Règlement concernant les aides financières du Comité du Tourisme
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Règlement concernant les aides financières du Comité du Tourisme
DISPOSITIONS COMMUNES AIDES AUX HEBERGEMENTS TOURISTIQUES Meublés de tourisme - Chambres d’hôtes – Chambres Vacances d’Enfants à la Ferme Gîtes de groupes - Hôtellerie de plein air 1. DEPOT DES DOSSIERS ET COMMENCEMENT DES TRAVAUX Le porteur de projet transmettra la demande de financement départemental au Conseil Général, par l’intermédiaire de la Communauté de Communes, à laquelle adhère la commune d’implantation du projet. Une autorisation de commencement de travaux sera délivrée par le Conseil Général après validation du projet par l’ingénierie touristique et technique. 2. CONSTITUTION DU DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION Le maître d’ouvrage a, à sa disposition, l’appui à l’ingénierie de projet du Comité Départemental du Tourisme de la Meuse et du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Meuse. Un outil d’appui à la construction du projet est accessible à l’adresse électronique suivante : http://www.tourisme-meuse.com/ (espace professionnel). Le dossier de demande de subvention comprendra les renseignements et pièces qui suivent : 1 - Le demandeur : - présentation du demandeur : identité – adresse – activité – expériences et compétences dans le domaine du tourisme, - organisation juridique du projet, - si le demandeur est une personne morale de droit privé : joindre les statuts, - si l’exploitant est différent du demandeur, préciser son identité et joindre les statuts, - relevé d’identité bancaire du demandeur. 2 - Le projet : - note de présentation et d’argumentaire du projet, - plan de communication, de promotion et de commercialisation vers des clientèles ciblées, - projets de création de produits touristiques, - partenariats envisagés avec les réseaux institutionnels et professionnels, - études demandées par le règlement d’aide, - plan de masse et plan de situation, - plans techniques de réalisation avant et après travaux à l’échelle 1/100ème, impérativement cotés, - photographies de l’ensemble immobilier, - attestation de propriété ou autorisation du propriétaire à réaliser les travaux, - copie de l’arrêté de classement en cours pour les hébergements déjà classés, - les modalités de gestion des futurs équipements, - si l’exploitant est différent du demandeur : . joindre le projet de bail liant le propriétaire des murs et l’exploitant, . les engagements précisés au point 4. - régime d’imposition de l’exploitant (bénéfices, TVA), - copie des autorisations d’urbanisme selon le cas (permis de démolir, autorisation de construire, déclaration de travaux, permis d’aménagement, etc.…), - devis descriptifs et estimatifs détaillés, - planning envisagé de réalisation. 3 - Le financement : - plan de financement (hors subventions), - budget d’exploitation prévisionnel des équipements (selon modèle) pour les meublés de tourisme, chambres d’hôtes, chambres « vacances d’enfants à la ferme », les gîtes de groupes, détaillant les objectifs de fréquentation et la politique tarifaire, - documents comptables des deux derniers exercices clos pour l’hôtellerie de plein air, - compte d’exploitation prévisionnel des équipements pour l’hôtellerie de plein air, 1 - si emprunt, le(s) engagement(s) écrit(s) des organismes bancaires confirmant leur accord pour le financement de l’opération, - déclaration des autres aides sollicitées pour le projet d’investissement, objet de la demande de financement (selon modèle). - déclaration relative aux autres aides « de minimis » reçues au cours des deux précédents exercices fiscaux et de l’exercice fiscal en cours (selon modèle), - attestation sur l’honneur que le bénéficiaire est à jour des obligations sociales et fiscales (selon modèle). 4 - Les engagements : - fournir chaque début de mois au CDT les données de fréquentation de l’hébergement sur le mois écoulé, - mettre l’offre sous commercialisation départementale, en adhérant à la plate-forme de réservation meusienne et éventuellement à tout autre organisme disposant des agréments préfectoraux nécessaires. A ce titre, une convention de mandat, non exclusif, de commercialisation, sera signée entre le bénéficiaire et la ou les structures choisies librement par lui, - créer un site internet de présentation et de promotion de l’hébergement, instaurant des liens avec les sites territoriaux (Offices de Tourisme) et départementaux (Comité Départemental du Tourisme) et le cas échéant, être présent dans un portail d’un réseau de labellisation. - s’engager à adhérer à un label de qualité reconnu sur le plan national lorsque le règlement le prévoit, - l’engagement du bénéficiaire, ou de l’exploitant s’il est différent du bénéficiaire, à adhérer à la démarche qualité prônée par le Schéma Départemental de l’Economie Touristique. er - à offrir l’hébergement à des touristes, au minimum de 1 mai au 30 septembre, et ce pendant au moins 10 ans à compter de la date qui sera précisée dans la convention d’aide (attestation d’achèvement des travaux, arrêté préfectoral de classement de l’hébergement, obtention du label de qualité), - pour l’activité « Vacances d’Enfants à la Ferme », cette obligation minimale est ramenée à la période des vacances