Agression aux Baumettes : La coupe est pleine - UGSP-CGT

Transcription

Agression aux Baumettes : La coupe est pleine - UGSP-CGT
Agression aux Baumettes :
La coupe est pleine !!!
Vendredi dernier, lors de la mise en place des promenades au bâtiment A, un premier surveillant s’est fait
lourdement agressé par un détenu au profil psychologique instable.
Ce détenu, lui a porté à deux reprises un coup de poing, le faisant trébucher. Lors de la chute, notre
collègue s’est cassé les deux poignets.
La CGT Pénitentiaire souhaite un prompt rétablissement à notre collègue blessé lors de cette agression.
La CGT Pénitentiaire félicite le professionnalisme et le courage des agents des Baumettes qui sont
confrontés chaque jour à ces pénibles conditions de travails.
Que dire de cette insécurité omniprésente au sein de nos détentions. Les agressions se multiplient, le
personnel de surveillance qui est au premier plan, est pris pour cible. Insultes, crachats et agressions
physiques sont leur quotidien.
La sécurité des personnels est une affaire sérieuse, trop souvent mise à mal par un manque d’effectif et
une surpopulation pénale grandissante au sein de nos prisons. Le Centre Pénitentiaire des Baumettes ne
déroge pas à cette règle.
Le personnel est plus que jamais en souffrance : le cycle de travail devient infernal, le rappel devient
monnaie courante, les repos sont de moins en moins présents, leur santé et leur vie de famille se
dégradent…
L’emploi doit être la réponse de l’administration.
Elle se doit de donner les moyens à son personnel de travailler dans des conditions de travail décentes.
Elle est garante de notre sécurité au sein de notre lieu de travail.
« Ne pas combattre le mal, c’est le cautionner.»
La CGT Pénitentiaire demande la remise à flot de tous les organigrammes des établissements
pénitentiaires et ainsi garantir de meilleurs conditions de travail pour le personnel.
La CGT Pénitentiaire demande également que le métier de surveillant soit enfin reconnu à sa juste
valeur et non pas comme un simple « porte-clefs ». La pénibilité ainsi que la dangerosité de notre métier
doivent être prises en considération.
La sécurité des agents n’a pas de prix.
Sauf celui de ne plus passer pour des cibles mouvantes !!!
Montreuil, le 20 Août 2014.