guide territorial énergie valenciennois
Transcription
guide territorial énergie valenciennois
Guide Territorial Energie G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Sommaire Introduction 2 1. Premier accueil 3 2. Etude de cas n° 1 : ressources et gestion du budget 2.1 Premier accueil 5 2.2 Fonds Solidarité Logement (FSL) Les moyens de paiement Les CCAS CAF – Les aides financières individuelles exceptionnelles Banque de France Traitement social 2.3.1 2.3.2 2.3.3 2.3.4 2.3.5 2.3.6 2.3.7 Tarif de Première Nécessité (TPN) Les impayés : décret du 13 août 2008 Le Tarif Spécial de Solidarité en gaz naturel (TSS) Fonds Solidarité Logement – intervention en terme d’accompagnement social Exemple : le Module FSL « Maîtrise du Loyer et des Charges » Les Conseillères en Economie Sociale et Familiale Les Référents RSA 3. Etude de cas n° 2 : appropriation et utilisation 3.1 Premier accueil 3.2 Traitement financier 3.2.1 3.2.2 3.2.3 3.2.4 3.2.5 3.3 Fonds Solidarité Logement et CCAS CPAM – Les aides pour les femmes enceintes et pour arrêt maladie FSL – Les aides financières à l’installation dans le logement CAF – Prêt équipement ménager La mensualisation Traitement social 3.3.1 3.3.2 3.3.3 3.3.4 Module FSL recherche de logement Module FSL appropriation Les Conseillères en Economie Sociale et Familiale L’espace info/énergie 4. Etude de cas n° 3 : non décence 4.1 Premier accueil 4.2 Traitement financier 4.2.1 4.2.2 4.2.3 4.2.4 4.3 5 5 7 7 8 9 Traitement financier 2.2.1 2.2.2 2.2.3 2.2.4 2.2.5 2.3 5 Fonds Solidarité Logement et CCAS Les aides destinées aux retraités CAF – Prêt d’Amélioration de l’Habitat Les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat Traitement social et technique 4.3.1 4.3.2 4.3.3 4.3.4 4.3.5 La lutte contre le mal logement La non décence d’un logement et la phase amiable locataire/bailleur La procédure d’insalubrité La lutte contre la précarité énergétique La détection, le signalement et le traitement des situations de mal logement 10 10 11 12 13 13 14 15 17 17 17 17 17 18 19 20 22 22 22 23 23 24 24 24 24 24 25 29 35 35 36 40 41 42 5. Fiches de présentation des partenaires 43 6. Les annexes 63 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 1 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Introduction Au préalable, il faut rappeler que depuis plusieurs années le nombre de demandes d’aides liées à l’énergie est en augmentation. Le Département du Nord le constate notamment au travers du Fonds de Solidarité Logement. Les associations de solidarité partagent ce même diagnostic et alertent les pouvoirs publics de l’aggravation des conditions socio-économiques dans lesquelles vivent de trop de nombreuses familles. Partant de ces constats, l’URIOPSS (Union Régionale Interfédérale des œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux) et la Direction Territoriale de Prévention et d’Action Sociale du Valenciennois, décident d’engager une réflexion sur le sujet des dettes d’énergie et d’organiser avec les acteurs associatifs et institutionnels du territoire une journée territoriale énergie, afin d’identifier les acteurs et les aides existantes ayant vocation à résorber un problème de dette d’énergie. Pourquoi un guide ? Ce guide a été conçu pour vous accompagner lorsque que vous accueillez des personnes rencontrant des problèmes liés à l’énergie. Il va vous permettre de repérer, sur le Valenciennois, les partenaires associatifs et institutionnels compétents dans des domaines aussi divers que : l’accompagnement social et budgétaire, les aides financières… Ce guide n’a pas l’ambition d’être complet. Il recense différentes informations sur les structures qui l’ont souhaité et qui interviennent auprès des personnes en difficulté. Il traduit également la volonté des acteurs du territoire de se mobiliser ensemble pour améliorer leurs connaissances et développer le partenariat dans l’optique d’apporter les réponses les plus justes aux familles. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 2 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 1. LE PREMIER ACCUEIL Les personnes et structures accueillant et renseignant les personnes en difficulté sont nombreuses et variées. Certaines sont généralistes, d’autres sont spécialisés sur une seule thématique. Certaines représentent une institution ou un service public, d’autres sont associatives. Selon ces critères, la réponse sera différente : certains services pourront prendre en charge directement la difficulté, d’autres réorienteront le ménage vers un autre service. Ce qui importe est que l’usager trouve le plus rapidement possible une réponse à ses difficultés, sans être renvoyé sans cesse d’un interlocuteur à un autre. Il est important également que la réponse donnée puisse être durable, afin que l’usager en difficulté ne se retrouve pas quelques semaines plus tard à nouveau dans la même difficulté. Au sein de l’ensemble de cette offre d’accueil, on peut citer notamment, par ordre alphabétique : • Les Associations caritatives ; • Les Associations spécialisées dans l’insertion, notamment celles s’occupant de l’insertion par le logement ; • La CAF, par le biais de son accueil et de ses permanences ; • Les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS), dans les communes ; • Les UTPAS (Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale) du Département du Nord. Il existe des lieux d’accueil ou des professionnels dont la mission est plus spécifique : • L’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement), dont la mission de base est d’offrir au public un conseil personnalisé juridique, financier ou fiscal sur toutes les questions relatives à l’habitat, héberge six Espaces Info-Energie, qui peuvent fournir des informations et conseils sur toutes les questions relatives à l’énergie dans l’habitat. • Les fournisseurs (EDF, GDF Suez, etc.), par le biais des numéros clientèles dédiés, sont un premier partenaire de l’usager dans la recherche de solution pour apurer une dette ; • Les référents RSA, dans le cadre d’un accompagnement social vers l’emploi, sont des professionnels, qui proposent aux allocataires du RSA des actions d’accompagnement adaptées à leur situation sur la base d’un diagnostic partagé. Le référent mobilise à cet effet, soit l’offre d’insertion territoriale disponible, soit des dispositifs de droit commun et contractualise dans un C.E.R. (Contrat d’Engagements Réciproques) les démarches des allocataires. Le référent peut être un travailleur social d’une UTPAS, ou un professionnel d’une association agréée ou d’un CCAS. DES FICHES DE PRESENTATION DES DIFFERENTS PARTENAIRES SONT INCLUSES EN SECONDE PARTIE DU GUIDE. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 3 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Quelques questions à poser lors du premier accueil Quel que soit le lieu d’accueil, il est primordial de poser un minimum de questions pour comprendre la situation et pour pouvoir orienter correctement la personne : Questions 1. 2. 3. 4. 5. 6. Depuis quand y’a-t-il un impayé ? Informations que l’on en retire : Est-on dans une phase amiable contentieuse avec le fournisseur ? Y’a-t-il urgence, menace de coupure ? ou La nature et le montant de la dette ? Quel est le fournisseur concerné ? Au vu du montant, les réponses seront très différentes, tant de la part du fournisseur qu’au niveau des dispositifs d’aide. Quelles sont les raisons de la dette ? Est-ce un oubli, un accident de paiement momentané, une difficulté plus durable, une baisse récente de ressources, … Ces éléments permettent de savoir quel est le dispositif d’aide le plus pertinent et quel est le travail de fond à mener pour éviter que cela ne se reproduise (travail sur l’origine de la dette). Bénéficiez-vous d’un tarif social ? Si non, il est préférable de se renseigner. Si l’usager en avait bénéficié, il aurait peut-être évité cette dette… Avez-vous engagé une démarche ? Laquelle ? Auprès de qui ? Il est important de connaître si l’usager ou d’autres accueillants ont déjà entamé une démarche, de manière à ne pas faire doublon, et de manière à comprendre à quel stade on se situe dans la résolution du problème. Quelqu’un vous accompagne t-il ? Il s’agit de connaître si la personne a déjà un accompagnateur ou un référent, de manière à ne pas doubler un travail déjà fait ; et de manière à réorienter l’usager vers cet accompagnateur Il est important de reporter ces éléments dans un dossier d’aide financière comme le FSL. Cela permet au service qui instruit et à l’autorité qui décide non seulement de prendre la décision la plus adaptée à la situation, mais aussi d’orienter le demandeur vers des dispositifs ou des accompagnements pouvant répondre à sa situation. Le FSL, bien au-delà d’une simple réponse financière, a également pour rôle et pour mission d’analyser la situation et d’apporter des propositions et solutions d’accompagnement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 4 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2. ETUDE DE CAS N° 1 RESSOURCES ET GESTION DU BUDGET Couple avec 3 enfants (5, 9 et 13 ans) / locataire dans le parc public Ressources : RSA + prestations familiales Surendettement crédit consommation SITUATION Découvert bancaire DE DEPART Dette énergie (après dépôt du dossier de surendettement à la Banque de France) 250 € EDF + facture à venir Lettre de relance du fournisseur d’énergie / Orientation services sociaux 2.1 PREMIER ACCUEIL Se reporter au « premier accueil » : p.3 et p.4 2.2 TRAITEMENT FINANCIER 2.2.1 FONDS SOLIDARITE LOGEMENT (FSL) L’intervention du FSL comme solution d’aide financière Ce qu’est le FSL C’est un dispositif départemental, inscrit dans le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées, et qui suit un Règlement Intérieur voté par le Conseil Général (le 27 mars 2006, et complété par un avenant signé le 27 octobre 2009), encadré par les grands principes de la loi. Il est financé en majeure partie par le Département du Nord, avec l’apport de différents partenaires : les CAF, les fournisseurs EDF, GDF, distributeurs d’eau, les bailleurs sociaux, etc. Il a pour objectif de favoriser, pour les personnes en difficulté, l’accès et le maintien durable dans un logement adapté. Un de ses volets concerne l’aide aux impayés d’énergie et eau. Le public du FSL « Energie » Le FSL s’adresse aux personnes les plus en difficulté. Ces difficultés s’apprécient à partir de deux éléments de base : • les ressources : elles doivent être égales ou inférieures au plafond de 1,5 RSA pour le ménage (barème progressif selon la composition du ménage) ; • le Reste-à-Vivre : calculé charges locatives comprises, il doit être inférieur à 6 € par jour et par personne. Au-delà de 6 €/jour/personne, on considère que la personne possède une capacité de remboursement suffisante pour apurer sa dette par elle-même à moins qu’il y ait des demandes multiples. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 5 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Ces deux éléments de base peuvent être nuancés par la connaissance d’autres types de difficultés : • • • • la multiplicité des dettes (dette d’électricité + dette de gaz + dette de loyer, etc.) le surendettement du ménage une récurrence de la dette (seconde dette du même type sur un laps de temps court) un montant très important de la dette. Ces éléments sont autant d’alertes qui permettent au FSL d’adapter sa réponse, de recontacter l’instructeur du dossier et d’éventuellement orienter la famille vers un accompagnement, un plan de surendettement, etc. Il apparaît donc que le secrétariat FSL a besoin de connaître ce type d’élément : dès lors, il est important de bien renseigner le dossier de demande d’aide. Le sens du FSL Energie Le FSL a pour vocation d’intervenir de manière ponctuelle, pour aider à résorber une difficulté momentanée et passagère. Il peut être activé plusieurs fois dans la limite des plafonds. Les grands principes du FSL Energie La reprise de paiement : comme le FSL est une aide ponctuelle, le ménage doit démontrer que sa situation globale est viable et que son problème n’était que momentané. Cela se matérialise par une reprise de ses paiements, à savoir : • le paiement de toutes les nouvelles factures éditées depuis le dépôt du dossier FSL ou • le paiement de l’équivalent de sa mensualité théorique (notamment dans le cas des dettes d’eau, dont les factures sont semestrielles). Cette reprise des paiements est une condition d’accord de l’aide. C’est un engagement obligatoire que le ménage doit prendre et tenir, et qu’on retrouve dans le dossier FSL, attesté par la signature du ménage. Un contrôle de cette reprise de paiement est réalisé par le FSL auprès du fournisseur, avant décision. Plafonnement à 1200 € : l’aide du FSL est plafonnée à 1200 € pour l’énergie, c’est-à-dire 1200 € au total pour les deux fournitures gaz + électricité. Le plafond est de 920 € pour les aides à l’eau. Ces plafonds s’étendent sur la durée de validité du Règlement FSL en cours (2006-2011). Pas de systématisme : bien que le Fonds puisse être sollicité plusieurs fois (dans la limite du plafond), l’octroi de l’aide n’est pas automatique, même si la personne est dans les critères. En effet, le dépôt d’un second dossier quelques mois après l’octroi d’une première aide peut être considéré comme une non-reprise de paiement et être rejeté. De plus, le FSL s’articule autour des dispositifs de droit commun, comme le TPN1 ou le TSSG2 : une famille éligible au TPN qui a eu l’information (lors d’un premier dossier par exemple) de l’existence de ce tarif spécial mais n’a pas fait la démarche verra son second refusé : la dette aurait pu être évitée ou diminuée si le TPN avait été mis en place. 1 2 Tarif Première Nécessité d’EDF Tarif Social Solidarité gaz URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 6 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Un dossier complet et étayé : le dossier de FSL doit être complet lors de son envoi au secrétariat, tant en terme de pièces justificatives qu’en terme de renseignements complétés dans les formulaires (la liste des pièces à joindre se trouve au dos des formulaires). Sans cela, la décision ne peut pas être prise ou bien sera prise dans l’ignorance de certains éléments qui aurait pu influencer cette décision dans un sens plus favorable à la famille. Pour tout savoir sur le Fonds de Solidarité Logement, vous pouvez consulter à la fin du guide les annexes (p.62) : le Fonds de Solidarité Logement, « les outils de l’accompagnement logement » et « les aides à l’accès ». 2.2.2 LES MOYENS DE PAIEMENT • • • • • • • • La mensualisation Prélèvement automatique Par SMS Télé-règlement par internet TIP Chèque En espèce à la Poste par Mandat compte (gratuit pour le client) Par CB en dernier recours (suite à une coupure imminente) 2.2.3 LES CCAS Les CCAS peuvent intervenir en apportant une aide financière aux familles. Cependant il n’existe pas de critères identiques, le traitement financier est donc différent d’un CCAS à l’autre. Il est conseillé aux personnes en difficulté de se rapprocher de leur CCAS pour tout renseignement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 7 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.2.4 CAF – LES AIDES FINANCIERES INDIVIDUELLES EXCEPTIONNELLES La CAF de Valenciennes peut accorder, sur ses fonds d’action sociale, des aides individuelles prévues au Règlement Intérieur. Il existe 2 formes d’aides exceptionnelles le secours et le prêt (PHD) et le (PIL) Aides financières individuelles exceptionnelles Subvention secours ou Prêt remboursable Prêt d’Honneur Dépannage (PHD) Prêt d’Installation Logement (PIL) (ou mixage des deux) AIDE FINANCIERE INDIVIDUELLE PONCTUELLE • • • • • • • • Décès, Incendie, dégât des eaux, vandalisme, Modification de la cellule familiale, Rupture de ressources, Législation défaillante, Médiation aide à domicile, Aide maintien accession, Fluides (eau, électricité, gaz). Dans les cas des dettes de fluides (gaz, électricité, eau), l’attribution est subordonnée à un événement particulier tel que précisé ci-dessus et à la non éligibilité FSLE. AIDE FINANCIERE SUR PROJET • • • • • Logement (accès/amélioration), Parentalité (parent non gardien…), Handicap enfant (0/-21ans), Insertion professionnelle, Scolarisation… Elle doit reposer sur la demande d’un intervenant social à partir d’un diagnostic social et sur l’élaboration d’un plan d’aide. La complémentarité avec les aides légales et extralégales et d’autres institutions doit être recherchée. CONDITIONS : être allocataire de la Caf et bénéficier au moins d’une prestation familiale. ENGAGEMENT : à réception du dossier, un accès aux droits des prestations sera effectué par les techniciens conseils. ATTRIBUTION : assujettie à des conditions de ressources exprimées sous forme de moyenne économique. DELAIS : après dépôt du dossier dûment complété, l’instruction est réalisée par un des deux Assistants de Service Sociaux sectorisés sur un délai de 1 à 2 mois. L’octroi est décidé mensuellement en commission par le Conseil d’Administration. ATTENTION : les aides n’ont pas pour vocation d’assurer la subsistance ou la solvabilisation des familles, ni pallier à l’endettement chronique. Les dépenses liées à la vie courante ne sont pas prises en compte. Ces aides doivent être ponctuelles et ciblées sur des événements exceptionnels familiaux. Pour les professionnels Secrétariat Mme HECQUET : 03 27 22 14 45 Du mardi au vendredi 9h-16h et le samedi de 9h-12h Fax : 03 27 22 14 23 CONTACT Pour les allocataires Permanence téléphonique : 03 27 22 14 37 Du mardi au vendredi de 14h à 16h (Informations, avancement du dossier, décision de commission…) Info pratique : N’hésitez pas à nous contacter préalablement au dépôt du dossier, l’Assistant de Service Social étudiera avec vous l’éligibilité, les motivations et les orientations à transmettre au vu de la situation. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 8 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.2.5 BANQUE DE FRANCE Dans l’étude de cas n°1, si on considère que le dép ôt d’un dossier de surendettement a été effectué auprès de la Banque de France et qu’un plan conventionnel de redressement a été signé, alors on ne peut pas inclure la dette dans le dossier de surendettement. En effet, si la dette d’énergie est repérée après la signature du plan conventionnel de redressement, il est impossible d’inclure la dette dans le plan. La famille doit alors négocier avec les fournisseurs d’énergie un échéancier pour rembourser la dette. Si aucun accord satisfaisant n’est obtenu, la famille a toutefois la possibilité de ressaisir la commission de surendettement en déposant un nouveau dossier dans lequel sera incluse la dette d’énergie. Dans d’autres cas, on aurait pu inclure la dette dans un dossier de surendettement : • si la dette d’énergie est repérée préalablement ou lors du dépôt du dossier de surendettement à la Banque de France, et avant la signature du plan conventionnel de redressement, il est possible d’ajuster le plan d’apurement en conséquent ; • si la dette d’énergie est repérée après le dépôt du dossier de surendettement à la Banque France, mais avant la signature du plan conventionnel de redressement, on constate que la dette est supérieure à l’estimation de départ, il est possible de négocier l’inclusion de la dette dans le plan. A noter que dans le cadre d’un propriétaire ou d’un accédant à la propriété, la Commission de la Banque de France peut statuer sur l’irrecevabilité de la demande. En effet, la Banque de France estime que l’usager dispose d’un capital (bien immobilier acquis). Remarque : Les créanciers sont informés de la décision sur la recevabilité et sont interrogés, par le même courrier, sur l’étendue et les caractéristiques de leurs créances de façon à établir avec précision l’état d’endettement du débiteur. Ils disposent de trente jours, en cas de désaccord avec la déclaration du débiteur, pour justifier leurs créances. En cas de doute sur la réalité ou le montant d’une créance, le débiteur, qui dispose à son tour de vingt jours pour valider l’état du passif établi par la commission à la suite des réponses des créanciers, peut, dans ce délai, demander à la commission de saisir le juge de l’exécution afin qu’il procède à une vérification des créances. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 9 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.3 TRAITEMENT SOCIAL 2.3.1 TARIF DE PREMIERE NECESSITE (TPN) Qui peut en bénéficier ? Près de 2 millions de personnes. Pour ce faire, il faut : 1. Etre titulaire d’un contrat d’électricité 2. Et avoir un quotient social du foyer inférieur ou égal à 7447 € par an, c’est à dire : Nombre de personnes au foyer Ressources annuelles du foyer Ressources mensuelles du foyer 1 2 3 4 5 et plus 7 447 € 11170 € 13652 € 16135 € 2978 € par personne supplémentaire 620 € 930 € 1137 € 1344 € 248 € Montants arrondis à l’unité d’euro inférieure Si je touche le Revenu de Solidarité Active (ex-RMI) ou si je suis bénéficiaire de la Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMU-C), j’ai peut-être droit au TPN. Qu’est-ce que ça me rapporte ? • Une réduction sur le montant de mon abonnement et sur les 100 premiers kWh que je consomme chaque mois. Elle est accordée pour un an, et renouvelable en fonction de mes droits. Elle est directement proportionnelle à la composition du foyer : Une personne seule Un adulte et un enfant Un couple Un couple avec un enfant Un adulte avec deux enfants Un couple avec deux enfants et plus 30 % de réduction 40% de réduction 50% de réduction La réduction est en moyenne de 75 € sur une facture annuelle. • Un abattement de 80% sur le montant des frais liés au recouvrement d’un éventuel impayé. • La gratuité des frais d’accès à l’énergie lorsque je déménage dans un nouveau logement et que j’ouvre un nouveau contrat de fourniture d’électricité au TPN Comment l’obtenir ? • Soit j’ai reçu une attestation d’éligibilité et je la renvoie remplie à l’adresse suivante : TPN - BP 50765 - 22307 Lannion cedex • Soit je ne l’ai pas reçue, et je contacte le n° vert TPN (gratuit) 0 800 333 123, où l’on m’indiquera si j’ai droit au TPN, et le cas échéant la marche à suivre pour en bénéficier. • Si je pense remplir les conditions en bénéficier et que le conseiller du n° vert me répond que je ne suis pas dans sa liste de bénéficiaire, je peux me rapprocher de ma Caisse Primaire d’Assurance Maladie pour vérifier si j’entre dans le cadre des ayant-droits (constitution d’un dossier CMUC). URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 10 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.3.2 LES IMPAYES : DECRET DU 13 AOUT 2008 Ce que prévoit le décret : • Extension des mesures du décret du 10 août 2005 à tous les fluides (gaz, chaleur et eau) • Approche différenciée de la relance pour impayés entre : o Les clients TPN, Tarif Social Gaz (TSS), et déjà aidés par le FSL ⇒ Relance : délai supplémentaire de 30 jours au-delà de la date limite de paiement ; signalement services sociaux, sauf refus, à l’issue d’un délai de 8 jours suivant le premier courrier de relance. ⇒ Interventions techniques : courrier de prévenance 20 jours avant un déplacement pour impayé ; signalement services sociaux 3 jours après une suspension ou une réduction de fourniture o Et les autres clients (cas général) ⇒ Relance : délai de 15 jours au-delà de la date limite de paiement. ⇒ Interventions techniques : courrier de prévenance 20 jours avant un déplacement pour impayé ; signalement services sociaux 3 jours après une suspension ou une réduction de fourniture • La durée d’instruction des dossiers d’aide par le FSL est limitée à 2 mois. • Maintien ou retour à la puissance normale, dès le dépôt d’un dossier d’aide auprès du FSL et entre le 1/11 et le 15/03 pour un client aidé par le FSL dans les 12 derniers mois. • Obligation de mise en place par les fournisseurs d’un interlocuteur solidarité par département • Prise en compte de la question des services généraux d’immeuble : o délai de 30 jours au-delà de la date limite de paiement (DLP) avant intervention technique. o affichage (1 mois) dans les parties communes rappelant l’imminence de l’intervention technique. • Évolution des conventions FSL départementales : les Communes, Centres Communaux d’Action Sociale et Centres Intercommunaux d’Action Sociale peuvent désormais être partie prenantes. Le positionnement d’EDF (en bleu, les plus par rapport au décret) • Démarche de relance pour impayés : o Améliorée par le recours à un automate téléphonique en complément des courriers de relance : appel du client aux moments clés, avec proposition de paiement par téléphone et/ou de mise en relation avec un conseiller. • Déplacement pour impayé au plus tôt à J+45 (décret : J+30) pour les clients en général, et à J+75 (décret : J+45) pour les clients TPN, TSS, FSL et assimilés • Pour les clients en difficulté de paiement, maintien de l’énergie à la puissance souscrite • Mise en place d’une démarche d’Accompagnement Énergie (AE) : o Proposant des solutions adaptées à chacune des situations prévues dans le cadre du nouveau décret « Impayés » (Client « normal », « fragile », et « démuni ») o Proposant une approche graduelle selon la typologie de clients concernée et le conseiller traitant la demande. • Recours au SMI (service minimum 1kVA) comme alternative à la suspension lors du premier déplacement pour impayé. • Protection hivernale des clients au TPN (en + des clients aidés par le FSL dans les 12 derniers mois) • Mise en place dès janvier 2007 d’un réseau de 350 interlocuteurs solidarité permettant à chaque département de disposer d’une équipe dédiée. