Einstein - La Vie La Joie
Transcription
Einstein - La Vie La Joie
Einstein Citations de son livre « Comment je vois le monde » (Éd. Flammarion 1979/2009 – 245 pages) (titre original : Mein Weltbild) écrit pour une large part dans les années trente (1930-1939) Page 11-14 Citations Décrivant la philosophie profonde qui a inspiré toute l’action d’Einstein, tant scientifique que personnelle Ma condition humaine me fascine… Je voudrais donner autant que je reçois et je ne cesse de recevoir. … J’imagine accessible et souhaitable pour tous, en leur corps et en leur esprit, une vie simple et naturelle…. Jeune, j’ai été frappé par la maxime de Schopenhauer : »L’homme peut certes faire ce qu’il veut mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut ». … je cesse de me prendre moi ou les autres trop au sérieux…Je n’ai jamais 15 16 16 16 17 21 22 considéré le plaisir et le bonheur comme une fin en soi….En revanche, des idéaux ont suscités mes efforts et m’on permis de vivre. Ils s’appellent le bien, le beau, le vrai….Or l’humanité se passionne pour des buts dérisoires….Faire, créer, inventer exige une unité de conception, de direction et de responsabilité. J’éprouve l’émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l’art et la science. Si quelqu’un ne connaît pas cette sensation ou ne peut plus ressentir étonnement ou surprise, il est un mort vivant et ses yeux sont désormais aveugles. …. Des hommes reconnaissant alors quelque-chose d’impénétrable à leur intelligence, connaissent les manifestations de cet ordre suprême et de cette Beauté inaltérable. Des hommes s’avouent limités dans leur esprit pour appréhender cette perfection. Et cette connaissance et cet aveu prennent le nom de religion. Ainsi, mais seulement ainsi, je suis profondément religieux, tout comme ces hommes..;. Je ne me lasse pas de contempler le mystère de l’éternité de la vie. Et j’ai l’intuition de la construction extraordinaire de l’être. Même si l’effort pour le comprendre reste disproportionné, je vois la Raison se manifester dans la vie. « Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu’il n’a aucune raison de vivre ». Je détermine l’authentique valeur d’un homme d’après une seule règle : à quel degré et dans quel but l’homme s’est libéré de son Moi? Seuls des êtres humains exceptionnels et irréprochables suscitent des idées généreuses et des actions sublimes. À quoi bon les richesses? L’argent pollue toute chose et dégrade inexorablement la personne humaine. Je découvre ma nature semblable en tous points à la nature de l’animal vivant en groupe……..Sans doute je suis un animal supérieur mais sans la parole la condition humaine se découvre pitoyable. Le bien et le mal….. : Les résultats de la recherche n’exaltent ni ne passionnent. Mais l’effort tenace pour comprendre et le travail intellectuel pour recevoir et pour traduire transforment l’homme. RELIGION ET SCIENCE. Les racines de l’idée et de l’expérience religieuse se découvrent multiples (en résumé) : 1.la crainte, l’angoisse 2. Les sentiments sociaux (père, mère, société) = une idée de Dieu par l’imaginaire de l’homme. 3. Certains s’exercent à dépasser cette expérimentation religieuse. Tous cependant peuvent atteindre la religion d’un ultime degré, rarement accessible en sa pureté totale. J’appelle cela religiosité cosm ique… dans laquelle aucun concept d’un Dieu anthropom orphe n’y correspond. 22 L’être ressent alors son existence individuelle comme une sorte de prison et désire éprouver la totalité de l’Étant comme un tout parfaitement intelligent… Les génies religieux de tous les temps se sont distingués par cette religiosité face au cosmos. Elle ne connaît ni dogme ni Dieu conçus à l’image de l’homme et donc aucune Église n’enseigne la religion cosmique. 