scolaires, selon un planning déposé auprès du service réservation en début d’année, la destination de chambres pour Vacances d’Enfants à la Ferme étant maintenue pendant au moins 10 ans, - à tout moment, le bénéficiaire peut être appelé à produire des justificatifs de location prouvant que l’engagement de mise en location est respecté : contrats, factures…, 3. INSTRUCTION DES DOSSIERS Le Comité Départemental du Tourisme sera saisi, par le Conseil Général, d’une demande d’avis technique sur le projet au regard notamment des orientations du Schéma Départemental de l’Economie Touristique, ses caractéristiques techniques et financières. Le Conseil d’Architecture de l’Urbanisme et de l’Environnement sera également saisi, par le Conseil Général, d’une demande d’avis, en particulier sur l’aspect architectural du projet, son intégration dans le site, et sa conformité aux dispositions du code de l’urbanisme. 4. OCTROI DE LA SUBVENTION Une convention passée entre le Département et le Bénéficiaire (et l’exploitant s’il est différent du bénéficiaire) précisera les obligations de chacune des parties. Les factures de dépenses prises en compte devront être postérieures à la date de l’accusé de réception par le Conseil Général du dossier déposé complet. A noter que seuls les frais antérieurs, correspondant aux honoraires d’architecte ou maîtrise d’œuvre et les frais relatifs à la réalisation d’une étude préalable rendue obligatoire par le règlement d’aide, pourront être pris en considération dans l’assiette des dépenses éligibles pour le calcul et le versement de la subvention. 5. VERSEMENT DE LA SUBVENTION La subvention sera versée sur production par le bénéficiaire : - des justificatifs de dépenses acquittées par les fournisseurs ou accompagnées d’un tableau récapitulatif visé par l’expert comptable, le commissaire aux comptes ou un centre de gestion, ou, en cas de maîtrise d’ouvrage publique, d’un tableau visé par le comptable public et de l’attestation de l’imputation à un compte d’immobilisations des investissements exécutés en régie, - d’une copie de l’arrêté préfectoral de classement obtenu ou maintenu après travaux, - d’une copie du certificat de labellisation, - du récépissé de la déclaration en mairie des hébergements lorsqu’elle est prévue par le Code du Tourisme, - de l’attestation d’achèvement des travaux. 2 La subvention pourra faire l’objet du versement d’un seul acompte, dans la limite de 80% du montant octroyé, sur justification de la réalisation de la totalité des investissements, sur production de l’attestation d’achèvement des travaux, du récépissé de la déclaration en mairie des hébergements lorsqu’elle est prévue par le Code du Tourisme, le solde étant réglé sur production de l’arrêté préfectoral de classement, du certificat de labellisation de l’hébergement lorsque ces justificatifs sont prévus par la convention d’aide. Si ces conditions ne peuvent pas être remplies, l’acompte sera remboursable dans son intégralité. Dans les autres cas, la subvention fera l’objet d’un versement unique. 6. VALIDITE DE LA DECISION D’OCTROI DE SUBVENTION Le bénéficiaire devra justifier de la réalisation du projet soutenu et produire les attestations demandées pour le versement de la totalité de la subvention dans un délai de 24 mois maximum courant à compter de la date de la décision d’octroi de la subvention. 7. CAS DE NON RESPECT DES OBLIGATIONS OU CESSATION D’ACTIVITE En cas de non respect des obligations ou de cessation d’activité, ou en cas de radiation du label de qualité, sauf cas de force majeure laissé à l’appréciation de l’Assemblée Départementale, le propriétaire s’engage à rembourser ème la subvention au prorata des années restant à courir (1/10 par an), à compter de la date qui sera précisée dans la convention d’aide selon l’hébergement (attestation d’achèvement des travaux, arrêté de classement préfectoral de l’hébergement, obtention du label de qualité). 8. LES OBLIGATIONS Les obligations particulières pour le bénéficiaire, selon l’hébergement, seront précisées par la convention d’aide. 3 AIDE AUX CHAMBRES D’HOTES CHAMBRES VACANCES D’ENFANTS A LA FERME (Définies par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur) *** Bases juridiques de l’Union Européenne applicables : Règlement d’exemption N° 1998/2006 du 15 décembre 2 006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis, publié au JOUE L379/5 du 28 décembre 2006. *** ARTICLE 1 : BENEFICIAIRES Toute personne physique ou morale, non professionnelle de l’industrie hôtelière et/ou de la restauration. Les cafetiers sont exclus du bénéfice du présent dispositif. ARTICLE 2 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DES CHAMBRES Département de la Meuse ARTICLE 3 : CONDITIONS D’ATTRIBUTION DE l’AIDE 1. création dans un immeuble traditionnel construit avant 1940, avec terrain attenant, 2. projet de construction innovant avec terrain attenant validé par le CAUE, 3. obtention d’un label reconnu sur le plan national, minimum niveau 3 (Clévacances, Gîtes de France, Fleur de Soleil, Bienvenue à la Ferme,…), 4. modernisation en vue d’accéder à un niveau de qualité 3, 5. création obligatoire de sanitaires privatifs dans chaque chambre. Les cabines de douche en plastique ne sont pas admises, 6. création d’une offre de séjour (hébergement couplé à des