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Transcription

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Pour avoir une chance sur deux de stopper le réchauffement climatique à seulement + 2°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent être
réduites de 70% d’ici 2050.
450 ppm est le niveau qui donne une chance sur deux au monde de
ne pas subir un réchauffement climatique de plus de 2°C en 2050.
En cas de réchauffement climatique, jusqu’à 37% des espèces animales et végétales actuelles disparaîtraient d’ici 2050.
La demande d’énergie va doubler voire tripler d’ici 2050.
actu
Développement Durable Médias et Publicité
DEJA ? - QUI ÇA ?
Les bouleversements climatiques pourraient, d’ici 2050, jeter sur les
routes quelques 150 millions de «réfugiés du climat» fuyant la montée du
niveau de la mer, ou quittant des terres devenues stériles.
En 2050, il est probable qu’au moins une personne sur quatre vivra
dans un pays affecté par des pénuries d’eau douce chroniques ou récurrentes.
Sources : GIEC, IFEN, Nature, WBCSD...
DIOXYDE DE PUB - ALTER-MEDIA (LISATION)
acteur
NOUVEAUX TERRITOIRES - NOUVEAUX VOISINS
MEMBRE - COMMUNAUTE
tendance
secteur media & pub
La canicule de l’été 2003 pourrait devenir habituelle à l’horizon 2050.
PROSPECTIVE - ALTERNATIVE
Selon l’IPCC, les températures devraient augmenter d’ici la fin du siècle dans une
fourchette comprise entre 1,4 et 5,8°C par rapport à 1990. Le niveau de la mer
monterait de 9 à 88 centimètres sur cette période. Entre 700 millions et 2,8 milliards de personnes, en fonction de la croissance démographique et de la gravité
du réchauffement, seraient affectées par le phénomène.
2050 est une publication de
, conçue et rédigée par Alice
Audouin, responsable du développement durable de
.
propose pédagogie, expertise et conseil à ses clients qui souhaitent amorcer, développer ou communiquer leur démarche dans
le développement durable.
Contact :
Alice Audouin, 01 46 93 35 98 - [email protected]
2050
juillet - août 2005
Spécial été !
Les stars face au G8!
2050 vous propose avec le WWF de calculer votre empreinte écologique : dénombrez le nombre de planètes qu’il faudrait si tout le monde avait le même
mode de vie que vous. Go ! Pour préciser votre impact, calculez votre pollution
en équivalent de tonnes d’émission de CO2 sur www.defipourlaterre.org
Je mange de la viande :
2 fois par jour
1 fois par jour
2 ou 3 fois par semaine
Rarement ou jamais
+8
0
-2
-4
J’achète viande et poisson frais
plutôt que surgelés :
Jamais
+2
Souvent
0
Toujours
-4
Je vais travailler :
En voiture
En train
En métro, tramway, bus ou car
En vélo ou à pied
Je reste à la maison
Ma voiture est :
Une sportive
Un gros 4X4
Un monospace
J’achète fruits et légumes frais et non Une grande routière
Une routière moyenne
préparés :
Une petite citadine
Jamais
+2
Je n’ai pas de voiture
Souvent
0
Toujours
-2
Je me lave :
En prenant des bains
J’achète des produits :
Fabriqués de préférence en France ou en En prenant des bains et des
douches
Europe
-2
En prenant des douches
Sans prêter attention au lieu de
fabrication
0
J’habite :
Une maison non mitoyenne
Une maison mitoyenne
Un appartement
+2
0
-4
Je pars habituellement en vacances :
En avion (vols long-courriers)
0
En voiture
0
En train
-2
En bateau
-3
A vélo
-4
A pied
-4
0
-6
-6
-10
-10
+22
+14
+6
+4
0
-1
-16
+2
0
-1
Je privilégie les vacances en France et
en Europe :
Oui
0
Non
+20
-42 points = 0.75 Planète = 1 africain
3 points= 2.5 Planètes = 1 français
57 points = 5 planètes = 1 américain
Le premier semestre 2005 a été marqué par le lobbying alter-mondialiste
des stars. Les actions de Bono, Pierce
Brosman, Leonardo di Caprio (voir
www.globalgreen.org), Sharon Stone
(elle a réuni en 15 minutes 1 million de
dollars pour la lutte contre le paludisme à Davos), Matt Damon et Angelina
Jolie ont été largement médiatisées.
Le phénomène devient historique
avec ce sommet du G8 à Edimbourg.
