On fabrique alors le plus grand cube possible, sans
vide « à l’intérieur », en les assemblant.
Combien de petits cubes restent inutilisés ?
A : 66
B : 76
C : 86
D : 96
• QUESTION 12 :
A l’occasion des soldes , un grand magasin annonce deux prix : l’un pour les disques laser et l’autre
pour les cassettes vidéo. Michel possède 60 € et Stéphanie 25 €.
Si Michel achetait un disque laser et trois cassettes vidéo, il lui resterait 9 €.
Si Stéphanie achetait 2 disques laser il lui manquerait 5 €.
Quel système d’équations permet de calculer les prix x d’un disque laser et y d’une cassette vidéo ?
A:
x + 3 y = 60 + 9
2 x + 5 = 25
B:
15 + 3 x = 51
2 x = 30
C:
3 x + y + 9 = 60
2 x – 5 = 25
D:
x + 3 y + 9 = 60
2 x = 25 + 5
• QUESTION 13 :
5
L’écriture 5791428036 utilise tous les chiffres de la numération décimale. En gommant quatre
chiffres sans toucher à l’ordre de ceux qui restent, on peut créer deux cent dix nombres différents.
Quelle est la somme du plus petit et du plus grand de ces nombres ?
A : 1 007 178
B : 1 009 291
C : 1 076 072
• QUESTION 14 :
On s’intéresse à trois cercles de centre I, J et K. Leurs rayons
sont respectivement égaux à 1 cm, 2 cm et 3 cm (la figure
ci-contre ne respecte pas cette contrainte).
Ces trois cercles sont tangents deux à deux.
Quelle est l’aire du triangle IJK ?
A : 4 cm²
C : 8 cm²
D : 1 093 689
I
J
K
B : 6 cm²
D : 10 cm²
• QUESTION 15 :
Un éléphant a un régime alimentaire très spécial. Il mange chaque jour une portion de carottes égale
à celle que mange un lapin en une année de 365 jours. Ensemble, en un jour, ils mangent 111 kg de
carottes.
Quelle masse de carottes mange un lapin en un jour ?
A : 1 kg
365
B : 1 kg
111
C : 111 kg
365
• QUESTION 16 :
Il est possible de reconstituer l’addition posée ci-contre en
remplaçant chaque tiret par un chiffre et en sachant que l’un
des nombres à additionner est le double de l’autre.
Quelle est la somme des sept chiffres manquants ?
A : 19
B : 18
C : 17
D : 37 kg
122
- 0 - 7
+ - - - 3 - 0 1
D : 16
• QUESTION 17 :
On gonfle un ballon de baudruche avec 3 litres d'un gaz. On fait une marque de 4 cm de longueur
sur la paroi puis on ajoute 21 litres du même gaz ; le ballon contient alors 24 litres de gaz. Il
augmente de taille, mais ne change pas de forme.
Quelle est alors la longueur de la marque sur la paroi dilatée ?
A : 8 cm
• QUESTION 18
B : 12 cm
C : 16 cm
6
D : 28 cm
Connaissance de l’usage de l’ordinateur
Un collègue vous fait part de ses fréquentes difficultés à retrouver les différents documents créés
sur son ordinateur. Que lui proposez-vous pour améliorer sa gestion des fichiers ?
A : Faire des raccourcis sur le bureau
B : Sauvegarder ses documents sur une disquette
C : Noter l'emplacement des documents sur un cahier
D : Créer des dossiers (ou répertoires) et sous-dossiers (sous-répertoires)
• QUESTION 19
Connaissance de l’usage de l’ordinateur
Dans un logiciel de courrier électronique, la fonction « copie cachée » sert à :
A : enregistrer une copie d’un message dans un répertoire n’apparaissant pas à l’écran
B : détruire toute trace d’un message sur le disque dur de l’ordinateur
C : envoyer la copie d’un message à un destinataire, à l’insu de tous les autres destinataires du
message
D : dissimuler l'identité de l'expéditeur à l’ensemble des destinataires affichés du message
• QUESTION 20
Connaissance de l’usage de l’ordinateur
Un navigateur est :
A : un logiciel de recherche documentaire
B : un logiciel pour réaliser une présentation de documents assistée par ordinateur
C : un logiciel pour visiter des sites web
D : un logiciel pour ouvrir des documents au format "pdf"
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Scolarité 1ère année
IUFM d’ Orléans-Tours
ADMISSIONS 2004
PROFESSORAT DES ECOLES
CORRIGE de l’épreuve écrite du samedi 20 mars 2004
MATHEMATIQUES
FRANCAIS
Question
1
C
Question 21
D
Question
2
B
Question 22
B
Question
3
C
Question 23
D
Question
4
B
Question 24
C
Question
5
D
Question 25
B
Question
6
A
Question 26
A
Question
7
B
Question 27
B
Question
8
D
Question 28
B
Question
9
A
Question 29
A
Question 10
C
Question 30
B
Question 11
B
Question 31
C
Question 12
D
Question 32
C
Question 13
C
Question 33
A
Question 14
B
Question 34
B
Question 15
D
Question 35
B
Question 16
A
Question 36
C
Question 17
A
Question 37
D
Question 18
D
Question 38
C
Question 19
C
Question 39
B
Question 20
C
Question 40
C