prestations de services) commercialisable validée par le Comité Départemental du Tourisme. Il peut s’agir d’un projet isolé dissocié d’un projet de création ou de modernisation de chambres d’hôtes. A titre dérogatoire, dans les communes de plus de 5 000 habitants ou dans un périmètre de monuments historiques ou de sites classés ou inscrits ou en secteur sauvegardé ou en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), les conditions d’attribution de l’aide, pour les points 1 à 4, pourront être assouplies. Le demandeur veillera à la bonne intégration du projet dans le site. L’avis du CAUE pourra être sollicité par le maître d’ouvrage. ARTICLE 4 : MONTANT DE L’AIDE L’aide prend la forme d’une subvention. Elle peut être cumulée avec d’autres concours publics. Dans tous les cas, les aides publiques cumulées ne peuvent excéder les limites fixées pour les aides « de minimis » (200 000 € par entreprise sur une période de trois exercices fiscaux). Seuil de recevabilité des dossiers : 10 000 € HT ou TTC de dépenses éligibles pour la création ou la modernisation de chambres d’hôtes, 3 000 € HT ou TTC pour la création d’une chambre Vacances d’Enfants à la Ferme, et 3 000 € HT ou TTC pour la création d’une offre de séjour (projet isolé). 4.1 Création de chambres Vacances d’Enfants à la Ferme Aide au taux de 30 % du montant H.T. ou TTC des travaux plafonnés à 8 000 €/chambre, soit une aide maximum de 2 400 €. 4.2 Création de chambres d’hôtes Niveau de qualité 3 4/5 Dépenses subventionnables/chambre HT ou TTC 15 000 € 20 000 € Taux d’aide 30 % 30 % Montant maximum de la Subvention/chambre 4 500 € 6 000 € 1 4.3 Modernisation de chambres d’hôtes en vue d’accéder à un niveau minimum de qualité 3. Niveau de qualité 3 4/5 Dépenses subventionnables/chambre HT ou TTC 15 000 € 20 000 € Taux d’aide 30 % 30 % Montant maximum de la Subvention/chambre 4 500 € 6 000 € 4.4 Création d’une offre de séjour par un exploitant de chambres d’hôtes Nature du projet Projet isolé Dépenses subventionnables HT ou TTC 25 000 € Taux d’aide 30 % Montant maximum de la Subvention/offre 7 500 € ARTICLE 5 : NOMBRE DE PROJETS SUBVENTIONNABLES L’intervention départementale est conditionnée à la réalisation d’au moins 2 chambres d’hôtes (sauf pour les chambres de Vacances d’Enfants à la Ferme). Le bénéfice de l’aide départementale, en création et en modernisation, est limité à 5 chambres, par foyer fiscal ou bénéficiaire pouvant être qualifié d’entité autonome, qui ne soit pas partenaire ou liée. Le bénéfice de l’aide départementale à la création d’une offre de séjour est limité à une seule intervention. Un délai de 10 ans minimum est requis entre la création et la modernisation d’une même chambre d’hôtes. Un délai de 10 ans minimum est requis entre deux dossiers de modernisation d’une même chambre d’hôtes. ARTICLE 6 : NATURE DES TRAVAUX SUBVENTIONNABLES Seuls les travaux (fourniture et pose) exécutés par une entreprise sont pris en compte. Les subventions accordées à des personnes physiques ou morales non assujetties à la T.V.A., sont calculées sur la base de dépenses subventionnables T.T.C. 6.1 Sont éligibles : Seuls les travaux directement liés à la création ou à la modernisation d’une chambre sont subventionnables. - travaux de gros-œuvre (maçonnerie, menuiserie...), - réfection d’installations électriques, réseaux multimédia (wifi ou câble), - installation de sanitaires dans chaque chambre, - mise en place d’un système de chauffage, - travaux de papiers peints/peintures, dans la mesure où ils sont intégrés à un plan global d’aménagement, - honoraires d’architectes et de maîtrise d’œuvre, - les dépenses réalisées par une entreprise prestataire liées à la création d’un site internet, hors coût de référencement et d’hébergement. - les équipements et travaux d’aménagement liés à la création d’une offre de séjour. Les dépenses prises en considération pour les équipements de bien-être (piscine, sauna, hammam, spa, …) seront réduites de moitié. 6.2 Ne sont pas éligibles : les dépenses de travaux d’entretien courant, de réparation, de remise en état, y compris le remplacement d’éléments consécutifs à l’usage normal des hébergements, les travaux de viabilité de la parcelle, les aménagements paysagers, de même que l’acquisition de mobilier. ARTICLE 7 : CAS PARTICULIER DES TRAVAUX LIES A DES PRESTATIONS ANNEXES OU SPECIFIQUES INTEGREES A UN PROJET DE CREATION OU DE MODERNISATION DE CHAMBRES D’HOTES - aménagements complémentaires de qualité pour des prestations spécifiques : équipements à thèmes/offres de niches retenues par le Schéma Départemental de l’Economie Touristique, équipements de loisirs, équipements de bien-être. Le mobilier n’est pas éligible. Le demandeur devra concevoir une offre de séjour commercialisable. 2 - travaux à valeur patrimoniale exceptionnelle mettant en œuvre des techniques anciennes validés par le CAUE. - travaux liés à l’utilisation de techniques écologiques (matériaux, énergie et recyclage). Montant de l’aide : bonification du taux de l’aide de 5 points dans la limite de 7 500 € de subvention, toutes majorations comprises. ARTICLE 8 : ACCESSIBILITE – LABEL « TOURISME HANDICAP » Les travaux liés à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, ou handicapées permettant l’obtention du label « Tourisme et Handicap » peuvent faire l’objet d’une demande d’aide auprès du Conseil Régional de Lorraine. 