Les stars y pilotent l’opération de lobbying Make Poverty History en faveur de l’aide au développement des
pays pauvres. Derrières les chefs Bono
(U2) et Bob Geldof, des vedettes jusque là silencieuses comme Brad Pitt,
George Clooney, Cameron Diaz, Kylie
Minogue, s’unissent en organisant
des concerts (www.live8live.com), des
campagnes de presse et un lobbying
puissant. Résultat : une audience des
«concerts-contre-sommets» de deux
milliards d’individus ! Bono a luimême rédigé le texte de la campagne
remis aux chefs d’état du G8. En voici
quelques extraits :
Le «8» de Live 8 n’est pas une référence à
8 musiciens ou à 8 groupes, mais à vous
les 8 leaders du G8.
Notre génération ne peut tolérer davantage le drame de la pauvreté alors
que nous avons les moyens financiers et
moraux de l’éviter.
Tout comme certains se sont élevés
pour l’abolition de l’esclavage, pour
que les femmes obtiennent le droit
de vote ou pour la suppression de
l’apartheid, nous nous élevons pour
exiger la fin de cette absurdité qu’est
l’extrême pauvreté, qui tue encore au
XXIe siècle 50 000 personnes chaque
jour.
Donnez au moins 50 milliards de dollars en aide chaque année et ce dès
maintenant, engagez-vous à dépenser 0,7% de votre revenu national en
2010 et assurez-vous que votre aide
agit de façon plus efficace auprès
de ceux qui en ont désespérément
besoin.
Le monde entier ne porte qu’un seul
message : cette semaine faites tout ce
vous pouvez pour faire de la pauvreté
de l’histoire ancienne.
En France, Make Poverty History
est soutenue par Virginie Ledoyen,
Jenifer et Laetitia Casta : pas d’assez
grandes stars sans doute pour avoir
mobilisé le public français.
Ceux qui voient un paradoxe à
ce que les héros de la «culture de
masse» soient parallèlement les
héros de la «critique du système»
doivent se faire une raison, les stars
ont aujourd’hui le plus grand levier
médiatique.
(Scoop : 2050 a traduit le texte de
Bono pour J. Chirac!)
Qui ça ?
Déjà ?
Test : “ Quel est votre impact sur
l’environnement ? ”
The Guardian, exemple mondial
Si les Etats-Unis sont les numéros
un pour la presse indépendante,
les anglais ont une vraie longueur
d’avance en matière d’engagement
des médias dans le DD : The Guardian, leader en terme de bonnes
pratiques environnementales et
de contenus, a très vite compris le
rôle-clef qu’il pouvait jouer sachant
qu’aucun autre secteur n’influence
aussi fortement l’opinion publique
et les décideurs politiques. Au sommaire du journal : Réchauffement
climatique, recyclage, transport,
pollution, énergie, émission de CO2,
pauvreté… avec pour ambition de
modifier les habitudes de son lectorat. En mai, The Guardian a évalué
son influence auprès de ses lecteurs :
pour 76% des sondés, The Guardian
offre la meilleure source d’information sur les sujets environnementaux
parmi les journaux britanniques de
qualité. Il a aussi demandé aux ONG
leur opinion (parmi les répondants :
Friends of the Earth, Greenpeace UK
ou le WWF).
L’engagement du quotidien ne
s’arrête pas aux contenus, mais s’inscrit également dans une véritable
démarche de responsabilité sociale
des médias : rigueur et cohérence
sont les maîtres mots. On peut découvrir l’intégralité de ses bonnes
pratiques dans son rapport “l’Audit
Social, Ethique et Environnemental”
2004. Parmi ces actions exemplaires :
- The Guardian demande que les
compagnies aériennes annonceurs
compensent leurs émissions de gaz
à effet de serre par le financement
de programmes pour planter des
arbres ou en investissant dans les
énergies renouvelables.
- Les bureaux du journal sont des
«green offices», ils intègrent un management environnemental avec
pour axes prioritaires l’énergie, l’eau,
le recyclage…
Joe Confino, meneur de la démarche et Directeur Exécutif de The
Guardian, va au delà de son propre
quotidien, il a pour mission de faire
évoluer le métier et les pratiques,
il participait notamment le 30 mai
dernier à une table ronde à Paris
organisée par Utopies autour des
enjeux de la responsabilité sociale
des médias.
