30 ans CEDEF

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30 ans CEDEF
 Communiqué aux médias La Convention de l’ONU sur les droits des femmes fête les 30 ans de son existence. Zurich, le 17 décembre 2009. – La Convention de l’élimination de toute forme de discrimination de la femme -­ CEDEF fête sa 30ème année d’existence le 18 décembre 2009. La Suisse n’a ratifié la Convention qu’en 1997 et il reste des revendications importantes malgré quelques conquêtes sociales. Le 18 décembre 1979 l’Assemblée plénière de l’ONU adopta la Convention de la Femme. – C’était un soutien important des efforts envers une fin de la discrimination mondiale des femmes. Les états et les organisations féministes disposaient dorénavant des bases et des revendications légales pour dénoncer les abus dans leur propre pays et pour exiger des améliorations. Les 30 articles de la Convention décrivent un grand nombre de formes de discrimination envers les femmes, auxquelles on ajouta un agenda pour des plans d’action nationaux destinés à les supprimer. La Convention entend par discrimination toute distinction, exclusion ou limitation de personnes basée sur le sexe (genre), qui a pour effet d’empêcher les femmes dans la reconnaissance et l’exercice de leurs droits fondamentaux politiques, économiques ou civils ou de les restreindre dans tout autre domaine. Jusqu’à ce jour 186 pays ont ratifié la Convention (état novembre 2009) ; la Suisse y participe depuis 1997. CEDEF en Suisse Avec la ratification la Suisse s’engageait de prendre des mesures pour la protection des droits de la femme et d’envisager l’égalité entre femmes et hommes. En concordance avec la Convention on peut mentionner par exemple la poursuite pénale en cas de viol au sein du couple, l’établissement d’une assurance de maternité ou la promotion de la femme dans le domaine de la formation et de la politique. Néanmoins, beaucoup de revendications de la Convention ne sont toujours pas réalisées. Au mois d’août de cette année, le Comité CEDEF publia des recommandations y relatives à la Suisse officielle. Les points de critiques sont entre autres les images de rôle stéréotype des femmes dans le domaine du choix de la profession et dans celui du reportage des médias, l’incompatibilité entre la vie familiale et professionnelle, la charge élevée d’impôts des familles, le manque de soutien financier aux maisons des femmes, l’autorisation L des danseuses de cabaret et les connaissances insuffisantes de la Convention auprès des politiciens et politiciennes ainsi que des juristes (m et f). Ce dernier point se révèle particulièrement important dans la mesure où le contenu de la Convention représente du droit obligatoire et qui peut être porté devant un tribunal. L’ONG-­‐Coordination après Pékin Suisse surveille la mise en œuvre de la Convention de la femme et fait sa promotion en Suisse. Pour des renseignements supplémentaires: Lisa Kromer, coordinatrice 079 252 47 78 [email protected] www.postbeijing.ch http://www2.ohchr.org/english/bodies/cedaw/convention.htm