3 AIDE AUX MEUBLES DE TOURISME (Définis par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur) *** Bases juridiques de l’Union Européenne applicables : Règlement d’exemption N° 1998/2006 du 15 décembre 2 006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis, publié au JOUE L379/5 du 28 décembre 2006. *** ARTICLE 1 : BENEFICIAIRES Toute personne physique ou morale, non professionnelle de l’industrie hôtelière et/ou de la restauration. Les cafetiers sont exclus du bénéfice du présent dispositif. ARTICLE 2 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DU MEUBLE Département de la Meuse. ARTICLE 3 : CONDITIONS D’ATTRIBUTION DE l’AIDE 1. création dans un immeuble traditionnel construit avant 1940, avec terrain attenant, 2. projet de construction innovant avec terrain attenant validé par le CAUE, 3. classement minimum 3 étoiles en conformité avec les textes réglementaires en vigueur, 4. modernisation en vue d’accéder à un classement minimum 3 étoiles, 5. obtention d’un label reconnu sur le plan national, (Clévacances, Gîtes de France, Bienvenue à la Ferme,…), 6. création d’une offre de séjour (hébergement couplé à des prestations de services) commercialisable validée par le Comité Départemental du Tourisme. Il peut s’agir d’un projet isolé dissocié d’un projet de création ou de modernisation de meublés. A titre dérogatoire, dans les communes de plus de 5 000 habitants ou dans un périmètre de monuments historiques ou de sites classés ou inscrits ou en secteur sauvegardé ou en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), les conditions d’attribution de l’aide, pour les points 1 à 5, pourront être assouplies. Le demandeur veillera à la bonne intégration du projet dans le site. L’avis du CAUE pourra être sollicité par le maître d’ouvrage. ARTICLE 4 : MONTANT DE L’AIDE L’aide prend la forme d’une subvention. Elle peut être cumulée avec d’autres concours publics. Dans tous les cas, les aides publiques cumulées ne peuvent excéder les limites fixées pour les aides « de minimis » (200 000 € par entreprise sur une période de trois exercices fiscaux). Seuil de recevabilité des dossiers : 10 000 € H.T ou TTC de dépenses éligibles pour la création ou la modernisation de meublés de tourisme, et 3 000 € HT ou TTC pour la création d’une offre de séjour (projet isolé). 4.1 Création de meublés de tourisme Nature du projet Meublé 3*/4* Meublé 5* Dépenses subventionnables/meublé HT ou TTC 50 000 € 85 000 € Taux d’aide 30 % 30 % Montant maximum de la Subvention/meublé 15 000 € 25 500 € 4.2 Modernisation de meublés de tourisme en vue d’accéder à un classement 3* minimum. Nature du projet Meublé 3*/4* Meublé 5* Dépenses subventionnables/meublé HT ou TTC 50 000 € 85 000 € Taux d’aide 30 % 30 % Montant maximum de la Subvention/meublé 15 000 € 25 500 € 1 4.3 Création d’une offre de séjour commercialisable par un exploitant de meublé de tourisme Nature du projet Projet isolé Dépenses subventionnables HT ou TTC 25 000 € Taux d’aide 30 % Montant maximum de la Subvention/offre 7 500 € ARTICLE 5 : NOMBRE DE PROJETS SUBVENTIONNABLES Le bénéfice de l’aide départementale, à la création, à la modernisation de meublé, ainsi qu’à la création d’une offre de séjour, est limité à 2 hébergements maximum, par foyer fiscal ou bénéficiaire pouvant être qualifié d’entité autonome, qui ne soit pas partenaire ou liée. Un délai de 10 ans minimum est requis entre la création et la modernisation d’un même meublé de tourisme. Un délai de 10 ans minimum est requis entre deux dossiers de modernisation d’un même meublé de tourisme. ARTICLE 6 : NATURE DES DEPENSES SUBVENTIONNABLES Seuls les travaux (fourniture et pose) exécutés par une entreprise sont pris en compte. Les subventions accordées à des personnes physiques ou morales non assujetties à la T.V.A., sont calculées sur la base de dépenses subventionnables T.T.C. 6.1 Sont éligibles : Seuls les travaux directement liés à la création ou à la modernisation d’un meublé de tourisme sont subventionnables, à savoir : - les travaux de gros oeuvre (maçonnerie, menuiserie, toiture,...), - la réfection d’installations électriques, réseaux multimédia (wifi ou câble), - l’installation de sanitaires, - la mise en place de systèmes de chauffage, - les travaux de papiers peints/peintures dans la mesure où ils seront intégrés à un plan global d’aménagement, - les honoraires d’architectes ou de maîtrise d’œuvre, - les dépenses liées à la création d’un site internet, hors coût de référencement et d’hébergement, - les équipements et travaux d’aménagement liés à la création d’une offre de séjour. Les dépenses prises en considération pour les équipements de bien-être (piscine, sauna, hammam, spa, …) seront réduites de moitié. 