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 11 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.3.3 LE TARIF SPECIAL DE SOLIDARITE EN GAZ NATUREL Le Tarif Spécial de Solidarité Le principe est de faire accéder les foyers les plus démunis, dont le revenu mensuel est en-deçà de 620,58 euros (seuil augmenté en été 2008 et retenu pour le Tarif de Première Nécessité électricité), et qui bénéficient d’une Couverture Maladie Universelle (CMU), à une tarification spéciale du gaz naturel. Cette tarification s’adresse aussi aux foyers chauffés collectivement au gaz naturel. Elle est applicable pour une durée d’un an, renouvelable. Conditions d’éligibilité (toutes les conditions suivantes doivent être réunies) • • • • Clients GDF Suez ou autres commercialisateurs de gaz, en Tarif Réglementé Gaz ou en Offre de marché. Etre titulaire d’un contrat individuel gaz naturel soit en chauffage collectif gaz naturel, pour leur résidence principale. Dont le revenu mensuel du foyer est inférieur à 620,58*€/mois (pour une personne seule) – le plafond de ressources, calculé comme pour la CMU, est modulé selon la composition familiale du foyer. A noter : de facto un client au TPN (électricité) est éligible au TSS (si les 2 premières conditions sont réunies), sauf refus de sa part. Qui déclare l’éligibilité ? [Dispositif opérationnel depuis 2009 pour le TSS] Ce sont les organismes d’assurance maladie qui mettent à jour la liste des ayants droit aux tarifs sociaux (TPN et TSS) et la communique à l’organisme en charge de l’identification des bénéficiaires (organisme qui agira pour l’ensemble des commercialisateurs de gaz, le même que pour le TPN) ; autrement dit, les ayants droit = donnés par les organismes d’assurance maladie ; les bénéficiaires = les ayants droit ayant renseigné une attestation transmise par l’organisme Modalités Le bénéfice au TSS est ouvert sur 1 an ; c’est une réduction de la facture de gaz. Le montant de la réduction dépend : pour les clients en contrat individuel, des kWh consommés [donc de l’usage (cuisson – ECS – chauffage)] et de la composition du foyer (= nb d’unités de consommation du foyer) ; pour les clients en chauffage collectif, de la composition du foyer uniquement. Montant de la réduction De 17 à 118 € TTC pour un an si contrat individuel ; de 54 à 90 € TTC (montant pouvant évoluer) pour un an si chauffage collectif (réduction divisée par 2 si autre énergie de chauffage collectif présente dans l’immeuble). La déduction sur la facture sera forfaitaire, prorata temporis, et pourra atteindre 118 euros par an pour une famille de 4 personnes. Réduction forfaitaire en fonction de l’Unité de Consommation (UC) en euros par an 1 UC 1 < UC < 2 2 UC ou + Tarif supposé % facture moyenne Plage de consommation 0-1000 kW/an 1000-6000 kWh/an > 6000 kWh/an 17 € 22 € 28 € Base 26% 51 € 68 € 85 € B0 28% 71 € 94 € 118 € B1 10% Le coût estimé du dispositif Le coût global pour l’ensemble des fournisseurs dans le cas où la totalité des ayants droit bénéficierait du TSS est de 85 M€ HT. Le financement se fait par une mutualisation des coûts entre tous les fournisseurs, chacun contribuant à hauteur de ses volumes vendus. Il n’est pas prévu de taxe comme pour l’électricité (à savoir pour le TPN, la Contribution au Service Public de l’Electricité). Pour toute question complémentaire sur le TSS appeler le 0 800 333 124. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 12 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.3.4 FONDS SOLIDARITE LOGEMENT L’intervention du FSL en terme d’accompagnement social Le FSL articule son volet financier avec l’accompagnement logement, mis en place par des associations financées par le Département. Ainsi, les ménages peuvent bénéficier d’une aide autre que financière pour résorber durablement une difficulté : gestion du budget, appropriation du logement, médiation avec un fournisseur, etc. Les ménages sont orientés de diverses manières vers cet accompagnement : • par le secrétariat FSL qui détecte un éventuel besoin au travers de son analyse du dossier ; • par l’association elle-même qui rencontre la famille lors de la constitution d’un dossier ; • par un autre instructeur ou service qui, lors d’une rencontre avec la famille, estime opportun d’évaluer un besoin en accompagnement logement (il existe à cette fin une fiche « repérage d’une problématique logement », diffusée auprès des différents partenaires et disponibles auprès du secrétariat FSL de votre secteur). Les associations financées par le FSL réalisent un diagnostic, partagé avec le ménage. Suivant ce diagnostic et l’acceptation du ménage, un module d’accompagnement ciblé sur la difficulté est mis en place. Cet accompagnement n’est pas généraliste. Il est centré sur la ou les difficultés liées au logement et préalablement diagnostiquées. Il est d’une durée limitée (3 à 6 mois renouvelables) et ne saurait remplacer un accompagnement lié à une autre thématique (enfance, santé, insertion par l’emploi…). Il ne doit en aucun se surajouter à un travail déjà réalisé par un travailleur social dans la même thématique. Les travailleurs sociaux qui réalisent ces accompagnements cherchent à créer des liens avec les autres acteurs sociaux afin que d’éventuels autres problèmes rencontrés par la famille puissent être traités également. 2.3.5 EXEMPLE : LE MODULE FSL « MAITRISE DU LOYER ET DES CHARGES » L’objectif de la mise en place d’un module est de rétablir une situation budgétaire au ménage, de réduire son endettement de manière durable par une réorganisation de la gestion budgétaire (modes de paiements, postes budgétaires, etc.) et un accompagnement dans la maîtrise et la réduction des charges et des dépenses. 1. Diagnostic de la situation dans sa globalité. 2. Recensement de la totalité des dettes. 3. Contact avec les services contentieux (huissiers, notaires) pour mettre en place des plans d’apurement en fonction de la capacité budgétaire du ménage (échéancier). Médiation avec les différents créanciers. 4. Vérifier l'accès aux droits du ménage (CMU, ALF, TPN, aides exceptionnelles). 5. Instruction de dossiers FSL ou autres (CAF, etc.). 6. Constitution d’un dossier de surendettement si les dettes sont trop importantes. 7. Mise en place de mensualisation (bailleurs privés et publics, divers fournisseurs d’énergie et créanciers). 8. Etablir un budget mensuel avec les différents postes de dépense afin que le ménage puisse progressivement réorganiser sa gestion budgétaire. 9. Contact avec les CCAS ou associations caritatives pour toute aide ponctuelle alimentaire ou financière. 10. Contact avec les Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale (UTPAS) afin d’améliorer l’aspect matériel de l’enfant (literie) en partenariat avec les Conseillères en Economie Sociale et Familiale (CESF). 11. Recherche de solutions adaptées en fonction de la problématique familiale (mutation, etc.). 12. Prise de contact avec différents partenaires juridiques (ADIL, etc.). URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 13 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2.3.6 LES CONSEILLERES EN ECONOMIE SOCIALE ET FAMILIALE DES UNITES TERRITORIALES L’Action Educative Budgétaire (AEB) de la Conseillère en Economie Sociale et Familiale (CESF) L’A.E.B. de la C.E.S.F en Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale (UTPAS) • L’action éducative budgétaire est une intervention qui permettra à la famille ou à l’usager de mieux faire face à ses problèmes budgétaires par une aide technique et un accompagnement prenant en compte ses ressources et son mode de vie. • C’est l’usager qui continue à gérer son budget. Les modalités de mise en œuvre • La proposition vous est faite par un travailleur social ou médico-social de secteur à partir de son diagnostic. • Un rendez-vous est pris avec la conseillère en E.S.F. pour définir : o les objectifs, c’est-à-dire, le travail à faire en commun ; o la durée de l’action éducative budgétaire et la fréquence des rencontres. Les objectifs de l’intervention • A partir des possibilités de la famille ou de l’usager et en tenant compte de la réalité de leur fonctionnement, leur donner les outils pour faire face à leur situation, pour devenir autonome et rester acteur dans la gestion de leur budget. • Il s’agit d’un travail d’accompagnement vers un changement dans la durée, à partir d’un ou des objectifs généraux ou spécifiques suivants : o o o o Faire prendre conscience au ménage de son budget : connaître le budget ; analyser le budget. Apporter un soutien dans l’organisation du budget : repérer les charges compressibles et incompressibles ; rationaliser le budget : prévision des dépenses, mensualisation des charges… ; orienter ; informer et développer le sens critique du ménage. Aider au traitement des dettes : établir un montage financier. Faire prendre conscience au ménage de son fonctionnement dans le domaine budgétaire : repérer son fonctionnement par rapport à l’argent ; repérer l’attitude du ménage par rapport à sa situation ; favoriser une évolution dans son fonctionnement ; favoriser l’expression et la valorisation des potentiels du ménage. Ce travail nécessite • Un engagement de la part de la famille ou de l’usager : o Fournir les documents nécessaires, o Effectuer les démarches décidées, o Participer aux rendez-vous ou prévenir en cas d’empêchement. • Un engagement de la part de la conseillère en E.S.F. : o Effectuer les démarches décidées, o Remettre les documents nécessaires, o Respecter la confidentialité. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 14 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Rôle de chaque professionnel dans le cadre d’une AEB • Travailleur social ou médico-social : o À l’origine de la demande (diagnostic) ; o En liaison régulière avec la C.E.S.F : ⇒ Bilan et suivi de l’action ; ⇒ Traitement global de la problématique familiale ; ⇒ Coordination des différents intervenants. • Conseillère en E.S.F. o Médiation avec les créanciers, informations, orientations ; o Diagnostic budgétaire ; o Apport de notions concrètes d’organisation de la vie quotidienne. A.E.B et aides financières • La conseillère en ESF peut instruire, à son initiative et suite à une concertation avec le travailleur social ou médico-social, des demandes d’aides financières quelles qu’elles soient dans la mesure où une AEB est en place. • En effet, dans ce cas, la conseillère ESF est en possession de tous les éléments du budget. En qualité de travailleur social, au cœur de la situation, elle est à même de faire l’analyse de la problématique sociale. Les limites de l’intervention de la CESF dans le cadre d’une AEB • • La non-adhésion de la famille ou de l’usager. C’est pour cette raison qu’il paraît primordial de travailler sur la formalisation de la demande par la famille ou l’usager. Les ressources insuffisantes. Sinon il n’existe aucun autre obstacle à la mise en place d’une A.E.B. Selon les situations la C.E.S.F. adapte ses outils et ses modes d’intervention. Les évolutions de l’Action Educative Budgétaire • • Les modalités de mise en œuvre et les objectifs d’intervention de l’AEB devraient évoluer à la publication des décrets d’application de la loi du 5 mars 2007. En effet, l’AEB serait remplacée par une Mesure d’Accompagnement en Economie Sociale et Familiale (MAESF) avec un mandat de protection administrative. 2.3.7 LES REFERENTS RSA Le référentiel métier du référent RSA se décline ainsi : 1. Les missions Assurer l’accueil, le diagnostic du public, la contractualisation et le suivi de l’effectivité du Contrat d’Engagements Réciproques. Le référent est chargé de l’accueil de l’allocataire (et éventuellement de son conjoint si la situation du foyer indique qu’ils sont tous deux concernés par un Contrat d’Engagements Réciproques – CER) en vue d’organiser le suivi du CER, en mobilisant les moyens permettant de lever les freins à l’insertion professionnelle affichée comme une priorité. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 15 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Dans ce cadre, il a pour missions de : • Assurer un appui à l’orientation individualisée des allocataires et de leurs conjoints : le référent procède à l’élaboration d’un diagnostic de situation partagé avec l’allocataire prenant en compte sa situation dans sa globalité. Ce diagnostic doit permettre : o o • de proposer l’orientation éventuelle de l’allocataire vers une insertion professionnelle (en l’absence de freins à l’emploi) ; ou de proposer l’orientation vers une insertion sociale, si des difficultés (notamment de logement ou de santé) sont révélées. Assurer la contractualisation individualisée des allocataires et de leurs conjoints orientés vers une insertion sociale : élaborer les Contrats d’Engagements Réciproques, s’assurer de la régularité des renouvellements dans les délais prévus. Dans ce cadre, il s’agit de prendre les dispositions nécessaires pour rencontrer les personnes concernées : o o En vue de préparer le renouvellement du CER sur la base du diagnostic initial et d’un bilan d’étape avec l’allocataire et les opérateurs concernés ; Lors d’un éventuel incident de parcours (sur signalement du partenaire). • Prescrire les actions adaptées à chaque situation sur la base du diagnostic posé et de l’offre d’insertion territoriale disponible. • Organiser, en fonction des besoins, des échanges sur la situation de l’allocataire avec les partenaires concernés. • S’assurer du bon déroulement du contrat depuis l’entrée dans le dispositif jusqu’à la sortie : rencontres a minima trimestrielles avec l’allocataire pour vérification du diagnostic de départ, de l’efficience des actions prescrites en procédant éventuellement aux réajustements appropriés, dans un objectif d’évolution positive de sa situation ; • Informer par écrit le Pôle de Lutte contre les Exclusions : o o o o en cas de difficulté pour établir le premier C.E.R. ou pour procéder au renouvellement d’un contrat arrivé à échéance (absence de la personne concernée à deux rendezvous successifs fixés à un mois d’intervalle) ; des difficultés constatées concernant le respect par l’allocataire des démarches prévues ; de remarques éventuelles relatives au déroulement ou à l’efficacité des actions d’insertion préconisées ; lorsque, après un parcours d’insertion sociale, l’allocataire relève d’un accompagnement vers l’emploi et doit être réorienté vers un dispositif d’insertion professionnelle. 2. Les conditions liées à l’exercice du métier • • • • Le référent participe aux animations en réseau et aux groupes ressources organisés par le Département. Il participe aux formations mises en place à son intention. Il assure : o l’accueil et le diagnostic de situation des allocataires orientés par les services du Département ; o le suivi de Contrat d’Engagement Réciproque de 100 foyers d’allocataires. Afin d’optimiser ce suivi, le changement de référent unique en cours de parcours est à éviter. Le territoire du Valenciennois dispose de 61 équivalents temps plein référents RSA, financés par le Département, répartis dans les associations agréées, les CCAS, et les intercommunalités. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 16 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3. ETUDE DE CAS N° 2 APPROPRIATION ET UTILISATION Femme seule enceinte en arrêt maternité / logement type 4 parc privé Ressources : indemnité journalière maternité SITUATION DE DEPART Factures de régulation : 150 € EDF ; 250 € GDF ; 200 € eau – pourtant la personne était mensualisée Logement inadapté, réfrigérateur vieillissant ; fuite robinetterie ; chauffage à 25° toute l’année, lampes souvent allumées… Lettre de relance du fournisseur d’énergie / orientation services sociaux 3.1 PREMIER ACCUEIL Se reporter au « premier accueil » : p.3 et p.4 3.2 TRAITEMENT FINANCIER 3.2.1 Fonds Solidarité Logement et CCAS Comme dans le cas n°1, le FSL (confère. p.5) et les CCAS peuvent accorder une aide financière, selon leurs critères. 3.2.2 CPAM – LES AIDES POUR LES FEMMES ENCEINTES ET POUR ARRET MALADIE Dans le cas présenté, le terme « femme enceinte » est relativement vague au regard de la législation sécurité sociale. En effet, plusieurs questions peuvent se poser : • la personne est-elle affiliée à la CPAM du Hainaut ? • la déclaration de grossesse a-t-elle été faite ? • les droits à l’assurance maternité sont-ils ouverts ? Si l’étude de la situation débouche sur une indemnisation de l’arrêt maternité, il s’avère que l’intéressé percevra l’équivalent de son salaire net perçu avant Pôle Emploi (ex-Assedic) : pas de perte de revenus, donc pas d’aide financière possible. Si l’assurée était en arrêt maladie avant son repos maternité, elle percevrait des Indemnités Journalières maladie à hauteur de 50 % de la moyenne des trois mois de salaire précédent l’indemnisation à Pôle Emploi (ex-Assedic). Dans ce cas, une demande d’aide financière en prestations extra légales pour arrêt maladie peut être faite auprès du service ASS de la CPAM du Hainaut. A cette occasion, une évaluation des dettes engendrées par l’arrêt maladie est faite par une assistante sociale du service de la CRAM. Dans le cas où la femme enceinte exerce un métier incompatible avec son état de grossesse, une indemnisation (sous forme d’aide financière) à hauteur du montant de l’Indemnité journalière maternité peut être octroyée à partir de la 21e semaine précédant la date présumée de l’accouchement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 17 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3.2.3 FSL – LES AIDES FINANCIERES A L’INSTALLATION DANS LE LOGEMENT Lors de la recherche de logement, le Département s’engage à accorder les aides du FSL à l’accès (aide financière à l’installation et/ou garantie de loyer) dès que le ménage a trouvé un logement décent et adapté aux ressources financières et à la taille du ménage, c’est le certificat de recevabilité administrative. Le public concerné par le certificat de recevabilité, l’aide à l’installation ou la garantie de loyer est le suivant : • • • • • • • Les ménages sans domicile propre (sans abri, squat, abri de fortune). Les ménages hébergés dans les dispositifs institutionnels (foyer, CHRS, hébergement d’urgence, établissements relevant de l’ASE, centres maternels, etc). Les ménages détenteurs d’un bail précaire (moins d’un an pour les meublés et moins de trois ans pour les logements loués vides). Les ménages vivant en situation de surpeuplement extrême dans le parc privé. Les ménages vivant dans un logement déclaré insalubre (interdiction d’habiter). Les couples, parents isolés ou allocataires du RSA ou du montant forfaitaire au titre du RSA vivant chez un tiers (y compris chez un parent). Les ménages en situation de perte irrémédiable de logement (expulsions, décohabitation forcée sur justificatifs de séparation ex: jugement de divorce). Le ménage doit être en situation de recherche de logement ou accéder à un logement décent et percevoir moins de 2 fois le RSA (barème FSL en vigueur). Le logement trouvé doit être adapté au ménage (logement décent, taille suffisante du logement, montant du loyer, montant des charges). Une fois le logement trouvé, il dispose d’un délai d’un mois suivant l’entrée dans les lieux pour faire parvenir une demande d’aide à l’installation au Secrétariat du FSL. Le montant de l’aide est plafonné à : • 876 € dans le parc locatif social • 1 100 € dans le parc locatif privé Le FSL intervient également pour l’entrée en Résidence Sociale ou en Maison Relais, à hauteur de 300 €. Lors de la sortie de la structure en vue d’une entrée dans un logement autonome, une aide peut également être accordée. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 18 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3.2.4 CAF – PRET EQUIPEMENT MENAGER La CAF peut accorder un prêt équipement pour remplacer un appareil ménager (liste exhaustive), comme un réfrigérateur dans notre exemple. Par ailleurs, dans le cas présent, la famille peut solliciter les aides financières individuelles exceptionnelles (Cf. étude de cas n°1, p.8) 1. OBJET Un prêt sans intérêt peut être consenti sous condition de ressources aux familles allocataires, pour leur permettre l’achat d’un ou des articles neufs ci-après : Appareils de cuisson Appareils de réfrigération et de congélation Lave-linge Sèche-linge Lave-vaisselle Chambres Eléments de cuisine cuisinière, four, plaque de cuisson, micro-ondes literies, mobilier de rangement, bureau meubles de rangement, tables, chaises, bancs, hotte aspirante matériel sans frais de raccordement Appareils de chauffage Aspirateur Matériel de repassage fer, centrale-vapeur, table à repasser Machine à coudre Possibilité d’inclure les frais de livraison et d’installation. 2. MODALITES D’ATTRIBUTION La demande de prêt peut être présentée à condition que tout prêt antérieur de même nature ou camping soit soldé. 3. MONTANT Le montant maximum est fixé annuellement par le conseil d’administration (ou la commission habilitée). 4. REMBOURSEMENT Ce remboursement s’effectue prioritairement par retenue directe sur les prestations Familiales ou, à défaut, par prélèvement bancaire ou par tout moyen de remboursement à la convenance de l’allocataire. 5. VERSEMENT La livraison de l’article ne doit intervenir que lorsque la Caisse d’Allocations Familiales a délivré la notification d’accord. Pour obtenir le versement du prêt, le commerçant transmet à la Caisse la facture établie au nom de l’allocataire, conforme au devis, et attestant la livraison effective. 6. SANCTIONS Le solde du prêt est immédiatement exigible en cas de fausse déclaration ou de non-conformité d’acquisition ou d’utilisation. 7. SPECIFICITES (à la CAF de Valenciennes) Le remboursement est effectué en 18 mois. En cas de grossesse ou de naissance multiple, le prêt pourra être accordé pour l’acquisition d’articles de puériculture. L’acquisition d’articles d’occasion est autorisée auprès des fournisseurs préalablement agréés par la CAF. Info pratique : en présence d’une situation de surendettement il est possible de demander un accord de prêt équipement ménager sous certaines conditions pour les appareils de cuisson ou le lave-linge. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 19 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3.2.5 LA MENSUALISATION La mensualisation est un service gratuit permettant de lisser le règlement des factures d’eau, d’électricité, de gaz et les assurances sur l’année et ainsi planifier un budget. Le montant des règlements est connu à l’avance grâce à un échéancier qui est établi avec un conseiller de l’organisme concerné (eau, EDF, GDF). Ce montant est déterminé par rapport aux consommations de l’année précédente sauf si le ménage est un nouvel abonné alors il sera établi selon l’ancien locataire et en fonction du logement. La somme est prélevée sur le compte bancaire pendant 10 mois. Si la mensualisation est mise en place, il faut que la famille ait des revenus réguliers à la date choisie du prélèvement, afin d’éviter les frais de rejet par le fournisseur et la banque. Si plusieurs incidents de paiement se produisent, la mensualisation est annulée. Au terme des 10 mois (pour Eau et Force, 12 mois), un relevé réel de la consommation est effectué. Si le montant payé est supérieur au solde, l’organisme remboursera la famille, si le montant est inférieur au solde de la facture, celui-ci sera prélevé sur le compte le mois suivant. L’échéancier de la mensualisation sera ajusté suivant la consommation réelle de l’année écoulée. Il est nécessaire de souligner qu’il faut diagnostiquer la situation budgétaire de la famille avant de mettre en place la mensualisation. Prenons 2 exemples : Exemple 1 Une personne seule qui perçoit le RSA à hauteur de 404 € mensuel. Dans ce cas, nous procèderons de cette manière : • Visite du logement (isolation : simple ou double vitrage, décence du logement, mode de chauffage, surface habitable…). Celle-ci va permettre d’évaluer une consommation moyenne permettant d’identifier un éventuel dysfonctionnement d’une surconsommation soit lié à l’habitation soit au mode de vie de la famille. • Etude budgétaire mensuelle : - Loyer résiduel 95 € - EDF 20 € - GDF 35 € - Assurance habitation 12 € - Sofinco 40 € - Banque Accord 30 € - Découvert à la banque 25 € • Total des dépenses 257 € Le reste à vivre par jour et par personne est de 4,90 €. Dans cette situation, nous constatons qu’une mensualisation supplémentaire (l’eau par exemple) pourrait mettre la personne en difficulté au regard du reste à vivre. Si la personne est mensualisée pour l’électricité et le gaz, il n’est peut-être pas nécessaire de mensualiser l’eau. Sachant que les factures d’eau arrivent tous les 6 mois, cela laisse un délai de paiement plus important que pour le règlement EDF ou GDF (factures tous les 2 mois). Il n’est pas possible d’établir une mensualisation en cas de dette présente et aussi quand la consommation est trop importante (montant mensuel trop élevé). Dans ce cas, il est plus judicieux de travailler le budget. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 20 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Exemple 2 Un ménage avec 2 enfants, ressources : salaire d’environ 850 €, complément RSA 140 €, Prestations familiales 230 €. Total des ressources 1220 €. • Le procédé est le même, visite du logement, étude budgétaire mensuelle : - Loyer résiduel 235 € - Eau 45 € - Assurance habitation 15 € Total des dépenses 391 € - Assurance véhicule 37 € - Téléphone 20 € - Internet 39 € Les dépenses EDF et GDF ne sont pas mentionnées car la famille n’est pas mensualisée. • Le reste à vivre par jour et par personne est de 6,90 €. Au vue de l’étude budgétaire, on constate que les ressources de cette famille sont stables et qu’elle peut faire face aux prélèvements tous les mois, la mensualisation peut donc être envisagée pour les factures EDF et GDF. Un accompagnement peut être mis en place auprès du ménage afin de l’aider à gérer son budget et éviter ainsi les incidents de paiement. Lors du suivi, le travailleur social vérifiera sur les relevés de compte le passage des prélèvements. Dans tous les cas, il est préférable d’instaurer une gestion budgétaire lors des premiers rendezvous afin de vérifier la viabilité de la mensualisation et ne pas mettre la famille en difficulté. La mensualisation reste un outil de travail dans la gestion budgétaire à utiliser méthodiquement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 21 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3.3 TRAITEMENT SOCIAL 3.3.1 MODULE FSL RECHERCHE DE LOGEMENT Les personnes répondant aux critères FSL et à la recherche d’un nouveau logement peuvent être accompagnées par une association logement désignée par les services instructeurs du FSL. Cet opérateur procède méthodiquement afin d’établir le parcours à mettre en place avec le ménage : 1. Réaliser un diagnostic de la situation au regard du parcours logement, de l’état actuel des problématiques du ménage, de la situation économique et des besoins et souhaits de relogement. Ce diagnostic est une photographie globale du ménage. Un diagnostic partagé est établi pour clarifier les engagements, les rôles et objectifs de chacun. 2. Mettre en place le projet de relogement du ménage en s’appuyant sur les démarches déjà engagées ou non, pour une optimisation de l’accompagnement. 3. Informer sur l’état actuel du parc locatif social et privé, pour sensibiliser le ménage aux démarches à suivre et/ou à engager. 4. Constituer des demandes de logement auprès des bailleurs sociaux et établir la demande de certificat de recevabilité administratif. 5. En lien avec le ménage, contacter des bailleurs et des mairies pour identifier les opportunités de relogement. 6. Informer sur les droits et devoirs du locataire (préavis de départ, caution, travaux dans le logement, etc.) 7. Anticiper les démarches liées au relogement (achat de mobilier, déménagement, etc.) en parallèle d’un travail éducatif d’aide à la gestion du budget familial si besoin. 8. Accompagner le ménage pour les RDV et démarches liées à l’attribution d’un logement par le bailleur pour s’assurer de la compatibilité du logement avec le projet du ménage. 9. Accompagner le ménage lors de la visite du logement (état des lieux) afin de vérifier l’état de décence de celui-ci. 10. En cas de besoin, accompagner à l’ouverture et fermeture des compteurs énergies et mettre en place une mensualisation et/ou solliciter des tarifs sociaux Ce module est valable 6 mois, renouvelable une fois ce qui peut amener l’accompagnement à un an maximum. L’accompagnement nécessite un travail en étroit partenariat avec les professionnels du secteur mais surtout avec la famille en tant qu’acteur principal de son relogement. 3.3.2 MODULE APPROPRIATION ET UTILISATION DU LOGEMENT L’accompagnement à l’Appropriation du Logement est destiné notamment au public « dont l’état du logement et/ou les habitudes de consommation des fluides nécessitent une intervention afin de maitriser les coûts pesant sur les charges ». Dans ce cas précis, le travailleur social peut accompagner la famille sur la bonne utilisation du mode de chauffage et la sensibiliser aux dépenses liées aux lampes souvent allumées. Par ailleurs, le travailleur social peut informer la famille sur la bonne hygiène et l’entretien du logement. Il peut également favoriser le lien entre le voisinage et le bailleur. Ce module a une durée de 6 mois, renouvelable une fois. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 22 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 3.3.3 LES CONSEILLERES EN ECONOMIE SOCIALE ET FAMILIALE DES UNITES TERRITORIALES Comme dans le cas n°1, les CESF peuvent intervenir sur l’appropriation et l’utilisation du logement, notamment par l’entrée gestion du budget (confère p.14). 3.3.4 L’ESPACE INFO/ENERGIE Un lieu de conseil sur la maîtrise de l’énergie : l’Espace Info → Energie L’Espace Info → Energie de Valenciennes est un centre d’information sur les thématiques de la maîtrise de l’énergie. Il fonctionne grâce aux subventions, entre autre, de l’ADEME, du Conseil Régional, du Conseil Général et des collectivités locales. Quel peut être l’impact financier de l’utilisation d’un vieux réfrigérateur par rapport à un neuf ? Dans quelle mesure la facture de chauffage va-t-elle changer si on modifie la température ? Plus généralement, quelles actions dois-je réaliser pour améliorer la performance énergétique de mon logement ? Il est parfois difficile de se rendre compte d’un dysfonctionnement ou d’une mauvaise gestion de l’énergie. L’Espace Info → Energie, structure neutre et gratuite permet une première approche, un rappel ou un approfondissement de la question « énergie » dans le logement. L’Espace Info → Energie tient aussi à votre disposition des documents et guides pratiques abordant les thèmes de la maîtrise de l’énergie, des énergies renouvelables, des aides financières, etc. Aux côtés des conseillers de l’Espace Info → Energie, des juristes de l’ADIL du Nord peuvent répondre, gratuitement par téléphone ou sur rendez-vous, à toute question juridique, financière et fiscale relative au logement. L’ADIL propose également des formations à destination des acteurs locaux de l’habitat. L’Espace Info → Energie de Valenciennes est situé au : 32, avenue Albert 1er 59300 Valenciennes Tél. : 0 825 34 12 63 Tél. direct : 03 62 53 25 14 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 23 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4. ETUDE DE CAS N° 3 NON DECENCE Couple sans enfant / locataire / retraité Petite maison individuelle / allocation logement SITUATION DE DEPART Dette de 1300 € Aucune isolation, fuite toiture, chauffage au pétrole, électricité défectueuse, humidité… 4.1 PREMIER ACCUEIL Se reporter au « premier accueil » : p.3 et p.4 4.2 TRAITEMENT FINANCIER 4.2.1 FONDS SOLIDARITE LOGEMENT ET CCAS Comme dans le cas n°1, le FSL (confère p.5) et les CCAS peuvent accorder une aide financière, selon leurs critères. 4.2.2 LES AIDES DESTINEES AUX RETRAITES La plupart des caisses de retraite accordent des subventions aux retraités désirant améliorer leur logement. Ces aides sont octroyées sous conditions de ressources et les travaux doivent être réalisés par des professionnels. Toutefois chaque caisse a ses propres conditions d’attribution : • Plafond de ressources mensuelles (ex : CRAM (caisses des salariés) = maximum 1380 € pour une personne seule et 2108 € pour un couple – CNRACL (caisse des collectivités locales) = 1654 € pour une personne seule et 2 480 € pour un couple). • Travaux subventionnables. • Travaux réalisés par le locataire ou le propriétaire. • Propriétaire est un bailleur social ou privé. • En cas d’urgence, dérogation ou non pour démarrage des travaux avant accord écrit de l’organisme. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 24 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.2.3 CAF – LE PRET AMELIORATION DE L’HABITAT A noter, le prêt d’amélioration de l’habitat (PAH) ne concerne pas l’étude de cas n°3, mais c’est un dispositif qui peut être mobilisé dans d’autres situations. La CAF de Valenciennes peut déterminer l’opportunité d’accorder un PAH dans les conditions suivantes (fiche détaillé p.27) : Prêt pour financer des travaux d’aménagement ou de réparations comportant une amélioration des conditions de logement : • de réparation, • d’assainissement, • d’amélioration, Champs d’intervention • d’isolation, • pose de volets et carrelages, • d’agrandissement ou de division, Attention : sont exclus les travaux de peintures et papiers peints, les travaux à caractère luxueux et ceux destinés à l’achèvement d’une construction neuve. Conditions Montants Démarches • Le PAH se subdivise en PAH légal, PAH social et PAH d’intervention partenariale. • Le PAH légal est sans condition de ressources. Il s’adresse aux propriétaires ou aux locataires occupants leur logement. Les locataires, hors parc HLM, doivent avoir l’autorisation écrite du propriétaire. • Les travaux doivent concerner la résidence principale. • Il est cumulable avec d’autres prêts d’action sociale. • Le PAH social est sous conditions de ressources définies par le Conseil d’Administration. Il s’adresse aux propriétaires ou aux locataires occupants leur logement. Les locataires hors parc HLM, doivent avoir l’autorisation écrite du propriétaire. • Le PAH d’intervention partenariale est sous conditions de ressources définies par le Conseil d’Administration. Il s’adresse aux seuls propriétaires occupants. • Prêt légal à 1% d’intérêt, 80 % des travaux financés dans la limite de 1067,14 €. Le prêt est versé pour moitié au début des travaux, pour moitié à la fin des travaux sur présentation des factures. • Cumulable, avec le Prêt social sans intérêt, 80% des travaux sont financés dans la limite de 1070€. Le prêt est versé pour moitié au début des travaux, pour moitié à la fin des travaux sur présentation des factures. • Si le logement est sur un site d’intervention partenariale d’amélioration de l’habitat, le PAH légal est cumulable avec le PAH d’intervention partenariale, sans intérêt. 100% des travaux sont financés dans la limite de 2140€. PAH légal et PAH d’intervention partenariale sont versés en une seule fois après accord de la demande Anah et réception du contrat. • Retirer un imprimé auprès du service prestations ou le télécharger sur Internet. • Compléter l’imprimé et le retourner avec les devis détaillés au service prestations. • En site d’intervention partenariale, contacter l’opérateur Opah ru ou MOUS insalubrité dont les coordonnées sont disponibles en mairie. En cas de situation exceptionnelle (tempête…), il est possible d’accorder un 2ème PAH légal alors même qu’un 1er PAH n’est pas encore soldé, ou même d’accorder 2 PAH légaux en même temps, à condition qu’il s’agisse de 2 natures de travaux différentes. Il s’agit alors de 2 dossiers distincts qui font l’objet de 2 mensualités de remboursement bien séparées. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 25 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Prêt pour l’amélioration de l’Habitat Intervention partenariale O.P.A.H RU, MOUS insalubrité En complément du prêt légal ci-dessus énoncé, la Caisse d’Allocations Familiales de Valenciennes peut octroyer, à ses allocataires, dans la limite des prévisions budgétaires, un prêt social d’amélioration de l’habitat spécifique sur les sites d'intervention partenariale OPAH RU, MOUS insalubrité. Conditions à remplir Les travaux ouvrant droit à l’octroi du prêt, sont identiques à ceux exigés par le prêt légal (voir page précédente). Les bénéficiaires seront propriétaires occupants ou accédants à la propriété sur le périmètre des OPAH RU ou concerné par une opération MOUS insalubrité. Les bénéficiaires d’aide personnalisée au logement relevant du régime général et ayant au moins un enfant à charge peuvent également bénéficier de ce prêt. L’octroi du prêt est soumis à condition de ressources. Le bénéficiaire aura un quotient familial inférieur ou égal au plafond fixé par le Conseil d’Administration. L’opérateur Opah ru ou MOUS Insalubrité garantit à la Caf que le bénéficiaire peut prétendre à un cofinancement partenarial, notamment de l’Anah. Versement et justificatif Le prêt sera versé en une seule fois à l’allocataire après réception du contrat de prêt. La (les) facture(s) originale(s) seront transmises par l’opérateur à la Caf. La Caf établit une copie et retourne les originaux à l’allocataire. Dès la fin des réalisations de travaux, l’opérateur rend compte annuellement à la Caf du suivi des situations des bénéficiaires PAH. Sanction Le remboursement anticipé du prêt peut être exigé. En cas de non fourniture de la facture, d’utilisation des prêts CAF pour des travaux non prévus dans le présent règlement, de vente du logement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 26 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E La fiche détaillée concernant le Prêt Amélioration de l’Habitat (PAH) Objet Un prêt peut être consenti aux allocataires pour l’exécution de travaux d’aménagement ou de réparations comportant une amélioration des conditions de logement. Le PAH légal est une prestation nationale. Dans le cadre de sa politique d’action sociale, la Caf de Valenciennes accorde un complément financé sur ses fonds d’action sociale. Bénéficiaires Locataires, occupants de bonne foi ou propriétaires dans les conditions ci-dessous déterminées : • Locataires Les locataires ou sous-locataires de locaux d’habitation ou à usage mixte (pour la partie servant à l’usage exclusif d’habitation) à l’exclusion des locataires ou sous-locataires en meublé ou locataires de logements HLM. • Occupants de bonne foi Locataires, sous-locataires et occupants de lieux en vertu ou à la suite d’un bail écrit ou verbal, d’une sous-location régulière exécutant leurs obligations. • Propriétaires Pour les locaux qu’ils occupent personnellement à titre principal. Nature des travaux Les travaux suivants si le certificat de conformité du logement date de plus de 2 ans, et sans délai, lorsqu’il s’agit d’un rachat de logement : • travaux de réparation, • travaux d’assainissement, installation de l’eau courante, de postes d’eau, de salles d’eau, de WC individuels, • travaux d’amélioration : développement de l’aération, de l’éclairage, installation du gaz, de l’électricité, de conduits de fumée, des moyens de chauffage, du chauffage central ou des moyens d’isolation thermique, • travaux de mise en état d’habitabilité de pièces inutilisées, de division et d’aménagement de logement, • la pose de volets et carrelages. Sont exclus : Dépenses d’équipement ménager, travaux à caractère somptuaire, travaux d’entretien courant tels que réfection de peintures et papiers peints, travaux d’achèvement d’une nouvelle construction. La référence prioritaire est constituée par la liste des travaux subventionnables par l’agence nationale de l’habitat (ANAH). Instruction du dossier – modalités du dossier – modalités de versement - contrôles Dépôt de la demande avec devis de l’entrepreneur ou facture pro-forma des matériaux prévus si l’intéressé effectue lui-même ses travaux. • contrôle préalable sur pièces ou sur place, ère • paiement de la 1 fraction au bénéficiaire dès acceptation de l’offre de prêt et respect du délai légal de rétractation, ème • paiement de la 2 fraction sur présentation de la facture définitive, La facture originale, acquittée ou non, doit être produite dans les six mois qui suivent le versement de la première fraction. Lorsque son montant est inférieur à celui du devis, la seconde fraction est réduite de façon à respecter le plafond de financement de 80% du coût définitif des travaux. Lorsque la demande est accompagnée d’une facture définitive établie dans le mois précédant son dépôt, de date à date, le prêt est versé en totalité, en une seule fraction. • contrôle de fin de travaux sur pièces ou éventuellement sur place. Montant du prêt Le montant du prêt ne peut excéder 80% du coût total des travaux dans la limite de 2137.14 € à raison de : • 1067,14 € sur fonds légaux • 1070 € sur fonds propres URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 27 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Modalités de remboursement Le prêt est assorti d’un intérêt de 1%. Il est remboursable par mensualités de 30.50 euros chacune. La première mensualité est exigible 6 mois après le versement du prêt. Les remboursements sont effectués prioritairement par retenue sur les prestations familiales ou, à défaut, par tout autre moyen à convenance de l’allocataire et de la Caf. Sanctions Le remboursement anticipé pourra être exigé : • • • • en cas d’utilisation non conforme lorsque le bénéficiaire quitte volontairement le logement avant l’extinction de sa dette pour s’installer dans un logement où les conditions d’habitabilité ou de peuplement sont inférieures ère si dans un délai de 6 mois après l’attribution de la 1 partie du prêt, les travaux n’ont pas été commencés en cas de vente du logement Dispositions particulières sur les sites d’interventions partenariales d’amélioration de l’habitat Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat Opah Ru, Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale Insalubrité (Mous I) : • • • • • • • • Etre accédant à la propriété ou propriétaire occupant. Avoir totalement remboursé un autre Prêt Amélioration de l’Habitat octroyé par une CAF. Le prêt peut être consenti pour des travaux à effectuer dans un logement que le demandeur occupera dans un avenir proche. Le plafond du prêt social est porté à 2140 euros, cumulé au fond légal 1067,14 euros, le quotient familial d’attribution est porté à 535 euros, il est révisable par le Conseil d’administration. Suppression de la part à charge de 20 % pour ce qui concerne le prêt sur fonds propres. Versement du prêt en une seule fraction à l’allocataire. Mensualité de remboursement déterminée en partenariat avec les acteurs de l’OPAH, de la Mous I sur une durée n’excédant pas 85 mois. Réalisation des travaux vérifiée par l’opérateur. Le Quotient Familial Le Quotient Familial (QF) est le résultat de la division du douzième des ressources imposables de l’année de référence auquel s’ajoutent les Prestations Familiales (PF) (*) du mois en cours, divisé par le nombre de parts. QF = (1/12ème des ressources annuelles imposables de l’année de référence) + (PF du mois en cours) Nombre de parts (*) Prestations Familiales prises en compte Allocations Familiales – Complément Familial – Allocation d’Education de l’enfant handicapé – Revenu de Solidarité Active Isolé Allocation de Soutien Familial récupérable et non récupérables – Allocation de Logement familiale – Aide Personnalisée au Logement et avoir au moins un enfant à charge – complément de libre choix de mode de garde – complément de libre choix d’activité – allocation de rentrée scolaire (droit ouvert pendant 12 mois à compter de la date de versement de l’ARS) - Allocation de soutien familial – Revenu de Solidarité Active et avoir un enfant à charge au sens des prestations familiales – allocation journalière de présence parentale – Allocation Différentielle – prestation d’accueil du jeune enfant (à partir du mois de versement de la prime à la naissance ou à l’adoption pour les ménages sans enfant et pendant 12 mois si aucune autre prestation versée). Calcul des parts à charge : 1 part par parent – ½ part par enfant – 1 part pour le 3ème enfant – 1 part pour l’enfant handicapé Le guide « Vos prestations 2010 » www.valenciennes.caf.fr Menu, « nos aides et nos services » les logements décents URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 28 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.2.4 LES AIDES DE L’AGENCE NATIONALE DE L’HABITAT 4.2.4.1 ANAH - Subvention propriétaire bailleur Conventionnement du logement : • Vous pouvez louer votre logement dans lequel vous n’avez aucuns travaux à réaliser. Sous certaines conditions, vous pouvez conventionner votre logement et bénéficier en retour d’un abattement fiscal. • Vous pouvez obtenir un conventionnement pour un logement loué dans lequel vous avez réalisé des travaux. 