Pour en savoir plus :
www.guardian.co.uk
Alter -Media (lisation)
Dioxyde de Pub
Affichage estival
La croissance du tourisme est de 7% par an. Avec 760 millions de touristes en
2004, le seuil du milliard n’est pas loin !
Les défis environnementaux du tourisme concernent les émissions de gaz à
effet de serre des transports (43% des touristes internationaux prennent l’avion et 42% la voiture), la consommation d’eau (un golf consomme l’équivalent
d’une ville de 12 000 habitants !), la destruction de la biodiversité...
Du côté des enjeux sociaux, le bilan du tourisme comme facteur de développement pour les pays pauvres est de plus en plus mitigé, en témoignent
des conditions de travail toujours aussi difficiles (un animateur tunisien : 15h/
jours, 7/7, sans contrat de travail ni congé). Le tourisme sexuel continue son
expansion sur de nouveaux territoires comme la Gambie, Madagascar…
Panorama des enjeux :
Futur, Société
Normes occidentales
destructrices des
cultures locales
Bilan mitigé du développement
Risques sanitaires & santé
par le tourisme
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Émissions de CO2 par transports
(avion, voiture)
EAU (surconsommation,
diminution des nappes
TOURISME SEXUEL
phréatiques, pollution.)
Mauvaises conditions
Destruction de paysages
de travail, notamment
dans les pays ne
Atteintes à la biodiversité
respectant pas l'OIT
Social, RH
Environnement,
Air, Eau, Sols...
Sentier de progression :






Tourisme équitable, solidaire, durable, etc.… (cf. rubrique Alternative)
Transports en train, bateau, vélo…
Augmentation de la durée des séjours (dans une optique de partir « mieux et moins »)
Maîtrise de la croissance des golfs (Maroc, Chypre, Polynésie Française…)
Préservation des sites et des habitants (quotas par pays, seuils à ne pas dépasser)
Hôtellerie HQE (Haute Qualité Environnementale) et énergie solaire
Compensation des impacts environnementaux
Ecogestes Méditerranée
Les campagnes ne sont pas toujours
à l’initiative d’ONG ! Lancés en 2002,
les «Écogestes Méditerranée» sont
nés à l’initiative de structures d’éducation à l’environnement issues du
Réseau Mer porté par la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur pour
répondre à une urgence: 700 000
touristes visitent quotidiennement
les Alpes Maritimes, on compte plus
de 150 000 bateaux entre Toulon et
Nice et le nombre de permis côtiers
délivrés a doublé en moins de 10
ans.
L’objectif de la campagne est avant
tout pédagogique : faire évoluer les
comportements, promouvoir auprès
des usagers de la mer (plaisanciers,
baigneurs, pécheurs amateurs, chasseurs sous-marins, plongeurs…) les
gestes pratiques qui permettent de
préserver la Mer Méditerranée et
convertir de plus en plus de citoyens
aux Écogestes.
L’opération 2005 concerne 40 villes
et 80 ports du littoral de la région
PACA. Au programme :
- Des contacts et entretiens directs
sont menés auprès des usagers
de la mer par plus de 60 ambassadeurs (plus de 500 demi-journées
d’interventions, soit plus de 3000
entretiens).
- En mer, 17 kayaks et 12 bateaux
vont à la rencontre des plaisanciers.
- 60 000 livrets des Écogestes (édités
sur papier recyclé et encre végétale)
sont distribués sur le terrain et dans
les 400 points-relais (capitaineries,
salons nautiques, clubs de plongée,
écoles de voile...). Le livret de sensibilisation permet à chacun de visualiser le bon geste sur les déchets,
les ancres de bateau, les moteurs,
le ramassage des oursins, les rejets
en mer… et de comprendre son
explication (il existe aussi en version
anglaise pour toucher les touristes
étrangers).
Un bel exemple d’action régionale
de proximité mobilisant 20 structures et financé la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur et de l’Agence
de l’Eau Rhône Méditerranée Corse,
complété par d’autres partenaires
publics et privés : la Direction Régionale de l’Environnement PACA,
ADEME, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône…
www.ecogestes.com
Nouveaux Voisins
Nouveaux Territoires
Secteur : Le tourisme
Responsable de la communication
de la Campagne Energie et Climat
chez Greenpeace (27 ans)
2050 : Tu es surfeur et activiste,
quel lien fais-tu entre les deux ?