6.2 Ne sont pas éligibles : les dépenses de travaux d’entretien courant, de réparation, de remise en état, y compris le remplacement d’éléments consécutifs à l’usage normal des hébergements, les travaux de viabilité de la parcelle, les aménagements paysagers, de même que l’acquisition de mobilier. ARTICLE 7 : CAS PARTICULIER DES TRAVAUX LIES A DES PRESTATIONS ANNEXES OU SPECIFIQUES INTEGREES A UN PROJET DE CREATION OU DE MODERNISATION DE MEUBLES DE TOURISME - aménagements complémentaires de qualité pour des prestations spécifiques : équipements à thèmes/offres de niches retenues par le Schéma Départemental de l’Economie Touristique, équipements de loisirs, équipements de bien-être. Le mobilier n’est pas éligible. Le demandeur devra concevoir une offre de séjour commercialisable. - travaux à valeur patrimoniale exceptionnelle mettant en œuvre des techniques anciennes validées par le CAUE. - travaux liés à l’utilisation de techniques écologiques (matériaux, énergie et recyclage). Montant de l’aide : bonification du taux de l’aide de 5 points dans la limite de 7 500 € de subvention, toutes majorations comprises. ARTICLE 8 : ACCESSIBILITE – LABEL « TOURISME HANDICAP » Les travaux liés à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou handicapées permettant l’obtention du label « Tourisme et Handicap » peuvent faire l’objet d’une demande d’aide auprès du Conseil Régional de Lorraine. 2 AIDE AUX GITES DE GROUPES (Définies par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur) *** Bases juridiques de l’Union Européenne applicables : Règlement d’exemption N° 1998/2006 du 15 décembre 2 006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis, publié au JOUE L379/5 du 28 décembre 2006. *** ARTICLE 1 : BENEFICIAIRES Toute personne physique ou morale, non professionnelle de l’industrie hôtelière et/ou de la restauration. Les cafetiers sont exclus du bénéfice du présent dispositif. ARTICLE 2 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DU MEUBLE Département de la Meuse. ARTICLE 3 : CONDITIONS D’ATTRIBUTION DE l’AIDE 1. création dans un immeuble traditionnel construit avant 1940, avec terrain attenant, 2. projet de construction innovant avec terrain attenant validé par le CAUE, 3. modernisation de gîtes de groupes, 4. création d’une offre de séjour (hébergement couplé à des prestations de services) commercialisable validée par le Comité Départemental du Tourisme. Il peut s’agir d’un projet isolé dissocié d’un projet de création ou de modernisation de gîtes de groupes. L’hébergement devra obligatoirement proposer : . une capacité minimale d’accueil de 12 personnes, . un espace de détente d’au moins un tiers de sa capacité d’accueil, . des unités de couchage d’une capacité de 4 personnes maximum (12 m3/personne), . au minimum un bloc sanitaire complet par tranches de 6 personnes, la création des blocs sanitaires privatifs étant conseillée. A titre dérogatoire, dans les communes de plus de 5 000 habitants ou dans un périmètre de monuments historiques ou de sites classés ou inscrits ou en secteur sauvegardé ou en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), les conditions d’attribution de l’aide, pour les points 1 à 3, pourront être assouplies. Le demandeur veillera à la bonne intégration du projet dans le site. L’avis du CAUE pourra être sollicité par le maître d’ouvrage. ARTICLE 4 : MONTANT DE L’AIDE L’aide prend la forme d’une subvention. Elle peut être cumulée avec d’autres concours publics. Dans tous les cas, les aides publiques cumulées ne peuvent excéder les limites fixées pour les aides « de minimis » (200 000 € par entreprise sur une période de trois exercices fiscaux). Seuil de recevabilité des dossiers : 10 000 € H.T. ou TTC de dépenses éligibles pour la création ou la modernisation de gîtes de groupes, et 3 000 € HT ou TTC pour la création d’une offre de séjour (projet isolé). 4.1 Création de gîtes de groupes Nature du projet Gîte Jusqu’à 20 pers. + 20 pers. Dépenses subventionnables/gîte HT ou TTC Taux d’aide Montant maximum de la Subvention/gîte 123 000 € 245 000 € 30 % 30 % 36 900 € 73 500 € 1 4.2 Modernisation de gîtes de groupes Nature du projet Gîte Jusqu’à 20 pers. + 20 pers. Dépenses subventionnables/gîte HT ou TTC Taux d’aide Montant maximum de la Subvention/gîte 123 000 € 245 000 € 30 % 30 % 36 900 € 73 500 € 4.3 Création d’une offre de séjour commercialisable par un exploitant de gîte de groupes Nature du projet Projet isolé Dépenses subventionnables HT ou TTC 25 000 € Taux d’aide 30 % Montant maximum de la Subvention/offre 7 500 € ARTICLE 5 : NOMBRE DE PROJETS SUBVENTIONNABLES Le bénéfice de l’aide départementale, à la création, à la modernisation d’un gîte de groupes, ainsi qu’à la création d’une offre de séjour, est limité à 2 hébergements maximum, par foyer fiscal ou bénéficiaire pouvant être qualifié d’entité autonome, qui ne soit pas partenaire ou liée. Un délai de 10 ans minimum est requis entre la création et la modernisation d’un même gîte de groupes. Un délai de 10 ans minimum est requis entre deux dossiers de modernisation d’un même gîte de groupes. ARTICLE 6 : NATURE DES DEPENSES SUBVENTIONNABLES Seuls les travaux (fourniture et pose) exécutés par une entreprise sont pris en compte. Les subventions accordées à des personnes physiques ou morales non assujetties à la T.V.A., sont calculées sur la base de dépenses subventionnables T.T.C. 6.1 Sont éligibles : Seuls les travaux directement liés à la création ou à la modernisation d’un gîte de groupes sont subventionnables. - les travaux de gros œuvre (maçonnerie, menuiserie, toiture,...), - la réfection d’installations électriques, réseaux multimédia (wifi ou câble), - l’installation de sanitaires, - la mise en place de systèmes de chauffage, - les travaux de papiers peints/peintures dans la mesure où ils seront intégrés à un plan global d’aménagement, - les honoraires d’architectes ou de maîtrise d’œuvre, - les dépenses liées à la création d’un site internet, hors coût de référencement et d’hébergement, - les équipements et travaux d’aménagement liés à la création d’une offre de séjour. Les dépenses prises en considération pour les équipements de bien-être (piscine, sauna, hammam, spa, …) seront réduites de moitié. 