1. Conventionnement sans travaux : Les logements doivent être décents, décret du 30/01/2002 – le logement doit être vacant ou en renouvellement de bail – (Borloo ancien). Ils ne peuvent être loués à un membre du foyer fiscal du propriétaire. Cette convention conclue avec l’ANAH est d’une durée de 6 ans. Elle peut être prorogée, par avenant, par période triennale. Le loyer et les ressources du locataire doivent respecter un plafond. ⇒ Les plafonds de loyer par mètre carré habitable pour 2010, charges non comprises, sont déterminés en fonction de la situation géographique, soit pour les zones B (urbain) et C (rural) : Zone B (€) 11,35 5,70 5,54 Intermédiaire Social Très social Zone C (€) 8,22 5,12 4,93 Selon le régime de conventionnement avec l’ANAH, le propriétaire bailleur pourra bénéficier d’un abattement sur ses revenus fonciers de: • 30 % en cas de conventionnement intermédiaire, • 60 % en cas de conventionnement social ou très social. ⇒ Dans tous ces cas de conventionnement, les locataires devront respecter, à la date de signature du bail, des plafonds de ressources. C’est le revenu fiscal de référence de l’année N-2 qui est pris en compte. A titre d’exemple : • Pour le loyer dit « intermédiaire » par exemple : Revenus, Personne seule Personne seule (ou couple) + une personne à charge • Zone C (€) 29 964 54 988 48 214 Pour le loyer dit « social » par exemple : Revenus, Personne seule Personne seule (ou couple) + une personne à charge • Zone B (€) 34 243 Plafonds de ressources (€) 19 016 30 538 Pour le loyer dit « très social » par exemple : Revenus, Personne seule Personne seule (ou couple) + une personne à charge URIOPSS Nord – Pas-de-Calais Plafonds de ressources (€) 10 457 18 322 29 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2. En cas de travaux, vous pouvez demander une aide de l’ANAH Si le logement loué ou à louer nécessite des travaux, le propriétaire peut cumuler l’abattement fiscal et une subvention ANAH. Ce logement devra être loué pendant 9 ans. Dans le cadre de l’abattement fiscal, le bailleur peut renouveler son engagement par période de 3 ans. Les travaux à subventionner doivent figurer sur la liste des travaux de l’ANAH. Ils ne doivent pas être commencés avant le dépôt de la demande et être obligatoirement réalisés par des professionnels du bâtiment. Les taux de subvention de 15 % à 70 % peuvent être modulés en fonction de délégation de compétence, d’opérations programmées et en fonction des priorités locales. Exemple : Soit des travaux éligibles de 17 000 €. Ces travaux seront financés à 50 % en zone B pour un logement qui sera loué avec un loyer social. La subvention s’élèvera à 8500 euros et devra être assortie d’un engagement de louer pendant 9 ans aux conditions du loyer social. 4.2.4.2 ANAH - Subvention propriétaire occupant L’ANAH accompagne les travaux d’amélioration des logements de plus de 15 ans. La demande doit être effectuée avant le commencement des travaux. Vous devez occuper votre logement en tant que résidence principale et vous devez vous engager à l’occuper pour une durée de 6 ans minimum. Vous pouvez obtenir une subvention de 20 à 35 % du montant des travaux, sous condition de ressources, plafonné à 13 000 € (majoré en cas d’insalubrité, de saturnisme ou handicap). Vos ressources doivent respecter des plafonds qui peuvent être majorés dans certains cas particuliers. PLAFONDS DE RESSOURCES MAXIMUM – PROVINCE (annexe 2) Nombre de personnes composant le ménage Plafonds «de base» Plafonds majorés Plafonds propriétaires très sociaux 1 11 187 17 211 8 606 2 16 362 25 172 12 586 3 19 679 30 271 15 136 4 22 989 35 366 17 684 5 26 314 40 482 20 241 Par personne supplémentaire 3 315 5 098 2 548 Tableau selon l’arrêté et la circulaire pour l’année 2010. Exemple 1 : Soit pour un montant de travaux éligibles de 16 250 €. Sachant que le plafond des subventions de travaux ANAH est de 13 000 €, le propriétaire occupant sous plafonds de ressources « prioritaires » aura le droit à une subvention de 35 % soit : 13 000 € X 35 % = 4 550 €. Exemple 2 : Pour un montant de travaux éligibles de 3 573 €, un propriétaire sous plafonds de ressources « de base » pourra obtenir une subvention de 20 % soit : 3 573 € X 20 % = 742 €. Dans certains secteurs couverts par des opérations spécifiques d’amélioration des logements, les subventions ANAH peuvent être complétées par d’autres financements émanant notamment de communautés d’agglomération, du Conseil Général, du Conseil Régional, de communes…. A noter, l’ensemble de ces informations sont susceptibles d’évoluer à partir du 1er janvier 2010. Pour toute information complémentaire, notamment sur la liste des travaux subventionnables, les conditions d’obtention, renseignez-vous auprès de l’ANAH ou des Espaces Info Energie de l’ADIL. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 30 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Liste des travaux subventionnables par l’ANAH Source ANAH établie au 1er janvier 2009 1. Liste des travaux subventionnables 1.1 Travaux destinés à l’amélioration de l’habitat en matière de sécurité, de salubrité ou d’équipement des logements et des parties communes d’immeubles. AMIANTE-RADON Travaux d’élimination ou d’isolation des matériaux contenant de l’amiante. Travaux nécessaires pour traiter les immeubles soumis à la présence de radon (ventilation...). ASCENSEURS ET ESCALIERS Installation ou travaux de mise aux normes d’un ascenseur. Mise en place ou réfection d’un escalier, notamment pour rétablir un accès aux étages. CHARPENTE Travaux de remplacement et de renforcement des charpentes y compris traitement des matériaux sous réserve d’une isolation de la toiture ou des combles perdus conforme aux exigences du Crédit d’impôt pour dépenses d’équipements de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CGI 200-quater), et ceci sauf dans les cas d’impossibilité technique démontrée de la pose d’isolant. CHAUFFAGE INDIVIDUEL ET COLLECTIF Création d’une installation complète de chauffage ou d’eau chaude ou complément d’une installation partielle existante ou amélioration/remplacement de tout ou partie de l’installation sous réserve que les équipements installés soient conformes à la Réglementation thermique éléments par éléments : Décret 2007-363 du 19 mars 2007, CCH R 131-28, Arrêté du 3 mai 2007. Localement, le financement de la création de l’installation pourra être conditionné au respect d’un niveau minimum de performance thermique du logement. Calorifugeage, équilibrage et régulation des installations de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire respectant les exigences de la Réglementation thermique éléments par éléments : Décret 2007363 du 19 mars 2007, CCH R 131-28, Arrêté du 3 mai 2007. CLOISONNEMENT Création, suppression ou modification de cloisons de distribution et cloisons séparatives entre logements. COURS, PASSAGES COMMUNS Curetage lié à des travaux d’amélioration avec les reprises induites. Réfection de cour ou de passage dans un projet de restructuration ou de curetage en zone urbaine dense (sols, éclairages...). COUVERTURE Travaux de réfection générale ou de grosses reprises de couverture (y compris toit-terrasse) rendus nécessaires par des défauts d’étanchéité compromettant l’usage et la pérennité de l’immeuble, inclus les ouvrages annexes (zinguerie...) sous réserve d’une isolation de la toiture ou des combles perdus conforme aux exigences du Crédit d’impôt pour dépenses d’équipements de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CGI 200 - quater), et ceci sauf dans les cas d’impossibilité technique démontrée de la pose d’isolant. DIAGNOSTICS Les diagnostics techniques (saturnisme, amiante, acoustique, thermique...) sont subventionnables dès lors qu’ils sont suivis des travaux qu’ils préconisent. ÉCONOMIES D’EAU Création de dispositifs permettant la récupération des eaux de pluie. Mise en place de matériels permettant le contrôle des dépenses d’eau (compteurs individuels, robinetterie spéciale…). ÉLECTRICITÉ-GAZ Création ou mise en conformité avec la réglementation en vigueur d’une installation électrique ou de gaz. ÉNERGIES NOUVELLES OU RENOUVELABLES Installation de système à usage domestique utilisant les énergies nouvelles ou renouvelables (géothermie, énergie solaire, énergie éolienne…), les énergies insuffisamment exploitées (rejets thermiques, bois, déchets…) respectant, le cas échéant, les exigences de la Réglementation thermique éléments par éléments : Décret 2007-363 du 19 mars 2007, CCH R 131-28, Arrêté du 3 mai 2007. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 31 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ÉQUIPEMENTS SANITAIRES Création d’équipements sanitaires (évier, lavabo, douche, baignoire, WC, siphon de sol) et de production d’eau chaude sanitaire ainsi que les travaux induits (carrelage, réfection de sols, plâtrerie...). Remplacement des équipements sanitaires s’ils sont manifestement vétustes. ÉTANCHÉITÉ DES PIÈCES HUMIDES Réalisation ou réfection de l’étanchéité des pièces humides y compris revêtements. EXTENSION DE LOGEMENT OU CRÉATION DE LOCAUX ANNEXES Extension de logement dans les limites de 14 m2 de surface habitable dans les conditions actuelles. Création de locaux annexes liés aux parties communes, dans la limite de 14 m2, tels que locaux à vélos/poussettes, local de chaufferie collective, local poubelles ou tri sélectif… GROS-OEUVRE Travaux de renforcement du gros œuvre : fondations (reprises en sous œuvre...), murs, cheminées, planchers, escaliers. Travaux de lutte contre l’humidité (arases étanches, vides sanitaires, drainage des sols, des maçonneries...). ISOLATION ACOUSTIQUE Amélioration de l’isolation acoustique des sols, plafonds et parois opaques donnant sur l’extérieur ou séparatives entre logements ou entre logements et parties communes. Amélioration de l’isolation des parois vitrées (double vitrage ou doubles fenêtres). Amélioration de l’isolation acoustique des matériels bruyants. Installation de climatisation ou rafraîchissement (notamment matériels mixtes chauffage-climatisation) permettant d’améliorer le confort acoustique pour des immeubles très exposés à la chaleur et au bruit. ISOLATION THERMIQUE Isolation des parois opaques donnant sur l’extérieur ou sur des locaux non chauffés. Ces travaux devront respecter les exigences de performance thermique du Crédit d’impôt pour dépenses d’équipements de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CGI 200-quater). LUTTE CONTRE LES PARASITES XYLOPHAGES Traitement préventif ou curatif de l’immeuble contre les termites et autres parasites xylophages sous réserve qu’il soit suffisant. MENUISERIES Pose ou remplacement de menuiseries nouvelles et isolation des parois vitrées respectant les exigences de performance thermique de la Réglementation thermique éléments par éléments : Décret 2007-363 du 19 mars 2007, CCH R 131-28, Arrêté du 3 mai 2007. Le renouvellement d’air doit être impérativement traité dans le logement, une ventilation mal faite pouvant générer des désordres sur le bâtiment et nuire à la santé des occupants. Dans les secteurs faisant l’objet de protections particulières au titre du patrimoine (PSMV, ZPPAUP, sites inscrits ou classés, édifices MH et leurs abords), il peut être dérogé aux obligations décrites ci-dessus si les menuiseries anciennes sont conservées, et sous réserve d’une amélioration thermique acceptable. OUVERTURES Travaux de création d’ouvertures pour baies ou portes y compris menuiseries. PEINTURE Travaux de peinture consécutifs à une réfection globale. Ils ne peuvent être subventionnés seuls ou en lien avec des travaux limités et de peu d’ampleur. RACCORDEMENTS ET BRANCHEMENTS Raccordement de l’immeuble aux réseaux gaz, électricité, eau, chauffage urbain, EU et EV, création ou mise en conformité des réseaux d’immeubles (conduits, colonnes montantes de gaz, d’électricité, d’eau ou colonnes de chute et de rejets, gaines techniques) ainsi que le branchement des logements. Dispositif d’assainissement individuel (quand il est recevable d’un point de vue réglementaire). Travaux de réfection des réseaux eau, électricité et gaz pour mise aux normes. RAVALEMENT DE FAÇADE Travaux de ravalement et de traitement des façades, y compris les ouvrages annexes (descentes, zinguerie, ferronnerie...), en cas d’intervention sur le gros-œuvre en OPAH, PST, LIP, immeubles en Plan de sauvegarde ou insalubres ou faisant l’objet d’un arrêté de péril. Les travaux de doublage de façade (vêtures, bardages…), sous réserve de la pose d’un isolant thermique conforme aux exigences du Crédit d’impôt pour dépenses d’équipements de l’habitation principale en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CGI 200-quater) et sauf dans les cas d’impossibilité technique démontrée de la pose de l’isolant et dans les cas où les murs du bâtiment sont déjà isolés. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 32 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E SATURNISME Travaux d’élimination ou d’isolation des peintures et revêtements contenant des sels de plomb y compris finitions. SOLS Revêtements de sol y compris travaux préparatoires (chapes, isolation...), à l’exception des sols souples (moquette, lino...) et dans le cadre d’une réfection globale. Ils ne peuvent être subventionnés seuls ou en lien avec des travaux limités et de peu d’ampleur. TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT ET D’ÉQUIPEMENT RELATIFS À LA SÉCURITÉ DES BIENS ET DES PERSONNES Travaux d’aménagement et d’équipement destinés au renforcement de la sécurité des biens et des personnes. TRAVAUX D’ENTRETIEN D’OUVRAGES EXISTANTS Ces travaux ne sont pas subventionnables à l’exception de ceux nécessaires à la conservation d’ouvrages existants de qualité, notamment sur prescriptions réglementaires en secteurs sauvegardés ou PRI (réparation / remise en état de revêtements de sols, de revêtements muraux, de décors...) dès lors que cette action de préservation est faite tout en apportant les améliorations nécessaires en termes techniques, notamment de sécurité et de salubrité. TRAVAUX DE RÉHABILITATION LOURDE D’IMMEUBLES TRANSFORMÉS EN LOGEMENTS Création ou réaménagement de planchers pour obtenir dans l’enveloppe bâtie existante des hauteurs sous plafonds compatibles avec un usage de logement. VENTILATION Création d’une installation de ventilation ou complément d’une installation partielle existante ou amélioration/remplacement de tout ou partie de l’installation, tous travaux permettant d’améliorer et d’assurer le renouvellement d’air correct des logements, sous réserve que les équipements installés soient conformes à la Réglementation thermique éléments par éléments : Décret 2007-363 du 19 mars 2007, CCH R 131-28, Arrêté du 3 mai 2007. 2. Travaux d’accessibilité ou d’adaptation de l’immeuble et du logement aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite La liste relative aux travaux d’accessibilité ou d’adaptation aux handicaps est limitative. Cependant, d’autres travaux peuvent être pris en compte s’ils s’avèrent nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques d’une situation particulière de handicap. TRAVAUX D’ACCESSIBILITÉ DE L’IMMEUBLE CHEMINEMENT EXTERIEUR Élargissement du cheminement et du portail d’entrée. Construction d’une rampe (plan incliné) pour doubler ou remplacer un emmarchement. Aménagement de bateaux pour franchir des trottoirs. Suppression de murs, murets, portes ou portails, de marches, seuils, ressauts ou de tout autre obstacle. Amélioration des revêtements de sol ou du sol lui-même en vue d’obtenir un sol ferme et non glissant. Installation de mains courantes. Élargissement ou aménagement de place de parking. PARTIES COMMUNES Élargissement de la porte d’entrée et des portes d’accès des parties communes conduisant aux logements et aux divers locaux collectifs (ex : local vide-ordures, local à vélo, caves, parkings…). Élargissement des couloirs. Construction d’une rampe (plan incliné) pour doubler ou remplacer un emmarchement. Suppression de murs, cloisons, portes, marches, seuils, ressauts ou autres obstacles. Amélioration des revêtements de sol. Installation ou adaptation de mains courantes. Installation ou adaptation d’un ascenseur ou autres appareils permettant le transport de personnes à mobilité réduite (monte personne, plate-forme élévatrice…). Modification des boîtes aux lettres. Installation ou modification des divers systèmes de commande (interphone, signalisation, alerte, interrupteurs…) notamment pour les handicaps sensoriels. Élargissement de la porte d’entrée, des portes intérieures du logement, des portes d’accès aux balcons, terrasses, loggias et jardins. Suppression de marches, seuils et ressauts ou de tout autre obstacle. Construction d’une rampe (plan incliné) pour doubler ou remplacer un emmarchement. Mise en place d’un monte-personne ou autre. Suppression ou modification de murs, cloisons, et placards. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 33 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Modification de l’aménagement et de l’équipement des pièces d’eau (cuisine, WC, salle de bain, buanderie…) : évier, lavabo, baignoire, douche, WC, placards… Amélioration des revêtements de sol ou du sol lui même en vue d’obtenir un sol ferme et non glissant. Installation de mains-courantes, barres d’appui, poignées de rappel de porte, protection de murs et de portes. Modification de la robinetterie. Adaptation des systèmes de fermeture et d’ouverture : portes, fenêtres et volets. Installation ou adaptation des systèmes de commande (exemple : installations électriques, d’eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, alerte, interrupteurs) notamment pour les handicaps sensoriels. Aménagement d’allèges vitrées sous les fenêtres. Alerte à distance (équipement et branchement). Source annexe 1 Direction de la communication de l’Anah – Édition avril 2009 • Réalisation : SAMOA www.anah.fr 0826 80 39 39 (0,15 €/min) Agence nationale de l’habitat (Anah) 8, avenue de l’Opéra – 75001 Paris • Consultez la rubrique “Les aides” sur : URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 34 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.3 TRAITEMENT SOCIAL ET TECHNIQUE 4.3.1 LA LUTTE CONTRE LE MAL LOGEMENT Il est important de connaître la définition de certaines notions dans le cadre de la lutte contre le mal logement, afin de qualifier le problème affectant le logement pour identifier les acteurs pouvant intervenir et les procédures à mettre en œuvre. 1. Définitions de quelques notions ⇒ La notion de décence s’apprécie par rapport à la conformité du logement à des caractéristiques minimales de confort, d’équipement, de salubrité et de sécurité. Pour mettre en location un logement, celui-ci doit répondre aux normes de décence définies par le décret du 30 janvier 2002. ⇒ L’habitat indigne concerne toutes les situations dans lesquelles l’état des locaux, installations ou logements, expose leurs occupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité, et dont le traitement relève des pouvoirs de police exercés par les maires ou les préfets, selon la nature des désordres constatés. L’intervention sur l’habitat indigne ne relève donc pas d’une procédure propre, il s’agit d’un objectif politique de suppression de l’habitat indigne qui va mobiliser, en fonction de la nature des problèmes rencontrés, des procédures juridiquement définies : insalubrité, saturnisme, péril, etc. ⇒ L’insalubrité associe la dégradation du bâti à des effets négatifs sur la santé. Sont insalubres les logements qui présentent de graves désordres, les rendant impropres à l’habitation pour des raisons d’hygiène et qui peuvent entraîner des risques pour la santé des occupants. ⇒ Le péril : la procédure de péril est fondée sur la sécurité publique et le danger que font courir aux populations ou occupants les défauts de solidité d’un bâtiment. ⇒ Le saturnisme : maladie liée à l’intoxication par le plomb. 2- Analyse des situations et processus de dégradation du logement Si le schéma (cf. page suivante) représente « le mal logement », plusieurs commentaires peuvent être faits pour faciliter la compréhension de l’action de lutte contre l’habitat non décent et/ou indigne : ⇒ Si aucune action n’est entreprise dès l’apparition des premiers désordres, un processus de dégradation du logement va se produire et entraîner des risques pour la santé et la sécurité des occupants. Il est donc nécessaire d’agir dès l’apparition de critères de non décence. ⇒ Ces différentes catégories de « mal logement » se recouvrent : un logement peut être à la fois insalubre et indécent, par exemple. C’est avant tout la nature et la gravité des situations qui vont permettre de classer le logement dans telle ou telle catégorie, de mobiliser les acteurs compétents et de définir la procédure qui peut lui permettre de sortir de son état actuel. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 35 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Maire Préfet Maire Juge d’instance HABITAT INDIGNE Péril Insalubrité Manquement aux règles d’hygiène / infraction au RSD Non décence Saturnisme SECURITE SANTE CONFORMITE Pour les allocataires de la CAF, ces différentes situations peuvent avoir une incidence sur le versement des aides au logement 4.3.2 LA LUTTE CONTRE LA NON DECENCE ET LA PHASE AMIABLE LOCATAIRE/BAILLEUR Un logement décent est un logement qui ne laisse pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé des occupants et qui est doté des éléments le rendant conforme à l’usage d’habitation. Les caractéristiques d’un logement décent sont définies par le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 (à l’exception des logements foyers et des logements destinés aux travailleurs agricoles qui sont soumis à des règlements spécifiques). 1. Critères de décence 1.1. Le logement ne doit pas mettre en danger la sécurité physique et la santé des locataires qui sont appelés à y vivre. 1.2. Le logement doit comporter un certain nombre d’éléments d’équipement et de confort. 1.3. Le logement doit offrir une surface minimale. 1.4. Le logement ne doit pas être frappé d’un arrêté d’insalubrité ou de péril. ⇒ Pour plus d’informations sur la non décence, vous pouvez consulter le guide « Qu’est-ce qu’un logement décent », à l’adresse suivante : http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/Plaq_logt_decent_8_juin_07.pdf Ce guide a pour but d’aider un locataire ou un propriétaire bailleur à procéder à l’analyse de la décence de son logement et à vérifier qu’il respecte les caractéristiques de décence définies par le décret n° 2002120 du 30 janvier 2002. On y trouve les démarches, les recours possibles ainsi que les adresses et contacts utiles. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 36 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 2. Démarches et recours pour la mise en conformité d’un logement non décent Que faire pour mettre votre logement en conformité avec les caractéristiques de décence ? 2.1 En tant que locataire Contactez par écrit votre propriétaire pour l’informer des signes de non-conformité de votre logement aux caractéristiques de décence. Plusieurs cas sont possibles : 2.1.1 Vous et votre propriétaire vous vous mettez d’accord sur les points de non-conformité Faites préciser par lettre recommandée avec accusé de réception les travaux de mise en conformité du logement que votre propriétaire s’engage à effectuer, ainsi que leurs délais de réalisation. 2.1.2 Votre propriétaire ne répond pas, conteste et/ou refuse de réaliser des travaux Vous devez le mettre en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez rechercher un accord amiable (facultatif) : - en saisissant la Commission Départementale de Conciliation à Lille ; - en vous adressant à un conciliateur de justice qui assure des permanences en mairie ; Si aucun accord amiable n’est trouvé, vous devrez saisir le Tribunal d’Instance qui ordonnera, le cas échéant, au propriétaire, la réalisation des travaux de mise en conformité, dans un certain délai. Le juge peut assortir sa décision d’une astreinte, réduire le montant du loyer voire suspendre son versement jusqu’à l’achèvement des travaux, octroyer des dommages et intérêts. La représentation par avocat n’est pas obligatoire. Toutefois si vous décidez d’y avoir recours ou avez besoin d’une expertise, vous pouvez, sous condition de ressources, obtenir l’aide juridictionnelle. Dans toutes vos démarches, vous pouvez vous faire aider par des associations œuvrant dans le domaine du logement ou vous rapprocher de votre assureur si vous avez souscrit une assurance « protection juridique ». 2.2 En tant que propriétaire bailleur Vous souhaitez réaliser les travaux de mise en conformité aux caractéristiques de décence avant de mettre le logement en location ou vous devez réaliser les travaux en cours de location : vous pouvez vous adresser à des professionnels et bénéficier, le cas échéant, d’aides à la réhabilitation. Vous pouvez également vous rapprocher de la Mairie dont dépend le bien loué ou de l’ADIL pour connaître les dispositifs locaux d’aides à la réalisation de travaux ainsi que du PACT pour la recherche de financements et le montage des dossiers. 