Le Surf est le sport le plus complet du
monde, il faut faire fonctionner ses
neurones pour comprendre le fonctionnement des vagues, il faut produire un effort physique pour progresser, et il faut savourer l’harmonie
complète que l’on ressent quand on
descend une vague. Le surf incarne
un monde DD : sans pubs, sans nuisances, en harmonie complète avec
un élément naturel, où l’homme
n’est pas le maître et possesseur de
la nature. Dans les deux cas, c’est un
parcours d’humilité et de respect.
2050 : Comment perçois-tu ton travail ?
Mon travail, c’est de l’activisme, comme ma vie, il n’y a pas de différence.
L’action c’est tous les jours. Pour moi,
ce n’est donc pas un job, c’est une
action qui a la chance d’être rémunérée.
2050 : Où en est le DD selon toi ?
Le DD a besoin de concret. Il faut
relativiser les discours et agir. Les
objectifs à atteindre sont en priorité l’éducation à l’environnement à
l’école, la suppression des voitures
dans les centres villes et une baisse
des dépenses pour l’armement au
profit de projets de développement,
de nouveaux modes énergétiques,
d’habitat durable, etc.
2050 : Quel est ton parcours ?
Une école de commerce, une école
de journalisme, un DEA en sciences
de l’information. Avant Greenpeace,
j’étais journaliste aux Echos et Terra
Economica.
2050 :Tes vacances cet été ?
Une grande randonnée en France,
avec des déplacements en train et
auto-stop
2050 : Quel sera l’impact CO2 de tes
vacances ?
100kg de CO2 maximum
2050 : Le profil du consommateur
DD ?
Quelqu’un qui est hors du système de
valorisation de soi et de compétition
au travers de la consommation. Le
bon consommateur aujourd’hui est
cool et ironique, il ne flashe pas sur le
dernier gadget, il n’a pas besoin de ça
pour exister.
Livre de chevet : Le petit Prince, Saint Exupéry ; Mensonges lobby média
communication, J. Stauber & S. Rampton éd. Agone
Spécial Livres
Une sélection de livres lus et commentés par 2050.
Pédagogie
Planète Attitude
et Planète Attitude
Junior, Seuil/WWF.
Un bon guide sur ce
que nous pouvons
faire concrètement
au quotidien pour réduire notre
‘’empreinte écologique’’. Les gestes écologiques sont présentés de
façon accessible et ludique.
80 hommes pour changer le
monde, S. Darnil & M. Le Roux
JC Lattès
Un tour du monde en 80 hommes
et femmes exemplaires qui placent
leur performance professionnelle à
un niveau collectif (environnemental, social…) et pas seulement individuel.
Chroniques du ciel et de la vie,
H. Reeves, Seuil
Hubert tire la sonnette d’alarme sur
la dégradation de notre planète tout
en relativisant son importance dans
le cosmos. Clair et inspiré à la fois.
Classique
L’Amant de Lady Chatterley, D.H.
Lawrence, Folio
Non seulement ce chef d’œuvre
devrait être retiré des rayons de littérature érotique car il date de 1919…
mais il devrait être reconnu comme
une réflexion magistrale sur le rapport industrie/nature.
Mouvements Actuels
Eco-Economie, Lester Brown,
Seuil
Le boss du World Watch Institute
détaille le « nouveau paradigme »
qui prône une intégration de l’écologie dans l’économie. Accessible
aux non économistes et non écolos.
Le temps de l’Anti-pub, S. Darsy
Actes Sud
La bible de l’anti-pub en France. Un
ton clair qui permet de connaître
le mouvement et de comprendre
pourquoi il va s’amplifier.
Seventies
La Convivialité, Y. Illitch, Points
Dans le haut dans la pile des Fondamentaux de la critique de la société
industrielle.
Les Passions et les Intérêts A. O.
Hirschman, PUF
Albert O. Hirschman montre « comment pour combattre les passions
on fera appel aux intérêts » au XVIIIè
siècle, autrement dit comment les
activités lucratives telles que le commerce et la banque auparavant mal
jugées devinrent le nec plus ultra.
Et si je suis désespéré que voulez
vous que j’y fasse ? G.Anders, Allia
Un homme à connaître et aimer,
qui nous alerte en 1977 sur l’insuffisance de notre imagination pour
prévoir toutes les conséquences de
notre puissance technique.