6.2 Ne sont pas éligibles : les dépenses de travaux d’entretien courant, de réparation, de remise en état, y compris le remplacement d’éléments consécutifs à l’usage normal des hébergements, les travaux de viabilité de la parcelle, les aménagements paysagers, de même que l’acquisition de mobilier. ARTICLE 7 : CAS PARTICULIER DES TRAVAUX LIES A DES PRESTATIONS ANNEXES OU SPECIFIQUES INTEGREES A UN PROJET DE CREATION OU DE MODERNISATION DE GITES DE GROUPES - aménagements complémentaires de qualité pour des prestations spécifiques : équipements à thèmes/offres de niches retenues par le Schéma Départemental de l’Economie Touristique, équipements de loisirs, équipements de bien-être. Le mobilier n’est pas éligible. Le demandeur devra concevoir une offre de séjour commercialisable. - travaux à valeur patrimoniale exceptionnelle mettant en œuvre des techniques anciennes validées par le CAUE. - travaux liés à l’utilisation de techniques écologiques (matériaux, énergie et recyclage). Montant de l’aide : bonification du taux de l’aide de 5 points dans la limite de 7 500 € de subvention, toutes majorations comprises. 2 AIDE A L’HOTELLERIE DE PLEIN AIR (Définie par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur) *** Bases juridiques de l’Union Européenne applicables : Règlement d’exemption N° 1998/2006 du 15 décembre 2 006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis, publié au JOUE L379/5 du 28 décembre 2006 - Régimes d’aides n° X68/2008 d’aide à finalité régionale, n°X65/2008 d’aide à l’invest issement et à l’emploi en faveur des PME, n°X66/200 8 d’aide aux services de conseil en faveur des PME, pris sur la base du règlement général d’exemption par catégorie n°800/2008 adopté par la Commission européenne le 6 aout 2008 et publié au JOUE du 9 août 2008. *** ARTICLE 1 : BENEFICIAIRES Toute personne physique ou morale. ARTICLE 2 : LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DU PROJET Département de la Meuse. ARTICLE 3 : CONDITIONS D’ATTRIBUTION DE L’AIDE Le demandeur veillera à la bonne intégration de son projet dans le site. L’avis du CAUE pourra être sollicité par le maître d’ouvrage. Seuil de recevabilité des dossiers : 3 000 € HT ou TTC pour la création d’une offre de séjour (projet isolé) et l’installation d’espaces de services sur halte fluviale, et 10 000 € HT ou TTC pour les autres catégories d’opérations. Peuvent être retenues les opérations suivantes : 3.1 Création, extension d’un terrain aménagé de camping visant un classement minimum 2 étoiles « mention tourisme », selon les critères de la réglementation en vigueur, démontrant la carence ou l’insuffisance de l’offre d’hôtellerie de plein air sur le territoire où est envisagé le projet. Seront éligibles de préférence les projets de création de terrains de camping situés à proximité d’un plan d’eau, d’une rivière, d’une zone de baignade, d’un (ou plusieurs) site(s) touristique(s), ou les projets insérés dans un programme de développement touristique comportant des équipements complémentaires, notamment en matière sportive et culturelle. Les projets ne seront recevables que dans la mesure où ils auront fait l’objet, au préalable, d’une étude de marché, d’une étude de faisabilité incluant des éléments tangibles sur l’opportunité touristique du projet, sa viabilité économique et financière, ainsi que d’une étude paysagère et architecturale globale. Conditions particulières : - la partie tourisme doit constituer une unité fonctionnelle, - il existe une séparation matérialisée entre les emplacements destinés à la location de nuitées pour la clientèle de passage et les emplacements destinés à une occupation supérieure à un mois, Les projets de création de terrains aménagés de camping d’une capacité supérieure à 100 emplacements « mention tourisme » seront examinés au cas par cas. 3.2 Création, extension d’une aire naturelle de camping, ou d’un camping à la ferme répondant aux exigences de la réglementation en vigueur. Recevabilité : Minimum de 7 emplacements. 3.3 Modernisation d’un terrain aménagé de camping dans l’objectif de conforter le classement 2 étoiles ou d’accéder à un classement minimum 2 étoiles, modernisation d’une aire naturelle de camping. Les projets devront faire l’objet d’une étude technique préalable intégrant les exigences de la réglementation liée au classement de l’infrastructure, d’une étude de faisabilité incluant des éléments tangibles sur l’opportunité touristique du projet, sa viabilité économique et financière ainsi que d’une étude paysagère et architecturale globale. 3.4 Implantation d’Habitats Légers de Loisirs (HLL) / Résidences Mobiles de Loisirs (RML), 1 Les habitats devront impérativement s’intégrer harmonieusement dans l’environnement paysager et architectural et respecter le site. Ils s’insèrent dans : . Un terrain de camping classé 2 étoiles et plus, « mention tourisme », . Un parc résidentiel de loisirs, Conditions particulières : Nécessité d’une implantation groupée (2 HLL/RML minimum) faisant l’objet d’un traitement paysager, Capacité maximum par HLL/RML : 4 à 6 personnes, Nombre maximum d’HLL/RML : dans la limite fixée par la règlementation. 