3. Non décence et paiement du loyer Sauf arrêté préfectoral d’insalubrité, arrêté de péril ou autorisation préalable du juge, le locataire ne doit pas cesser de payer tout ou partie de son loyer sous prétexte que le propriétaire ne respecte pas ses obligations. 4. Non décence et aide au logement La conformité du logement aux caractéristiques de décence est aujourd’hui une condition pour bénéficier de l’allocation logement versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Caisse de Mutualité Sociale Agricole (CMSA). Les services des organismes payeurs peuvent vérifier ou faire vérifier sur place la conformité d’un logement aux caractéristiques de décence. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 37 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Lorsque les critères de décence ne sont pas respectés, l’agent de contrôle remet à l’allocataire un livret explicatif. www.valenciennes.caf.fr Menu, « nos aides et nos services » les logements décents Lorsque le locataire bénéficie d’une aide au logement et après un diagnostic de non décence validé par une commission, la CAF ou la MSA, peut être amenée à suspendre le tiers payant et à verser l’AL au locataire. Par contre en cas de danger, elle suspend le versement de l’AL jusqu’à réalisation des travaux. Dans les deux cas, elle adresse un courrier au locataire et au propriétaire et, ainsi qu’une plaquette d’informations. www.valenciennes.caf.fr Menu, « nos aides et nos services » les logements décents La CAF invite le locataire à entamer une démarche amiable ou judiciaire auprès de son bailleur, pour la mise en conformité de son logement et d’en apporter la preuve à la CAF. Elle rappelle au propriétaire ses obligations au regard de la loi. A l’issue de travaux et après contrôle, les droits au logement sont rétablis et le rappel éventuel versé au débiteur. La CAF de Valenciennes propose une offre de contact ou de soutien de travail social aux familles logées, soit dans un logement qui présente des risques d’indécence, soit dans un logement indécent. La CAF de Valenciennes a développé en 2005, un axe de prévention à l’indécence. L’aide au logement est maintenue pendant une durée déterminée au cours de laquelle le propriétaire entreprend et termine les travaux. Depuis 2010, l’intervention sociale auprès du propriétaire complète l’action. Les travailleurs sociaux de la caf prennent contact avec le propriétaire qui n’a pas entrepris de travaux ou fait connaître ses intentions. L’objectif est de stabiliser la décence du logement et permettre la continuité du versement de l’aide au logement. Depuis 2009, ce sont deux associations qui assurent l’accompagnement des locataires occupants un logement indécent : le PACT du Hainaut et ACSED (Agir pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Droits). L’action s’adresse aux ménages locataires d’un logement du parc privé situé sur une des communes de l’arrondissement. Le PACT et ACSED interviennent uniquement sur prescription de la Caf. Ainsi, conformément aux dispositions de la Loi S.R.U, il appartient à la Caisse d’Allocations Familiales de suspendre le versement de l’allocation de logement aux locataires ou, par voie de subrogation, aux bailleurs, une fois le logement expertisé indécent. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 38 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Cette décision est lourde de conséquence pour le locataire. Il se sent doublement pénalisé et par l’état de son logement et par l’augmentation de la charge de loyer inhérente à la suspension de cette aide. Le propriétaire inactif trouvera régulièrement la possibilité d’atteindre directement son locataire en usant de tous les moyens de pressions possibles (menaces d’expulsion …). Pourtant, des dispositions juridiques protègent le locataire de bonne foi. C’est par méconnaissance de ses droits que celui-ci s’oblige à subir l’indécence de son logement et de cacher son état aux institutions, par crainte d’expulsion. Un accompagnement permet de dédramatiser la situation auprès d’allocataires déjà affaiblis. Sur la base des constatations d’indécence établies par la Caisse d’Allocations Familiales de Valenciennes et par une notification de la caisse de la suspension de versement de l’allocation de logement adressée aux locataires, les référents du PACT du Hainaut et d’ACSED proposent d’intervenir directement au domicile des allocataires, afin de : • • • • Eclairer les locataires dans une situation d’indécence, Accompagner l’allocataire dans ses démarches administratives et juridiques Orienter et accompagner l’allocataire auprès de tout professionnel social ou juridique susceptible d’intervenir (assureur, conciliateur, avocat, …) sur la problématique de l’indécence, Intervenir par l’orientation vers les professionnels adéquats. La CAF informe également le maire, l’agglomération compétente et suivant le degré d’indécence, l’Agence Régionale de Santé (ARS). En effet, les critères d’indécence sont proches de la Réglementation Sanitaire Départementale (RSD). Lorsque le logement est indécent, le RSD n’est pas appliqué. Le Maire peut donc intervenir. Les agglomérations sont informées pour établir un lien avec les opérations d’améliorations des logements qu’elles ont en charge. L’ARS est compétente pour l’insalubrité et poursuivra la procédure. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 39 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.3.3 LA PROCEDURE D’INSALUBRITE Signalement Communes dotées d’un SCHS Communes sans SCHS A l’initiative : A l’initiative : de l’Agence Régionale de Santé (ARS) du maire ou président de l’EPCI d’un locataire ou occupant de toute personne intéressée du service d’un locataire ou occupant de toute personne intéressée Visite du logement par SCHS ou ARS Rapport Transmission du rapport au préfet Commission départementale compétente en matière d’environnement, de risques sanitaires et technologiques Arrêté préfectoral d’insalubrité Insalubrité remédiable Insalubrité irrémédiable ⇒ soit l’insalubrité est remédiable : le propriétaire doit dans un certain délai réaliser les travaux prescrits par l’arrêté et assurer, le cas échéant, l’hébergement des occupants de bonne foi, le temps des travaux (si l’arrêté est assorti d’une interdiction temporaire d’habiter). ⇒ soit l’insalubrité est irrémédiable : le relogement des occupants est obligatoire et l’impossibilité d’occuper le bien est prononcée. Si le propriétaire ne s’acquitte pas de son obligation de réaliser les travaux, ceux-ci peuvent être réalisés d’office, à ses frais, après mise en demeure. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 40 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.3.4 LA LUTTE CONTRE LA PRECARITE ENERGETIQUE La loi portant engagement national pour l’environnement du 10 juillet 2010 dite « grenelle 2 » donne une définition juridique de la personne en situation de précarité énergétique : il s’agit d’une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. Les Plans Départementaux d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) devront désormais comprendre des mesures destinées à lutter contre la précarité énergétique. Des contrats locaux d’engagement contre la précarité énergétique permettront de mobiliser l’ensemble des partenaires (Etat, collectivités territoriales, fournisseurs d’énergie, etc.) pour repérer et aider les ménages en difficulté. Enfin, pour aider les ménages en difficulté, est créé un fond d’aide à la rénovation thermique des logements privés (FART). Il a pour objectif de financer une assistance sociale, financière et technique, et les travaux d’économie d’énergie permettant un gain énergétique minimal de 25% par une prime complémentaire aux aides de l’ANAH (aide de solidarité écologique). URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 41 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 4.3.5 LA DETECTION, LE SIGNALEMENT ET LE TRAITEMENT DES SITUATIONS DE MAL LOGEMENT 1. Dispositifs à l’échelle communale Sur l’arrondissement de Valenciennes, plusieurs communes ont mis en place des dispositifs de lutte contre l’habitat indigne. Les communes de Valenciennes et de Denain se sont dotées d’un Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS), qui réalise les visites techniques et les cotations d’insalubrité. La commune d’Anzin a mis en place une commission insalubrité afin de favoriser la concertation et les échanges entre les partenaires sur les différentes procédures engagées et constater leurs évolutions. Infos pratiques • Le SCHS de la commune de Denain a signé avec le PACT, une convention technique en vue de la réalisation de diagnostics complémentaires à l’appréciation de l’insalubrité. • Les communes de Vieux-Condé, Beuvrages, Préseau se sont investies dans la lutte contre la non décence et ont signé une convention avec la CAF de Valenciennes. 2. Dispositifs à l’échelle des agglomérations A titre expérimental, les Communautés d’Agglomérations Valenciennes Métropole et la Porte du Hainaut ont mis en place, sur certains périmètres de leur territoire, la déclaration d’intention de louer pour les logements de plus de 30 ans. Ce dispositif doit permettre d’améliorer le repérage des logements indignes. En juillet 2008, une convention relative à la lutte contre le logement indigne, insalubre ou dangereux entre le Parquet de Valenciennes, les services de l'Etat (DDASS aujourd’hui ARS et DDE aujourd’hui DDTM), la Caisse d'Allocations Familiales de Valenciennes et les trois communautés d'agglomérations présentes sur le territoire, a été signé. L'objectif de cette convention est de formaliser la coopération entre le Parquet et les administrations nationales et territoriales en construisant une politique efficace de signalement à l’autorité judiciaire des faits susceptibles de caractériser des infractions pénales dans ce domaine et de retour d'informations vers les services publics signalants. Sur l’arrondissement de Valenciennes, plusieurs OPAH-RU (opération programmée d’amélioration de l’habitat –rénovation urbaine) sont en cours et de nouveaux dispositifs incitatifs pour améliorer la qualité des logements devraient voir le jour en 2011. Info pratique • Une convention entre le PACT du HAINAUT et les services de l’ARS consiste en la réalisation de diagnostics complémentaires visant l’appréciation de l’insalubrité. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 42 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 5. FICHES DE PRESENTATION DES PARTENAIRES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Fiche n° 1 Département du Nord 44 Fiche n° 2 Caisse d’Allocations Familiales 46 Fiche n° 3 Caisse Primaire d’Assurances Maladies 47 Fiche n° 4 Agence Départemental d’Information sur le Logement 48 Fiche n° 5 Coordonnées des principaux CCAS du Valenciennois 49 PARTENAIRES ASSOCIATIFS Fiche n° 6 CAP-IL 50 Fiche n° 7 La Pose 51 Fiche n° 8 Le PACT du Hainaut 52 Fiche n° 9 Prim’toit 53 Fiche n° 10 Equipe Saint Vincent 55 Fiche n° 11 Les Restaurants du Cœur 56 Fiche n° 12 Secours Catholique 57 Fiche n° 13 URIOPSS 58 FOURNISSEURS D’ENERGIES Fiche n° 14 EDF 59 Fiche n° 15 GDF SUEZ 60 Fiche n° 16 Eau et Force 61 Fiche n° 17 Noréade 62 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 43 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 1 LE DEPARTEMENT DU NORD Services Territoriaux de l’Action Sociale Direction Territoriale de Prévention et d’Action Sociale du Valenciennois (DTPAS) Partenaire Pôle Lutte contre les Exclusions et Promotion de la Santé (PLES) 7 Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale (UTPAS) DTPAS du Valenciennois PLES du Valenciennois 113, rue Lomprez – 59 300 Valenciennes Tél : 03.59.73.23.00 – Fax : 03.59.73.23.80 (DT) UTPAS d’Anzin 7, rue Gustave Thiétard – 59 410 Anzin Tél : 03.27.22.35.50 – Fax : 03.27.22.93.53 UTPAS de Condé sur l’Escaut 4, Place Verte – 59 163 Condé sur l’Escaut Tél : 03.27.21.75.00 – Fax : 03.27.25.14.16 UTPAS de Denain-Bouchain Boulevard du 8 mai 1945 – 59 220 Denain Tél : 03.27.21.75.40 – Fax : 03.27.31.37.08 Adresses UTPAS de Denain-Wallers 130, rue de la Pyramide – 59 220 Denain Tél : 03.27.21.74.35 – Fax : 03.27.21.74.75 UTPAS d’Onnaing 32, rue Brabant – 59 264 Onnaing Tél : 03.27.09.27.00 – Fax : 03.27.09.27.49 UTPAS de Saint Amand les Eaux 161, Faubourg de Tournai – 59 230 St Amand les Eaux Tél : 03.27.21.76.00 – Fax : 03.27.48.23.50 UTPAS de Valenciennes 13, Place Verte – 59 300 Valenciennes Tél : 03.27.23.37.50 – Fax : 03.27.41.40.73 Site Internet Directrice Responsable du Pôle Lutte contre les Exclusions et Promotion de la Santé (PLES) Responsable de l’Unité Logement du PLES URIOPSS Nord – Pas-de-Calais www.cg59.fr Patricia DELORME Annie CHATELLAIN Marilyn RIBEAU 113, rue Lomprez – 59 300 VALENCIENNES Tél : 03.59.73.23.00 – Fax : 03.59.73.23.80 E-Mail : [email protected] 44 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Présentation Entre autres missions relevant de l’action sociale, le Département du Nord a en charge, avec les Services de l’Etat, le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (P.D.A.L.P.D.). Ses trois axes d’actions sont : - Contribuer au développement de l’offre accessible aux publics en difficulté logement - Favoriser le maintien dans les lieux et prévenir les expulsions - Lutter contre l’habitat indigne. Le Fonds de Solidarité Logement (F.S.L.) élargi, depuis 2007, aux impayés d’eau, d’énergie et de téléphone, s’inscrit dans ce Plan. Le Département pilote, gère et finance en majeure partie, le F.S.L. Les aides financières accordées à ce titre sont de deux types : les aides à l’accès au logement (certificat de recevabilité administrative - aide à l’installation – garantie de loyer) et aides au maintien dans les lieux (impayés d’énergie (EDF/GDF Suez), de fluides : (Eau) et impayés de loyer). Ces aides financières peuvent être conjuguées, ou non, avec un accompagnement logement financé par le Département à des acteurs associatifs locaux œuvrant dans le champ de l’action sociale et de l’insertion par le logement. Il contribue à l’autonomie des ménages relevant du F.S.L. (plafond de ressources et difficulté logement) Il est proposé de manière préventive ou curative. Par ailleurs, le Département finance l’ensemble des postes de référents R.S.A. (revenu de solidarité active). Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie Les demandes d’aides financières du F.S.L. sont instruites par divers services d’accueil présents sur l’arrondissement : majoritairement les C.C.A.S. et les U.T.P.A.S., (travailleurs sociaux, médico sociaux, personnels administratifs) ainsi que par des Associations œuvrant, ou pas, dans le domaine du logement social, ou par des bailleurs sociaux. Ces demandes sont disponibles sur le site internet : http://www.cg59.fr/fsl-partenaires Les décisions d’octroi de ces aides sont prises, au fil de l’eau, au sein de la D.T.P.A.S. après examen par l’Unité Logement du PLES. L’Unité Logement a aussi la charge de l’octroi et du suivi des mesures d’accompagnement au logement réalisées par des acteurs associatifs financés par le F.S.L. Les travailleurs sociaux et médico-sociaux des U.T.P.A.S. accompagnent également, dans le cadre de leurs interventions plus généralistes, les publics en difficulté logement. L’Unité Logement développe également, dans le cadre du P.D.A.L.P.D., de multiples actions visant à favoriser le relogement des publics en difficultés et le développement de l’offre locative adaptée, la prévention des expulsions locatives, la lutte contre l’indécence et l’insalubrité. Dans ce cadre, elle contribue ou participe à l’élaboration, la mise en œuvre et au suivi des politiques et projets en matière de logement touchant aux personnes défavorisées (Plan Local de l’Habitat, Maison Relais etc…). Elle concourt à la mise en œuvre de la loi DALO (Droit Au Logement Opposable). Dans le domaine de la maîtrise de la consommation d’énergie, elle participe à la construction du partenariat local pour agir en prévention et en complémentarité pour soutenir les ménages en difficulté de paiement de leurs factures d’énergie. Les Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale dans le cadre de leurs missions d’accueil, d’orientation, d’accompagnement des familles, interviennent également sur des problématiques liées à l’énergie. Des actions favorisant l’insertion des publics en difficulté sont réalisées notamment par le biais des professionnels du Service Social Départemental. En matière de lutte contre la précarité énergétique, la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole finance une action sur certain secteur du Valenciennois. Le Département soutient cette action dans le cadre du fonds à l’innovation du FSL. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 45 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 2 CAF de Valenciennes Partenaire Caisse d’Allocations Familiales Adresse 29, place de la République BP.04 – 59312 Valenciennes Cedex 9 Site Internet www.caf.fr Directeur Monsieur BEAUFORT Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Assistants sociaux spécialisés aux aides financières exceptionnelles : Elisabeth BUSICO et Harold PERIER Conseiller Technique logement- habitat Catherine WILDERJANS- ROBIN Présentation La Caf exerce une double mission. Elle assure le versement des prestations familiales légales et met en œuvre d’une politique d’action sociale en faveur des familles La Caisse d’allocations familiales articule sa politique d'action sociale familiale autour de quatre axes : • Aider les familles à concilier vie professionnelle, vie familiale et vie sociale. • Soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents enfants. • Accompagner les familles dans leurs relations avec l’environnement et le cadre de vie. • Créer les conditions favorables à l’autonomie, à l’insertion sociale et au retour à l’emploi des personnes et des familles. Au travers de diagnostics partagés, elles prennent en compte les besoins des familles et les contributions des partenaires. Les habitants et les usagers sont associés à l'expression des besoins sociaux et à la définition des modalités pour les satisfaire. Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie Permettre l’accès des jeunes au logement en favorisant l’accès à leurs droits aux prestations, Accompagner l’autonomie des jeunes de 16 à 25 ans, soutenir les Foyers jeunes travailleurs Informer les familles, notamment en soutenant l’ADIL et en diffusant « Vies de Familles ». Solvabiliser les familles pour leur permettre d'accéder à un logement décent, verser aux familles des aides au logement, verser l’aide au logement temporaire aux organismes et structures d’hébergement ou de logement d’urgence Faciliter le maintien dans le logement des familles en difficulté en contribuant à la prévention des expulsions, conseiller, aider et accompagner les familles en situations d’impayés de loyer Contribuer à l’amélioration des conditions de logement des familles, verser le PAH, lutter contre l’indécence Aider les familles à revenus modestes dans leur projet d’installation, d’équipement, d’aménagement de leur logement, verser le PEM et le PIL. Aider les familles confrontées à des événements ou des difficultés fragilisant la vie familiale, vérifier l’accès aux droits, verser les aides financières individuelles exceptionnelles soit sous forme d’aides ponctuelles soit sous forme d’aide sur projets URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 46 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 3 Caisse Primaire d’Assurance Maladie Partenaire Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Hainaut Adresse 63, rue du Rempart – 59300 Valenciennes Site Internet www.ameli.fr Directeur Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Charles SERRANO Martine MER Présentation L’Action Sanitaire et Sociale est un service au sein de la CPAM du Hainaut. Son activité principale est d’octroyer des aides financières concernant des soins (dentaires, optique, auditif, transport, ticket modérateur, aide à la complémentaires santé, aide à la mutualisation, forfait journalier, aide financière en cas d’arrêt maladie, maternité, accident de travail…), aux assurés pour dépasser le cadre légal des remboursements. Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie Dans le cas présenté, (étude de cas n°2) le terme « femme enceinte est relativement vague au regard de la législation sécurité sociale. En effet, plusieurs questions peuvent se poser : • la personne est-elle affiliée à la CPAM du Hainaut ? • la déclaration de grossesse a-t-elle été faite ? • les droits à l’assurance maternité sont-ils ouverts ? Si l’étude de la situation débouche sur une indemnisation de l’arrêt maternité, il s’avère que l’intéressé percevra l’équivalent de son salaire net perçu avant le Pôle Emploi (ex-Assedic) : pas de perte de revenus, donc pas d’aide financière possible ? Si l’assurée était en arrêt maladie avant son repos maternité, elle percevrait des indemnités journalières maladie à hauteur de 50 % de la moyenne des trois mois de salaire précédent l’indemnisation ASSEDIC. Dans ce cas, une demande d’aide financière en prestations extra légales pour arrêt maladie peut être faite auprès du service ASS de la CPAM DU Hainaut. A cette occasion, une évaluation des dettes engendrées par l’arrêt maladie est faite par une assistante sociale du service de la CARSAT (ancienne CRAM). Dans le cas où la femme enceinte exerce un métier incompatible avec son état de grossesse, une indemnisation (sous forme d’aide financière) à hauteur du montant de l’indemnité journalière maternité peut être octroyée, à partir de la 21ème semaine précédant la date présumée de l’accouchement. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 47 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 4 Partenaire Adresse Téléphone Site Internet ADIL du Nord Agence Départementale d’Information sur le Logement du Nord ADIL du Nord 2, rue Alexandre Desrousseaux – 59000 Lille Antenne de Valenciennes : 32, avenue Albert 1er – 59300 Valenciennes ADIL : 08 25 34 12 63 EIE : 03 62 53 25 14 www.adilnord.fr Directeur Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Francis CHASSARD Christèle TIBERGHIEN Conseil Espace Info Energie : Aurélie BOTQUIN Présentation Un service d’information : L’ADIL a pour vocation d’offrir au public un conseil gratuit et personnalisé juridique, financier ou fiscal sur toutes les questions relatives à l’habitat. Cette information, avant tout préventive, permet à l’usager de mieux connaître ses droits, ses obligations et les solutions adaptées à sa situation. L’ADIL peut également accompagner, par son expertise, les acteurs locaux de l’habitat pour la mise en œuvre de leurs actions. Des informations sur le logement : • La location • La fiscalité • Les contrats • La copropriété • L’urbanisme • La réglementation relative à la qualité de l’habitat • L’accession à la propriété : prêts, aides financières, assurance, diagnostic financier personnalisé • Les économies d’énergie au travers des Espaces Info Energie Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie L’Espace Info Energie (EIE) délivre aux particuliers des informations et des conseils gratuits, neutres et indépendants pour maîtriser ses consommations (économie d’énergie et énergies renouvelables). L’EIE propose des solutions concrètes en matière de chauffage, d’isolation, d’énergie, d’éclairage et d’équipements électroménagers performants, de gestes au quotidien… et informe également sur les différents dispositifs de financement (subventions, aides locales, crédits d’impôts). Ces conseils permettent ainsi de réduire sa facture d’énergie et de prévenir les risques de précarité énergétique. Des évaluations simplifiées de la consommation énergétique dans l’habitat peuvent être réalisées en fonction de différents critères (bâti, équipements électriques et système de chauffage). L’EIE peut également accompagner les professionnels, les collectivités et les relais associatifs dans la mise en œuvre d’actions en direction du grand public : participation à l’organisation de conférences, de formations, d’animations d’ateliers pédagogiques, de visites d’installations exemplaires… Informations complémentaires L’ADIL a également des missions spécifiques : • La prévention contre les expulsions locatives dans le département du Nord. Elle apporte un conseil personnalisé aux personnes en difficulté pour des impayés de loyers tant les bailleurs que les locataires au 0800 359 359 (appel gratuit). • Dans le domaine de l’habitat indigne, l’ADIL met ses compétences au service des occupants (locataires et propriétaires occupants) et des bailleurs qui, dans leur logement rencontrent des difficultés liées au respect des normes de décence ou d’insalubrité. Elle pourra indiquer aussi les conditions d’obtention des aides de l’ANAH pour la réalisation de travaux. • L’ADIL est reconnue comme organisme pour la formation professionnelle continue des salariés. Un catalogue des diverses formations est à la disposition des personnes intéressées. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 48 CCAS G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 5 Coordonnées des principaux CCAS du Valenciennois CCAS d’Anzin Place Roger Salengro - 59410 Anzin Tél : 03 27 28 21 00 CCAS de Condé sur l’Escaut Mairie de Condé sur l'Escaut - 1, Place Pierre Delcourt - 59163 Condé sur l'Escaut Tél : 03 27 20 36 52 CCAS de Denain Espace Villars - 59220 Denain Tél : 03 27 31 20 81 CCAS de Douchy-les-Mines Hôtel de ville - rue Paul Eluard - 59282 Douchy-les-Mines Tél : 03 27 22 22 28 CCAS d’Onnaing 270, rue jean Jaurès - 59264 Onnaing Tél : 03 27 20 34 37 CCAS de Raismes Boulevard Claie - cour du château d’eau - 59590 Raismes Tél : 03 27 14 22 40 CCAS de Saint Amand les Eaux 101, boulevard de Tournai - 59230 Saint Amand les Eaux Tél : 03 27 09 08 40 CCAS de Valenciennes Hôtel de ville, Place d’Armes - 59300 Valenciennes Tél : 03 27 22 59 09 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 49 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 6 ASSOCIATION CAP-IL Partenaire Association CAP-IL Adresse 43, rue de Paris – 59300 Valenciennes Téléphone 03.61.32.40.35 Fax [email protected] Mail au 01/12/2010 [email protected] Directrice Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Christine BECLIN Karine DELCROIX, CESF Gaylord CHESNEAU, Chargé de mission Présentation L’association CAP-IL, créée en 1992, a pour but la mise en œuvre des composantes du droit au logement en actions collectives et / ou individuelles au domicile. Ses domaines d’intervention : • Insertion logement (accès, maintien) • Renouvellement urbain et quartiers • Prévention de la petite délinquance Les missions liées au logement et/ou à l’énergie L’accompagnement social lié au logement : • Favoriser l’accès à un logement décent : - aux ménages en difficulté ou mal logés - aux personnes sortant des structures d’hébergement : CHRS, Foyers… • Mener des actions de maintien auprès des ménages déjà logés - pédagogie budgétaire - investissement du logement Le renouvellement urbain : • Elaborer un diagnostic du quartier, mettre en adéquation souhaits et proposition de relogement et gérer les relations avec les familles et les partenaires qu’il s’agisse : - démolition – reconstruction (ANRU) - réhabilitation avec logement tiroir ou en milieu occupé - MOUS relogement - MOUS Insalubrité - résorption de l’habitat insalubre (RHI) Le projet CAP-Energies : Intervenir auprès des familles en prévention de la précarité énergétique par des actions de sensibilisation auprès des familles en coordination avec les acteurs locaux intervenant auprès d’elles. Informations complémentaires Les partenaires impliqués auprès de l’Association CAP-IL : les bailleurs sociaux ; les collectivités territoriales ; le FSL ; le Conseil Général du Nord ; la DDTM ; la DDCS ; la SousPréfecture ; la CAF ; le CIL Sud 59 ; l’ARS ; les partenaires du secteur social et sanitaire (SPS…). URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 50 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 7 LA POSE Partenaire Association LA POSE Adresse 9, rue Abel de Pujol 59300 Valenciennes 03 27 47 22 99 Téléphone Mail Fax 03 27 30 44 04 [email protected] Directeur Madame DELOGE Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Monsieur DEBRAY - Madame TOURDOT Présentation CHRS, centre d’hébergement d’urgence, accompagnement FSL, accompagnement vers et dans le logement, atelier d’insertion, soutien à la parentalité, médiation familiale. Les missions liées au logement et/ou à l’énergie Accompagnement des ménages sortant du dispositif hébergement. Accompagnement des ménages dans le cadre du FSL/AVDL. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 51 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 8 PACT DU HAINAUT Partenaire PACT du Hainaut Adresse 133, rue des Déportés du train de Loos B.P. 70114 – 59302 Valenciennes Cedex [email protected] Site Internet www.pacthainaut.fr Directeur Dominique FOURNIER Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Coordinatrices sociales : Armelle BOURLET, Anne Sophie NYS Sabine DUFOUR : Conseiller habitat Présentation L’Association a pour objet : • d’assurer le logement ou le relogement individuel ou collectif des personnes sans abri, mal logées, • en aménageant les locaux ou immeubles nécessaires à cet effet, • de contribuer par son action dans le cadre de l’habitat à la promotion sociale des plus défavorisés. Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie • • • • Accompagnement social à la recherche et au maintien dans le logement des ménages en difficultés. Actions visant la lutte contre l’insalubrité : MOUS Insalubrité, OPAH, convention avec les services de l’ARS et du SCHS de Denain, Convention avec la CAF sur la non décence. Accompagnement social dans le cadre de l’ANRU. Service pour l’amélioration de l’habitat : dossier ANAH, agence de l’eau, caisse de retraite. Informations complémentaires • • • • • • Bailleur social gérant un patrimoine de 1200 logements sociaux répartis sur 42 communes de l’arrondissement de Valenciennes, Gestion locative adaptée, Bureau d’étude technique pour l’acquisition et la réhabilitation des logements sociaux, Chantier d’insertion : 15 contrats aidés, Hébergement d’urgence : Foyer Blaise Pascal à Valenciennes (22 lits), 9 logements ALT pour demandeurs d’asile, Maison relais à Onnaing : 18 studios URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 52 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 9 PRIM’TOIT Partenaire Association Prim’toit Adresse 230 bis, Avenue Désandrouins – 59300 Valenciennes Cedex Téléphone 03.27.71.60.78 Service FSL 03 27 71 57 47 Mail Fax [email protected] [email protected] Directeur Général Directeur du Territoire du Valenciennois Responsables des questions liées au logement et à l’énergie 03.27.97.70.88 Christophe FERRAI Nathalie BOUNEKLA Charlotte LA GAÏPA, Jean-Pierre LABOUREAU Présentation L’association Prim’Toit a été créée en 1989 dans le cadre du développement social des quartiers et intervient aujourd’hui sur les territoires de l’Avesnois, du Cambrésis, du Douaisis et du Valenciennois. Depuis sa création, Prim’Toit a développé une politique globale d’insertion et de promotion individuelle et collective de la jeunesse par la production, la mise en œuvre et l’animation d’une gamme de logements adaptés aux besoins et attentes des jeunes. Organisé en site PRIM’TOIT permet par la diversification de ses produits, d’offrir aux jeunes et notamment plus modestes, un véritable parcours résidentiel notamment à travers le Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes, l’hébergement d’urgence, le PARSA, les places de stabilisation, l’intermédiation locative, le Foyer de Jeunes Travailleurs, le Service Fonds de Solidarité Logement, les Logements Tremplins. Sa forme juridique est celle d’une Association Loi 1901, à but non lucratif, et a pour objet de contribuer à la promotion individuelle et collective des jeunes en développant sur les territoires où elle intervient toutes formes d’actions et d’initiatives telles que : • • • • • l’hébergement et l’accès à l’habitat sur toutes ses formes, les domaines éducatifs, culturels, sportifs, de santé, et de formation, la mobilité et la communication, la création d’activités économiques, le suivi et l’accompagnement adapté, personnalisé. L’association Prim’Toit met en œuvre des moyens visant à : • • • • • Identifier les besoins par l’animation de lieux d’observation, d’information et d’orientation, Créer des structures diversifiées d’actions d’urgence, d’hébergement, de foyers de jeunes travailleurs, de logements intermédiaires ou autonomes, dans une démarche qui privilégie la vie associative, le partenariat, le rôle des jeunes en tant qu’acteur de leur projet, Initier, construire, développer toute action visant à l’insertion et à la promotion par le travail et la formation professionnelle, Mettre en place et effectuer le suivi et l’accompagnement social, éducatif, économique, culturel, de sport, de santé et de formation nécessaires à la promotion des jeunes, Participer aux politiques de peuplement favorisant la cohésion sociale et de développement des territoires sur lesquels il intervient. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 53 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Les missions liées au logement et/ou à l’énergie Dans le cadre de son action éducative liée au logement, PRIM’TOIT intervient également sur l’appropriation du logement et de son environnement par les usagers. Le Service Fonds de Solidarité Logement intervient auprès d’un public jeune de 18 à 30 ans sur : • • • l’accès au logement : accompagnement à la recherche de logement décent adapté à la situation sociale et financière des ménages et accompagnement sur l’installation dans le logement en parc privé ou public, l’accompagnement au maintien au logement : maîtrise du loyer et des charges, médiation, l’accompagnement spécifique des publics en grande difficulté, Le Comité Local pour le Logement Autonomes des Jeunes du Valenciennois accueille, informe, oriente tout public jeune de 18 à 30 ans et en fonction de leur situation sociale, professionnelle et financière sur les structures d’hébergement du Valenciennois et le logement de droit commun dans le parc privé et public. Toutes les demandes d’hébergement ou de logement sont à orienter vers le CLLAJ situé : 230 bis, avenue Désandrouins - 59300 Valenciennes - Tél : 03 27 42 01 59 Informations complémentaires Le service du CLLAJ (Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes) du Valenciennois reçoit les demandes de logement des jeunes de 16 à 30 ans. Il accueille, informe et oriente chacun en fonction de sa situation. Bureau de Valenciennes 230 bis avenue Désandrouins - 59300 Valenciennes (dans le bâtiment de l’AGEVAL), arrêt de tramway : St Waast Tél : 03 27 42 01 59 Permanences dans les antennes de Mission Locale Denain : 03 27 31 70 44 Condé sur l’Escaut : 03 27 40 55 16 Saint Amand les Eaux : 03 27 38 04 70 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 54 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 10 EQUIPE SAINT VINCENT Partenaire Equipe Saint Vincent Adresse 4, Pavé de Marles - 59770 Marly Téléphone Fax 03 27 45 36 16 Mail - [email protected] Présidente Germaine PERUS Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Myriam THUAIR Présentation L’Equipe Saint Vincent a pour but d’agir avec tous ceux qui vivent des situations de souffrance, de pauvreté, d’injustice, de violence, contre toutes les formes de détresses matérielles, physiques ou morales et ce, dans les respect des personnes, sans discrimination d’aucune sorte. L’Equipe Saint Vincent accueille et accompagne des personnes en précarité dans des actions de proximité pour leur permettre de recréer des liens et de les orienter vers l’insertion sociale et, pour certaines, professionnelle. L’Equipe Saint Vincent accueille ces personnes aux ressources insuffisantes dans des Coopératives d’Insertion Alimentaires et Budgétaires. Là, les accueillis peuvent bénéficier : • de produits alimentaires à prix réduit • d’une formation à l’économie sociale et familiale (budget et équilibre alimentaire). L’Equipe Saint Vincent mène ces activités en partenariat avec les services sociaux. Les missions liées au logement et/ou à l’énergie Dans le cadre de la coopérative et plus particulièrement de la formation à l’économie sociale et familiale, l’Equipe Saint Vincent sensibilise les familles aux problèmes de santé, d’eau, d’électricité, de chauffage, de loyer, de différents avec propriétaires ou bailleurs, de factures impayées, d’arriérés de loyers lourds à payer, etc. Pour cela, elle pratique une pédagogie active et préventive en faisant intervenir des professionnels de la santé et des grands fournisseurs d’énergie. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 55 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 11 Les Restaurants du Cœur - secteur Valenciennois Partenaire Restaurants du Cœur du Hainaut Cambrésis Adresse Z.I. du Plouich – Bâtiment M11 Rue du Commerce – BP 90125 59590 Raismes Téléphone 03 27 21 15 50 Fax 03 27 21 12 18 Mail [email protected] Site Internet www.restosducoeur.org Présidente Brigitte MICHE Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Gilles MARTIN [email protected] Présentation Aide alimentaire et aide à la personne. 21752 personnes aidées par 1627 bénévoles dans 75 centres de distribution dans le Cambrésis, le Douaisis, le Valenciennois et l'Avesnois. 37 centres sur le Valenciennois : Abscon, Anzin, Aulnoy lez Valenciennes, Beuvrage, Bouchain, Bruay sur Escaut, Condé sur Escaut, Denain Baudin, Denain Duchateau, Douchy, Escaudain, Escaupont, Famars, Fresnes sur Escaut, Hasnon, Haspres, Haveluy, Hergnies, Le Quesnoy, Lecelles, Lourches, Maing, Marly, Mortagne, Neuville sur Escaut, Onnaing, Petite Foret, Prouvy, Quiévrechain, Raismes, Roeulx, Saint Amand, Saint Saulve, Trith Saint Léger, Valenciennes, Vieux Condé, Wallers Interventions liées à l’énergie • • Partenariat avec EDF : distribution d’ampoules à économie d’énergie et réunions de sensibilisation aux économies d’énergie. Détection et accompagnement des personnes ayant droit au TPN. Informations complémentaires L’aide à la personne est un axe prioritaire de notre action en complément de l’aide alimentaire. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 56 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 12 Secours Catholique Secours Catholique Partenaire (arrondissement du Valenciennois) 27, rue des Récollets 59410 Anzin Adresse Téléphone Portable 03.27.47.44.16 06.84.21.04.47 Mail [email protected] Site Internet www.secours-catholique.asso.fr Animateur / Référent Bénévole Christian DELLOUE / Michèle HUBERLANT Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Contacter le Secours Catholique au 03 27 81 21 89 Présentation Le Secours Catholique intervient auprès de toute personne en difficulté désirant s’inscrire dans une démarche d’écoute et de soutien. Plusieurs types d’actions : • Accueil – Ecoute • Groupes de Parole et de partage • Orientations • Accompagnement Social • Ateliers • Vacances En fonction des revenus et de la situation de la personne, de la situation familiale, et de l’urgence, le Secours Catholique peut apporter des aides financières (factures, aide alimentaire, aide vestiaire…) Les missions liées au logement et/ou à l’énergie Accompagnement des personnes en difficulté Aides ponctuelles pour aider au paiement des factures d’énergie Informations complémentaires L’accompagnement global de la personne est l’axe prioritaire de notre action. Contacts • • • • • Anzin – Michèle HUBERLANT – 06.70.81.10.23 Valenciennes – Michelle OUACHEE – 06.84.21.04.47 Bruay-sur-Escaut – Eliane BAILLARD – 06.70.81.10.08 Aulnoy les Valenciennes Marly – Jocelyne TROUCAT – 06.70.81.10.25 Denain – Jean-Bernard VERDIN – 06.45.15.45.52 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 57 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 13 Partenaire URIOPSS URIOPSS Union Régionale Interfédérale des œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux Comité Hainaut Cambrésis de l’URIOPSS 3, rue du Pont Neuf – 59300 Valenciennes Adresse Téléphone Fax 03 27 42 10 80 03 27 42 12 15 Mail [email protected] Site Internet www.uriopss-npdc.asso.fr Directeur régional Bruno DELAVAL Responsable régional insertion Julien ANDRE Conseiller technique insertion sur le département du nord Frédéric DEZOTEUX 03 27 42 10 80 Présentation Une Union, un mouvement L’URIOPSS Nord – Pas-de-Calais est une association loi 1901. Depuis 1948, date de sa création, elle regroupe la plupart des associations et organismes privés non lucratifs de l’action sanitaire, médico-sociale, et sociale de la région Nord – Pas-de-Calais. Plus de 900 associations, établissements et services sont adhérents. L’URIOPSS s’inscrit dans un réseau composé de vingt-deux unions régionales et d’une union nationale, qui elle-même fait partie du réseau européen EAPN. L’URIOPSS Nord – Pas-de-Calais a voulu renforcer son lien de proximité, notamment par la création du Comité Hainaut Cambrésis de l’URIOPSS, en 2001. L’URIOPSS apporte une aide sur le terrain dans : • • • l’élaboration et la mise en forme des projets associatifs le soutien dans le fonctionnement au quotidien des associations la mise à disposition de services Elle s’attache à accroître et à conforter la vie associative dans le Nord – Pas-de-Calais. A la demande des associations, elle intervient à différents niveaux en proposant des actions adaptées à la défense de leurs intérêts : • • • Aider et coordonner leurs propositions, initiatives et actions en diffusant leurs expériences et en suscitant les rencontres. Proposer des temps de réflexions où les associations remontent leurs préoccupations de terrain à leurs différents partenaires (institutionnels, administrations…) pour ensemble faire avancer le débat. Pour cela, l’URIOPSS organise des colloques, des journées d’études et elle anime des groupes de travail. Développer et créer un partenariat actif entre les associations et les collectivités publiques, territoriales et locales dans le respect et la promotion de chacun des partenaires. Informations complémentaires L’URIOPSS accompagne également les bénévoles et les salariés associatifs par la mise en place de formations. Pour toute information sur les formations et sur les services proposés par l’URIOPSS, vous pouvez nous contacter au 03 27 42 10 80 ou par mail à [email protected] URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 58 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 14 EDF Fournisseur EDF Solidarité Adresse 178, route de Saint-Saulve 59580 Marly 0 810 810 112 Téléphone N° dédié aux services sociaux (ne pas communiquer a ux clients) Francis SOLEIL Correspondant Solidarité [email protected] Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Présentation Une nouvelle organisation Solidarité Dispositif de la responsabilité d’EDF Commerce depuis le 1er juillet 2007 : • 45 personnes au service des travailleurs sociaux et des collectivités locales ; • Un numéro de téléphone unique dédié aux services sociaux. • Une boîte mail et un fax dédiés aux services sociaux. • Un numéro gratuit ouvert aux clients en difficulté 24h/24 et 7j/7 : 0 800 650 309 • Un numéro gratuit ouvert pour bénéficier du Tarif de Première Nécessité : 0 800 333 123 • Un numéro gratuit ouvert pour bénéficier du Tarif Spécial de Solidarité gaz : 0 800 333 124 Les missions Solidarité • • • • • Accueil sur le numéro dédié pour étudier avec les travailleurs sociaux les dossiers des familles en situation de précarité. Participation aux commissions FSL. Organisation de réunions d’informations sur les thèmes d’actualité : trêve hivernale, TPN, décret impayé… Organisation de réunions sur la Maîtrise de la Demande d’Énergie (MDE) en partenariat avec les services sociaux, les collectivités, les associations. Proposition de tarification et de services adaptés aux besoins des familles : étalement des dettes, conseils aux usages, mensualisation, Suivi Conso, TPN, TSS. Interventions liées au logement et/ou à l’énergie EDF est présente dans la convention FSL et participe financièrement au dispositif. Une équipe de conseillers solidarité assure un accueil dédié auprès des travailleurs sociaux pour examiner les situations de clients en difficulté. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 59 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 15 GDF SUEZ Fournisseur GDF SUEZ Adresse 176, rue de l’Abbaye des Près – 59500 Douai Téléphone 0 810 120 975 Mail solidarité[email protected] Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Vincent TALMASSE Correspondant Solidarité et Relations Externes Région Nord – Pas-de-Calais [email protected] GDF SUEZ et la Solidarité. « la gestion des clients en difficultés » GDF Suez maintient au travers du développement durable et de sa politique solidarité, une organisation dédiée à la clientèle en difficulté depuis le 1er juillet 2007. • GDF Suez Solidarité, c’est un N° Azur solidarité d édié aux travailleurs sociaux : le 0810 120 975 : « vous aurez toujours un conseiller solidarité au téléphone » pour suivre les acteurs du FSL et les acteurs de proximité (élus, travailleurs sociaux, CCAS, associations…). • Un N° Azur gratuit pour les clients en difficultés : 0800 106 168 • Une adresse électronique solidarité : solidarité[email protected] • Un développement des partenariats locaux via des structures de médiations (engagement national avec des structures présentes sur le territoire national), des engagements locaux avec des associations (Pimms, Point Service aux Particuliers, UNA, SOS famille, COPMED sur le Cambrésis) • Depuis le 1er juillet 2008, un N° azur gratuit pour répondre à t outes les questions sur le TARIF SPECIAL DE SOLIDARITE : 0800 333 124 • Un Correspondant Solidarité par région : interlocuteur privilégié des Conseils Généraux et des Elus (sur le FSL, convention de partenariat…). Interventions liées au logement et/ou à l’énergie La Politique Solidarité de GDF SUEZ Ses 3 fondements : 1. Obligation légale : SME, SMG, Tarif Social, FSL… Nous considérons que la lutte contre l’exclusion fait partie de la mission d’un service public moderne. 2. Le choix par GDF SUEZ du Développement Durable (enjeux énergétique, cohésion sociale et solidarité, responsabilité industrielle). 3. Solidarité vers les clients démunis. La politique de GDF SUEZ envers les clients en difficulté de paiement : • GDF SUEZ accompagne les politiques nationales et locales mais ne s’y substitue pas. • GDF SUEZ favorise la prévention et la responsabilisation. Une convention Départementale pour le FSL. GDF SUEZ participe financièrement au dispositif. Une convention Nationale avec l’UNCCAS. Une convention avec EMMAUS France. Une proximité opérationnelle et partenariale : un réseau de plus 200 points d’accueils sur l’ensemble du territoire : PIMMS, PSP, UNA, SOS Famille, Régie de Quartier, etc. L’animation de réunions sur la maîtrise de l’énergie. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 60 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Fiche n° 16 EAU ET FORCE Partenaire EAU ET FORCE CENTRE REGIONAL NORD-ARDENNES Adresse 219, Avenue Anatole France – 59410 Anzin Site Internet www.eauetforce-enligne.com Directeur Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Jean-Christophe DIDIO Karine VILLALBA Responsable Recouvrement NORD-ARDENNES Présentation L’engagement d’Eau et Force : Accompagner les clients en difficulté En tant que délégataire de service public, Eau et Force filiale du groupe Suez environnement a développé une politique spécifique en faveur des personnes en difficulté financière : • Des conseillers et agents recouvrement terrain formés aux directives et sensibilisés aux aspects sociaux. • Des modes de paiement adaptés : mensualisation ou échéanciers. • L’Etude systématique de chaque dossier pour trouver une solution adaptée et éviter la fermeture. • Le respect de la procédure obligatoire avant toute fermeture pour non-paiement précisée dans le décret 2008-780 du 13 aout 2008. • Une collaboration étroite avec les acteurs sociaux. • Des solutions proposées pour une meilleure maîtrise du budget eau. Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie • • • • 30083€ : c’est le montant versé en 2009 par Eau et Force Nord-Ardennes pour aider les personnes démunies dans le cadre du Fonds de Solidarité Logement. 859 : c’est le nombre de demandes FSL suivies en 2009 par le Correspondant Solidarité Eau. 1 Correspondant Solidarité Eau nommé au sein de l’Agence Clientèle Nord-Ardennes. 6000 : c’est le nombre de rencontres effectuées au domicile des clients par les agents recouvrement Nord-Ardennes en 2009. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 61 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Noréade Fiche n° 17 Noréade Partenaire Siège : 23, avenue de la Marne - BP 101 - 59 443 Wasquehal Cedex Adresse Centre de Le Quesnoy : ZAE Les Prés du Roy - B.P. 26 59 530 Le Quesnoy Site Internet www.noreade.fr Directeur Directeur Général : Bernard POYET Directeur du centre de Le Quesnoy : Antoine SIMON Responsable des questions liées au logement et à l’énergie Antoine SIMON Présentation L’engagement de Noréade : fournir une eau de qualité dans un souci d’accès au service pour tous. Etablissement public constitué sous la forme d’une Régie, Noréade fournit l’eau potable pour près de 700 communes du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, dans l’esprit d’un service efficace de proximité. • • • • Accueil et conseils dans les 7 centres Noréade répartis sur tout le territoire d’intervention Un Service Abonnés formé au suivi des demandes spécifiques de paiement Un travail partenarial avec les acteurs sociaux Des modes de paiement adaptés : mensualisation, paiement gratuit en espèces à la Poste Intervention(s) lié(es) au logement et/ou à l’énergie • • • • Noréade a versé 61 800 € en 2010 pour aider les personnes en difficulté de paiement dans le cadre du Fonds de Solidarité Logement Suivi de 804 dossiers ayant abouti à l’octroi d’une aide 1 agent spécialisé dans la constitution de dossiers FSL dans chacun des 7 centres Noréade Des conseils pour économiser l’eau URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 62 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E 6. LES ANNEXES LE FONDS DE SOLIDARITE LOGEMENT : Les outils de l’accompagnement logement Annexe n° 1 Les outils de l’accompagnement logement 64 Annexe n° 2 Accompagnement logement maintien 64 Annexe n° 3 Accompagnement logement spécifique des publics en grande difficulté 65 Annexe n° 4 Aides aux impayés de facture d’énergie 66 Annexe n° 5 Aides aux impayés de facture d’eau 68 LE FONDS DE SOLIDARITE LOGEMENT : Les aides à l’accès Annexe n° 6 Certificat de recevabilité administrative 69 Annexe n° 7 Aide financière à l’installation 70 Annexe n° 8 Garantie de loyer 71 ANNEXES COMPLEMENTAIRES Annexe n° 9 Travaux d’économie d’énergie dans un logement en location 73 Annexe n° 10 Aides financières aux installations d’économies d’énergie 75 Annexe n° 11 Les fournisseurs d’énergie 77 URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 63 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 1 : LES OUTILS DE L’ACCOMPAGNEMENT LOGEMENT Différents documents ont été mis en place afin d’: • Informer et permettre le suivi de la mesure d’AL par le secrétariat du FSL, • Avoir une vision globale de la situation de la famille, • Mesurer l’impact de l’accompagnement sur le parcours logement du ménage, • Permettre un suivi régulier de l’activité de l’opérateur. Ces documents sont les suivants : 1. La fiche repérage qui permet aux services instructeurs d’alerter en amont le secrétariat du FSL sur la nécessité d’un accompagnement logement ou d’orienter directement vers l’opérateur compétent. 2. La fiche diagnostic est le document support à la réalisation du diagnostic social. Sa date de réalisation est le point de départ de la mesure d’accompagnement logement. 3. La fiche bilan et son annexe servent de support au bilan d’une mesure d’AL mais également à une demande de renouvellement ou de mesure complémentaire. La fiche diagnostic partagée avec le ménage, doit être signée, datée, et retournée au Secrétariat du FSL géographiquement compétent dans un délai d’un mois après la date de signature du diagnostic. ANNEXE 2 : ACCOMPAGNEMENT LOGEMENT MAINTIEN Pourquoi ? Apporter un soutien aux ménages en difficulté pour se maintenir dans un logement décent adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. Pour qui ? Tout ménage dont la problématique logement rencontrée répond à une difficulté de gestion de loyer et des charges et/ou d’appropriation du logement, ou encore à une difficulté relationnelle avec le bailleur ou un fournisseur d’eau ou d’énergie. A quelle condition ? • Ressources inférieures ou égales à 2 fois le montant forfaitaire au titre du RSA. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASES, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJR Prénatal…). Ce qu’il faut savoir ? • L’accompagnement Logement Maintien est prescrit sur la base d’un diagnostic établi par un opérateur agréé par le FSL et partagé avec le ménage qui adhère à la démarche. • Il existe 3 mesures d’accompagnement logement maintien : o L’accompagnement à la maîtrise du loyer et des charges dont l’objectif est à la fois de soutenir le ménage dans la gestion budgétaire et favoriser son désendettement. o L’accompagnement à l’appropriation du logement dont l’objet est de soutenir le ménage dans le bon usage de son logement et son équipement (connaissance de l’environnement, hygiène et entretien du logement …). o La médiation vise à restaurer la relation entre le locataire, le bailleur ainsi que les différents intervenants (fournisseurs d’eau, d’énergie…) pour maintenir durablement le ménage dans le logement. • Ces mesures d’accompagnement logement visent également à soutenir le ménage dans l’accès aux droits et à l’informer sur les droits et devoirs des locataires. Quelle durée : • L’accompagnement à la maîtrise du loyer et des charges : 6 mois renouvelable une fois. • L’accompagnement à l’appropriation du logement : 6 mois renouvelable une fois. • La médiation : 6 mois renouvelable une fois. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 64 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Comment faire ? Le schéma de prescription d’une mesure d’accompagnement logement est le suivant : Ménage demandeur Services instructeurs (CCAS, UTPAS, Associations, autres…) Repérage d’une problématique logement (fiche repérage à compléter) ou Opérateurs FSL agrées Demande de diagnostic social Secrétariat du FSL Vérifie l’éligibilité du public Retour diagnostic Pour engager une démarche d’accompagnement logement, compléter une fiche de repérage. Celle-ci est adressée soit : • au Secrétariat du FSL qui analyse l’éligibilité du public au FSL puis réoriente vers l’opérateur agréé. • ou directement à l’opérateur agréé en mesure d’assurer l’accompagnement adapté. Attention : la fiche diagnostic partagée avec le ménage, doit être signée, datée, et retournée au Secrétariat du FSL géographiquement compétent dans un délai maximum d’un mois après la date de signature du diagnostic. ANNEXE 3 : ACCOMPAGNEMENT LOGEMENT SPECIFIQUE DES PUBLICS EN GRANDE DIFFICULTE Pourquoi ? Apporter un soutien aux ménages en difficulté pour accéder et se maintenir dans un logement décent adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. Pour qui ? Les ménages en grande précarité dont le cumul des difficultés représente des freins importants pour accéder et se maintenir dans un logement. A quelles conditions ? • Ressources inférieures ou égales à 2 fois le montant forfaitaire au titre du RSA. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASE, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJE Prénatal…). • Un cumul de difficultés : appréciation des difficultés par sept critères, le cumul de 4 d’entre eux définit un public en grande précarité : précarité financière/absence ou sous qualification/Problèmes de santé/parcours de vie difficile/parcours logement chaotique/mode d’habiter (entretien et investissement du logement, hygiène, comportement)/communication et expression problématique. Ce qu’il faut savoir ? • L’accompagnement logement spécifique est prescrit sur la base d’un diagnostic établi par un opérateur agréé par le FSL et partagé avec le ménage qui adhère à la démarche. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 65 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Quelle durée ? • 12 mois renouvelable une fois. Comment faire ? Le schéma de prescription d’une mesure d’accompagnement logement est le suivant : Ménage demandeur Services instructeurs (CCAS, UTPAS, Associations, autres…) Repérage d’une problématique logement (fiche repérage à compléter) ou Opérateurs FSL agrées Demande de diagnostic social Secrétariat du FSL Vérifie l’éligibilité du public Retour diagnostic Pour engager une démarche d’accompagnement logement, compléter une fiche de repérage. Celle-ci est adressée soit : • au Secrétariat du FSL qui analyse l’éligibilité du public au FSL puis réoriente vers l’opérateur agréé. • ou directement à l’opérateur agréé en mesure d’assurer l’accompagnement adapté. Attention : la fiche diagnostic partagée avec le ménage, doit être signée, datée, et retournée au Secrétariat du FSL géographiquement compétent dans un délai maximum d’un mois après la date de signature du diagnostic. ANNEXE 4 : : AIDES AUX IMPAYES DE FACTURE D’ENERGIE Pourquoi ? Contribuer à restaurer la situation des ménages ayant, suite à des difficultés temporaires, contracté des dettes auprès de leurs fournisseurs d’énergie (électricité et/ou gaz). Pour qui ? Les ménages, locataires ou propriétaires occupants, ayant contracté une dette de gaz et/ou d’électricité. A quelles conditions ? • Avoir des ressources inférieures ou égales : o 1,65 fois le montant forfaitaire au titre du RSA, si le Reste à Vivre* (voir page suivante) est inférieur à 6 euros par jour. o 1,5 fois le montant forfaitaire au titre du RSA, si le Reste à Vivre est supérieur à 6 euros par jour conjugué à une multiplicité d’aide ou une menace de coupure. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASE, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJE Prénatal…). • Etre titulaire du contrat de fourniture d’énergie. • Avoir repris le paiement de sa consommation d’énergie lors de la constitution du dossier de demande d’aide, soit a minima le montant d’une « mensualité théorique » par mois écoulé, sous peine de rejet. La mensualité théorique à prendre en compte est, soit celle définie par le fournisseur, soit à défaut par le barème départemental des charges locatives mensuelles. • Le logement doit être décent. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 66 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E *Calcul du Reste à Vivre journalier/personne: Ressources du ménage - les charges du ménage/30 x nombre de personnes composant le ménage Charges du ménage = Part à charge (loyer -allocation logement) + charges locatives + les impôts+ la pension alimentaire + la mutuelle santé sur justificatif + le remboursement d'un prêt CAF + les mensualités de remboursement d'un plan d’apurement banque de France. Quel montant ? • L’aide est calculée sur la base de la dette constituée du montant de la facture impayée. • L’aide est plafonnée à 1 200 Euros. Ce qu’il faut savoir • L’aide peut être sollicitée en une ou plusieurs fois dans la limite du plafond pour une durée de 5 ans. • L’impayé d’énergie est avéré dès la première facture impayée. • L’aide est accordée sous forme de subvention versée directement au fournisseur pour le compte du ménage. • Cette aide est cumulable avec les autres aides financières du FSL. • Si la dette est supérieure à 1200 euros, un plan d’apurement compatible avec les ressources du ménage, est établi entre le ménage et le fournisseur d’énergie sur une durée maximale de 10 mois. • Dans le cas où le ménage se trouve en situation de surendettement, le FSL peut conditionner son intervention à la saisine de la commission de surendettement géographiquement compétente afin de parvenir à une résolution globale de l’endettement. • L’accusé réception de la demande d’aide suspend la procédure de coupure auprès du fournisseur. • En cas de menace de coupure dûment justifié (avis de coupure), une procédure d’urgence (réponse apportée dans les 15 jours) peut être engagée. Comment faire ? • Compléter et signer l’imprimé par le locataire et le fournisseur (comprenant le volet commun, la fiche de situation et l’imprimé spécifique), y joindre les pièces justificatives demandées. • Adresser la demande complétée au secrétariat du FSL de votre territoire qui est chargé d’instruire la demande et de vous informer des suites données au dossier. Attention : Le ménage doit se rapprocher du fournisseur pour compléter la demande d’aide. Les renseignements figurant dans l’imprimé spécifique complété par le fournisseur ont une durée de validité d’un mois. Lors de la constitution de la demande d’aide, le ménage doit avoir repris le paiement de sa consommation d’énergie, soit a minima le montant d’une « mensualité théorique » (définie par le fournisseur ou à défaut par le barème départemental des charges), par mois écoulé, sous peine de rejet. Information : Pour réduire le montant de ses factures d’énergie, le ménage peut bénéficier, sous condition de ressources, de tarifs sociaux pour ses consommations d’électricité (Tarif Première Nécessité/TPN) ou de gaz (Tarif Social Solidarité Gaz/TSSG). 2 numéros verts sont à leur disposition (appel gratuit depuis un er poste fixe): TPN : 0800 333 123 / TSSG : 0800 333 124. Cette demande doit être faite dès le 1 impayé d’énergie. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 67 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 5 : AIDES AUX IMPAYES DE FACTURE D’EAU Pourquoi ? Contribuer à restaurer la situation des ménages ayant, suite à des difficultés temporaires, contracté des dettes auprès de leurs fournisseurs d’eau. Pour qui ? Les ménages, locataires ou propriétaires occupants, ayant contracté une dette d’eau. A quelles conditions ? • Avoir des ressources inférieures ou égales : o 1,65 fois le montant forfaitaire au titre du RSA si le Reste à Vivre* est inférieur à 6 euros par jour. o 1,5 fois le montant forfaitaire au titre du RSA si le Reste à Vivre est supérieur à 6 euros par jour conjugué à une multiplicité d’aide ou à une menace de coupure. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASE, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJE Prénatal…). • Etre titulaire du contrat de fourniture d’eau. • Avoir repris le paiement de sa consommation d’eau lors de la constitution du dossier de demande d’aide, soit a minima le montant d’une « mensualité théorique » par mois écoulé, sous peine de rejet. La mensualité théorique à prendre en compte est, soit celle définie par le fournisseur, soit à défaut par le barème départemental des charges locatives mensuelles. • Le logement doit être décent. *Calcul du Reste à Vivre journalier/personne: Ressources du ménage - les charges du ménage/30 x nombre de personnes composant le ménage Charges du ménage = Part à charge (loyer -allocation logement) + charges locatives + les impôts+ la pension alimentaire + la mutuelle santé sur justificatif + le remboursement d'un prêt CAF + les mensualités de remboursement d'un plan d’apurement banque de France. Quel montant ? • L’aide est calculée sur la base de la dette constituée du montant de la facture impayée. • L’aide est plafonnée à 920 euros. Ce qu’il faut savoir • L’aide peut être sollicitée en une ou plusieurs fois dans la limite du plafond pour une durée de 5 ans. • L’impayé d’eau est avéré dès la première facture impayée. • L’aide est accordée sous forme de subvention versée directement au fournisseur pour le compte du ménage. • Cette aide est cumulable avec les autres aides financières du FSL. • Si la dette est supérieure à 920 euros, un plan d’apurement compatible avec les ressources du ménage, est établi entre le ménage et le fournisseur d’eau sur une durée maximale de 10 mois. • Dans le cas où le ménage se trouve en situation de surendettement, le FSL peut conditionner son intervention à la saisine de la commission de surendettement géographiquement compétente afin de parvenir à une résolution globale de l’endettement. • L’accusé réception de la demande d’aide suspend la procédure de coupure auprès du fournisseur. • En cas de menace de coupure dûment justifiée (avis de coupure), une procédure d’urgence (réponse apportée dans les 15 jours) peut être engagée. Comment faire ? • Compléter et signer l’imprimé par le locataire et le fournisseur (comprenant le volet commun, la fiche de situation et l’imprimé spécifique), y joindre les pièces justificatives demandées. • Adresser la demande complétée au secrétariat du FSL de votre territoire qui est chargé d’instruire la demande et vous informer des suites données au dossier. Attention : Le ménage doit se rapprocher du fournisseur pour compléter la demande d’aide. Lors de la constitution de la demande d’aide, le ménage doit avoir repris le paiement de sa consommation d’eau, soit a minima le montant d’une « mensualité théorique » (définie par le fournisseur ou à défaut par le barème départemental des charges), par mois écoulé, sous peine de rejet. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 68 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 6 : CERTIFICAT DE RECEVABILITE ADMINISTRATIVE Pourquoi ? Lors de la recherche de logement, le Département s’engage à accorder les aides du FSL à l’accès (aide financière à l’installation et/ou garantie de loyer) dès que le ménage a trouvé un logement décent et adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. Pour qui ? • Les ménages sans domicile propre (sans abri, squat, abri de fortune), • Les ménages hébergés dans les dispositifs institutionnels (foyer, CHRS, hébergement d’urgence, établissements relevant de l’ASE, centres maternels…), • Les ménages détenteurs d’un bail précaire (moins d’un an pour les meublés et moins de trois ans pour les logements loués vides) • Les ménages vivant en situation de surpeuplement extrême dans le parc privé, • Les ménages vivant dans un logement déclaré insalubre (interdiction d’habiter), • Les couples, parents isolés ou allocataires du RSA ou du montant forfaitaire au titre du RSA vivant chez un tiers (y compris chez un parent), • Les ménages en situation de perte irrémédiable de logement (expulsions, décohabitation forcée sur justificatifs de séparation ex: jugement de divorce) A quelles conditions ? • Etre en recherche de logement, • Avoir des ressources inférieures ou égales à 2 fois le montant forfaitaire au titre du RSA. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASE, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJE Prénatal…). • Le logement doit être décent et adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. Ce qu’il faut savoir • La durée de validité du certificat est de 12 mois. • Le certificat de recevabilité administrative indique que la charge logement (Part à charge (loyer allocation logement) + charges collectives + eau + électricité + gaz + chauffage + assurance habitation + téléphone) ne doit pas dépasser 50% des revenus du ménage. • Au regard des problématiques logement rencontrées par les ménages, un accompagnement logement peut être proposé conjointement. Comment faire ? • Compléter et signer l’imprimé (comprenant le volet commun, la fiche de situation et l’imprimé spécifique), y joindre les pièces justificatives demandées. • Adresser la demande complétée au secrétariat du FSL de votre territoire qui est chargé d’instruire la demande et de vous informer des suites données au dossier. Attention : Passé le délai de validité de 12 mois, une nouvelle demande de certificat de recevabilité administrative peut être déposée. *Calcul du taux d’effort loyer –AL ou APL + charges locatives x 100 Ressources du ménage URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 69 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 7 : AIDE FINANCIERE A L’INSTALLATION Pourquoi ? Favoriser l’accès des ménages les plus en difficulté à un logement décent, adapté aux ressources financières et à la taille du ménage en subventionnant une partie des frais liés à l’entrée dans le logement (meublé ou non). Pour qui ? • Les ménages sans domicile propre (sans abri, squat, abri de fortune), • Les ménages hébergés dans les dispositifs institutionnels (foyer, CHRS, hébergement d’urgence, établissements relevant de l’ASE, centres maternels…), • Les ménages détenteurs d’un bail précaire (moins d’un an pour les meublés et moins de trois ans pour les logements loués vides), • Les ménages vivant en situation de surpeuplement extrême dans le parc privé, • Les ménages vivant dans un logement déclaré insalubre (interdiction d’habiter), • Les couples, parents isolés ou allocataires du RSA ou du montant forfaitaire au titre du RSA vivant chez un tiers (y compris chez un parent), • Les ménages en situation de perte irrémédiable de logement (expulsions, décohabitation forcée sur justificatifs de séparation ex : jugement de divorce). A quelles conditions ? • Avoir des ressources inférieures ou égales à 2 fois le montant forfaitaire au titre du RSA. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASE, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJE Prénatal…). • Avoir un projet logement viable matérialisé par un taux d’effort* inférieur à 50%. • Avoir signé un bail de 3 ans ou d’un an, en cas de logement meublé. • Etre locataire en titre. • Le logement doit être décent, adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. *Calcul du taux d’effort loyer –AL ou APL + charges locatives x 100 Ressources du ménage Quel montant ? • L’aide est calculée sur la base d’un mois de loyer charges comprises (uniquement pour les primolocataires, d’un forfait assurance habitation d’un montant maximum de 70 euros, du dépôt de garantie (1 mois de loyer hors charges et jusqu’à 2 mois pour le meublé). • Le montant de l’aide est plafonné à : o 876 euros dans le parc locatif social, o 1 100 euros dans le parc locatif privé • Une aide financière à l’installation peut intervenir lors de l’entrée en foyer, en maisons relais ou dans un logement en bail glissant. Elle intervient sous la forme d’une subvention versée en deux temps : • à l’entrée en résidence : 300 euros forfaitaire, • à l’entrée dans un logement autonome : dans la limite de 576 euros dans le parc locatif social, 800 euros dans le parc locatif privé. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 70 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Ce qu’il faut savoir • L’aide est versée au bailleur ou au foyer (sauf le forfait assurance habitation versé au ménage) et à titre exceptionnel au ménage. • Le forfait assurance habitation est versé au ménage dans les limites du plafond (70 euros maximum) • La décision est prise au fil de l’eau par le secrétariat du FSL ou, en cas de situation complexe, par la Commission Locale technique du Fonds de Solidarité Logement. Elle est notifiée dans un délai de deux mois. • Une procédure d’urgence (réponse apportée dans un délai de 15 jours) est possible pour les demandes à l’accès nécessitant un engagement immédiat du FSL (logement identifié) uniquement dans le parc privé et si le dossier est complet. • Au regard des problématiques logement rencontrées par les ménages, un accompagnement logement peut être proposé conjointement. Comment faire ? • Compléter et signer l’imprimé (comprenant le volet commun, la fiche de situation et l’imprimé spécifique), y joindre les pièces justificatives demandées. • Adresser la demande complétée au secrétariat du FSL de votre territoire qui est chargé d’instruire la demande et vous informer des suites données au dossier. Attention : La demande d’aide doit être déposée au plus tard un mois après la date de signature du bail. Au-delà de ce délai, elle est irrecevable. ANNEXE 8 : GARANTIE DE LOYER Pourquoi ? Favoriser l’accès au logement décent des ménages les plus en difficulté en garantissant, en cas de défaillance du locataire, le paiement du loyer au bailleur. Pour qui ? • Les ménages sans domicile propre (sans abri, squat, abri de fortune), • Les ménages hébergés dans les dispositifs institutionnels (foyer, CHRS, hébergement d’urgence, établissements relevant de l’ASE, centres maternels…), • Les ménages détenteurs d’un bail précaire (moins d’un an pour les meublés et moins de trois ans pour les logements loués vides), • Les ménages vivant en situation de surpeuplement extrême dans le parc privé, • Les ménages vivant dans un logement déclaré insalubre (interdiction d’habiter), • Les couples, parents isolés ou allocataires du RSA ou du montant forfaitaire au titre du RSA vivant chez un tiers (y compris chez un parent), • Les ménages en situation de perte irrémédiable de logement (expulsions, décohabitation forcée sur justificatifs de séparation). A quelles conditions ? • Avoir des ressources inférieures ou égales à 2 fois le montant forfaitaire au titre du RSA. Sont prises en compte les ressources des 3 derniers mois à l’exclusion des aides au logement (APL, AL), des aides ponctuelles (allocation de rentrée scolaire, allocation d’éducation spéciale et ses compléments), des aides, allocations et prestations à caractère gracieux (bourse d’étude, APA, AES, aides du FDAJ, AMASES, aides des CCAS, APJM, CAA, APAJR Prénatal…). • Avoir un projet logement viable matérialisé par un taux d’effort* inférieur à 50%. • Avoir signé un bail de 3 ans. • Etre locataire en titre. • Le bailleur doit pratiquer le tiers payant de l’Allocation Logement. • Signer une convention de garantie établie entre le locataire, le bailleur et le Département. • Le logement doit être décent, adapté aux ressources financières et à la taille du ménage. *Calcul du taux d’effort loyer –AL ou APL + charges locatives x 100 Ressources du ménage URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 71 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Quel montant ? • Le montant de la garantie est plafonné à 18 mensualités de parts à charge y compris les charges internalisées soit 18 x ((loyer+ charges internalisées) – aides au logement). • En cas de dégradations locatives, 2 000 euros maximum déduction faite du dépôt de garantie. Ce qu’il faut savoir • La garantie de loyer n’est pas accordée lors d’un accès au foyer, maison relais… • La durée de la garantie FSL est de 3 ans dans le parc locatif privé et social. • Elle démarre à compter de la date d’entrée dans le logement. • La garantie de loyer est attachée au locataire : o dans le parc locatif social : à la demande du locataire, elle suit le ménage au premier déménagement pour durer au maximum 3 ans. o dans le parc locatif privé : à la demande du locataire, l’attribution de la garantie de loyer peut être prorogée de 3 ans à l’occasion d’un déménagement, pour durer au maximum 6 ans. • La garantie de loyer peut prendre en charge les dégradations locatives sous réserve de justificatifs (le cas échéant l’état des lieux de sortie et un devis accepté par toutes les parties et examiné au cas par cas par les CL-FSL). • La décision est prise au fil de l’eau par le secrétariat du FSL ou, en cas de situation complexe, par la Commission Locale technique du Fonds de Solidarité Logement. Elle est notifiée à l’usager dans un délai de deux mois. • Une procédure d’urgence (réponse apportée dans un délai de 15 jours) est possible pour les demandes à l’accès nécessitant un engagement immédiat du FSL (logement identifié) uniquement dans le parc privé et si le dossier est complet. • La garantie de loyer n’est pas accordée en cas d’accès à un foyer ou à une maison relais ni à un logement en cours de bail glissant. • Au regard des problématiques logement rencontrées par les ménages, un accompagnement logement peut être proposé conjointement. Comment faire ? • Compléter et signer l’imprimé (comprenant le volet commun, la fiche de situation et l’imprimé spécifique), y joindre les pièces justificatives demandées. • Adresser la demande complétée au secrétariat du FSL de votre territoire qui est chargé d’instruire la demande et vous informer des suites données au dossier. Attention : La demande d’aide doit être déposée au plus tard un mois après la date de signature du bail. Au-delà de ce délai, elle est irrecevable. La convention doit être retournée signée par le locataire et le bailleur au secrétariat du FSL dans un délai d’un mois maximum, sous peine d’annulation. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 72 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 9 : TRAVAUX D’ECONOMIE D’ENERGIE DANS UN LOGEMENT EN LOCATION Une contribution financière en sus du loyer et des charges peut être demandée au locataire lorsque le bailleur a réalisé dans le logement loué nu à titre de résidence principale, ou dans les parties communes de l’immeuble, des travaux d’économies d’énergie. Cette contribution peut être demandée au locataire au titre du partage de charge à partir de la date d’achèvement des travaux, sous certaines conditions cumulatives : • les travaux bénéficient directement au locataire ; • l’exécution des travaux est justifiée au locataire ; • soit un ensemble de travaux a été réalisé dans le logement, soit le logement atteint, après travaux, un niveau minimal de performance énergétique. Conditions de mise en place de la contribution Concertation préalable bailleur/locataire Cette concertation porte sur le programme des travaux envisagés, les modalités de leur réalisation, les bénéfices attendus en termes de consommation énergétique du ou des logement(s) et la contribution financière du ou des locataire(s) notamment sa durée (maxi 15 ans) et son montant. Conditions liés aux travaux et date d’achèvement du bâtiment Selon la date d’achèvement du bâtiment concerné et la qualité du bailleur (privé ou public), celui-ci peut avoir le choix entre 2 options de travaux : • soit il s’agit de réaliser un bouquet de travaux fixés réglementairement. ; • soit il s’agit d’atteindre une performance énergétique globale en réalisant des travaux permettant de limiter la consommation d’énergie du bâtiment pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage en dessous d’un seuil fixé par décret. Une étude thermique préalable réalisée par un bureau d’étude détermine les travaux à effectuer pour atteindre cette performance énergétique globale. Bâtiments concernés, dans le parc privé : er • si le bâtiment a été achevé avant le 1 janvier 1948 : le bailleur ne peut opter que pour le bouquet de travaux ; er • si le bâtiment a été achevé entre le 1 janvier 1948 et le 31 décembre 1989 : le bailleur peut choisir entre les 2 options ; er • si le bâtiment a été achevé après le 1 janvier 1990 : le bailleur ne peut pas demander de contribution au locataire. Bâtiments concernés, dans le parc social : er • si le bâtiment a été achevé avant le 1 janvier 1948 : le bailleur ne peut opter que pour le bouquet de travaux ; er • si le bâtiment a été achevé à partir du 1 janvier 1948 : le bailleur doit atteindre une performance énergétique globale minimale. Modalités de calcul de la contribution du locataire Les modalités de calcul de la contribution du locataire peuvent différer selon que les travaux sont effectués par un bailleur privé ou un bailleur public et en fonction de la date d’achèvement du bâtiment. er Parc privé et parc public : bâtiments achevés avant le 1 janvier 1948 (il s’agit automatiquement de la réalisation d’un bouquet de travaux). La contribution mensuelle demandée au locataire est forfaitaire, fixe et non révisable. Elle s’élève : • 10€ pour les logements comprenant une pièce principale • 15€ pour les logements comprenant 2 ou 3 pièces principales • 20€ pour les logements comprenant 4 pièces principales et plus URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 73 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E er er Parc privé : bâtiments achevés entre le 1 janvier 1948 et le 1 janvier 1990 (performance énergétique ou bouquet de travaux). La contribution mensuelle fixe et non renouvelable peut être calculée de 2 manières : • soit sur la base d’une estimation de l’économie d’énergie mensuelle en euros calculée à partir de la méthode réglementaire Th-C-E ex ; • soit sur la base d’une estimation de l’économie d’énergie mensuelle en euros calculée à partir de la méthode de calcul conventionnel applicable au diagnostic de performance énergétique Dans les 2 cas, la contribution du locataire est au plus égale à la moitié de l’économie d’énergie estimée du logement. Toutefois lorsque les caractéristiques de construction du bâtiment sont incompatibles avec la méthode de calcul ou lorsque le bailleur privé ne détient pas plus de trois logements locatifs dans l’immeuble er considéré, la contribution mensuelle peut être forfaitaire (voir § bâtiments achevés avant 1 janvier 1948). er Parc public : bâtiments achevés après le 1 janvier 1948 Le bailleur peut demander à son locataire une contribution fixe et non révisable, calculée sur la base de l’estimation d’économie d’énergie mensuelle. Elle est au plus égale à la moitié de l’économie d’énergie estimée du logement, calculée selon la méthode réglementaire Th-C-E ex. Les bailleurs sociaux ne détenant pas plus de trois logements locatifs dans l’immeuble concerné par les travaux peuvent bénéficier de la contribution mensuelle forfaitaire (voir paragraphe bâtiments achevés avant er 1 janvier 1948). URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 74 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 10 : AIDES FINANCIERES AUX INSTALLATIONS D’ECONOMIES D’ENERGIE 1. Crédit d’impôt Définition : Le crédit d’impôt est une aide attribuée par l’Etat sous forme de remboursement d’une partie des dépenses payées par les particuliers. Il suffit d’indiquer dans votre déclaration sur les revenus, le montant TTC des dépenses en joignant les factures ou attestations fournies par les professionnels. De ce fait, le remboursement n’intervient pas la même année que l’achat mais l’année suivante. Tout le monde peut bénéficier du crédit d’impôt, que l’on soit imposable ou non. Conditions : Les contribuables domiciliés en France peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses effectivement supportées pour l’amélioration de la qualité environnementale : • du logement dont ils sont propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit et qu’ils affectent à leur habitation principale, Ou, • de logements achevés depuis plus de 2 ans dont ils sont propriétaires et qu’ils s’engagent à louer nus à usage d’habitation principale, pendant une durée minimale de 5 ans, à des personnes autres que leur conjoint ou un membre de leur foyer fiscal. La fourniture et la pose des équipements doivent être effectuées par une même entreprise ou un même artisan. Montant des dépenses : er • Pour l’habitation principale, et sur une période de 5 années consécutives entre le 1 janvier 2005 et le 3 31 décembre 2012, le montant global des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt pour l’occupant ne peut excéder : ⇒ 8 000 € pour une personne seule, ⇒ 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune. Ces montants sont majorés de 400 € par personne à charge. er • Pour un logement mis en location, et sur la période du 1 janvier 2005 au 31 décembre 2012, le 1 montant global des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt pour le bailleur ne peut excéder : ⇒ 8 000 € par logement, dans la limite de 3 logements locatifs / an. Le taux du crédit d’impôt peut varier de 15 à 50 % du coût TTC suivant le type d’équipements : fenêtres, isolation, chaudière au bois, panneaux photovoltaïques… 2. L’éco – prêt à taux 0 Définition : L’éco – prêt permet de financer les travaux d’économies d’énergie réalisés dans les habitations er construites avant le 1 janvier 1990 et destinées à un usage de résidence principale. C’est un prêt sans condition de ressources destiné aux propriétaires occupants, aux bailleurs, aux sociétés civiles, aux copropriétés. Conditions : Pour bénéficier de l’éco – prêt, il faut : • soit améliorer la performance énergétique globale de son logement, • soit mettre en œuvre un « bouquet de travaux ». Les travaux doivent être réalisés par un professionnel. Montant du prêt : L’éco – prêt permet de financer jusqu’à 30 000 € de travaux. Dans le cas du bouquet de travaux, si ce bouquet se compose de deux travaux, le prêt est plafonné à 20 000 € maximum. Pour un bouquet de trois travaux ou plus, ou pour l’amélioration de la performance énergétique globale, le prêt est plafonné à 30 000 € maximum. Il est cumulable avec les aides de l’ANAH et le cas échéant celles des collectivités territoriales. Par ailleurs, il peut être accordé en complément au prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition – rénovation. Pour les personnes dont le revenu fiscal du foyer fiscal n’excède pas 45 000 € en année n – 2, le prêt à taux zéro, s’il est octroyé en 2009 ou 2010, peut être cumulable avec le crédit d’impôt développement durable. Un seul éco – prêt sera accordé par logement. 3 Le montant des dépenses s’entend du montant TTC des équipements (ainsi que de la pose dans certains cas) après déduction des primes et subventions éventuelles. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 75 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Les catégories de travaux éligibles à l’éco – prêt sont : isolation toiture, remplacement des fenêtres, installation ou remplacement d’un système de chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire avec ou sans énergies renouvelables. Chaque catégorie devant répondre à des critères de performances et d’efficacité. 3. TVA à 5,5 % Le taux normal de TVA est de 19,6 % mais certains travaux peuvent bénéficier d’une TVA à taux réduit : isolation thermique, amélioration de votre système de chauffage, régulation, changement de chaudière, installation d’un chauffage au bois, installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude solaire, installation d’une pompe à chaleur pour la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire… Les travaux doivent porter sur un logement ou un immeuble achevé depuis plus de deux ans et être réalisés par un professionnel. Attention : la TVA ne porte pas sur les travaux qui, sur une période de 2 ans, remettent à l’état neuf plus de 2/3 chacun des éléments de second œuvre ou plus de la moitié du gros œuvre. 4. Aides régionales aux installations photovoltaïques Bénéficiaires : il s’agit d’une aide sous condition de ressources destinée aux particuliers ayant leur résidence principale dans le Nord Pas de Calais. Montant de l’aide : Le montant de l’aide régionale est proportionnelle à la puissance de l’installation, soit 1€ / Wc plafonné à 3 kWc, soit une subvention maximale de 3000 €. Conditions supplémentaires : Les installations devront être réalisées par un installateur agréé QualiPV. L’aide aux installations photovoltaïques n’est valable que pour la fourniture et l’installation de systèmes solaires photovoltaïques complets réalisée dans le respect des conditions nécessaires à son raccordement au réseau d’électricité et à la vente de l’électricité produite par le particulier. Les travaux d’installation du système solaire photovoltaïque ne doivent commencer qu’après réception par le particulier de l’accusé de réception de la demande de subvention par le conseil régional. 5. Aide régionale aux installations solaires thermiques (chèque solaire thermique) Bénéficiaires : C’est une aide sans condition de ressources destinée : • aux propriétaires occupants ou aux accédants à la propriété (dont les SCI), d’une résidence principale ou secondaire sur le territoire régional, • aux propriétaires bailleurs (dont les SCI) sur le territoire régional. Montant des aides : Le montant du chèque solaire est de : • 1 200 € pour un chauffe – eau solaire individuel (CESI), • 3 600 € pour un système solaire combinant chauffage et production d’eau – chaude sanitaire. Conditions supplémentaires : Les installations devront être réalisées par un installateur agréé Qualisol. Les travaux d’installation du système solaire thermique ne doivent commencer qu’après réception du chèque solaire thermique par le particulier. La demande de chèque solaire thermique doit être faite avant le 31 décembre 2010. Le chèque solaire thermique n’est valable que pour la fourniture et l’installation de chauffe – eau solaires individuels ou systèmes solaires combinés complets. 6. Prêt ISOLTO Définition : Le Conseil Régional Nord Pas de Calais en partenariat avec l’ADEME et les banques Solféa/Gaz de France et Crédit Agricole propose un prêt à taux 0 dédié à la réalisation de travaux d’isolation des toitures dans l’habitat ancien et certains travaux d’amélioration énergétique complémentaires (isolation des murs, installation de fenêtres, acquisition d’appareils de régulation de chauffage…). Conditions : Le prêt ISOLTO s’adresse aux particuliers propriétaires occupants ou accédants à la propriété er et propriétaires bailleurs de maisons individuelles, d’appartements ou d’immeubles construits avant le 1 janvier 1982 intégrant peu ou pas les standards de performance thermique. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel du bâtiment avec des matériaux performants. Montant du prêt : Le montant du prêt est de 750 € à 4 000 € pour des travaux d’isolation utilisant des matériaux standards, pouvant aller jusqu’à 6 000 € dans le cas d’utilisation d’éco – matériaux (le chanvre, le lin…). Pour plus d’informations sur les équipements éligibles, les critères de performances, les conditions de ressources, les conditions d’obtention et les plafonds de dépenses, renseignez-vous auprès des Espaces Info Energie. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 76 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E ANNEXE 11 : LES FOURNISSEURS D’ENERGIE Le contrat de fourniture d’électricité ou de gaz naturel : une obligation d’information des consommateurs Les différents contrats de fourniture d’électricité ou de gaz naturel doivent être accessibles à tous. En effet, le consommateur a la possibilité de consulter les informations générales relatives à la nature des offres commerciales (identité du fournisseur, prix des produits, durée du contrat et ses conditions de renouvellement, le délai prévisionnel de fourniture de l’énergie, l’existence d’un droit de rétractation, les conditions d’accès à l’une des tarifications spéciales…), aux mécanismes de règlement des litiges, ainsi qu’aux conditions concernant le changement de fournisseur. Il est très important de porter une attention particulière sur les conditions de l’offre car les différents fournisseurs proposent de nombreux avantages la première année qui ne se poursuivent pas les années suivantes. Une fois l’offre acceptée, le contrat doit reprendre l’ensemble de ces informations et peut être complété par d’autres éléments : la date de prise d’effet du contrat, la date d’échéance… La mise en concurrence d’une partie du marché de l’énergie : la fourniture Le marché de l’énergie peut se décomposer en plusieurs étapes : la fabrication de l’énergie, son er acheminement et sa fourniture. Depuis le 1 juillet 2007, une partie du marché de l’énergie est mise en concurrence : la fourniture. er Avant le 1 juillet 2007, les tarifs étaient réglementés (le prix étant fixé par les ministres en charge de l’économie et de l’énergie) et ne pouvaient être proposés que par EDF et GDF. La fin du monopole implique pour EDF, GDF et d’autres fournisseurs de fixer librement les tarifs des consommations d’énergie. Il s’agit de l’offre de marché. er En effet, depuis le 1 juillet 2007, la fourniture d’énergie des consommateurs français est ouverte à la concurrence. Seuls les fournisseurs historiques (EDF pour l’électricité et GDF pour le gaz) pourront proposer des offres aux tarifs réglementés, alors que tous les fournisseurs (y compris EDF et GDF) pourront proposer des offres à des tarifs libres (offres de marché). Les tarifs réglementés sont fixés par les pouvoirs publics, plus précisément par les ministres en charge de l’économie et de l’énergie, sur avis de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Ces tarifs seront proposés uniquement par EDF pour l’électricité et par GDF pour le gaz. Les personnes n’ayant pas exercé leur éligibilité, c'est-à-dire qui n’ont pas opté pour une offre au tarif libre, continuent de bénéficier des tarifs réglementés fixés par l’Etat dans le cadre d’un contrat de fourniture avec EDF et GDF. Concernant le tarif libre, le prix est librement fixé par les fournisseurs, donc susceptible de varier au gré du marché, voire de fluctuer beaucoup plus rapidement que les tarifs réglementés. En cas d’option au tarif libre, le consommateur a la possibilité de retourner au tarif réglementé sous certaines conditions. La loi du 7 juin 2010 anticipe et pérennise ce principe de réversibilité jusqu’à la date de mise en œuvre de la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), date à laquelle il faudra être vigilant en cas de modification. Les conditions de résiliation Les conditions de résiliation du contrat et de changement de fournisseur sont également organisées : • le contrat doit durer au moins un an ; • en cas de changement de fournisseur, le contrat est résilié de plein droit à la date de prise d’effet d’un nouveau contrat de fourniture d’énergie ; • dans les autres cas (notamment de changement de domicile), c’est le consommateur qui choisit la date d’effet de la résiliation (au plus tard 30 jours à compter de la notification de la résiliation au fournisseur). Dans tous les cas, les fournisseurs ne peuvent réclamer aucun frais au titre de la résiliation. Le médiateur national de l’énergie Enfin, pour régler les litiges entre consommateurs et fournisseurs d’électricité ou de gaz naturel et participer à l’information des consommateurs, il existe un médiateur national de l’énergie joignable au 0 810 112 212. URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 77 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Notes ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 78 G GU UIID DE ET TE ER RR RIIT TO OR RIIA ALL E EN NE ER RG GIIE E Remerciements Ce guide est le résultat d’un travail collectif et le fruit de la participation active de : Armelle BOURLET, PACT du Hainaut Didier BOULARD, PACT du Hainaut Elisabeth BUSICO, CAF de Valenciennes Annie CHATELLAIN, Département du Nord Karine DELCROIX, CAP-IL Gaylord CHESNEAU, CAP-IL Valérie DEVULDER, Noréade Frédéric DEZOTEUX, Uriopss Nord – Pas-de-Calais Magalie DUMERA, CAP-IL Sabine DUFOUR, PACT du Hainaut Emilie FACHE, Département du Nord Mélissa GAVERIAUX, Département du Nord Cédrik GOSSELAIRE, Eau et Force Michèle HUBERLANT, Secours Catholique Jean Pierre LABOUREAU, Prim’toit Marie-Pierre LECHIEN, Noréade Gilles MARTIN, Les Restaurants du Cœur Martine MER, CPAM du Hainaut Harold PERIER, CAF de Valenciennes Germaine PERUS, Equipe Saint Vincent Marilyn RIBEAU, Département du Nord Francis SOLEIL, EDF Vincent TALMASSE, GDF Suez Christèle TIBERGHIEN, Adil du Nord Carole WIGNOBLE, Département du Nord Catherine WILDERJANS, CAF de Valenciennes URIOPSS Nord – Pas-de-Calais 79