23 Nous commençons à concevoir la relation entre la science et la religion totalement différente de la conception classique : des adversaires irréconciliables….. Mais je soutiens vigoureusement que la religion cosmique est le mobile le plus puissant et le plus généreux de la recherche scientifique. Seul celui qui peut évaluer le gigantesque effort et, avant tout, la passion sans lesquels les créations intellectuelles scientifiques novatrices n’existeraient pas, peut évaluer la force du sentiment qui seul a créé un travail absolument détaché de la vie pratique. Seul celui qui a voué sa vie à des buts identiques possède une imagination compréhensive de ces hommes, de ce qui les anime, de ce que leur insuffle la force de conserver leur idéal, malgré d’innombrables échecs. La religiosité cosmique prodigue de 23 27 27 51 52 telles forces. L’esprit scientifique, puissamment armé en sa méthode, n’existe pas sans la religiosité cosmique. Le savant, lui, convaincu de la loi de causalité de tout événement, déchiffre l’avenir et le passé soumis aux mêmes règles de nécessité et de déterminisme. Sa religiosité consiste à s’étonner, à s’extasier devant l’harmonie des lois de la nature dévoilant une intelligence si supérieure que toutes les pensées humaines et toute leur ingéniosité ne peuvent révéler, face à elle, que leur néant dérisoire. Ce sentiment développe la règle dominante de sa vie, de son courage, dans la mesure où il surmonte la servitude des désirs égoïstes. LA RELIGIOSITÉ DE LA RECHERCHE La croyance élémentaire de la philosophie en sa genèse assigne à la pensée pure la possibilité de découvrir toute connaissance nécessaire. C’était une illusion, chacun peut aisément le comprendre, s’il oublie provisoirement les acquis ultérieurs de la philosophie et de la science physique. (note : ou de la religiosité cosmique) ILLUSION DE LA VIE. Il existe une illusion assez plébéienne, le réalisme simplet, selon lequel les objets « sont » la pure vraisemblance de nos sens. Cette illusion occupe l’activité quotidienne des hommes et des animaux. À l’origine, les sciences s’interrogent ainsi, surtout les sciences physiques. Einstein cite alors Russsell (avec une seule critique non essentielle en page 58) : «C’est pourquoi la science paraît être en contradiction avec elle-même; quand elle se considère comme étant extrêmement objective, elle plonge contre sa volonté dans la subjectivité. Le réalisme naïf conduit à la physique, et la 157 physique montre, de son côté, que ce réalisme naïf, dans la mesure où il reste, est faux. Logiquement faux, donc faux. » Principes de la recherche. Le Temple de la Science se présente comme une construction à mille formes. Des hommes qui le fréquentent, certains fondent leur bonheur sur leur « puissance intellectuelle supérieure » (vie débordante d’énergie, réalisation de toutes les ambitions) alors que beaucoup d’autres qui, exclusivement pour une raison utilitaire, n’offrent en contrepartie que leur substance cérébrale! Si un ange de Dieu apparaissait et chassait du Temple tous les hommes qui font partie de ces deux catégories, ce temple se viderait de façon significative mais on y trouverait encore tout de même des hommes du passé et du présent. 240/1 Sur la vérité scientifique (chiffre 2) : Parce qu’elle éveille la pensée de la causalité et de la synthèse, la recherche scientifique peut faire régresser la superstition. Reconnaissons cependant à la base de tout travail scientifique d’une certaine envergure une conviction bien comparable au sentiment religieux, puisqu’elle accepte un monde fondé en raison, un monde intelligible! (Chiffre 3) : Cette conviction, liée à un sentiment profond d’une raison supérieure se dévoilant dans le monde de l’expérience, traduit pour moi l’idée de Dieu. En langage simple, on traduirait comme Spinoza par le terme « panthéisme ». Citations choisies écrites ou prononcées au cours de sa vie : « Un être humain est une partie d'un tout qu'on appelle « univers », une partie d'unité dans le temps et l'espace. Il se perçoit, perçoit ses pensées et ses sentiments comme séparés du reste, par une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion constitue pour nous une sorte de prison, en nous restreignant à nos désirs personnels et à notre affection pour les quelques personnes les plus proches de nous. N otre tâche est de nous libérer de cette prison. Personne n'est capable d'accomplir cela complètement, mais essayer d'atteindre un tel accomplissement fait, en soi, partie de la libération et est la base de la sécurité intérieure." Le problème de notre temps n’est pas la bombe atomique, mais le cœur de l’homme. Le plus beau sentiment du monde, c'est le sens du mystère. Celui qui n'a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés « Il y a équivalence entre la masse et l’énergie. Nous sommes toujours et partout en présence de phénomènes énergétiques, en ce sens que la matière est une organisation particulière de l’énergie. Le corps n’est pas quelque-chose de différent de la pensée, pas plus que l’émotion.» Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n'est que détail Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. « L’essentiel dans l’existence d’un homme de ma sorte tient dans ce qu’il pense et dans la manière dont il pense, non dans ce qu’il fait ou dans ce qu’il éprouve » Dieu est subtil, mais il n'est pas malveillant. " il est plus facile de désintégrer un noyau atomique qu'un préjugé " !! »La mécanique quantique force le respect. Mais une voix intérieure me dit […] qu’elle nous approche à peine du secret du Vieux. De toute façon, je suis convaincu que Lui, au moins, ne joue pas aux dés ». Inventer, c'est penser à côté La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j'ajouterai : Dieu merci ! Préparé par Jean-Blaise Treyvaud Quelques « Révolutionnaires » de cette si riche époque Nikola Tesla (9.7.1856 - 7.1.1943 – 87 ans) Né en Autriche-Hongrie. il devint l'un des inventeurs les plus extraordinaires des temps modernes. Prix Nobel, auteur de plus de 900 brevets, récipiendaire de quatorze doctorats des universités du monde entier et maîtrisant 12 langues. Par ses découvertes déterminantes en électricité et électronique il transforma l’Amérique de communautés complètement isolées en une nation entièrement électrifiée où l’information est devenue disponible sur demande d’un bout à l’autre du continent. Il anticipa le développement de la télévision, de la robotique, des computers, faxes et même du téléphone sans fil. Véritable génie en électronique, il créa les fondements du générateur quantique non linéaire utilisé par la technologie du Physio Scan. Il était si en avance de son temps que certaines de ses idées n’ont été réalisées que relativement récemment.. La plupart des papiers techniques de Tesla disparurent à sa mort. Il mourut sans argent et ignoré alors que ses inventions furent commercialisées par Alex. Graham Bell (1847-1922) et Thomas Edison (1847-1931). Baird Thomas Spalding (1872–1953 - 81 ans) L’ingénieur Baird T. Spalding et dix de ses collègues chercheurs scientifiques ont entrepris dès 1894 plusieurs voyages d’information aux Indes (au total d‘une durée de quelques années) dont les observations résumées furent publiées dans le livre « La vie des Maîtres » (Laffont, 1976) traduit dans de nombreuses langues. De ce fait ce livre joua un rôle absolument déterminant en apportant au monde occidental la connaissance que des « Maîtres » (pas ceux qui sont connus comme tels! ) assistent et guident l’humanité. Ce à quoi pourrait s’être référé Einstein par son expression de “Religiosité cosmique ». Albert Einstein : (1879-1955 - 76 ans) Einstein contribua plus que tout autre à une vision moderne de la réalité physique. Sa théorie de la relativité est considérée comme un des sommets de la pensée. En 1909, Einstein fut reconnu comme l'un des plus grands philosophes scientifiques. En 1905 Einstein montra l'équivalence de la masse et de l'énergie (E=MC2). Il travailla jusqu'à sa mort à Princeton pour tenter d'unifier les lois de la physique en incluant le champ électromagnétique à la théorie de la relativité générale. Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique en 1921..Il critiquera beaucoup d’idées et d’interprétations de la mécanique quantique, son non-déterminisme en particulier. 1850 1860 1870 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 1950 Nikola 1856 1943 Tesla Découvreur des principes de toutes les réalisations technologiques faites entre 1890 (électricité) et 2011 (électroniques). Prix Nobel. Baird T. 1872 1953 Spalding 11 ingénieurs-chercheurs étendent leurs connaissance en Inde et découvrent dans leur quotidien des maîtres qui guident l’humanité. Albert 1879 1955 Einstein Théorie de la relativité ; pionnier de la théorie quantique. Chercheur de génie inspiré par la religiosité cosmique.Prix Nobel.