3.5 Implantation d’hébergements insolites (Tipis, Yourtes, Cabanes, Roulottes non itinérantes, Chalets ou Maisons en bois, etc, …) Les habitats devront impérativement s’intégrer dans un cadre arboré et respecter le site. Ils s’insèrent dans : . Un terrain de camping classé 2 étoiles et plus, « mention tourisme », . Un parc résidentiel de loisirs, . Un hameau touristique constitué de plus de 2 habitations de loisirs, . Ou complètent une offre touristique préexistante. Conditions : Implantation d’au moins 2 habitations de loisirs (sauf dans le cas où une offre touristique est préexistante) présentant une cohérence architecturale et paysagère, réalisées à proximité d’activités de loisirs et de services, exploitées de manière homogène dans une finalité de location d’hébergements touristiques. Les chalets en bois devront avoir une surface habitable d’au moins 20 m2 calculée en référence à la Loi Carrez. Les projets de hameau touristique seront recevables, dans la mesure où ils auront fait l’objet, au préalable, d’une étude de marché, d’une étude de faisabilité incluant des éléments tangibles sur l’opportunité touristique du projet ainsi que d’une étude paysagère et architecturale globale. 3.6 Installation d’espaces de services sur halte fluviale Sont considérés les projets à proximité de haltes fluviales bénéficiant d’une desserte commerciale de proximité. Peuvent être retenus : l’aménagement de la plate-forme de services, l’acquisition et l’implantation de bornes multifonctions, les aménagements paysagers. 3.7 Création d’équipements complémentaires dans les terrains de camping Pourront faire l’objet d’une demande de financement spécifique les équipements complémentaires suivants : - piscine ou équipement de baignade conforme à la réglementation en vigueur. - équipements culturels ou sportifs. 3.8 Aménagements et équipements complémentaires de qualité liés à des prestations annexes ou spécifiques - Peuvent être retenus les investissements liés à la mise en place de prestations spécifiques visant à renforcer la qualité et l’attractivité de l’offre d’hébergement par la mise à disposition de la clientèle d’équipements thématiques/offres de niche retenues par le Schéma Départemental de l’Economie Touristique, d’équipements de loisirs, d’équipements de bien-être. Le demandeur devra concevoir une offre de séjour (hébergement couplé à des prestations de services) commercialisable validée par le Comité Départemental du Tourisme. Il peut s’agir d’un projet isolé dissocié d’un projet de création, d’extension ou de modernisation d’hébergements de plein air. - De même, sont encouragés les travaux liés à l’utilisation de techniques écologiques (matériaux, énergie et recyclage). 3.9 Aide au conseil : peuvent être financées les études de marché et de faisabilité ainsi que les paysagères et architecturales globales rendues obligatoires par le règlement d’aide. études ARTICLE 4 : MONTANT DE L’AIDE L’aide prend la forme d’une subvention. Elle peut être cumulée avec d’autres concours publics. Les aides publiques cumulées, sur les mêmes coûts admissibles, ne peuvent excéder les taux d’aide, ou bien, à Finalité Régionale, ou bien, à l’investissement des PME, ou bien, le montant d’aide « de minimis » (200 000 € par entreprise sur une période de 3 exercices fiscaux), et le taux de 50 % pour l’aide au conseil. 2 Les subventions accordées à des personnes physiques ou morales non assujetties à la T.V.A., sont calculées sur la base de dépenses subventionnables T.T.C. 4.1 Terrain aménagé de camping - aire naturelle de camping – camping à la ferme Dépenses subventionnables HT ou TTC Nature du projet Création / extension Terrain de camping 2* (1) Terrain de camping 3 et 4* (1) Aire naturelle / camping à la ferme Taux Montant maximum de la Subvention 150 000 € 30 % 45 000 € 200 000 € 30 % 60 000 € 60 000 € 30 % 18 000 € Un délai de 5 ans minimum est requis entre la création ou l’extension d’une structure d’hébergement de plein air et une demande d’aide au titre de sa modernisation. Nature du projet Modernisation de terrain aménagé de camping (1) sans modification de classement Modernisation de terrain aménagé de camping (1) avec modification de classement Modernisation d’aire naturelle / camping à la ferme Dépenses subventionnables HT ou TTC 80 000 € 150 000 € 40 000 € Taux 30 % 30 % 30 % Montant maximum de la Subvention 24 000 € 45 000 € 12 000 € (1) La subvention est déterminée en considération des seuls emplacements classés tourisme Un délai minimum de 5 ans est requis entre deux dossiers de modernisation d’une même structure d’hébergement de plein air. Pour les opérations de modernisation avec accession à un classement supérieur, les investissements pourront être réalisés par tranches fonctionnelles sur une durée maximum de 3 ans, chacune des phases devant être clôturée pour engager la suivante. 