L`administration pénitentiaire touchée par le syndrome du petit chef

Transcription

L`administration pénitentiaire touchée par le syndrome du petit chef
L’administration pénitentiaire
touchée par le syndrome du petit
chef, ou quand l’autoritarisme
hiérarchique s’amuse de nous !!
• tatillon : il demande des comptes en
permanence et veut tout vérifier
• pointilleux : il contrôle les heures d'arrivée, de
départ, de pause.
• autoritaire : il impose sans expliquer et
n'accepte pas la discussion
• omniprésent : il est partout à la fois, surtout là
où on ne l'attend pas
• perfide : il n'hésite pas à monter les gens les
uns contre les autres
• résistant au changement : il refuse toute
évolution de l'organisation
• violent : il n'hésite pas à insulter ses
subordonnés
• injuste : il a ses « têtes de turc » et ses
« fayots »
• mesquin
• insensible : il refuse un congé pour un enfant
malade
• incapable d'écouter : il est dans son monde et
pense que lui seul à la vérité
• s'attribue les idées des autres : si vous lui faites
une suggestion, il refuse de vous écouter, mais si
l'idée est bonne, il la reprend à son compte un
peu plus tard
• irrespectueux voire impoli : il ne vous dit pas
« bonjour » le matin, ne dit jamais « s'il vous
plait », ni « merci » et parle à son personnel
comme à du bétail
• accroché à son poste : il a peur en permanence
qu'on lui prenne sa place si chèrement acquise
• fier : il a réussi.
• met l'accent sur son rôle de contrôle plus que
sur celui d’encadrement
• sa mission : contrôler des tâches, des résultats
• son caractère : tatillon et autoritaire
• ses compétences : pas de maîtrise des
techniques de management, se positionne
toujours du côté des tâches, peu ou pas de
démarche de relations humaines, position
défensive face à sa situation chèrement acquise
Vous connaissez tous une ou plusieurs personnes possédant un ou plusieurs défauts cités ci-dessus
mais le problème aujourd’hui est que pour beaucoup ils les cumulent et certains les possèdent
tous !!!!
Cette déviance du rôle de l’encadrant se caractérise par une focalisation sur le contrôle des tâches et
l'ignorance de tout l'aspect relationnel et humain de la fonction. Or, l'essentiel de la fonction
d'encadrement est relationnelle et humaine.
L’administration attend de plus en plus de ses cadres un contrôle des plus efficaces possibles. Les
contraintes budgétaires et RH ont redéfinie les objectifs à savoir :
• rechercher des coupables plutôt que des solutions
• sanctionner systématiquement au lieu de former
• ne juger que sur des statistiques
• le contrôle comme seul objectif
• une antinomie entre ce qui est écrit et ce qui est vécu concrètement
• un intérêt accru pour le temps de travail plus qu'à l'efficacité et à la valeur de ce travail
Pour la CGT Pénitentiaire, cet acharnement n’est pas digne. Appliquez donc à vous même ce que
vous nous avez imposé : Les personnels de l'administration pénitentiaire se doivent mutuellement
respect, aide et assistance dans l'exercice de leurs missions.
Nous attendons donc beaucoup plus de considération, de respect et de solidarité envers ceux qui tous
les jours garantissent vos beaux salaires en maintenant comme ils le peuvent des détentions
insupportables, avec professionnalisme, honnêteté et ce malgré des contraintes toujours plus
fortes.....
Le 4 décembre : COMBATTEZ- Le 4 décembre : VOTEZ CGT