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Dans un contexte immobilier très dynamique, l'ORF
relève un frémissement des marchés fonciers
L'Observatoire régional du foncier (ORF) a publié le 6 octobre sa Note de conjoncture. "Nous
affinons notre veille sur les marchés à un moment où la transparence s'annonce enfin sur les
valeurs des transactions foncières", a commenté Dominique Figeat, président de l'ORF, en
ouverture de la matinée de présentation des résultats de la conjoncture, et d'échanges entre
acteurs de l'aménagement régional et du logement.
Alors que l'activité de l'immobilier reste fortement dynamique, notamment dans le logement (où
le niveau des permis de construire en Ile-de-France a représenté, en 2015, 20% du total
national), le rythme des transactions de terrains restait atone, encore en 2014. Or, la poursuite
de la reprise immobilière suppose des ouvertures de terrains à la constructibilité.
En 2015, le rythme des transactions de terrains progresse légèrement, de +5%. "On perçoit
bien un frémissement des marchés fonciers", annonce Dominique Figeat.
De fait, le directeur régional de l'équipement et de l'aménagement (DRIEA), Gilles Leblanc,
s'est félicité que ce mouvement s'engage, mais juge le rythme de sortie des projets urbains
"encore trop lent".
Les élus sont en première ligne dans ce décollage. Le maire de Lieusaint, vice-président de
Grand Paris Sud Seine-Essonne Sénart, Michel Bisson, a indiqué que, dans ce nouveau grand
territoire, l'arrivée à maturité des opérations d'aménagement n'avait pas été alentie par la mise
en place d'une nouvelle gouvernance "du fait de l'antériorité des bonnes habitudes de travail".
Une analyse partagée par Christian Terrassoux, président de la Fédération des Promoteurs de
la région, pour qui ce critère permet de distinguer les intercommunalités actives de celles qui le
sont moins.
L'ORF fournit dans sa dernière Note une analyse encore affinée, effectuée sur la base du
croisement des données fiscales et des plans locaux d'urbanisme. II permet de montrer
comment la valeur des terrains échangés est corrélée notamment aux constructibilités
résiduelles attachées aux fonciers.
ORF • 7 octobre 2016 •
Dans le périmètre de la Métropole du Grand Paris, par exemple, 46% des transactions
concernent des terrains portant des possibilités de construire - à des prix de transaction qui
oscillent entre 400 euros/m² et 1 000 euros/m². La Métropole du Grand Paris pèse pour le quart
des transactions, mais plus de la moitié des 25 milliards échangés en 2015. Ainsi l'activité se
concentre dans la Métropole, et autour des futures gares du Grand Paris Express, d'Eole et de
la ligne 11 du métro les mieux situées - mais avec encore des disparités.
L'observation de l'ORF rejoint sur ce point celle commentée par le président de la FNAIM Grand
Paris, Didier Camandona, pour qui les marchés du logement neuf et de l'existant sont en phase,
dans les mêmes secteurs géographiques, et permettent de plus, dans les conditions actuelles,
une meilleure fluidité dans le parc résidentiel. Taux du crédit bancaire, prêt à taux zéro, efforts
des communes et des promoteurs pour abaisser les prix de sortie, se combinent pour dresser
un tableau général favorable aux accédants. "La solvabilité des particuliers a augmenté de plus
de 20% du seul fait de la baisse des taux", estime Didier Camandona.
Contact pour toute précision ou entretien avec Dominique Figeat :
Virginie Cioni
[email protected]
Tél : 01 77 49 75 70
Téléchargez la Note de Conjoncture sur orf.asso.fr
ORF • 7 octobre 2016 •

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