4.2 Implantation d’Habitats Légers de Loisirs (HLL) / Résidences Mobiles de Loisirs (RML) Dépenses subventionnables HT ou TTC Taux Montant maximum de la Subvention/unité Mobiles homes et chalets à bardage plastique / HLL ou RML 20 000 € 30 % 6 000 € Chalets à bardage bois 24 500 € 30 % 7 350 € Nature du projet La dépense subventionnable est indiquée pour une unité (acquisition et coût de viabilité inclus). L’aide à ce titre est plafonnée à 24 000 € par exploitant autonome représentant 30 % d’une dépense subventionnable limitée à 80 000 € HT ou TTC. La revente des HLL/RML par le bénéficiaire de la subvention ne pourra être envisagée dans les 5 ans de leur acquisition. Leur renouvellement n’est pas subventionnable. 3 4.3 Implantation d’hébergements insolites (Tipis, Yourtes, Cabanes, Roulottes non itinérante, Chalets en bois, etc…) Dépenses subventionnables/unité HT ou TTC Taux Montant maximum de la Subvention/unité 25 000 € 30 % 7 500 € Tipis, Tentes prospecteurs, Yourtes, Roulottes sans sanitaires 4 000 € 30 % 1 200 € Blocs sanitaires communs (1 bloc par tranche de 6 pers.) 15 000 € 30 % 4 500 € Nature du projet Roulottes, cabanes, chalets en bois (avec sanitaires) La dépense subventionnable est indiquée pour une unité (acquisition et coût de viabilité inclus). L’aide est limitée à 6 unités et à 4 blocs sanitaires. L’aide à ce titre est plafonnée à 24 000 € par exploitant autonome représentant 30 % d’une dépense subventionnable limitée à 80 000 € HT ou TTC. La revente des hébergements insolites par le bénéficiaire de la subvention ne pourra être envisagée dans les 5 ans de leur acquisition. Leur renouvellement n’est pas subventionnable. 4.4 Création d’espaces de services sur halte fluviale Nature du projet Aménagement de la plateforme de services, acquisition de bornes, raccordement au dispositif d’assainissement, aménagement paysager Dépenses subventionnables HT ou TTC Taux Montant maximum de la Subvention/projet 8 500 € 30 % 2 550 € 4.5 Création d’équipements complémentaires pour les terrains de camping Nature du projet Dépenses subventionnables HT ou TTC. Taux Montant maximum de la Subvention/projet Piscines ou équipements de baignade 25 000 € 30 % 7 500 € Equipements culturels ou sportifs 17 500 € 30 % 5 250 € 4.6 Aménagements complémentaires liés à des prestations annexes ou spécifiques. - Pour les aménagements complémentaires intégrés à un projet global de création, d’extension ou d’implantation d’hébergements de plein air : Montant de l’aide : bonification du taux d’aide de 5 points dans la limite de 7 500 € de subvention, toutes majorations comprises. - pour la création d’une offre de séjour commercialisable (projet isolé) : Montant de l’aide : calculée au taux de 30 % sur une dépense plafonnée à 25 000 € HT ou TTC. 4.7 Aide au conseil : calculée au taux maximum de 50 % sur une dépense plafonnée à 20 000 € HT ou TTC. 4 ARTICLE 5 : NATURE DES DEPENSES SUBVENTIONNABLES Seuls les travaux (fourniture et pose) exécutés par une entreprise sont pris en compte. Cas particulier des terrains de camping : dans le cas où les travaux seraient réalisés directement par l’exploitant privé du camping, ou en régie par un maître d’ouvrage public, seul le coût des matériaux utilisés sera pris en considération pour le calcul de la subvention et sur justification de l’inscription des dépenses à un compte d’immobilisation au bilan de l’entreprise (ou au bilan de la collectivité publique). 5.1 Sont éligibles, selon les cas : - les travaux de gros œuvre, voirie et réseaux divers liés à l’aménagement des emplacements « tourisme», aux équipements collectifs (sanitaires, bureau d’accueil, locaux de détente, espaces de services hors restauration), les travaux liés aux espaces de service sur halte fluviale, les travaux de sanitaires, électriques, d’accessibilité, - les équipements, - les végétaux (essences locales) utilisés pour la délimitation des emplacements de camping, pour l’insertion paysagère des HLL/RML et habitats insolites et ceux utilisés pour l’aménagement paysager des bornes de services, - l’acquisition d’unités locatives et leur raccordement au réseau public (à l’intérieur de la parcelle), - les honoraires d’architecte et de maîtrise d’œuvre, - les honoraires de paysagiste, - les dépenses liées à la création d’un site internet, hors coût ce référencement et d’hébergement, - les dépenses d’étude de marché, d’étude de faisabilité, d’étude paysagère et architecturale globale rendues obligatoires par le règlement d’aide, - les équipements et travaux d’aménagement liés à la création d’une offre de séjour. 5.2 Ne sont pas éligibles : - les dépenses de travaux d’entretien courant, de réparation, de remise en état, y compris le remplacement d’éléments consécutifs à l’usage normal des équipements, les dépenses de travaux relevant d’obligations règlementaires, sauf si elles sont intégrés dans un programme global de modernisation d’un terrain de camping, permettant un réel saut qualitatif, une valeur ajoutée en termes de services au bénéfice des clientèles visées par l’établissement et permettant d’accéder à un classement supérieur, - les dépenses d’acquisition pour renouveler les parcs de HLL, de RML et d’hébergements insolites, - les dépenses d’acquisition foncière. ARTICLE 6 ACCESSIBILITE – LABEL « TOURISME HANDICAP » Les travaux liés à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou handicapées permettant l’obtention du label « Tourisme et Handicap » peuvent faire l’objet d’une demande d’aide auprès du Conseil Régional de Lorraine. 5