Communauté
Membre
Gregory Gendre
Allier beauté et DD sans être condamné pour autant au rassoul et
au henné (par ailleurs saturé de
plomb), c’est possible et vivement
recommandé. Mini-révolution mais
vraie tendance de fond, des nouvelles marques se positionnent très
clairement comme «Développement Durable» et déjouent ainsi les
dangers de toxicité et de pollution
des produits d’hygiène et cosmétique classiques. Petite sélection des
L’Oréal de demain :
- AVEDA : Le géant cosmétique
américain s’engage pour proposer
des produits «propres» et défend une
politique de développement durable,
de protection de la biodiversité et de
progrès social. Best-Of : La gamme
de maquillage Uruku fabriquée par
les Yawanawa et dont les bénéfices
sont redistribués aux indiens d’Amazonie. (Chez Joel Villard : 01 45 55 08
46 ou sur www.aveda.com).
- DOUX ME : Créée en France
en 2002, DouxMe est la première
marque de cosmétiques à recevoir
le label «Cosmétique Ecologique et
Biologique», délivré par l’organisme
de certification Ecocert. Best-Of : Le
démaquillant «Lait Rose Glacé » à conserver au frigo (www.douxme.com,
Doux me beautyroom & boutique : 01
43 26 34 67 et Bon Marché).
Le Tourisme autrement
- LUSH : Confectionnés à la main,
avec un maximum de fruits et fleurs
frais, sans aucun dérivé industriel, les
produits anglais Lush doivent être
utilisés frais. Un vrai plus, la vente «à
la découpe» et «à la cuillère» permet
d’avoir juste ce qu’il faut de produit
et réduit les emballages ! Best-Of :
La très sexy barre de massage «Magie Noire» au vrai chocolat (Lush : 01
43 25 33 17 et www.lush.com).
- NATURA BRASIL : Le Brésil
prouve encore une fois qu’il a beaucoup à nous apprendre en matière
de DD ! Le leitmotiv de Natura est
Bem estar Bem, c’est-à-dire la relation harmonieuse que l’on entretient avec soi-même et avec son
environnement. Best-Of : «L’Huile
de Douche Triphasée Maracujà»
(Natura Brasil : 08 10 62 88 et Bon Marché).
- Dr HAUSCHKA : Si parfaits que
leur composition n’a pas changé depuis 1970, les produits de la très vénérable institution allemande sont
biologiques, artisanaux et prônent
une approche holistique des soins.
Best-Of : Le «Masque Hydratant à la
Rose» et «Le Bain de Vapeur» (Chez
Claudine Reinhardt : 01 43 55 45 50 et
aux Galeries Lafayette)
Quelle est l’alternative au tourisme ?
Le tourisme ! Mais autrement, c’està-dire de façon « responsable » ou
« durable ». Notre sélection :
 Croq’Nature propose une découverte du désert authentique
et solidaire. De l’Algérie au Niger,
cette organisation a élaboré une
offre touristique équitable basée
sur le développement économique des communautés locales.
www.croqnature.com
 Agence Sens Inverse : son but
est de soutenir le développement
local intégré dans le souci du respect
de l’homme et de la nature des pays
approchés. Elle propose des voyages
sur mesure en France et à l’étranger.
www.sensinverse.com
 L’échange de maison. Les
avantages de cette formule sont :
un coût très réduit (maison gratuite),
un impact «limité» (en fonction de la
maison !) sur l’environnement (par
l’utilisation d’un logement temporairement inoccupé) et une découverte touristique locale, puisque l’on
s’intègre à un tissu social existant en
le visitant «de l’intérieur».
Intervac www.intervac.com et Homelink www.homelink.com

Saïga propose des voyages de
découverte du patrimoine naturel et
séjours éco-solidaires dans un esprit
de découverte active de la nature.
www.saiga-voyage-nature.fr
Working in Organic Farms propose
des contacts dans des fermes bio,
partout dans le monde, où l’on peut
être hébergé en échange de travaux
(conditions à négocier à l’avance au
cas par cas, selon compétences et
motivations).
www.wwoof.org
 Camping durable : emplacements préservés, cabanes confortables en bois... Le camping écolo
haut de gamme est né ! Premier sites :
Tours, Versailles...
www.huttopia.com

Pour en savoir plus :
 Sur le tourisme solidaire et responsable : www.unat.assot.fr
 L’Association Tourism For Development :
www.tourismfordevelopment.com
Le Guide d’Alternatives Economiques «Tourisme Autrement», 9
euros.
Alternative
Prospective
Beauté et DD